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Le vide, le néant, l'homme et sa vacuité

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zenalpha

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Membre, 69ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 554 messages
Forumeur expérimenté‚ 69ans‚
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il y a 12 minutes, Théia a dit :

De quelle valeur est-il question ? Mais il le précise lui-même : "la valeur de la vérité de la science à la réalité".  Il est question ici du rapport vérité/réel.

La réalité c'est qu'à cause de la science les enfants viennent au monde avec des centaines de produits chimiques dans leur corps ce qui réduit dramatiquement leur système immunitaire et leur capacités mentales. Et l'on ne parle même pas des dégâts sur l'environnement.

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Membre, Posté(e)
zeugma Membre 670 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Il y a 5 heures, Théia a dit :

Non, pas nécessairement ! Il a raison ! dans certains domaines la science apporte aussi à la philosophie, en corrigeant certaines de ses erreurs et par conséquent en lui donnant matière à "ré-ouvrir" son questionnement. Et donc à l'enrichir.

la vérité autrefois était défini comme suit : Adaequatio rei et intellectus 

c'est la position d'Aristote reprise par St Thomas...mais sous entendait intelligence philosophique bien sur et c'est là la dérive de l'ambition du scientisme, et de l'intelligibilité qui le conduit, de se substituer à l'intelligence philosophique en admettant la même correspondance (ou pour zenalpha une supériorité de l'intelligibilité scientifique) entre les deux...

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 482 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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il y a 11 minutes, Maroudiji a dit :

C'est tout à fait ça le scientisme, c'est se foutre de la science des anciens sans comprendre de quoi ils parlaient parce que dans leurs préjugés positivismes l'astrologie c'était de la foutaise et la science moderne de la cosmologie du rationalisme illuminé...

Zen, c'est la gars qui ne connaît absolument rien par exemple à la science des anciens, comme par exemple ce qu'était leur médecine il y a plus de 5000 ans, l'Ayurvéda, (il le reconnaît), mais cela ne l'empêche pas d'en faire des gorges chaudes selon une tradition bien établie de dénigrement systématique au nom de la science.

La medecine ne peut mesurer son efficacité que sur les vivants...tu connais son efficacité comment toi ?

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Membre, 69ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 554 messages
Forumeur expérimenté‚ 69ans‚
Posté(e)
il y a 1 minute, zenalpha a dit :

La medecine ne peut mesurer son efficacité que sur les vivants...tu connais son efficacité comment toi ?

Je connais son efficacité par les vivants, en effet.

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Membre, Posté(e)
zeugma Membre 670 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

...toujours distinguer efficacité et efficience dans ce type de mise en parallèle entre un sujet et une opération...

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 482 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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il y a 16 minutes, Maroudiji a dit :

Pourquoi, les animaux et les hommes ne sont pas des objets physiques dotés d'attributs ?!?

Parce que tu penses vraiment que les atomes qui te constituent echappent aux lois de la physique ou que, parce que tu es vivant, ton corps tomberait différemment dans une chute ?

pour toi, ou commence et ou s'arrête le vivant ?

tout est vivant ?

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Membre, Posté(e)
zeugma Membre 670 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

dire que les loi physiques résument toutes les lois de la vie et de la nature est une bien étrange intelligibilité du réel....

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Membre, 69ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 554 messages
Forumeur expérimenté‚ 69ans‚
Posté(e)
il y a 3 minutes, zenalpha a dit :

Parce que tu penses vraiment que les atomes qui te constituent echappent aux lois de la physique ou que, parce que tu es vivant, ton corps tomberait différemment dans une chute ?

pour toi, ou commence et ou s'arrête le vivant ?

tout est vivant ?

Oui, les atomes peuvent échapper aux lois de la physique
Mon corps peut tomber différemment dans une chute parce que je suis vivant et non mort.
En principe, tout est vivant. Ce qui est inerte ne produit rien et est inactif. (Un atome est vivant.)

