Le combat

On remarquera en rapport à la citation à propos du verbe " lutter " plus proche de ce que l'auteure nous dit sur ce fil - fournie un peu avant et émanant du site du Cntrl - que si l'on lutte pour l'existence ou la vie, cela ne signifie pas que la vie ou l'existence se limitent à une lutte, en effet si au lieu de parler de lutte, nous remplacions par un autre verbe comme " manger ", nous aurions, nous mangeons pour vivre, de toute évidence, mais qui conduit par retournement à ne pas restreindre la vie au fait de manger, car nous ne vivons pas exclusivement pour manger, pas plus que nous vivons pour travailler, mais que nous travaillons pour vivre en général. Ne pas confondre une cause nécessaire et un but !

La vie c'est aussi un équilibre, à tout niveau, qu'il soit biochimique, cellulaire, organique ou psychique, comme l'aurait dit en son temps Théïa: l'homéostasie.

Et Hdbecon, qui parle d'adaptation également.

Ces deux derniers points n'impliquent pas forcément lutte ou combat...

Il y a 10 heures, Petit pois a dit :

 

Merci à Eklipse pour [...] mon avatar

Parfois on se prendrait à rêver d'être un petit pois déambulant sur le métatarse du ripaton ainsi hautement scandalisé... : )

il y a 4 minutes, deja-utilise a dit :

Merci à Eklipse pour [...] mon avatar

 

Parfois on se prendrait à rêver d'être un petit pois déambulant sur le métatarse du ripaton ainsi hautement scandalisé... : )

 

 ...ce serait tout un combat d'y rester en équilibre ! ...une lutte, non, un combat...ha ben tiens, là, je saisis la différence ! 

Mais pour Rester en équilibre ne doit on pas lutter contre le vent contraire... Ou ce qui fait pencher la balance vers la droite ou vers la gauche, n'est ce pas exercer alternativement une force en toute conscience  sur l'un ou l'autre des plateaux?

Le fait de marcher est une perte d'équilibre non ?

il y a 42 minutes, querida13 a dit :

Mais pour Rester en équilibre ne doit on pas lutter contre le vent contraire... Ou ce qui fait pencher la balance vers la droite ou vers la gauche, n'est ce pas exercer alternativement une force en toute conscience  sur l'un ou l'autre des plateaux?

A ce moment là, ne rien faire est déjà un combat. Un bol qui ne bouge pas sur une table combat, et la table elle même combat...... rester allongé dans son lit est un combat, du corps, du lit, du sol, de la baraque, de la terre entière ! Forces de la gravité , de l'attraction terrestre et forces qui s'opposent, alors là, le débat est bouclé : tout est lutte !!!

il y a 39 minutes, Marpletree a dit :

Le fait de marcher est une perte d'équilibre non ?

Et tu ne te souviens donc plus combien, enfant , ce fut un combat d'acquérir la marche ?(comme, en son temps, le vélo, le patin à roulettes ou à glace,ou le ski?)

je la compare souvent à un match de boxe.On arrive frais et fringuant, on repart Ko ou salement amoché en tout cas assez fatigué.Entre temps,on s'est battu contre l'adversaire/l'adversité pendant tout le match.Si la vie est un combat, n'est-elle pas aussi un combat perdu d'avance?

Le 10/05/2017 à 10:11, hdbecon a dit :

Je reformulerais en précisant que l'essence de la vie, c'est l'adaptation. L'adaptation est-elle toujours un combat..? Ce qu'on peut affirmer, c'est que la vie, c'est le mouvement. Une personne entièrement paralysée, pour prendre un exemple extrême, est toujours vivante, tant que son cœur est en mouvement. La respiration est un mouvement. Pour vivre, le corps doit donc être toujours, intérieurement ou extérieurement, en mouvement. Ce mouvement, cet effort constant est-il systématiquement un combat..? Bonne question...

Il l'est, dans la nécessité de compenser, inconsciemment , diverses forces physiques, physiologiques, chimiques ( comme l'exemple de mon bol). Pour ne serait-ce que respirer combien de luttes dans notre organisme  : oxygénation correcte  dépendant de facteurs/conditions tant extérieur(e)s qu'intérieur(e)s, maîtrise du stress, du mental..alors tout ceci se fait le plus souvent  inconsciemment bien sûr , mais pour que tout fonctionne correctement, que de combats !

