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Nos états d'ames (le corps à part et les images avec)

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Invité soloandsolo

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L'être sans fin

/L’amère, le/ long du / golfe / sombre, où / cisaille la / barrière de / nos désirs.

 

Au loin,

s’allongent des vagues et des soupirs déchirant la ligne claire des horizons, la houle roule jusqu’à nos pieds nus l’étendue des mondes malmenés.../...

 

isa 3 (2).jpeg

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Invité soloandsolo
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L'être aux embruns

Là-bas l'océan sauvage te rendait ce cri rauque, cette amertume passée dont tu me fis l'offrande.

Tes soupirs me parlaient sur le travers des anciennes dunes parcourues,
poursuivi d'une ombre de lait.
Parfois ton corps se serrait un peu plus près sur l'os de ma hanche dans notre sommeil, sans que tu le saches.

79055104_p.jpg

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"La manière dont on construit l’histoire de la psychanalyse, dans une société, ça indique notre rapport à l’histoire en général. En Algérie, c’est un rapport qui est complètement fissuré. Le fond du problème à l'arrière-plan, c'est cette question de la parole, et le rapport aux censures internes. La parole, c'est le véhicule de notre pensée intime." (Karima Lazali)

https://www.franceculture.fr/emissions/lsd-la-serie-documentaire/islam-sur-le-divan-34-alger-du-trauma-au-deni-quand-la

 

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"Songez que l'histoire du monde date du jour où deux atomes se sont rencontrés, où deux tourbillons, deux danses chimiques se sont combinées. Ces grands arcs-en-ciel, ces prismes cosmiques, cette aube de nous-mêmes au-dessus du néant, je les vois monter, je m'en sature en lisant Lucrèce. Sous cette pluie fine je respire la virginité du monde. Un sens aigu des nuances me travaille. Je me sens coloré par toutes les nuances de l'infini."

élévation du regard

_______________________________

Que je tende la joue sur la berge ouatée, du coton, des nuages, aussitôt
le vent frôle en bruissant mon écoute..
Tu n'es plus là, sur les rives du chemin, reste l'essence des couleurs, des parfums, des pliures
du jasmin..

________________________

 

 

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Cajou Membre 1 044 messages
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 ‘’Si un homme écoute sans crainte, il peut entendre l’obscurité vivante qui se cache sous les mots, le pouls qui enserre la vie comme une toile parmi le silence désespéré des mots’’  (Asli Erdogan)

silence pages du vent.jpg

entre silence et écoute   
il y a cette voix     
et quelqu’un se penche sur un souvenir    
ô miroir de l’hiver…   
plus loin       
le ciel jette ses étoiles dans les arbres        
et les branches folles d’oiseaux       
secouent des bouquets de givre.        
entre silence et écoute         
il y a cette voix        
ces mots chantournés     
sans mesure ni contrainte     
sur les pages du vent…
 
mots chants tournés détournés ... et chapardés à Michèle Schneeberger ...
 

 

 

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Cajou Membre 1 044 messages
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Le Si-elle ?...

on voit bien le ciel, le bleu du ciel, on le voit bien, on croit bien qu’on le voit le bleu, le blanc du ciel et on le voit, on croit bien ce qu’on voit, ce qu’on croit voir, le ciel ...

reflet ciel nuageux.jpg

(...)

l’image du ciel existe-t-elle, si le ciel existe ? si le ciel n’existe pas, pouvons-nous le voir les yeux fermés ? le bleu existe-t-il, si nous le voyons ? et le blanc ? le gris du ciel et le ciel noir ? l’image et le ciel bougent-ils derrière nos yeux fermés ? si nous voyons une image voilée du bleu, du bleu du ciel, le ciel est-il voilé aussi ? ce voile sur le ciel, existe-t-il sans le bleu du ciel ? peut-on croire au bleu, au bleu du ciel, par temps gris, peut-on voir le bleu du ciel, le ciel bleu, sur une image floue ? le ciel est-il bleu, en noir et blanc ? le bleu du ciel est-il ?

(...)

mais si j’ouvre grand mes yeux, si j’ouvre ma bouche et mes bras, si j’ouvre, le ciel entrera-t-il ? ce qui ne se voit pas peut-il entrer ? le sentirai-je ? m’emplirai-je ainsi du bleu du ciel ? du ciel et du bleu ? est-ce que je m’emplirai d’un ciel vide ou chargé de nuages ? est-ce que je m’emplirai de nuages ? de nuages blancs de nuages gris ou bleus ? m’emplirai-je de vide, du vide du ciel bleu à rester ainsi ? m’emplirai-je de l’absence du ciel ou d’un ciel que je ne vois pas ? 

oupas.jpg

                 deviendrai-je moi-même une part du ciel ? 
 
(Cosima Weiter)
 

 

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"Jacques Derrida a beaucoup écrit sur le voile, jusqu'à la lassitude - dit-il. Pour déconstruire le lexique classique (grec), il fallait montrer qu'une vérité (a-letheia) ne pouvait se dissimuler, se dévoiler ou se révéler que sous un voile. Quand le voile cache et montre le sexe, quand il fait la nudité, la pudeur, la honte et la retenue, quand il atteste de la chose ou de son fantasme, quand il témoigne d'un aveu ou d'une plainte, se déploie la logique du "déjà-pas-encore" : ce qui est supposé déjà connu restant caché, dissimulé, pas encore révélé, il faut se contenter d'une promesse. Quand le voile se sera déchiré, aura-t-il disparu? Y aura-t-il une vérité sans voile, une chose nue enfin vue, enfin nommée? Justement pas, car c'est le voile qui dicte cette attente. Même dans l'imminence du dévoilement, il se réaffirme. A vouloir en finir avec le voile, je disparaîtrais aussi, et le voile deviendrait linceul.