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 482 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

J'aimerais assez que vous ne formuliez pas des phrases que vous m'attribuez...

je dis que rien ne s'affranchit des lois physiques même si des principes émergents complexes ne s'expliquent pas par elles

remarquez que c'est parfois parce qu'on est tombé sur la tête que les lois physique peuvent influer le vivant 

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 482 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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il y a 2 minutes, Maroudiji a dit :

Oui, les atomes peuvent échapper aux lois de la physique
Mon corps peut tomber différemment dans une chute parce que je suis vivant et non mort.
En principe, tout est vivant. Ce qui est inerte ne produit rien et est inactif. (Un atome est vivant.)

C pas faux

une pierre tombera comme une pierre et on entend Boum

un vivant qui tombe de 1000 m on entend ahhhh boum

et s'il tombe de 15 m on entend boum aiiiiiieeeuuuu

mais Le physicien calcule le meme temps de chute...

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Membre, 69ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 554 messages
Forumeur expérimenté‚ 69ans‚
Posté(e)
il y a 3 minutes, zenalpha a dit :

J'aimerais assez que vous ne formuliez pas des phrases que vous m'attribuez...

remarquez que c'est parfois parce qu'on est tombé sur la tête que les lois physique peuvent influer le vivant 

Si vous cessiez de faire le pitre à chaque fois que vous êtes en désaccord on vous prendrait peut-être plus au sérieux.

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Membre, Posté(e)
zeugma Membre 670 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

"une pierre tombera comme une pierre et on entend Boum

un vivant qui tombe de 1000 m on entend ahhhh boum

et s'il tombe de 15 m on entend boum aiiiiiieeeuuuu

mais Le physicien calcule le meme temps de chute..."

 

sauf que le résultat sera différent pour la pierre et le vivant,

mais cela la physique ne le voit qu'au travers la modification de sa structure...est-ce suffisant ?

 
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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
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il y a une heure, zenalpha a dit :

J'aimerais assez que vous ne formuliez pas des phrases que vous m'attribuez...

je dis que rien ne s'affranchit des lois physiques même si des principes émergents complexes ne s'expliquent pas par elles

remarquez que c'est parfois parce qu'on est tombé sur la tête que les lois physique peuvent influer le vivant 

Voila ce qui me semble trés important.

J'ai essayé d'attirer l'attention la dessus ce matin mais sans succés.

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Membre, 69ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 554 messages
Forumeur expérimenté‚ 69ans‚
Posté(e)

Qu’est-ce le scientisme ? Je viens à l’instant d’entendre pendant qq minutes La conversation scientifique d’É. Klein.* Il interroge un scientifique, Jean-Marc Cavedon, spécialiste de la sûreté nucléaire, sur le risque. Celui-ci donne comme exemple la Grèce antique pour souligner son propos. Il dit que des collègues à lui, scientifiques de haut rang, pour chercher à résoudre un problème sur lequel la communauté scientifique bute, sont remontés jusqu’à la Grèce ancienne… (Pourquoi cette civilisation et pas une autre ?) 

Et à ce moment de l’entretien (minute 25), Cavedon parle de cyclopes et autres mythes grecs. Et ça passe comme du beurre…

Mais quand j’explique à Zen qu’il y des milliers d’années, les Hindous racontaient des expériences extrêmement détaillées sur des objets volants, les vimanas, comme Zen n’est pas un scientiste mais un scientifique, voilà comment il me rit au nez : « C'est certain qu'avec les engins volants que sont ces vimanas, il était possible à la fois de voler et de nourrir la population vu que ça ressemble à un énorme tajin ou à une couscoussière géante. Un petit pas pour l'homme, un grain de folie pour la science hindoue, un couscous party pour la population mondiale. »

Pourtant, quand un scientifique, en l’occurrence Jean-Marc Cavedon, explique à Étienne Klein que « cette culture a développé et transmis oralement des archétypes de risque sous la forme de la mythologie grecque », les auditeurs sont tout ouï tout oreilles; ils considèrent nécessaire ce rappel au début de la pensée scientifique (sourire).  

