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Fin du bipartisme.


PASCOU

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il y a 11 minutes, PASCOU a dit :

Oui, alors je pense que tu n'écoutes pas leurs discours.

Ce n'est pas une impression je ne supporte pas Melenchon ( comme supporter)mais il a une vision des choses il a un électorat,  c'est un candidat.

Si on va dans ton sens je dirais que moi j ai l'impression que tous en ce moment piquent une partie du programme FN.

Mais c'est normal ils essaient de séduire non pas le FN mais son électorat. Donc comment peuvent ils le faire sinon en prônant ses idées ? 

Voir le pire , Dupont comme copieur.

:smile2: merci pour se fou rire du matin. 

Mélenchon pique le programme de Marine :smile2:

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frunobulax Membre 17 599 messages
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Le fait que le FN ai progressivement "gauchisé" son programme économique pour attirer l'électorat populaire n'est pourtant un mystère pour personne. 
http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2011/07/14/2548342_le-front-national-est-il-de-gauche.html

Il suffit juste de comparer les programmes économiques du FN et du PG il y a 10 ans et aujourd'hui pour comprendre le quel des deux s'est "inspiré" de l'autre.

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PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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il y a 8 minutes, frunobulax a dit :

Le fait que le FN ai progressivement "gauchisé" son programme économique pour attirer l'électorat populaire n'est pourtant un mystère pour personne. 
http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2011/07/14/2548342_le-front-national-est-il-de-gauche.html

Il suffit juste de comparer les programmes économiques du FN et du PG il y a 10 ans et aujourd'hui pour comprendre le quel des deux s'est "inspiré" de l'autre.

Tout ça devrait vous rassurez Frunobulax, mais le sujet est surtout l'éclatement des partis traditionnels sous notre nez, pas celui du FN ni sa transformation, il évolue aussi pourquoi voudriez vous que celui-ci reste au années 60 comme certains?

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PASCOU Membre 92 138 messages
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http://www.humanite.fr/node/438114

Les primaires confortent le bipartisme

Samedi, 15 Mai, 2010
L'Humanité

Les électeurs doivent avoir le droit de trancher les débats politiques, c’est l’essence même de la démocratie.

Spécialité d’outre-Atlantique, où elle permet de sélectionner un candidat à l’élection à la Maison-Blanche au sein de chacun des deux camps, les républicains et les démocrates, la « primaire » est en vogue dans notre pays. Elle tend à remplacer la forme jusqu’ici en vigueur en France comme dans la plupart des pays européens : l’homme ou la femme qui deviendra le porte-drapeau d’un parti ou d’une coalition de partis lors d’une élection nationale est choisi par les instances régulières de cette formation. La primaire est censée favoriser l’implication directe de la base. En cela elle paraît plus « démocratique », ou du moins dans l’air du temps.

Lors de la dernière élection présidentielle en avril 2007, le PS avait organisé des primaires entre les postulants alors en lice dans la compétition interne : Laurent Fabius, Ségolène Royal et Dominique Strauss-Kahn. Le vote des adhérents les départagea au profit de la présidente de Poitou-Charentes, à l’issue d’une campagne interne très médiatisée. Trois débats furent diffusés en direct à la télévision. Depuis, la question des primaires à gauche hante les couloirs de la rue de Solferino. La consultation ne serait plus obligatoirement réservée aux membres cotisants du PS, mais aux sympathisants de toute la gauche ; de même que pourraient se présenter des représentants de toutes les forces de la gauche. Elle déboucherait sur la désignation d’un candidat unique. Arnaud Montebourg, en charge du dossier, a prévu que la primaire se tiendrait à l’été 2011. L’opération s’articulerait en trois temps avec un premier tour éliminatoire qui permettrait d’égrener le nombre de candidats, selon l’expression de Benoît Hamon.

Des primaires ouvertes à toute la gauche présentent au moins deux inconvénients majeurs. Le premier est qu’une telle démarche s’inscrit entièrement dans la bipolarisation et dans le présidentialisme qui mine la démocratie. Elle consacre le scrutin présidentiel comme le rendez-vous auquel tout doit être subordonné, y compris le débat politique au sein de la gauche… En second lieu, la vie politique se résumerait à une compétition au sein d’un parti dominant, les autres formations étant réduites au rôle de figurants. Or l’histoire a montré que des projets portés au départ par des formations minoritaires peuvent s’imposer par la force du débat démocratique.

Jean-Paul Piérot

==========================================

C'était le stratagème pour conserver le système gauche droite , depuis il s'est retourné contre lui.

Aujourd'hui les deux candidats sélectionnés par les votants des primaires ont affiché leur doléances plus que le choix d'un présidentiable.

Quand on triche, ça finit par se savoir.

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versys Membre 18 354 messages
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il y a 51 minutes, PASCOU a dit :

Tout ça devrait vous rassurez Frunobulax, mais le sujet est surtout l'éclatement des partis traditionnels sous notre nez, pas celui du FN ni sa transformation, il évolue aussi pourquoi voudriez vous que celui-ci reste au années 60 comme certains?

Ce n' est pas davantage l' " entente cordiale " au FN. Mème  en écartant le patriarche, les tensions au sein du trio Marine, Marion, Philippot, peuvent s' avérer dommageables pour ce parti.