Bien sûr, je pense qu'il faut élargir le sujet aux combats que l'on peut être amené à mener dans sa vie "consciente" d'humain (les animaux aussi, remarque ! ). Mais comme Querida a démarré en parlant spermatozoïdes, j'exploitais cette notion et les fonctions type organiques, physiques qui se déroulent à notre insu et contre/pour lesquelles nous ne pouvons guère agir.

Il y a 13 heures, deja-utilise a dit :

On remarquera en rapport à la citation à propos du verbe " lutter " plus proche de ce que l'auteure nous dit sur ce fil - fournie un peu avant et émanant du site du Cntrl - que si l'on lutte pour l'existence ou la vie, cela ne signifie pas que la vie ou l'existence se limitent à une lutte, en effet si au lieu de parler de lutte, nous remplacions par un autre verbe comme " manger ", nous aurions, nous mangeons pour vivre, de toute évidence, mais qui conduit par retournement à ne pas restreindre la vie au fait de manger, car nous ne vivons pas exclusivement pour manger, pas plus que nous vivons pour travailler, mais que nous travaillons pour vivre en général. Ne pas confondre une cause nécessaire et un but !

La vie c'est aussi un équilibre, à tout niveau, qu'il soit biochimique, cellulaire, organique ou psychique, comme l'aurait dit en son temps Théïa: l'homéostasie.

Et Hdbecon, qui parle d'adaptation également.

Ces deux derniers points n'impliquent pas forcément lutte ou combat...

Il me semble que dans la seule définition du mot, le combat est implicite, évident : " homéostasie. Processus de régulation par lequel l'organisme maintient les différentes constantes du milieu intérieur (ensemble des liquides de l'organisme) entre les limites des valeurs normales. Caractéristique d'un écosystème qui résiste aux changements (perturbations) et conserve un état d'équilibre. "

Mais ça rejoint le point que j'abandonne donc.

Adaptons l'homéostasie à "vivre"....Tant de combats à mener pour simplement arriver à vivre dans les conditions qui s'approcheraient au plus près d'un point de confort : travail, amours, relationnel....etc

La recherche du meilleur pour soi et pour les autres, la "course au bonheur" se fait rarement sans lutte, sauf peut-être pour quelques chanceux/chanceuses.

Je ne parle même pas des combats à mener quand la vie devient dure, implacable et qu'il faut se battre pour surmonter les conséquences des différents "accidents" de la vie, ne serait-ce que mentalement pour garder l'envie de respirer...

il y a 35 minutes, querida13 a dit :

je la compare souvent à un match de boxe.On arrive frais et fringuant, on repart Ko ou salement amoché en tout cas assez fatigué.Entre temps,on s'est battu contre l'adversaire/l'adversité pendant tout le match.Si la vie est un combat, n'est-elle pas aussi un combat perdu d'avance?

Là, je te trouve un peu extrême, certes il doit bien y avoir de nombreuses personnes pour qui la vie est un ring mais tout comme elle est idéalement soyeuse pour d'autres, cas extrêmes aussi.

Pour le plus grand nombre, nous devons régulièrement monter sur ce ring en effet, mais entre deux rounds, nous bénéficions de la paix des sens du cœur du mental, le lâcher prise et l'abandon dans un quotidien sans heurt, sans combat excessif (on va exclure les combats types embouteillages et conflits de voisinage, par exemple). Encore faut-il être capable de reconnaître ces moments, ces périodes et en savourer chaque minute.

Après, la vie étant une maladie mortelle sexuellement transmissible ( W.Allen) on peut considérer que la vie est un combat perdu d'avance contre la mort...ça 

Si la vie et si soyeuse pour certain dis-moi pourquoi Trump a t-il donc décidé de combattre son adversaire à la présidentielle ? Ou pourquoi Fillon ne s'est -il  pas contenté de passer une retraite dorée dans l'un de ses trois châteaux?

il y a 51 minutes, Petit pois a dit :

Il l'est, dans la nécessité de compenser, inconsciemment , diverses forces physiques, physiologiques, chimiques ( comme l'exemple de mon bol). Pour ne serait-ce que respirer combien de luttes dans notre organisme  : oxygénation correcte  dépendant de facteurs/conditions tant extérieur(e)s qu'intérieur(e)s, maîtrise du stress, du mental..alors tout ceci se fait le plus souvent  inconsciemment bien sûr , mais pour que tout fonctionne correctement, que de combats !