Cavedon et Klein font appel au « cyclope et à sa vue très profonde, parce que celui-ci n’a qu’un œil mais pas de vision latérale. » Ainsi, ils mettent mieux en perspective la notion du risque. C’est pour s’amuser, précise Cavedon, s’il cite cet exemple… Par contre, faire référence aux Védas et aux concepts sophistiqués des objets volants pour tenter de comprendre ce que la civilisation hindoue comprenait de la science, cela fait tordre de rire Zenalpha.

* La conversation scientifique avec Étienne Klein

 

Citation

Comprend bien maroudiji que tu as le droit de croire aux couscoussierres volantes ou a n'importe quelle entité venue de n'importe quelle cosmogonie

Mais qu'il est difficile sur un sujet que tu appelles le bluff de l'athéisme de descendre en flammes la science dans 80% de tes interventions au nom d'une de ces couscoussieres sans qu'il n'y ait de la semoule dans mes épinards

Le lien pour cet échange : L'athéisme n'est que du bluff

Modifié par Maroudiji
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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Qu'est ce qui est commun aux scientifiques, aux philosophes, aux grands spirituels ?

C'est l'intuition a ce qu'il me semble. Et qu'est ce que l'intuition ?

On voit effectivement aujourd'hui des théories scientifiques qui rejoignent des "thèses" philosophiques ou spirituelles " pensées" il y a déja plus de 3000 ans.

 

 

 

 

 

 

 

 

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Membre, Posté(e)
zeugma Membre 670 messages
Baby Forumeur‚
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Il y a 13 heures, swam a dit :

Qu'est ce qui est commun aux scientifiques, aux philosophes, aux grands spirituels ?

C'est l'intuition a ce qu'il me semble. Et qu'est ce que l'intuition ?

oui, encore une fois j'abonde dans ton sens, Swam,

pour Parménide, l'intuition de l'être est la mise en perspective que ce que nous sommes sans comparaison avec ce que nous ne sommes pas, ( et donc pas de dialectique à la Hegel, l'esprit naturel qui se connait en tant qu'il connait son inconnaissance *) 

l'intuition est une sorte de raccourci logique entre ces deux points, cette chose et cette autre...

l'intuition utilise deux facteurs contradictoires du savoir mais pas opposé,(pas d'hégélianisme donc)  le connu et l'inconnu en les unifiant dans un seul acte réversible, l'inconnu/connu uni au connu/inconnu, passant donc par ces deux antithèses (mais là encore pas selon la méthode dialectique à la Hegel) pour accéder à ce que l'on nomme une hypothèse qui admet un inconnu comme connu et respecte aussi le connu comme inconnu...(pas de négation de la négation donc pas de Hegel)

tu as raison ainsi de dire qu'il est une des voies pour le scientifique, le philosophe, et le spirituel, puisque cette hypothèse leur donne à chacun la possibilité de se questionner, c'est-à-dire de passer de l'acte intuitif à la résolution par la question...

analogie métaphorique et propre :

 si le questionnement est le feu, source de chaleur et de lumière, l'intuition en fût l'étincelle d'allumage...

d'ailleurs on peut même aller plus loin et se poser la question, est-ce que l'intuition et le questionnement sont uniquement l'acte de l'intelligence ou aussi un acte de volonté ?

car  dans cette l'analogie du feu et de l'étincelle, (que je qualifierais d'analogie propre), le feu chauffe et éclaire, n'est-ce pas dans ces deux qualités, l'échauffement que nous pouvons voir un acte de volonté et dans celui d'illuminer que nous pouvons voir un acte de l'intelligence...

enfin n'est-ce pas pour cela qu'il y a eu entre le genre humain et le feu cette rencontre préhistorique déterminante ?

et est-ce l'homme qui à dominé le feu ou le feu qui a conquis l'homme ?