Jusque là, Marine a suffisament d' autorité pour maintenir l' ordre et un semblant d' unité, mais jusqu' à quand ?

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PASCOU Membre 92 138 messages
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il y a 2 minutes, versys a dit :

Ce n' est pas davantage l' " entente cordiale " au FN. Mème  en écartant le patriarche, les tensions au sein du trio Marine, Marion, Philippot, peuvent s' avérer dommageables pour ce parti.

Jusque là, Marine a suffisament d' autorité pour maintenir l' ordre et un semblant d' unité, mais jusqu' à quand ?

Oui, mais on verra après les élections et la défaite annoncée, si une restructuration s'opère et si de la tendance Marion ou Florian se dégage.

Pour l'instant tous sont derrière la candidate, ce qui semble moins flagrant pour les deux partis aux affaires.

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frunobulax Membre 17 599 messages
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il y a une heure, PASCOU a dit :

Tout ça devrait vous rassurez Frunobulax, mais le sujet est surtout l'éclatement des partis traditionnels sous notre nez, pas celui du FN ni sa transformation, il évolue aussi pourquoi voudriez vous que celui-ci reste au années 60 comme certains?

Je ne faisais que développer la réponse de Tar Baby à votre fausse affirmation concernant le "piquage de programme".
Au passage, on notera une fois de plus votre étonnante (?) habitude à changer de sujet dès que les faits vous donnent tort.
:cool:

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versys Membre 18 354 messages
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il y a 5 minutes, PASCOU a dit :

Oui, mais on verra après les élections et la défaite annoncée, si une restructuration s'opère et si de la tendance Marion ou Florian se dégage.

Pour l'instant tous sont derrière la candidate, ce qui semble moins flagrant pour les deux partis aux affaires.

Les deux " partis aux affaires " sauveront les meubles, car ils constituent un " fond de commerce " vital pour un troupeau de députés et sénateurs cramponnés à leurs privilèges...

Le parti, c' est le Club dont il faut ètre, pour exister en politique, l' énorme part de galette est à ce prix...

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PASCOU Membre 92 138 messages
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il y a 15 minutes, frunobulax a dit :

Je ne faisais que développer la réponse de Tar Baby à votre fausse affirmation concernant le "piquage de programme".
Au passage, on notera une fois de plus votre étonnante (?) habitude à changer de sujet dès que les faits vous donnent tort.
:cool:

Mais j'ai donné ma réponse en même temps, quand Mélenchon qui était pro européen, pro mastrich, vient ici nous faire un discours radicalement opposé, je pense qu'il , oui je dirai copie ce que le fn fait depuis toujours, a savoir cherche à attirer à lui un électorat perdu.

Mais je suis heureux qu'il se rapproche des idées du FN! :)

Pour rappel et mieux montrer son revirement sur l'UE;

http://www.politique-actu.com/osons/quand-melenchon-votait-maastricht-maastricht-compromis-gauche/235037/

-Luc Mélenchon : « la construction de la nation européenne est un idéal » et « Maastricht est un compromis de gauche »

EXTRAIT de la sénace du 9 juin 1992 - Sénat

Quelques jours auparavant, le Peuple danois avait rejeté le traité de Maastricht par référendum avec 50,7 % des voix, alors que le Parlement danois l’avait adopté en mai 1992 avec 125 voix pour et 25 contre...

« M. le président. La parole est à M. Mélenchon. (Applaudissements sur les travées socialistes).

M. Jean-Luc Mélenchon. Monsieur le président, monsieur le ministre d’Etat, monsieur le garde des sceaux, mes chers collègues, le vote du Danemark a pesé assez lourd sur le déroulement de nos débats pour que certains de nos collègues aient, à un moment, jugé opportun de faire un tableau justifié et apprécié des vertus de ce « grand petit peuple ».

Tableau justifié et apprécié, certes, mais incomplet : que de leçons seraient encore à tirées des vertus des Danois, clamées ici et portées si haut ? Pourquoi s’arrêter en si bon chemin ?

J’ai pensé, mes chers collègues, que vous apprécierez que l’on complétât ce tableau en rappelant qu’il y aurait peut-être quelque chose à apprendre des Danois en examinant le régime qu’ils appliquent au vote des étrangers aux élections locales ! (Applaudissements sur les travées socialistes.)

M. Guy Allouche. Très bien !

M. Jean-Luc Mélenchon. Sans cette précision, que vaut ce portrait ? Rien, comme bien des prétextes qui ont été avancés dans la discussion.

Le vote des étrangers aux élections locales, qui a occupé tant de place dans la presse, a pris parfois un tour dur, injuste, blessant, lorsque, le prétexte se révélant trop inconsistant, il a fallu ajouter derrière le Belge ou l’Italien, qui ne faisaient peur à personne, l’ombre de l’Africain et du Maghrébin, qui, paraît-il, sont ce qu’il y a de pire. Or, pour la majorité d’entre nous, Africains et Maghrébins sont des amis et nous espérons bien voir un jour le suffrage universel étendu à tous.

