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L'assemblée vote contre le recours aux violences corporelles envers les enfants

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Kira

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Membre, Chien Fou forumeur, 91ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
91ans‚ Chien Fou forumeur,
Posté(e)

J''espère que non.

Bonsoir January, bisous.

Qui vivra verra !!!

Puis bon faut pas se faire de soucis, le progrès, comme l'histoire sont en marche.

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Le code civil est ainsi modifié, ajouté tout ce qui est surligné en couleur :

Article… : Nul, pas même le ou les titulaires de l’autorité parentale, n’a le droit d’user de violence physique, d’infliger des châtiments corporels et des souffrances morales ni de recourir à toute autre forme d’humiliation envers un enfant.

Article 213 : Les époux assurent ensemble la direction morale et matérielle de la famille. Ils pourvoient à l'éducation des enfants et préparent leur avenir. « sans exercer de violence ni infliger aucune souffrance de quelque nature qu’elle soit »;

Article 371-1 : L'autorité parentale est un ensemble de droits et de devoirs ayant pour finalité l'intérêt de l'enfant.

Elle appartient aux parents jusqu'à la majorité ou l'émancipation de l'enfant pour le protéger dans sa sécurité, sa santé et sa moralité, pour assurer son éducation et permettre son développement, dans le respect dû à sa personne. « qui exclut tout traitement cruel, dégradant ou humiliant, y compris tout recours aux punitions corporelles » ;

Les parents associent l'enfant aux décisions qui le concernent, selon son âge et son degré de maturité. « L’autorité parentale ne comprend aucun droit de correction, aucune forme de violence physique et morale, aucune punition corporelle ni aucune autre forme d’humiliation envers l'enfant. »

Le code de santé publique est ainsi modifié, L’article L2132-1 :

L’article L2132-1 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

À la première page du carnet de santé de l’enfant doit figurer la mention suivante : « Nul, pas même le ou les titulaires de l’autorité parentale, n’a le droit d’user de violence physique, d’infliger des punitions corporelles et des souffrances morales ni de recourir à aucune autre forme d’humiliation envers un enfant. »

Selon plusieurs associations de protection de l’enfance, deux enfants meurent sous les coups de

leurs parents chaque jour en France. Si la violence éducative ordinaire ne peut être désignée comme

la cause de cette mortalité importante, tous les spécialistes de l’enfance s’accordent à dire qu’un lien

existe et se développe au fil du temps entre violence éducative ordinaire et violence meurtrière,

notamment par la transmission générationnelle.

C’est pourquoi est présenté un amendement qui prévoit un chapitre additionnel au sein du projet de

loi qui comporte plusieurs dispositions visant à faire reculer la violence éducative ordinaire dans les

familles. La première disposition a pour but d’inscrire dans la loi le principe d’abolition des

punitions corporelles, des souffrances psychologiques ou morales exercés sur les enfants. Il ne

s’agit pas de prévoir de nouvelles sanctions pénales à l’encontre des parents mais de proposer une

nouvelle culture de l’éducation à travers un principe posé.

L’amendement a aussi pour but de compléter la notion d’autorité parentale présente à l’article 371-1

du Code civil en précisant que le respect qui est dû à l’enfant implique de ne pas recourir à la

violence sous toutes ses formes. Cet article vise à renforcer l’aspect protecteur de l’enfant dans

l’équilibre de la notion d’autorité parentale qui actuellement ne garantit pas suffisamment une

protection juridique à l’enfant.

Dans une démarche similaire, l’amendement entend inscrire dans la définition de l’autorité

parentale l’interdiction du recours au droit de correction envers les enfants, qui est une notion

jurisprudentielle souvent utilisée pour ôter ou diminuer la responsabilité d’un adulte (parents,

professeurs, moniteurs de colonies de vacances) qui commet des violences à l’endroit d’un enfant

qu’il a sous sa responsabilité, tant sur le plan pénal que devant les juridictions civiles.