Bien sûr, je pense qu'il faut élargir le sujet aux combats que l'on peut être amené à mener dans sa vie "consciente" d'humain (les animaux aussi, remarque ! ). Mais comme Querida a démarré en parlant spermatozoïdes, j'exploitais cette notion et les fonctions type organiques, physiques qui se déroulent à notre insu et contre/pour lesquelles nous ne pouvons guère agir.

Ce qui m'interpelle dans le raisonnement de @querida13 , ce sont les implications philosophiques. Je veux bien admettre que l'essence de la vie soit le combat. Mais dans ce cas, le bonheur, le bien-être, la paix, sont-ils alors paradoxalement des signes de décadence, de dégénérescence vitales..? Au niveau des sociétés, la paix est-elle alors un symptôme de décadence..? Ce sont ces questions qui se posent...

La paix est le fruit de durs combats et c'est aussi un combat que celui de maintenir la paix. Il ne faut pas sous-estimer les forces qui oeuvrent à calmer les passions.

il y a 10 minutes, querida13 a dit :

Si la vie et si soyeuse pour certain dis-moi pourquoi Trump a t-il donc décidé de combattre son adversaire à la présidentielle ? Ou pourquoi Fillon ne s'est -il  pas contenté de passer une retraite dorée dans l'un de ses trois châteaux?

ha ! je me suis mal fait comprendre : par soyeuse j'entendais douce à vivre.

Quant à certains dont ceux que tu me cites , je suppose que l'ambition, le pouvoir est la seule façon de vivre qu'ils conçoivent, qu'ils considèrent comme "évidente"....A chacun ses combats en fonction de ses penchants, ses objectifs ( et en dehors de ceux que la vie peut amener à se battre, contraints et forcés)...certains veulent se battre à tout prix pour avoir la paix ( dans leur vie), d'autres combattent simplement par amour du combat....mais nous sommes à nouveaux dans des cas extrêmes me semble t'il.

il y a 8 minutes, hdbecon a dit :

Ce qui m'interpelle dans le raisonnement de @querida13 , ce sont les implications philosophiques. Je veux bien admettre que l'essence de la vie soit le combat. Mais dans ce cas, le bonheur, le bien-être, la paix, sont-ils alors paradoxalement des signes de décadence, de dégénérescence vitales..? Au niveau des sociétés, la paix est-elle alors un symptôme de décadence..? Ce sont ces questions qui se posent...

Ha  ! Etrange cheminement que le tien...je ne peux répondre à la place de Querida mais je n'ai pas ressenti cette notion dans son discours.

Pour moi,  le bonheur, le bien-être, la paix sont ou peuvent être en effet des causes de combat, de combattre, de lutter pour les obtenir et les maintenir....je n'y vois aucune décadence mais bien au contraire un aspect positif (et il n'y en a pas tant que ça) , une aspiration positive de l'humanité, des civilisations, une réelle (bonne) cause pour laquelle se battre pour tous, pour chacun et pour soi-même (sans arme si possible, mais au niveau des nations, c'est moins évident ..) mais, reconnaissons une utopie, une très belle utopie mais une utopie, du moins en référence à l'Histoire.

(j'me fais l'effet de Miss France, là "la paix dans le monde... )

il y a une heure, Petit pois a dit :

Après, la vie étant une maladie mortelle sexuellement transmissible ( W.Allen)

 Woody !

Il ne faut pas non plus croire que les forces de paix n'existent pas. Il serait naïf de les sous-estimer.

il y a 21 minutes, querida13 a dit :

Il ne faut pas non plus croire que les forces de paix n'existent pas. Il serait naïf de les sous-estimer.

Je ne les sous-estime pas, bien au contraire, mais ces forces doivent combattre vaillament  pour rester les plus fortes.

Si vis pacem para bellum disait un bon vieux dicton latin.

il y a 8 minutes, querida13 a dit :

Si vis pacem para bellum disait un bon vieux dicton latin.

A moins d'être Gandhi 

Gandhi est mort:il avait cessé de se battre!