Certains ont prétendu que nous serions incapables de répliquer à l’argument selon lequel toute la procédure engagée devant notre assemblée résulterait d’un contresens, le traité étant devenu inapplicable et caduc.

L’essentiel a déjà été dit à ce sujet. Mais quoi ? après tant de gargarismes sur la grandeur de la France, sur son rôle dans le monde, on trouverait bon, un des partenaires venant à faire défaut, de renoncer à tout, en particulier à la volonté que nous portons en nous de faire l’Europe ?

N’ayons pas honte de ce traité. Déjà, il va au-delà de la situation actuelle, il constitue une avancée.

En tant qu’homme de gauche, je souhaiterais me tourner un instant vers certains de nos amis (l’orateur se tourne vers les travées communistes) pour leur faire entendre que Maastricht est un compromis de gauche : pour la première fois, dans un traité de cette nature, des mesures d’encadrement du marché sont prévues ; pour la première fois, citoyenneté et nationalité sont dissociées ; pour la première fois, les syndicats vont être associés aux processus décisionnels. (Protestations sur les travées communistes. – Applaudissements sur les travées socialistes.)

Mme Marie-Claude Beaudeau. Les chômeurs vont disparaître ?

M. Jean-Luc Mélenchon. Si l’on veut dresser un tableau complet, tout cela doit être dit.

Politique politicienne, paraît-il. Nous gouvernerions ce pays l’œil rivé sur le rétroviseur, nous demandant ce que les uns ou les autres vont penser de ce que nous avons conclu. Vous plaisantez ! Aucune cause franco-française, à plus forte raison aucune cause de lutte politicienne ne parvient au niveau auquel se situent les enjeux de Maastricht. S’il en résulte un peu de désordre parmi vous, nous ferons avec !

Mme Hélène Luc. Pour le désordre, vous pouvez parler, parce que chez vous…

M. Jean-Luc Mélenchon. Le fil noir de l’intégration serait, a-t-on dit, un projet sans flamme ; on vérifie une fois de plus que la flamme ne s’allume pas aux mêmes objets pour tous !

Mais l’intégration représente un plus pour nous ; la construction de la nation européenne est un idéal qui nourrit notre passion. Nous sommes fiers, nous sommes heureux de participer à cette construction.

Nous sommes fiers de savoir qu’il va en résulter des éléments de puissance, qu’un magistère nouveau va être proposé à la France, à ma génération, dans le monde futur, qui est un monde en sursis, injuste, violent, dominé pour l’instant pas une seul puissance.

Demain, avec la monnaie unique, cette monnaie unique de premier vendeur, premier acheteur, premier producteur, représentant la première masse monétaire du monde, l’Europe sera aussi porteuse de civilisation, de culture, de réseaux de solidarité, comme aujourd’hui le dollar porte la violence dans les rapports simples et brutaux qu’entretiennent les Etats-Unis d’Amérique avec le reste du monde.

M. Emmanuel Hamel. Et la violence du 6 juin 1944 !

M. Jean-Luc Mélenchon. Dès lors, le vote des Danois ne change rien à nos convictions. Si cruel que ce soit à entendre, les peuples peuvent se tromper. Le nôtre s’est déjà trompé et on sait de quel prix il faut payer dans l’histoire le fait d’avoir manqué le train qui passait. Nos amis les Danois vont en faire bientôt, hélas ! le cruel constat.

M. Philippe François. Pas du tout !

M. Jean-Luc Mélenchon. Il y a ici assez d’Européens de longue main pour regretter la décision des Danois sans se laisser pour autant détourner des objectifs qu’ils poursuivent et poursuivront sans relâche.

Il y va, je le répète, d’un enjeu de civilisation. L’alternative au monde violent et injuste, où la chute du mur de Berlin reçoit en écho les émeutes de Los Angeles, c’est l’avènement de la nation européenne porteuse de paix, de civilisation et de solidarité.

M. Félix Leyzour. Cela commence bien !

M. Jean-Luc Mélenchon. Et nous ne serons jamais autant Français qu’en y jetant toutes nos forces.

On a invoqué ici, de nombreuses fois, la tradition républicaine de la France pour argumenter contre le progrès de la citoyenneté européenne que constitue le droit de vote accordé aux étrangers communautaires. C’est à mes yeux commettre un contresens et faire preuve d’un archaïsme totalement contraire à la philosophie politique qui a présidé à la fondation de la République dans notre pays et qui garantit la continuité du principe républicain et sa formidable prégnance.

On a dessiné devant nous une identité de la France quasi métaphysique, dans laquelle la souveraineté nationale est confondue avec ses instruments, dont la pérennité tracerait la frontière entre la vie et la mort de la nation. Contresens !

La nation est un mot nouveau qui est né pendant la Révolution française, par opposition au morcellement féodal des peuples de France sous la monarchie.

La nation est le lieu de la citoyenneté ; elle n’est ni éthnique, ni religieuse, ni linguistique. La citoyenneté est dans l’exercice collectif du pouvoir. Là où est le pouvoir réel, là doit s’exercer la citoyenneté. Là où est la citoyenneté, là est la nation.