Il apparaît également nécessaire de provoquer une prise de conscience chez les parents, notamment

à travers le symbole essentiel que représente la célébration du mariage. L’article 213 du Code civil

qu’entend modifier cet amendement est traditionnellement lu par l’officier d’état civil lors de la

célébration du mariage. La modification de cet article vise à faire prendre conscience aux futurs

époux lors d’un moment solennel intimement lié à la construction de leur famille, que l’usage de la

violence doit être proscrit dans l’éducation de leurs enfants.

Enfin et dans une démarche qui s’intéresse aussi aux symboles, il s’agit d’inscrire la prohibition de

la violence envers les enfants sur tous les nouveaux carnets de santé.

Assemblée Nationale

Modifié par samira123
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Boris Cyrulnik"Mais il faut aussi réfléchir à la manière dont l’autorité est acceptée, car 20 % des enfants attribuent à la gentillesse de leurs parents la signification d’un abandon : « Je peux faire ce que je veux, même me faire du mal, ils s’en moquent."

Gentillesse, ça veut dire tout et rien, c’est sûr qu’un enfant qui va considérer gentil le parent qui va tout lui céder, va en être malheureux parce qu’il va se sentir abandonné mais justement, bien éduquer son enfant, ce n’est pas tout lui céder, c’est avoir de l’autorité, ce qui ne veut pas dire utiliser la violence.

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Boris Cyrulnik : "Des enquêtes ont révélé que les châtiments corporels diminuaient dans tous les pays, surtout dans ceux qui n’ont pas interdit la fessée. Le problème pourrait être simple si l’on s’arrêtait là. Sauf que l’interdiction légale augmente, semble-t-il, les maltraitances verbales au point que les enfants sont encore plus traumatisés."

Dans divers pays comme la France, les châtiments corporels sont interdits, la fessée fait partie de ce qui est vu comme une forme de violence éducative donc tolérée mais dans la violence éducative, il n’y a pas que la fessée, la violence verbale comme d’autres en font partie donc cela serait déjà plus juste si on parlait de pays qui interdit ou pas la violence éducative. Quant au fait que si on interdit la fessée, il y aurait plus de maltraitance verbale, je me demande comment cela est possible quand les deux sont interdits.

En Suède, le code se lit comme suit : « Les enfants ont droit à l’assistance, à la sécurité et à une bonne éducation. Ils doivent être traités dans le respect de leur personne et de leur individualité et ne peuvent être soumis à un châtiment corporel ou à tout autre traitement humiliant ». Si on parle de respect de la personne, il est évident que les violences verbales ne sont pas admises. Je rejoindrais Boris Cyrulnik, si un pays interdisait que la fessée car là, la personne pourrait la remplacer par des violences verbales. Certes, la violence verbale est moins visible mais même les châtiments corporels légers ne laissent pas de trace physique.

Quelqu'un qui est contre la violence dans l'éducation n'utilisera ni des violences physiques, ni verbales...Par contre, celui qui est pour la violence dans l'éducation si on lui interdit, utilisera forcément des moyens moins visibles ou le fera à la maison et non à l'extérieur. C'est bien pour cela qu'heureusement qu'en France, les parents ne seront pas sanctionnés mais pourront être amenés grâce à l'information et autres à comprendre que la violence n'est pas éducative et utiliser d'autres moyens qui leur permettront de garder une autorité auprès de leurs enfants car le but, c'est d'amener les parents à changer par eux-mêmes non leur imposer quoi ce soit.

Modifié par samira123
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Posté(e)

tu ne crois pas qu'il faudra arrêter un jour en France d'avoir un des taux de maltraitance le plus élevé des pays riches ,avec tous les jours deux enfants qui meurent sous les coups de leurs parents ? wacko.gif

Cinq nations – la Belgique, la République tchèque, la NouvelleZélande,la Hongrie et la France – ont des taux de décès d’enfants parsuite de maltraitance de quatre à six fois plus élevés que la moyennedes pays tête de liste, et trois pays . les Etats-Unis, le Mexique et lePortugal – des taux de 10 à 15 fois plus élevés. (figure 1b).

https://www.unicef-irc.org/publications/pdf/rc_maltreatment_fre.pdf

:plus:

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