Dans cette logique, le motif du voile entretient une complicité structurelle avec celui de la voix, de la parole vive en laquelle la vérité est supposée trouver son lieu idéal, authentique, son lieu propre. Mais on n'accède jamais directement au sens caché, il faut toujours une traduction, un autre voilement."

http://www.idixa.net/Pixa/pagixa-0910261203.html

 

 

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Sur ta soie noire
je vice et dévisse des ennuis
Pour caresser et boire

De ton silence qui luit
Comme un écart de luciole
Dans le profond de la nuit
Je me réveille en imaginant je t'aime
Pensivement sur mes doigts
Un fil sensuel de tes caresses à toi

K.jpeg

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Du plus profond et lointain de mes jeux de cour, me revient le rythme soutenu de mon regard à cet endroit de ce qui nous séparait, filles, garçons, comme la promesse des rencontres qui ne pouvaient s'imaginer, alors, juste la tension de la corde sous les jupes et les jambes tendues au-dessus de la surface terrestre, à l'endroit d'une carte postale juxtaposant la rouille des volutes et la pierre qui les supporte, aujourd'hui.

 

SAM_1947.JPG

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Cajou Membre 1 044 messages
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 comme dans un battement de mots la poésie résonne ….

"Ya pas d'âge pour grandir ... "

pasdagepourgrandir.JPG

 

"Poèmaton": petite cabine où l'on peut écouter des poèmes murmurés au creux de l'oreille ...

 
  Mode d’emploi :
                  --> Entrez dans la cabine.
                  --> Réglez la hauteur du siège et asseyez-vous.
                  --> Placez votre oreille à la hauteur du dessin représentant une oreille 
                  --> Ecoutez, vous allez entendre un poème !
                  --> A la sortie, le poème entendu vous est offert.

 

///////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

C'est un souffle dans les heures, 
un instant comme arrêté, 
on ne sait pas, presque rien. 
Un vide sous les visages, 
sous les gestes quelque chose. 
qui vacille : ombre ou mémoire. 
Un silence qu'on écoute. 
avec toujours ce qui parle. 
sans un mot, ce qui se tait. 
(Jacques Ancet)
 

sans un mot.jpg

 

 

 

 

 

 

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Poème entendu en mur/mur

"Tu me rends solitaire. Je ne peux échanger que toi.
Pour un instant c'est toi, puis le murmure à nouveau,
ou un parfum sans trace.
Ah, dans mes bras, je les ai toutes perdues,
toi seule, tu renais sans cesse :
parce que jamais je ne t'ai retenue, je te tiens."

Rilke "Les poésies d'amour" Paris 1909

Vignette

 

79194569_p.jpg

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Et la surface de nos corps s'est oxydée de l'un à l'oxygène de l'autre.

 

SAM_1935.JPG

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Voilà leurre d'été,

de partir de quitter un lieu par le vent aux parfums du chocolat tournoyant au loin, des ailes du désirs faisant frémir d'un battement le fond de l'air d'hier, des équilibres instables annonçant la chute et la remontée, des objets linule de a virevoltant dans le vent, des uns, des autres courant dans le flux de leurs traces, de la porte bleue trouée de toute part là où le mur épais fait silence, des paroles qui la traversent et murmurent de l'autre côté des passages inconnus.

Je remercie lectrices et lecteurs qui sont passés par là et d'autre (Cajou) laissant quelques états d'âmes effleurer à la surface.

¤¤¤

 

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  • 2 mois après...
Invité soloandsolo
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Invité soloandsolo
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Pour la "boucle" et l'illusoire illusion de la sagesse au sujet du désir (la braise qui s'ignifie intérieurement).

" Il ne me reste plus alors qu'à renverser mon ignorance en vérité. Il n'est pas vrai que plus on aime, mieux on comprend ; ce que l'action amoureuse obtient de moi, c'est seulement cette sagesse : que l'autre n'est pas à connaître. (...) mouvement mystique : j accède à la connaissance de l'inconnaissance. "
Roland Barthes. Fragments d'un discours amoureux

 

 

SAM_2167 (2).JPG

SAM_2168 (2).JPG

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Invité Batfranck
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Joli fil.... je reviendrai m'y promener. 

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  • 2 semaines après...
Invité soloandsolo
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Chaleur d'absence relative. (De chez Luc).

 

tumblr_opaivjw5yR1uy79i5o1_400.gif

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  • 2 semaines après...
Invité soloandsolo
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Entre-feuilles les arabesques sinuent
Entre-ciel le vide borde le tronc des mots
Au regard du sol qui perce les trous épars dans le silence qui me perfore de toute part...
Je reste las, au sol, dans la terre, aux pensées aériennes, j'imagine le léger et le nulle part.
Les couleurs rabattues font quelques effets très messagers à mes yeux.
Percer vers le haut.
Vertige d'en bas en haut.
Le vent crible ma joue.
Elle est chaude.
 

SAM_2214.JPG

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  • 4 semaines après...
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Lavie, lanuit, leséphémères...Passantes...

Aux pleins et déliés.

 

SAM_2325.JPG

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  • 3 semaines après...
Invité soloandsolo
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Ton absence me blesse

Alors le jour j’t’sms

Et la nuit j’t'graffe des mots

A l’envers de ta peau


J'deviens sourd à l'en-vie
Je n'demande même plus ton avis
Ca creuse profond entre nous
On déménage grave à Cotonou
Dans le son de nos balafons
On y épistole enfin notre colophon

 

 

SAM_2353.JPG

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