 

 

P.S pour ceux qui s'intéresse à l'erreur hégelienne au sujet de l'intuition j'en reparlerais si besoin est :  L'intériorisation dans la sphère de la nature peut être caractérisée comme subjectivité naturelle, ou «intuition». C'est dans ce sens que la nature est «l'Idée intuitionnant». Dans la nature, l'Idée se trouve dans un état relativement «sous-développé ». C'est considérée selon cette unité sous-développée avec elle-même que la nature est « intuition». À ce moment précis, Hegel nous fait prendre conscience que nous pratiquons ce qu'il appelle une « réflexion extérieure» : en posant (nous-mêmes) l'Idée dans la détermination unilatérale de l'immédiateté ou de la négation.

Modifié par zeugma
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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 482 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Il y a 16 heures, Maroudiji a dit :

Qu’est-ce le scientisme ? Je viens à l’instant d’entendre pendant qq minutes La conversation scientifique d’É. Klein.* Il interroge un scientifique, Jean-Marc Cavedon, spécialiste de la sûreté nucléaire, sur le risque. Celui-ci donne comme exemple la Grèce antique pour souligner son propos. Il dit que des collègues à lui, scientifiques de haut rang, pour chercher à résoudre un problème sur lequel la communauté scientifique bute, sont remontés jusqu’à la Grèce ancienne… (Pourquoi cette civilisation et pas une autre ?) 

Et à ce moment de l’entretien (minute 25), Cavedon parle de cyclopes et autres mythes grecs. Et ça passe comme du beurre…

Mais quand j’explique à Zen qu’il y des milliers d’années, les Hindous racontaient des expériences extrêmement détaillées sur des objets volants, les vimanas, comme Zen n’est pas un scientiste mais un scientifique, voilà comment il me rit au nez : « C'est certain qu'avec les engins volants que sont ces vimanas, il était possible à la fois de voler et de nourrir la population vu que ça ressemble à un énorme tajin ou à une couscoussière géante. Un petit pas pour l'homme, un grain de folie pour la science hindoue, un couscous party pour la population mondiale. »

Pourtant, quand un scientifique, en l’occurrence Jean-Marc Cavedon, explique à Étienne Klein que « cette culture a développé et transmis oralement des archétypes de risque sous la forme de la mythologie grecque », les auditeurs sont tout ouï tout oreilles; ils considèrent nécessaire ce rappel au début de la pensée scientifique (sourire).  

Cavedon et Klein font appel au « cyclope et à sa vue très profonde, parce que celui-ci n’a qu’un œil mais pas de vision latérale. » Ainsi, ils mettent mieux en perspective la notion du risque. C’est pour s’amuser, précise Cavedon, s’il cite cet exemple… Par contre, faire référence aux Védas et aux concepts sophistiqués des objets volants pour tenter de comprendre ce que la civilisation hindoue comprenait de la science, cela fait tordre de rire Zenalpha.

* La conversation scientifique avec Étienne Klein

Merci pour cet excellent lien du dialogue extrêmement intéressant entre ces deux scientifiques dont je partage les sensibilités 

J'aimerais juste te répondre un peu sur l'utilisation de la mythologie grecque 

Le risque s'analyse par la probabilité de survenance d'un événement croisée par l'estimation du danger global qu'il represente

Et si la question est de distinguer par cette reflexion le risque "normal" du risque necessitant des actions particulières afin de mener des plans d'action alors se posent plusieurs problèmes 

celui de nos connaissances du risque donc de notre capacité objective à mesurer cette probabilité et de La dangerosité associée, celui de nos perceptions subjectives qui tendent à le surestimer ou à le sous estimer par sa présence irrationnelle dans nos esprits, et celui de la catégorisation de ces risques car indépendamment de leur evaluation, des types de risque de dangerosité et de probabilite differente peuvent être traité par un plan d'action de nature similaire 

c'est à ce niveau que 16 critères de catégorisation du risque qualifié par une échelle de 4 degrés differents (non, plutot non, plutot oui, oui) generent quelques milliards d'évaluation détaillées à reduire en grandes catégories 

En statistique, ce traitement de categorisation s'appelle une typologie ou une segmentation selon qu'on opère sur une ou plusieurs variables à expliquer par toutes les autres donc ici le risque par ces 16 variables

Il existe d'autres segmentations possibles qui peuvent être pertinentes et, ici, c'est un travail quantitatif et qualitatif opéré par deux sociologues qui sert de reference et cela se comprend puisque pour agir en société il faut agir en fonction de ce qu'on connait (la science) mais aussi en fonction de ce qui est perçu car la divergence peut-être profonde..

