de l'importance du mode dans les échanges

Contexte

Un petit sms que j'ai échangé avec une rencontre sympathique que j'essaye de revoir pour visiter la ville (j'y reste encore jusqu'à la fin du mois). Elle-même me promet et projète pas mal de chose sur de futurs moments passés ensemble. Mais prise dans son quotidien, son taf partiel, sa famille… elle n'arrive jamais à me re-voir. Et remet toujours à plus tard en me disant que si elle arrive à se libérer elle m'enverra un "signe".
Je lui ai proposé de l'enlever un aprèm ou un jour entier. Elle me répondait encore qu'elle ne pouvait se le permettre cette semaine, et qu'elle serait plus dispos la semaine prochaine. ( ça fait 15 jours que j'essaye de la revoir, et je pars à la fin du mois )

Contexte 2 

J'ambitionne d'écrire un roman, où un des personnages utilise beaucoup le subjonctif, donc je le travaille en ce moment par quelques exercices d'écriture. ^^
C'est surtout la conclusion de mon sms m'a laissé songeur, j'ai eu envie de le partager.

Message

" Je ne souhaiterai te compromettre, mais pour cela encore eu t'il fallu que nous nous fussions commis.
Je me laissais imaginer que nous nous permissions quelques incartades contre la morale et la vertu, dont l'enlèvement siérait à mes désirs romanesques.
Désirs romanesques que j'aurai aimé à penser qu'ils vous parussent romantique. "

On est tout dans l'hypothèse, les doutes, les théories et les projections vers le futur. Parfait pour le mode subjonctif ^^
Tiens marrant ça. Quelque part, nous avons une relation subjonctive tous les deux.
Nonobstant le milieux du mois presque atteins, et mon départ qui approche, je ne voudrais pas la faire devenir impérative devant tes conditionnels.
Tu vis ta vie, je vie la mienne. Si nous restons à l'indicatif, on s'y retrouvera peut-être.

Fin du message

Ps : En réalité, je lui avais écrit à la fin du message : " Vis ta vie, je vie la mienne. Restons à l'indicatif, on s'y retrouvera peut-être. "

Mais j'ai corrigé la fin à la suite. En m'excusant d'introduire de l'impératif alors que je conseille précisément de rester à l'indicatif.

Bref

Je ne suis pas littéraire, j'ai fais S et ai toujours été nul en Français. C'est peut-être ma première approche des modes dans ma vie, donc je balance peut être des évidences pour d'autres.

Mais je me suis demandé si, effectivement, nous ne nous placerions pas dans des "modes" particulier lors de nos échanges avec les autres. (ou plutôt nous ne placerions pas nos relations elles-même dans des modes particuliers). Car le fait est que, diplomatie séductrice mise à part, ses conditionnels commencent un peu sérieusement à me taper sur les nerfs (pour ne pas dire autre chose). Les rêves, c'est bien un temps, mais les réaliser, le concret, c'est pas mal aussi. ( elle a annulé un resto aussi, une fois… ). C'est pas cool de faire construire des possibles si on ne tente pas de les réaliser.

Sous la pression de mon départ prochain, et le fait que malgré beaucoup d'idées d'aventures partagées nous n'avions rien fait, je virais petit à petit vers l'impératif. ( Ce qui serait une très mauvaise stratégie de séduction… )

Avec un peu de distance, j'ai bien l'impression que c'est réellement deux "modes" qui s'affrontent. Elle, elle vie (semble vivre) dans le conditionnel. Et moi, je souhaiterai plutôt vivre des choses (donc de l'indicatif), et un peu plus terre à terre, je reste assez sensible aux impératifs, que vivre à l'indicatif impliquent.

Notez que ça n'est pas tant un problème de temps, mais bien de mode. 

Pas comme les classique "vivre dans le présent" ou "vivre dans le futur".

Car je projette aussi pas mal dans le futur : Ce que je ferais bien plus tard, éventuellement, avec elle. Mais un futur à l'indicatif, (ce que nous ferons ) me semble évidement tenir à l'impératif d'avoir tissé quelques liens au présent. Si on ne se re-croise pas, si on ne vit rien ensemble, effectivement, le futur ne pourra jamais se conjuguer à l'indicatif, et nous restons dans le conditionnel.