Tout se tient dans la tradition française entre la démocratie et la nation. Si le pouvoir réel de maîtriser notre destin ne peut prendre toute sa réalité économique et sociale qu’à l’échelle de l’Europe, alors, les vrais démocrates ne peuvent que vouloir l’avènement de la nation européenne et, avec elle, de la citoyenneté européenne.

Mes chers collègues, quand on aime la France – et on peut l’aimer de bien des façons – on sait qu’on ne peut la faire dans un seul pays.

La véritable polarisation du débat politique est là, elle traverse l’histoire de nos deux siècles de République. D’un côté, le conservatisme – ce n’est pas honteux – qui s’oppose à chaque étape au processus qui voit la citoyenneté étendre son rôle. De l’autre, le camp du progrès, qui saisit toutes les occasions de confier le pouvoir réel au plus grand nombre et qui, pour cela, parie toujours sur la dimension universelle de la personne, renvoie les différences les plus essentielles – la foi, la langue, l’attachement aux identités locales dans le domaine privé – pour ne reconnaître comme sujet de l’histoire que le citoyen défini par les droits mutuels universels.

Ces principes, nous les portons avec fierté. A l’heure où nous travaillons à une cause aussi fondamentalement française, il ne peut être question de délibérer sous la pression des mots, des fantasmes et même des leçons de patriotisme.

Si j’adhère aux avancées du Traité de Maastricht en matière de citoyenneté européenne, bien qu’elles soient insuffisantes à nos yeux, vous devez le savoir, c’est parce que le plus grand nombre d’entre nous y voient un pas vers ce qui compte, vers ce que nous voulons et portons sans nous cacher : la volonté de voir naître la nation européenne et, avec elle, le patriotisme nouveau qu’elle appelle. (Applaudissements sur les travées socialistes. - M. Yvon Collin applaudit également.) »

SOURCE & RAPPEL :

http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1143

Quand à votre copine , elle ne parle pas, elle m'agresse, nuance!:)

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PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 11 minutes, versys a dit :

Les deux " partis aux affaires " sauveront les meubles, car ils constituent un " fond de commerce " vital pour un troupeau de députés et sénateurs cramponnés à leurs privilèges...

Le parti, c' est le Club dont il faut ètre, pour exister en politique, l' énorme part de galette est à ce prix...

C'est ce que Macron espère, un rassemblement sans âme et surtout sans état d'âme pour que perdure le système actuel.

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itsmeagain Membre 3 509 messages
Baby Forumeur‚
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Il y a 15 heures, Crabe_fantome a dit :

Déjà "Macron à gauche" tu vas faire grincer des dents... Mais bon, on m'a même tenu que Sarkozy était un gauchiste; en politique comme en religion, on a tous l'impression d'être au bon niveau. 

 

Le bipartisme n'existe plus à partir du moment où le FN devient un parti comme les autres. Les derniers résultats donne le FN en tête, puis la droite, puis la gauche. Évidemment le FN perdra à la présidentielle parce que personne n'en veut. 

 

Pour les législatives c'est différent: Je crois encore en une vague bleue. Que Fillon soit à la présidence ou en prison il y a une droite solide qui compte bien prendre des sièges. Cette affaire pourrait se régler avec un peu de temps, refaire une primaire et on aurait le même nombre d'électeurs qui viendront mettre 2 euros pour voter pour leur candidat. Les gens de droite sont déçu par Fillon, pas par leurs idées. Un chef d'entreprise de droite ne va pas voter à gauche parce qu'un mec à plonger les mains dans la caisse... Pour preuve les sondages montre la même chose pour le FN, Marine le Pen fait psalarier son garde du corps par le parlement européen en toute illégalité et les électeurs du FN s'en foutent totalement... 

"personne n en veut" ? parlez pour vous mais laisser décider ceux qui en veulent ! on croit rever quand on lit ca !

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frunobulax Membre 17 599 messages
Maitre des forums‚
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il y a 38 minutes, PASCOU a dit :

Mais j'ai donné ma réponse en même temps, quand Mélenchon qui était pro européen, pro mastrich, vient ici nous faire un discours radicalement opposé, je pense qu'il , oui je dirai copie ce que le fn fait depuis toujours, a savoir cherche à attirer à lui un électorat perdu.

Mais je suis heureux qu'il se rapproche des idées du FN! :)

Pour rappel et mieux montrer son revirement sur l'UE;

Mélenchon tient toujours à peu près le même discours sur ce qu'il attend de l'Europe.
Il constate cependant, 25 ans plus tard, que ses attentes n'ont pas été réalisées.

Quand au FN, leur programme économique est quand même passé d'une idéologie ultra-libérale Thatcherienne à une idéologie quasi d’extrême gauche.
On est pas dans "l'évolution" mais dans le retournement de veste total.
:smile2:

Ceci dit, de mon point de vue, Mélenchon est à peu près aussi populiste que Le Pen ...

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itsmeagain Membre 3 509 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Il y a 15 heures, PASCOU a dit :

Nous avons eu des primaires qui devaient valider la candidature de gens  donnés presque d'avance dans les sondages, les médias, puis patatras Juppé éliminé et Fillon arrive en tête à une primaire de droite qui divise, puis ce  candidat finalement plébiscité  se fait rattraper par des affaires que les français détestent, celles de l'argent .A gauche, entre un Macron qui se refuse aux   primaires, qui fait bande à part, un Mélenchon trublion, un premier tour sous le sceau d'un cafouillage sur le nombre de votants et les votes en rafale, puis un Hamon qui sort du lot coiffant un Valls du bonnet de "looser", j'ai comme l'impression que la gauche implose, que la droite implose, que le bipartisme implose en plein vol . 