D'autant que l'irrationalité des gens tend à n'accepter que le risque 0

De cette nouvelle combinaison 6 grandes catégories en sortent

ce qu'ont vu ces sociologues dont la méthodologie peut évidemment être discutée, c'est que ces 6 grands types de risque pouvaient être associés à des épisodes de la mythologie grecque qui ne manquent pas de richesse

En terme de communication, est avantageux de plaquer un épisode mythologique car on lui associe de fait une symbolique qui est déjà ancrée dans les esprits 

Quand j'établis des segmentations, la plus grosse difficulté à rendre compte d'un groupe, qui a une multitude de caracteristiques variées mais qui répondent du meme lien fondamental est de resumer ce lien pour le novice par un nom "parlant" bien que statistiquement déformant

Faire parler les chiffres par des grandes catégories en associant au nom une symbolique est une méthode qui gagne en comprehension ce qu'elle perd en precision

Si j'en crois leur analyse, je suis avec toi comme les scientifiques le sont avec Trump sur le climat...

Donc leur plan d'action pour ce type de risque symboliquement associé au mythe de Cassandre est de privilégier le dialogue 

Nous connaissons, nous savons mais Trump n'est ni scientifique ni rationnel 

Ne sert donc à rien pour ce risque de traiter rationnellement le problème puisque sa perception humaine est sur Sirius

Les scientifiques pensent que la mythologie est alors un bon moyen de dialogue 

Personnellement je lui offrirai un train électrique où une poupée gonflable avec deux baffes et un coup de pied dans le cul mais le scientifique s'il est chargé de ce lien à la societe périphérique des sciencesprivilégie l'efficacité donc la force symbolique intégrant la notion de se faire plaisir qui est celle qui parle à tous les irrationnels avec des belles histoires comme celle des couscoussieres indiennes dans l'espace il y a 3000 ans, on part parfois d'assez loin, il faut bien le dire

on essaye le dialogue en prenant ce langage de Sirius pour nous faire comprendre des habitants de Sirius et, avec un peu de chance, s'ils comprennent rien au probleme de fonds, cette presentation dans leur langage permet alors de faire passer un ou deux petits messages 

Donc si tenté que ce que je dis ici serait vrai, le scientifique m'invite à ne pas distribuer les baffes comme obelix pour me faire comprendre 

j'ai d'ailleurs du mal

lui un peu moins

la symbolique indienne est trop méconnue en occident 

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Invité s
Invités, Posté(e)
Invité s
Invité s Invités 0 message
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Bonjour,

Que ce soit une vérité nommée par le scientifique ou le  philosophe, il me semble que c’est toujours en rapport avec quelque chose, par exemple, on peut parler d’un verre vide si l’on compare à un verre plein d’eau…Et c’est ce qui peut faire que la réalité n’est pas la même si on s’appuie sur un autre élément. Le scientifique va se baser sur des faits et ça sera plus objectif dans le sens où la donnée sera universelle, il va se servir d’éléments communs, connus par tous  alors que le philosophe sur le vide par exemple va y rajouter son ressenti…ce qui paraîtra plus subjectif car ça correspondra plus à sa réalité qu’à la réalité de tous.  Le scientifique comme le philosophe peut se tromper puisqu’en continuant leur recherche, la réponse peut être autre.  N’est ce pas plutôt parce qu’il peut manquer des éléments ou qu’on a d’autres éléments qu’on va en conclure que ce n’est pas une vérité que cela concerne les données d’un scientifique ou d’un philosophe.       