Pas ce que nous ferons, mais ce que nous ferions si… pour finir par être non ce que nous avons fait, mais ce que nous aurions pu faire…

Il s'agit bien d'un problème de mode. ^^

Et le mode de son passé m'inquiète autant que celui de son avenir me stresse.

Plaisant à lire 

Oui, pour un imparfait du français en nostalgie d'un passé simple bref ( c'est sa fonction ) et dans le conditionnel d'un futur compromis....oui, joli  Mais peut-être que le passé composé serait à envisager comme plus que parfait, c'est juste un indicatif.... 

Salut Tista,

Je dirais que la demoiselle n'est pas encore séduite.

Une fille réellement séduite, quand elle a vraiment envie de revoir quelqu'un, elle trouve le temps (idem au masculin). On a toujours du temps pour ses priorités.

Maintenant si elle veut te revoir mais qu'elle tâtonne, c'est qu'elle n'est pas contre (ou alors qu'elle te perçoit dans un mode amical) mais que tu dois encore vachement bosser ta séduction........pour faire en sorte que tu fasses aussi parti de son quotidien. La patience....et ne pas mettre la charrue avant les bœufs.

Tu devrais peut être lui proposer un massage  

Peut etre un peu trop verbeux pour émoustiller la dame ( ? )

@swam

Tu as totalement raison ! ^^

C'est une forme de renoncement. De découragement.

Vu que visiblement, elle ne souhaite pas me voir, j'arrête de faire des efforts pour l'émoustiller, et je m'amuse un peu à faire ce qui me plait. On récolte ce qu'on sème. Si elle souhaite que je l'émoustille, qu'elle donne un peu de son temps pour qu'on visite des choses ensembles. Et je me ferai un plaisir de l'émoustiller.

Comme elle avait dit qu'on le ferait d'ailleurs. C'est pas moi qui ai fantasmé seul dans mon coins, elle ne cesse de me répéter que ça l'intéresse.

Si elle attend une "prestation" pour me "récompenser" de sa présence, on n'est pas sur la même longeur d'onde. Pour ma part on est égaux. Si elle juge que ma présence ne lui apporte pas autant que ce qu'elle m'apporterai, elle, en daignant m'offrir de son temps, je préfère ne pas la re-croiser. 

Moi aussi, j'offre mon temps, et il a autant de valeur que le sien.

Je ne suis pas dans une logique d'investissement, mais de partage.

Je sais que ça n'est pas ce qu'attendent les femmes d'habitude, qui sont très exigeantes sur les "prestations" qu'on leur doit pour qu'elle daignent accorder en retours sur investissement de leur personne…

Moi je ne fonctionne pas comme ça, et crois moi, je m'en mors souvent les doigts.

@eclipsepartielle

J'en ai bien conscience. ^^

C'est bien pour ça que j'essaye de la recroiser.

Mais avoue qu'une femme qui rappelle d'elle-même un homme, qui propose d'elle-même de passer un week end chez ses parents "quand on se connaîtra mieux", ou qui accepte la possibilité de faire une ou deux semaines de camping ensemble… elle doit quand même être intéressée ne serait-ce que par l'idée de le revoir.

L'histoire aurait été plus simple sans tout ces signes contradictoires.
L'histoire aurait été plus simple si je ne partais pas dans deux semaines.

Note que si elle ne souhaite rien d'autre que visiter la ville ensemble, comme c'était l'idée à la base, ça ne me dérangerai pas.
S'il ne se passe rien d'intime entre nous, et qu'on ne fait que visiter la ville et ses environs ensemble, ça ne me dérange pas.

Note que si elle ne me rappelait pas, ça ne me dérangerai pas non plus. Je serais déçu, mais fixé, et je me concentrerai sur autre chose. Comme visiter la ville moi-même, plutôt que de l'attendre, et tant pis pour elle.

