Litterature ou science

Mon enfant étant intelligent à la base je n'ai jamais eu besoin de l'encourager à s'investir dans une discipline particulière, à s'engager dans une voie plutôt qu'une autre, il s'interresse à tout et a choisi son avenir professionnel celui qui lui plaisait et pour lequel il était il est naturellement doué .

Je n'aimerais pas que mon enfant soit brillant en sciences et nul en littérature, ni qu'il soit un génie littéraire et une buse en sciences.

il y a 58 minutes, Bart_Sylvain a dit :

Je n'aimerais pas que mon enfant soit brillant en sciences et nul en littérature, ni qu'il soit un génie littéraire et une buse en sciences.

En même temps, tu ne le choisis.

il y a 12 minutes, Kutta a dit :

En même temps, tu ne le choisis.

Je ne fais que donner mon opinion.

il y a 4 minutes, Bart_Sylvain a dit :

Je ne fais que donner mon opinion.

Non, tu n'as pas le droit. 

il y a 6 minutes, Kutta a dit :

Non, tu n'as pas le droit. 

Grosse vache aigrie

il y a 54 minutes, Bart_Sylvain a dit :

Grosse vache aigrie

Grossophobe 

Il y a 10 heures, Kutta a dit :

Un article sur le sujet. Je ne sais pas si c'est le plus pertinent, mais il montre que ce n'est pas la même zone du cerveau qui est sollicitée

https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201604121024162856-scientifique-litteraire-cerveau/

Les notes ne veulent rien dire, on est d'accord. J'étais dans une classe scientifique et la plupart d'entre nous étaient également bons en langues et en français. C'était mon cas justement. 

Par contre, dans la filière littéraire, les élèves n'étaient pas bons en maths...clairement. 

 

D'accord, tu reconnais que les notes n'ont aucune valeur, et pourtant tu es la première à avoir laissé entendre que les différences de niveau dans des matières différentes peuvent être quantifiées par des notes. Cohérence ?

Envisager qu'il puisse y avoir sélection intellectuelle sur la base du choix entre sciences et littérature est un non-sens. Ce que tu aurais dû montrer du doigt, c'est que cette distinction est forcée par des a priori nourris par les parents voire même par le corps enseignant. C'est-à-dire qu'en encourageant les bons éléments à faire des études exclusivement scientifiques, on renforce le sentiment que les autres filières ne sont pas valorisantes d'un point de vue professionnel. Or on oublie qu'outre le simple aspect professionnel, le choix de l'orientation est aussi motivé par un ensemble de goûts et d'affinités qui déterminent la coloration de tout un chacun.

En bref, je trouve cette binarité très malsaine, car elle alimente le schéma de pensée délétère qui fait de la France un pays détestablement élitiste. Donner l'idée que les études scientifiques sont supérieures, c'est scinder davantage sciences et littérature, c'est renforcer les préjugés et encourager certaines personnes à suivre la voie des sciences alors que ce n'est pas ce qui leur irait le mieux, aussi douées soient-elles. On oublie aussi que les deux domaines, s'ils ne mobilisent pas exactement les mêmes ressources intellectuelles, se ressemblent étroitement. Si un bon littéraire doit certes être sensible et imaginatif, il doit également faire preuve de concision, de clarté et d'un esprit incisif, des dispositions que l'on associe davantage aux scientifiques. Ces derniers, d'ailleurs (et les meilleurs spécimens parmi eux) sont parfois de grands rêveurs, et la science pour eux est une oeuvre d'art. Souvent, les deux mondes se côtoient au sein du même individu : Savoir et lettres ne s'excluent pas mutuellement. Bien au contraire, j'ai la certitude que l'un appelle l'autre.

il y a 31 minutes, Eventuellement a dit :

D'accord, tu reconnais que les notes n'ont aucune valeur, et pourtant tu es la première à avoir laissé entendre que les différences de niveau dans des matières différentes peuvent être quantifiées par des notes. Cohérence ?

Envisager qu'il puisse y avoir sélection intellectuelle sur la base du choix entre sciences et littérature est un non-sens. Ce que tu aurais dû montrer du doigt, c'est que cette distinction est forcée par des a priori nourris par les parents voire même par le corps enseignant. C'est-à-dire qu'en encourageant les bons éléments à faire des études exclusivement scientifiques, on renforce le sentiment que les autres filières ne sont pas valorisantes d'un point de vue professionnel. Or on oublie qu'outre le simple aspect professionnel, le choix de l'orientation est aussi motivé par un ensemble de goûts et d'affinités qui déterminent la coloration de tout un chacun.