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 482 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Je ne peux que renvoyer au lien de Tisondefeu de la page précédente concernant wittengstein pour qui la valeur de verité en philosophie est nulle

Elle ne parle que de "sa vérité" chaque auteur ayant la sienne

cela n'enlève pas l'intérêt de la philosophie mais elle ne traite ni de La realité ni meme de La verité mais de nos perceptions sur ces sujets et sur les relations de l'homme à ces sujets

J'invite à ce que tu le lises afin d'en parler, Il indique qu'il faut une vie parfois au philosophe pour s'en rendre compte donc j'ai pas La prétention de dire qu'il a raison mais je partage sa conception 

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zeugma Membre 670 messages
Baby Forumeur‚
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                            aporie plus aporie égale aporie sur aporie...

première aporie : 

"Et si la question est de distinguer par cette réflexion le risque "normal" du risque nécessitant des actions particulières afin de mener des plans d'actions alors se posent plusieurs problèmes "

car il n s'agit pas de distinguer entre le risque naturel et le risque de l'artificiel, mais du risque du second combiné au premier...

seconde aporie :

1 /celui de nos connaissances du risque donc de notre capacité objective à mesurer cette probabilité et de La dangerosité associée, 2/celui de nos perceptions subjectives qui tendent à le surestimer ou à le sous estimer par sa présence irrationnelle dans nos esprits, et 3/celui de la catégorisation de ces risques car indépendamment de leur evaluation, des types de risque de dangerosité et de probabilite differente peuvent être traité par un plan d'action de nature similaire 

1/ non connaitre le risque ne donne pas de solution induite, mais donne juste la nécessité d'élever notre jugement du risque par un acte de prudence, principe de précaution, et pas à évaluer sa probabilité...2/non ce n'est pas par une double possibilité de surestimation ou de sous estimation du risque que celui ci est défini comme tel, mais dans sa nature propre d'opposé à la pérennité vitale...3/non car vouloir rassembler plusieurs types de risques sous une même catégorisation enlève de facto l'implication de la dangerosité propre à certains risques, évitons de traiter le risque probable et le risque certain sous le même plan d'action, sans passer par l'évaluation de chaque risque...

 

troisième aporie :

c'est à ce niveau que 16 critères de catégorisation du risque qualifié par une échelle de 4 degrés differents (non, plutot non, plutot oui, oui) generent quelques milliards d'évaluation détaillées à reduire en grandes catégories 

non toute recherche d'évaluation statistique du risque, pose avant tout la question de l'entrée des informations brutes dans un système algorithmique, les quatre degrés "non, plutôt non, plutôt oui, oui "sont en statistique comparatrice une qualification ramenée à une quantification quadri-oppositionnelle, et donc se justifient uniquement par une gradualité positive/négative d'ajustement, le risque est donc sous-évalué en lui même par le fait qu'il est ou n'est pas, la terminologie statistique, c'est à dire sa catégorisation, fera donc ce calcule en regroupant sur quatre zones d'impacts uniquement, la probabilité du risque, ce qui conduit inévitablement à laisser passer le cinquième degré du risque, son évolution propre en milieu réel...

En statistique, ce traitement de categorisation s'appelle une typologie ou une segmentation selon qu'on opère sur une ou plusieurs variables à expliquer par toutes les autres donc ici le risque par ces 16 variables

non toute évaluation du risque est dépendante de sa nature aléatoire et pas de ses catégorisations, quel qu’en soit le nombre, par ex: le risque d'incident nucléaire, pose une segmentation catégorisée mais ne peut inclure des facteurs extérieurs infinis, ce qui rend "la prise de risque" incalculable et vaine vu la dangerosité du nucléaire ne t'en que tel...

quatrième aporie :

Il existe d'autres segmentations possibles qui peuvent être pertinentes et, ici, c'est un travail quantitatif et qualitatif opéré par deux sociologues qui sert de reference et cela se comprend puisque pour agir en société il faut agir en fonction de ce qu'on connait (la science) mais aussi en fonction de ce qui est perçu car la divergence peut-être profonde..

