L'euthanasie au détour des Jeux paralympiques de Rio

L’athlète belge Marieke Vervoort a ajouté une ligne à son déjà riche palmarès, en obtenant, ce week-end, la médaille d’argent du 400 m (T52), la première de son pays, aux Jeux paralympiques de Rio. A 37 ans, elle possède désormais trois titres mondiaux, une médaille d’or olympique et désormais deux médailles d’argent, avant l’épreuve du 100 m, la semaine prochaine.

Ce sera sa dernière course, comme elle l’avait raconté avant la compétition à l’agence Belga. La maladie dégénérative musculaire incurable avec laquelle elle vit depuis son adolescence s’est aggravée et l’empêche de continuer les entraînements rigoureux nécessaires à la pratique du sport à haut niveau :

« Ma maladie dégénérative progresse et il n’y a aucune chance que cela s’améliore […]. Je sens que mon corps n’en peut plus. J’adore être sur mon fauteuil, mais je perds souvent conscience pendant les entraînements, en raison de la douleur. Mon corps me dit : “Arrête ça”. »

Bien avant les JO, Marieke Vervoort avait exposé ses projets de vie post-carrière sportive : voyager, écrire un deuxième livre, peut-être ouvrir un musée pour raconter son histoire. Et, quand les souffrances ne seront plus supportables et que son corps sera proche de la rupture, se faire euthanasier.

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http://www.lemonde.fr/big-browser/article/2016/09/12/l-euthanasie-au-detour-des-jeux-paralympiques-de-rio_4996342_4832693.html

Une force de caractère exceptionnelle et les choix qui vont avec...rien d'autre à ajouter.

Ouf,que c'est brutal!

Il lui a été reproché de faire du prosélytisme pour l'euthanasie. Et alors? Disons qu'elle fait part de son expérience : l'idée d'une euthanasie possible, bien choisie, soulage sa douleur en lui donnant le courage de vivre encore. Sans une euthanasie encadrée par la loi, choisie consciemment, elle se serait peut-être violemment suicidée ou aurait tenté de le faire avec de nouvelles séquelles encore plus atroces et sans espoirs. Et certainement aurait-elle arrêté le sport la plongeant dans une dépression également sans espoirs.

Qu'on y pense : le droit à l'euthanasie la maintiendra peut-être en vie beaucoup plus longtemps. Et surtout avec une vie qu'elle aura choisie de vivre.

C'est ce que j'explique sur chaque sujet de cet ordre mais visiblement je dois mal m'exprimer ....ce n'est pas une obligation mais bien un droit....juste un droit pour soi voulut pour soi uniquement....et oui, en sachant que elle a ce droit et bien ca enleve un souci et la personne peut vivre encore un peu en sachant que quand elle choisira et bien elle pourra dire stop...et comme tu dis ca peut lui procurer une sécurité qui la fera avancer encore un peu plus loin dans la vie....