Ce sera je crois une présidentielle particulière pour partenaires particuliers.

Alors implosion ou pas.

Je pense aussi que aux législatives certains accords hors nature vont exploser.

"les 100 derniers jours du parti socialiste" de bruno gaccio : c est ce que je lis en en ce moment et il y avait longtemps que je n avais pas autant rigolé notamment pour une maladie du ps : la deroupettoplasmose et un passage a mourir de rire sur Moscovici qui n arrive pas "courbé devant les banquiers" mais "deja couché" !

et le mec qui écrit ca est de gauche ! c est vous dire ! il prévoit l explosion !

probleme : comme ils sont comme q et chemises pour garder leur place (umps) , ils vont entrainer les autres !

à l’instant, frunobulax a dit :

Mélenchon tient toujours à peu près le même discours sur ce qu'il attend de l'Europe.
Il constate cependant, 25 ans plus tard, que ses attentes n'ont pas été réalisées.

Ceci dit, il est clair que Mélenchon est à peu près aussi populiste que Le Pen.

il lui en aura fallu du temps pour s apercevoir que l europe n a pas réalisé ses attentes , c est peut etre le temps qu il a passé chez les socialises qui l a rendu aveugle et sourd !

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frunobulax Membre 17 599 messages
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il y a 17 minutes, itsmeagain a dit :

ui en aura fallu du temps pour s apercevoir que l europe n a pas réalisé ses attentes , c est peut etre le temps qu il a passé chez les socialises qui l a rendu aveugle et sourd !

Vous semblez étrangement avoir oublié que Mélenchon, pourtant encore au PS, avait TRES activement fait campagne pour le rejet du traité constitutionnel européen lors du référendum de 2005 ?

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versys Membre 18 354 messages
Maitre des forums‚
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il y a 7 minutes, PASCOU a dit :

C'est ce que Macron espère, un rassemblement sans âme et surtout sans état d'âme pour que perdure le système actuel.

Tu as raison, l' état d' âme est incompatible avec l' ambition politique. L' état d' âme est un concept intime dans lequel pourrait s' instiller une recherche de probité, d' estime de soi... autant de sentiments agissant comme des freins dans une démarche ou le discours est toujours mâtiné de calculs...

L' homme ( ou la femme ) politique évolue dans une dimension différente, d' ou son incapacité à prendre conscience des réalités quotidiennes, d' ailleurs il répugne à ce rapprochement et le considère comme un " exercice obligé " en périodes électorales.

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itsmeagain Membre 3 509 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
il y a 4 minutes, frunobulax a dit :

Vous semblez étrangement avoir oublié que Mélenchon, pourtant encore au PS, avait TRES activement fait campagne pour le rejet du traité constitutionnel européen lors du référendum de 2005 ?

encore heureux vu qu il etait contre !

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Membre, Posté(e)
frunobulax Membre 17 599 messages
Maitre des forums‚
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il y a 5 minutes, itsmeagain a dit :

encore heureux vu qu il etait contre !

Rires!
Vous venez donc de facto de reconnaître que Mélenchon n'était déjà plus "sourd et aveugle" concernant l'Europe il y a 12 ans et alors qu'il était encore au PS.

Vous venez donc d'auto-détruire vous-même la crédibilité de votre post précédent.
:cool:

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Membre, Posté(e)
itsmeagain Membre 3 509 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Il y a 5 heures, LouiseAragon a dit :

"" En tout cas ce sont les deux seuls qui proposent la retraite à 60 ans. Je ne fais pas la promo du FN je reste factuell, "dis-tu. 

On n'a jamais vu le FN soutenir les manifestations de travailleurs contre les lois Fillon, contre la loi El Khomri, contre la précarité du travail, contre  les bas salaires, pour la revalorisation des salaires, contre les délocalisations d'entreprises, contre la financiarisation, (...) 

On peut juste constater que le FN soutient le MEDEF contre les syndicats ouvriers, on voit juste le FN fustiger les manifestations ouvrières, on entend juste le FN et ses militants fustiger les chômeurs désignés " assistés sociaux", on constate que le FN vote avec la DROITE les mesures anti sociales ...  

La "propagande du FN " c'est du discours manipulateur, menteur ! Le FN ose même dire que tous les élus sont des "pourris"  alors même que les dirigeants du FN sont régulièrement épinglés par la justice pour fraude fiscale, évasion fiscale, fraude aux subventions, fraude sur le financement des campagnes ...

Comment peux-tu dire que le FN et JL Mélenchon c'est pareil ? Comment peux tu propager pareil mensonge ?  Le Front de Gauche, la France Insoumise, Jl Mélenchon sont-ils poursuivis par la justice ? Le Front de Gauche, la France Insoumise, JL Mélenchon sont aux côtés des travailleurs dans les manifestations pour la retraite à 60 ans, pour la revalorisation des salaires et contre le coût du capital ... La France Insoumise, le Front de Gauche, Jl Mélenchon combattent la politique de DROITE et d'extrême DROITE et toi tu propages la propagande du FN, du MEDEF ... 