non le perçu est toujours premier face à la science que nous pouvons avoir, la sociologie doit elle aussi entrer des données observées et observables pour sa modélisation, toute statistique par typologie a donc en sociologie une lacune double, celle de ne pas entrer toutes les données nécessaire à son évaluation du risque, et en second, de ne pas laisser le modèle aller jusqu'au bout de son développement, puisqu'il faut arrêter l'évolution du modèle par un ratio qualité/quantité/temps...ainsi le rendu d'informations même si il est qualifié de non-définitif, et de quantitativement délimité, doit aussi se lire dans une temporalité ramenée aux deux moments : 1/entrées des données 2/ sortie de l'évaluation,  la fixation des données évaluées sera donc soit en deçà du réel soit au delà, car aucune statistique n'évolue comme modèle avec la réalité qu'il représente ...(en tout cas pas pour le moment, peut être que les nouvelles techniques de deep learning nous donnerons d'autres visualisation du risque, mais nous en reparlerons alors)

cinquième aporie :

D'autant que l'irrationalité des gens tend à n'accepter que le risque 0

non le bon sens et la prudence des gens connaient l'existence du risque et des risques, mais c'est justement à partir de cette connaissance et de cette prudence que nous devons évaluer le risque, pas de son hyper possibilité ou de son évacuation par voie statistique...

sixième aporie :  

De cette nouvelle combinaison 6 grandes catégories en sortent

ce qu'ont vu ces sociologues dont la méthodologie peut évidemment être discutée, c'est que ces 6 grands types de risque pouvaient être associés à des épisodes de la mythologie grecque qui ne manquent pas de richesse en terme de communication,  il est avantageux de plaquer un épisode mythologique car on lui associe de fait une symbolique qui est déjà ancrée dans les esprits 

non c'est dans une recherche d'unité des consciences que peut être utilisé des formes de communications symboliques, car leur souplesse tient de ce que l'imaginaire combine très bien les images induites, et que le champs interprétatifs du mythe tout en étant évolutif, permet de garder son sens si il est conduit et transmis par ceux qui en connaissent parfaitement le sens, ce que ne pourra jamais faire une statistique, qui doit inexorablement être remplacée par une autre et draine ainsi uniquement une signification et plus un sens, car la différence entre sens et signification, est justement dans la pérennité est dans le sens alors que la signification a un caractère statique et éphémère...

 

septième aporie:

Quand j'établis des segmentations, la plus grosse difficulté à rendre compte d'un groupe, qui a une multitude de caracteristiques variées mais qui répondent du meme lien fondamental est de resumer ce lien pour le novice par un nom "parlant" bien que statistiquement déformant

non, si il y a un effet réductionniste inhérent au système probabiliste et particulièrement aux méthodes statistique, c'est qu'elles prennent en compte uniquement une normalisation du réel, selon ses déterminations les plus saillantes ou les plus quantitatives, ce qui réduit/résume le réel à des points de relations prédéfinies utilisables pour et dans un calcul significatif. Ainsi le modèle statistique n'entrera ses données brutes que comme les caractéristiques utilisables par la logique associative qu'il développe, par sa programmation,  le réel est reconditionné, non pas dans sa diversité, mais dans sa plus ou moins grandes diversités de sujets connus...

ramenant une fois de plus la qualité à la quantité et le diverse au multiple...


huitième aporie :

Faire parler les chiffres par des grandes catégories en associant au nom une symbolique est une méthode qui gagne en comprehension ce qu'elle perd en precision

non c'est une méthode qui peut très bien gagner en précision ce quelle aura d'abord établie en compréhension, car c'est justement en partant de la compréhension d'une qualité que sa quantification à un sens, vouloir quantifier pour en tirer une compréhension reviendrait à manger toutes les pommes d'un grand panier pour déduire le goût générale de la pomme...(allusion fortuite à la pomme adamique ) 

absurde vous me direz, oui mais c'est ce que font les statisticiens du risque en ce moment...

la symbolique indienne est trop méconnue en occident 

j'attend votre utilisation de la symbolique indienne...

p. s se référer aux travaux d'Alain Supiot sur le calcul du risque dans les statistiques des assurances...
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