En bref, je trouve cette binarité très malsaine, car elle alimente le schéma de pensée délétère qui fait de la France un pays détestablement élitiste. Donner l'idée que les études scientifiques sont supérieures, c'est scinder davantage sciences et littérature, c'est renforcer les préjugés et encourager certaines personnes à suivre la voie des sciences alors que ce n'est pas ce qui leur irait le mieux, aussi douées soient-elles. On oublie aussi que les deux domaines, s'ils ne mobilisent pas exactement les mêmes ressources intellectuelles, se ressemblent étroitement. Si un bon littéraire doit certes être sensible et imaginatif, il doit également faire preuve de concision, de clarté et d'un esprit incisif, des dispositions que l'on associe davantage aux scientifiques. Ces derniers, d'ailleurs (et les meilleurs spécimens parmi eux) sont parfois de grands rêveurs, et la science pour eux est une oeuvre d'art. Souvent, les deux mondes se côtoient au sein du même individu : Savoir et lettres ne s'excluent pas mutuellement. Bien au contraire, j'ai la certitude que l'un appelle l'autre.

 pas mieux. 

Il y a 9 heures, Eventuellement a dit :

D'accord, tu reconnais que les notes n'ont aucune valeur, et pourtant tu es la première à avoir laissé entendre que les différences de niveau dans des matières différentes peuvent être quantifiées par des notes. Cohérence ?

Envisager qu'il puisse y avoir sélection intellectuelle sur la base du choix entre sciences et littérature est un non-sens. Ce que tu aurais dû montrer du doigt, c'est que cette distinction est forcée par des a priori nourris par les parents voire même par le corps enseignant. C'est-à-dire qu'en encourageant les bons éléments à faire des études exclusivement scientifiques, on renforce le sentiment que les autres filières ne sont pas valorisantes d'un point de vue professionnel. Or on oublie qu'outre le simple aspect professionnel, le choix de l'orientation est aussi motivé par un ensemble de goûts et d'affinités qui déterminent la coloration de tout un chacun.

En bref, je trouve cette binarité très malsaine, car elle alimente le schéma de pensée délétère qui fait de la France un pays détestablement élitiste. Donner l'idée que les études scientifiques sont supérieures, c'est scinder davantage sciences et littérature, c'est renforcer les préjugés et encourager certaines personnes à suivre la voie des sciences alors que ce n'est pas ce qui leur irait le mieux, aussi douées soient-elles. On oublie aussi que les deux domaines, s'ils ne mobilisent pas exactement les mêmes ressources intellectuelles, se ressemblent étroitement. Si un bon littéraire doit certes être sensible et imaginatif, il doit également faire preuve de concision, de clarté et d'un esprit incisif, des dispositions que l'on associe davantage aux scientifiques. Ces derniers, d'ailleurs (et les meilleurs spécimens parmi eux) sont parfois de grands rêveurs, et la science pour eux est une oeuvre d'art. Souvent, les deux mondes se côtoient au sein du même individu : Savoir et lettres ne s'excluent pas mutuellement. Bien au contraire, j'ai la certitude que l'un appelle l'autre.

Je ne vois pas le problème de cohérence. Les notes n'ont aucune valeur (car souvent subjectives, surtout dans les matières comme la philo) mais elles sont quand même un bon indicateur, car elles servent par exemple à de comparer, se situer par rapport aux autres. C'est comme le concours de miss France, il ne représente pas la beauté (qui est subjective) mais reste un bon indicateur sur les normes de notre société. Et toc!

Il y a clairement une distinction puisque les cerveaux ne fonctionnent pas de la même manière. J'espère ne rien t'apprendre. Il y a plusieurs formes d'intelligence qui sollicitent des parties différentes du cerveau. Si on privilégie les filières scientifiques c'est qu'il y a davantage de débouchés tout simplement. Les parents ne réfléchissent pas en terme d'affinités, de sensibilités mais en terme d'opportunités de carrière.

En d'autres termes, cette distinction qui te fait hurler, ne vient pas des parents mais du monde professionnel. 

il y a 45 minutes, Kutta a dit :

Je ne vois pas le problème de cohérence. Les notes n'ont aucune valeur (car souvent subjectives, surtout dans les matières comme la philo) mais elles sont quand même un bon indicateur, car elles servent par exemple à de comparer, se situer par rapport aux autres. C'est comme le concours de miss France, il ne représente pas la beauté (qui est subjective) mais reste un bon indicateur sur les normes de notre société. Et toc!

Il y a clairement une distinction puisque les cerveaux ne fonctionnent pas de la même manière. J'espère ne rien t'apprendre. Il y a plusieurs formes d'intelligence qui sollicitent des parties différentes du cerveau. Si on privilégie les filières scientifiques c'est qu'il y a davantage de débouchés tout simplement. Les parents ne réfléchissent pas en terme d'affinités, de sensibilités mais en terme d'opportunités de carrière.

En d'autres termes, cette distinction qui te fait hurler, ne vient pas des parents mais du monde professionnel. 

Tu reponds a un uppercut par une giffle sans vigueur.

Il y a 4 heures, Virtuose_en_carnage a dit :

Tu reponds a un uppercut par une giffle sans vigueur.

Drôle d'analyse de la situation...Peu scientifique et encore moins littéraire...