 

""""- Une figure du Parti de gauche : Autre cas, celui d'Alexis Corbière, premier adjoint à la mairie du 12e arrondissement et secrétaire national  du Parti de gauche, qui bénéficie également, avec sa compagne, Raquel Garrido, elle aussi cadre du parti de M. Mélenchon, d'un logement social, dont il n'a pas l'intention de partir."""

 

Il y a 5 heures, LouiseAragon a dit :

 

 

 

 

il y a 6 minutes, frunobulax a dit :

Rires!
Vous venez donc de facto de reconnaître que Mélenchon n'était déjà plus "sourd et aveugle" concernant l'Europe il y a 12 ans et alors qu'il était encore au PS.

Vous venez donc d'auto-détruire vous-même la crédibilité de votre post précédent.
:cool:

si tu le vois comme ca , c est ton probleme !

mais en etant contre, il lui aura fallu 25 ans pour dire que l europe n a pas réalisé ses attentes !

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PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a une heure, frunobulax a dit :

Mélenchon tient toujours à peu près le même discours sur ce qu'il attend de l'Europe.
Il constate cependant, 25 ans plus tard, que ses attentes n'ont pas été réalisées.

Quand au FN, leur programme économique est quand même passé d'une idéologie ultra-libérale Thatcherienne à une idéologie quasi d’extrême gauche.
On est pas dans "l'évolution" mais dans le retournement de veste total.
:smile2:

Ceci dit, de mon point de vue, Mélenchon est à peu près aussi populiste que Le Pen ...

Mais il est d'un des petits soldats européistes béat, pendant 25 ans ça ne l'a pas trop dérangé d'être député ou sénateur au ps, preuve qu'il approuvait son programme et ses idées (ou alors dîtes moi que c'était juste intéressé), non soyons honnête comment peut il condamner aujourd'hui ce qu'il a lui même aidé à créer?

Puis le sujet n'est pas le populisme, je me souviens d'un fil sur le sujet, remontez le si vous voulez!

Non le programme du fn n'est pas ultra libéral, c'est bien entendu complètement faux, mais là encore ce n'est pas le sujet, il y a aussi un fil sur le fn ou vous pouvez poser la question si vos amis ne viennent pas encore encombrer celui ci par leurs posts haineux!

Avant

Jean-Luc Mélenchon : « Maastricht est un compromis de gauche » blog de Vive le PCF.

Sénat, séance du 9 juin 1992

samedi 28 janvier 2017, par Comité Valmy

Intoduction de Vive le PCF :

Nous reproduisons ci-dessous l’intervention de Jean-Luc Mélenchon, sénateur PS de l’Essonne, le 9 juin 1992, dans la discussion au Sénat sur le projet de loi constitutionnelle préalable à l’adoption du traité de Maastricht. Le texte est copié du Journal officiel. Les passages soulignés le sont par nous.

 

Rappelons le contexte dans lequel le débat a lieu. Quelques jours auparavant, le NON à Maastricht vient de l’emporter au référendum au Danemark. En France, Mitterrand annonce juste la tenue d’un référendum. Les sondages prédisent une victoire massive du oui.

 

L’intervention de Mélenchon a suscité l’indignation des sénateurs communistes. On les comprend. Loin de toute critique de l’Europe capitaliste ou « libérale », il défend en « homme de gauche », le « compromis de gauche » que représente selon lui Maastricht.

 

Son adhésion à l’intégration européenne est totale. Il célèbre la monnaie unique. Dans la foulée, il se livre à un véritable hymne à l’Europe, au « patriotisme européen », aux « éléments de puissance » que l’UE donne avec Maastricht. C’est du pur nationalisme européen, sinon une invitation au développement d’un impérialisme européen.

 

Mélenchon a-t-il changé ?

En 1992, il manifeste un mépris outrancier pour le choix démocratique du peuple danois qu’il caricature. En 2008, il prétend qu’il faut respecter le Non irlandais à Lisbonne.

 

En 2005, il se prononce pour le Non au projet de constitution européenne, comme d’autres chantres de Maastricht tels Fabius. Il faut dire que depuis 1992, l’opinion publique rejette de plus en plus massivement la « construction » européenne.

 

Mais au-delà des postures politiciennes, ne doit-on pas constater une permanence dans l’engagement ultra pro-européen de Mélenchon, teinté maintenant de la couleur de « l’Europe sociale » ?

 

En tout cas, le choix du « Front de gauche » et la place accordée dans celui-ci par la direction du PCF à Jean-Luc Mélenchon n’en finit pas de poser question. Sur la forme comme sur le fond ; sur la campagne d’ici le 7 juin comme sur les projets de recomposition politique qui pourraient suivre.

 

La rédaction de vivelepcf

NOTE du COMITE VALMY :

Mélenchon n’a pas modifié ses analyses supranationales rejetant à court terme la France en tant qu’Etat- nation républicain, pas plus qu’il ne s’est réveillé de son rève dogmatique et illusoire, qui l’amène à attendre de voir surgir du néant, une nation européenne fantasmée autour du mythe d’un peuple européen inexistant.