Ce qui me dérange, c'est plutôt le côté miroir aux alouettes, et qu'au au final si ça continue, même simplement visiter "socialement et amicalement" la ville et ses environs, ça ne se fera pas.

Tout simplement, je l'ai cru. Et je me rend compte qu'il y a un écart considérable entre sa Parole pleines d'idées et de bonne volonté, et le monde réel.

@Titsta

Oui je crois que ce qui devient de plus en plus rare a l'époque actuelle c'est la disponibilité.

Disponibilité en temps, disponibilité en écoute.

#mecprisedetête

il y a une heure, Titsta a dit :

@swam

Tu as totalement raison ! ^^

C'est une forme de renoncement. De découragement.

Vu que visiblement, elle ne souhaite pas me voir, j'arrête de faire des efforts pour l'émoustiller, et je m'amuse un peu à faire ce qui me plait. On récolte ce qu'on sème. Si elle souhaite que je l'émoustille, qu'elle donne un peu de son temps pour qu'on visite des choses ensembles. Et je me ferai un plaisir de l'émoustiller.

Comme elle avait dit qu'on le ferait d'ailleurs. C'est pas moi qui ai fantasmé seul dans mon coins, elle ne cesse de me répéter que ça l'intéresse.

Si elle attend une "prestation" pour me "récompenser" de sa présence, on n'est pas sur la même longeur d'onde. Pour ma part on est égaux. Si elle juge que ma présence ne lui apporte pas autant que ce qu'elle m'apporterai, elle, en daignant m'offrir de son temps, je préfère ne pas la re-croiser. 

Moi aussi, j'offre mon temps, et il a autant de valeur que le sien.

Je ne suis pas dans une logique d'investissement, mais de partage.

Je sais que ça n'est pas ce qu'attendent les femmes d'habitude, qui sont très exigeantes sur les "prestations" qu'on leur doit pour qu'elle daignent accorder en retours sur investissement de leur personne…

Moi je ne fonctionne pas comme ça, et crois moi, je m'en mors souvent les doigts.

 

@eclipsepartielle

J'en ai bien conscience. ^^

C'est bien pour ça que j'essaye de la recroiser.

Mais avoue qu'une femme qui rappelle d'elle-même un homme, qui propose d'elle-même de passer un week end chez ses parents "quand on se connaîtra mieux", ou qui accepte la possibilité de faire une ou deux semaines de camping ensemble… elle doit quand même être intéressée ne serait-ce que par l'idée de le revoir.

L'histoire aurait été plus simple sans tout ces signes contradictoires.
L'histoire aurait été plus simple si je ne partais pas dans deux semaines.

Note que si elle ne souhaite rien d'autre que visiter la ville ensemble, comme c'était l'idée à la base, ça ne me dérangerai pas.
S'il ne se passe rien d'intime entre nous, et qu'on ne fait que visiter la ville et ses environs ensemble, ça ne me dérange pas.

Note que si elle ne me rappelait pas, ça ne me dérangerai pas non plus. Je serais déçu, mais fixé, et je me concentrerai sur autre chose. Comme visiter la ville moi-même, plutôt que de l'attendre, et tant pis pour elle.

Ce qui me dérange, c'est plutôt le côté miroir aux alouettes, et qu'au au final si ça continue, même simplement visiter "socialement et amicalement" la ville et ses environs, ça ne se fera pas.

Tout simplement, je l'ai cru. Et je me rend compte qu'il y a un écart considérable entre sa Parole pleines d'idées et de bonne volonté, et le monde réel.

Elle a peut être été déçu pour une raison ou pour une autre, ce qui pourrait expliquer qu'elle passe de la proposition d'un week end avec toi à rien du tout. Elle en avait peut être réellement envie au moment ou elle t'en a parler.

Toi et Swam, vous avez cette manie de toujours tout reprocher à la gente féminine sans jamais vous remettre en question.

il y a 59 minutes, swam a dit :

@Titsta

 

Oui je crois que ce qui devient de plus en plus rare a l'époque actuelle c'est la disponibilité.

Disponibilité en temps, disponibilité en écoute.

 

Je dirais plutôt qualité de la disponibilité et qualité d'écoute