 

A noter que les dirigeants du PCF, dans les faits, se sont ralliés à ce type de démarche social-démocrate. Françis Wurtz ayant quant à lui, réalisé un virage à 180° par rapport aux idées hostiles à l’Europe supranationale, qu’il défendait, il n’y a pas si longtemps.

 

Jean Pierre Chevènement qui appelle au vote blanc ou nul pour ces élections européennes déclare dans un communiqué du 14 mai :" Le Front de Gauche méconnaît le ressort que peux constituer l’exercice de la souveraineté nationale, c’est-à-dire, la démocratie, dans une Europe qui est faite d’une trentaine de nations".

 

 

Voir en ligne : Mélenchon : l’Euro et l’outrance

Mitterrand_Maastricht.jpg

Sénat, séance du 9 juin 1992

Examen du projet de loi constitutionnelle préalable à l’adoption du Traité de Maastricht.

Extrait du Journal officiel.

M. le Président. La parole est à M. Mélenchon. (applaudissements sur les travées socialistes).

M. Jean-Luc Mélenchon. Monsieur le président, monsieur le ministre d’Etat, monsieur le garde des sceaux, mes chers collègues, le vote du Danemark a pesé assez lourd sur le déroulement de nos débats pour que certains de nos collègues aient, à un moment, jugé opportun de faire un tableau justifié et apprécié des vertus de ce « grand petit peuple ».

 

Tableau justifié et apprécié, certes, mais incomplet : que de leçons seraient encore à tirées des vertus des Danois, clamées ici et portées si haut ? Pourquoi s’arrêter en si bon chemin ?

 

J’ai pensé, mes chers collègues, que vous apprécierez que l’on complétât ce tableau en rappelant qu’il y aurait peut-être quelque chose à apprendre des Danois en examinant le régime qu’ils appliquent aux étrangers aux élections locales ! (applaudissements sur les travées socialistes.)

 

M. Guy Allouche. Très bien !

M. Jean-Luc Mélenchon. Sans cette précision, que vaut ce portrait ? Rien, comme bien des prétextes qui ont été avancés dans la discussion.

 

Le vote des étrangers aux élections locales, qui a occupé tant de place dans la presse, a pris parfois un tour dur, injuste, blessant, lorsque, le prétexte se révélant trop inconsistant, il a fallu ajouter derrière le Belge ou l’Italien, qui ne faisaient peur à personne, l’ombre de l’Africain et du Maghrébin, qui paraît-il, sont ce qu’il y a de pire. Or, pour la majorité d’entre nous, Africains et Maghrébins sont des amis et nous espérons bien voir un jour le suffrage universel étendu à tous.

 

Certains ont prétendu que nous serions incapables de répliquer à l’argument selon lequel toute la procédure engagée devant notre assemblée résulterait d’un contresens, le traité étant devenu inapplicable et caduc.

 

L’essentiel a déjà été dit à ce sujet. Mais quoi ? après tant de gargarismes sur la grandeur de la France, sur son rôle dans le monde, on trouverait bon, un des partenaires venant à faire défaut, de renoncer à tout, en particulier à la volonté que nous portons en nous de faire l’Europe ?

 

N’ayons pas honte de ce traité. Déjà, il va au-delà de la situation actuelle, il constitue une avancée.

 

En tant qu’homme de gauche, je souhaiterais me tourner un instant vers certains de nos amis (l’orateur se tourne vers les travées communistes) pour leur faire entendre que Maastricht est un compromis de gauche : pour la première fois, dans un traité de cette nature, des mesures d’encadrement du marché sont prévues ; pour la première fois, citoyenneté et nationalité sont dissociées ; pour la première fois, les syndicats vont être associés aux processus décisionnels. (protestations sur les travées communistes. – Applaudissements sur les travées socialistes.)

 

Mme Marie-Claude Beaudeau. Les chômeurs vont disparaître ?

M. Jean-Luc Mélenchon. Si l’on veut dresser un tableau complet, tout cela doit être dit.

 

Politique politicienne, paraît-il. Nous gouvernerions ce pays l’œil rivé sur le rétroviseur, nous demandant ce que les uns ou les autres vont penser de ce que nous avons conclu. Vous plaisantez ! Aucune cause franco-française, à plus forte raison aucune cause de lutte politicienne ne parvient au niveau auquel se situent les enjeux de Maastricht. S’il en résulte un peu de désordre parmi vous, nous ferons avec !

 

Mme Hélène Luc. Pour le désordre, vous pouvez parler, parce que chez vous…

 

M. Jean-Luc Mélenchon. Le fil noir de l’intégration serait, a-t-on dit, un projet sans flamme ; on vérifie une fois de plus que la flamme ne s’allume pas aux mêmes objets pour tous !

 

Mais l’intégration représente un plus pour nous ; la construction de la nation européenne est un idéal qui nourrit notre passion. Nous sommes fiers, nous sommes heureux de participer à cette construction.

 

Nous sommes fiers de savoir qu’il va en résulter des éléments de puissance, qu’un magistère nouveau va être proposé à la France, à ma génération, dans le monde futur, qui est monde en sursis, injuste, violent, dominé pour l’instant pas une seul puissance.

 

Demain, avec la monnaie unique, cette monnaie unique de premier vendeur, premier acheteur, premier producteur, représentant la première masse monétaire du monde, l’Europe sera aussi porteuse d civilisation, de culture, de réseaux de solidarité, come aujourd’hui le dollar porte la violence dans les rapports simples et brutaux qu’entretiennent les Etats-Unis d’Amérique avec le reste du monde.

 

M. Emmanuel Hamel. Et la violence du 6 juin 1944 !

M. Jean-Luc Mélenchon. Il ya ici assez d’Européens de longue main pour regretter la décision des Danois sans se laisser pour autant détourner des objectifs qu’ils poursuivent et poursuivront sans relâche.

 

Il y va, je le répète, d’un enjeu de civilisation. L’alternative au monde violent et injuste, où la chute du mur de Berlin reçoit en écho les émeutes de Los Angeles, c’est l’avènement de la nation européenne porteuse de paix, de civilisation et de solidarité.

 

M. Félix Leyzour. Cela commence bien !

M. Jean-Luc Mélenchon. Et nous ne serons jamais autant Français qu’en y jetant toutes nos forces.

On a invoqué ici, de nombreuses fois, la tradition républicaine de la France pour argumenter contre le progrès de la citoyenneté européenne que constitue le droit de vote accordé aux étrangers communautaires. C’est à mes yeux commettre un contresens et faire preuve d’un archaïsme totalement contraire à la philosophie politique qui a présidé à la fondation de la République dans notre pays et qui garantit la continuité du principe républicain et sa formidable prégnance.

 

On a dessiné devant nous une identité de la France quasi métaphysique, dans laquelle la souveraineté nationale est confondue avec ses instruments, dont la pérennité tracerait la frontière entre la vie et la mort de la nation. Contresens !

 

La nation est un mot nouveau qui est né pendant la Révolution française, par opposition au morcellement féodal des peuples de France sous la monarchie.

 

La nation est le lieu de la citoyenneté ; elle n’est ni éthique, ni religieuse, ni linguistique. La citoyenneté est dans l’exercice collectif du pouvoir. Là où est le pouvoir réel, là doit s’exercer la citoyenneté. Là où est la citoyenneté, là est la nation.

 

Tout se tient dans la tradition française entre la démocratie et la nation. Si le pouvoir réel de maîtriser notre destin ne peut prendre toute sa réalité économique et sociale qu’à l’échelle de l’Europe, alors, les vrais démocrates ne peuvent que vouloir l’avènement de la nation européenne et, avec elle, de la citoyenneté européenne.

 

 

Mes chers collègues, quand on aime la France – et on peut l’aimer de bien des façons – on sait qu’on ne peut la faire dans un seul pays.

La véritable polarisation du débat politique est là, elle traverse l’histoire de nos deux siècles de République. D’un côté, le conservatisme – ce n’est pas honteux – qui s’oppose à chaque étape au processus qui voit la citoyenneté étendre son rôle. De l’autre, le camp du progrès, qui saisit toutes les occasions de confier le pouvoir réel au plus grand nombre et qui, pour cela, parie toujours sur la dimension universelle de la personne, renvoie les différences les plus essentielles – la fois, la langue, l’attachement aux identités locales dans le domaine privé – pour ne reconnaître comme sujet de l’histoire que le citoyen défini par les droits mutuels universels.

 

Ces principes, nous les portons avec fierté. A l’heur où nous travaillons à une cause aussi fondamentalement française, il ne peut être question de délibérer sous la pression des mots, des fantasmes et même des leçons de patriotisme.

 

Si j’adhère aux avancées du Traité de Maastricht en matière de citoyenneté européenne, bien qu’elles soient insuffisantes à nos yeux, vous devez le savoir, c’est parce que le plus grand nombre d’entre nous y voient un pas vers ce qui compte, vers ce que nous voulons et portons sans nous cacher : la volonté de voir naître la nation européenne et, avec elle, le patriotisme nouveau qu’elle appelle. (applaudissements sur les travées socialistes).

Puis après son adhésion totale

http://melenchon.fr/2016/06/24/leurope-on-change-on-quitte/

Que de temps perdu pour en arriver à ce que beaucoup disaient depuis le début.

Alors que le FN....

 

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Membre, Posté(e)
frunobulax Membre 17 599 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 10 minutes, PASCOU a dit :

Mais il est d'un des petits soldats européistes béat, pendant 25 ans ça ne l'a pas trop dérangé d'être député ou sénateur au ps, preuve qu'il approuvait son programme et ses idées (ou alors dîtes moi que c'était juste intéressé), non soyons honnête comment peut il condamner aujourd'hui ce qu'il a lui même aidé à créer?

Je vais donc vous faire le même rappel qu'à itsmeagain:

Citation

"Vous semblez étrangement avoir oublié que Mélenchon, pourtant encore au PS, avait TRES activement fait campagne pour le rejet du traité constitutionnel européen lors du référendum de 2005 ?"

Ca serait sympa de suivre le fil de la discussion, ça éviterait d'avoir à redire 10 fois la même chose ...
:cool:

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