Aller au contenu

Le travail, c'est l'aliénation.


ksar

Messages recommandés

Membre, Posté(e)
holdman Membre 2 233 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Bonjour a tous, j'ai toujours essayé de faire ce qui me plaisais dans mon travail ,pendant des années je n'ai pas eu l'impression que mon travail était une corvée 'j'ai même refusé des promotions dans mon service mieux payés parce que ça me plaisait pas ,je n'avait rien a faire des compliments comme je sais qu'il n'y a rien de plus faux ,il n'y a pas vraiment de reconnaissance dans le travail ,si on fait ce qui plait déjà on est content .entre mes deux périodes de vie professionnelle je me suis retrouvé en cdd, j'ai refusé le renouvellement pour un emploi moins bien payé en cdi mais qui me plaisais j'ai eu raison j'y suis resté 18 ans .

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

C'est souvent pour se distinguer des autres.( entre autre )

Pas sûr. On demande à l'autre son travail pour tenter de le "cerner" sans doute, mais j'entends dire que le travail nous révélerait à nous-même, nous libérerait, que c'est grâce à lui qu'on deviendrait ce qu'on est etc.

Pour d'autres encore (communistes), ce serait une sorte de quota de solidarité qui en outre participerait à faire avancer la société.

Il y a plein d'histoires de gens qui justifient la valeur-travail (à raison de bien plus de deux heures par jour).

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 62ans Posté(e)
ksar Membre 1 021 messages
Baby Forumeur‚ 62ans‚
Posté(e)

Pas sûr. On demande à l'autre son travail pour tenter de le "cerner" sans doute, mais j'entends dire que le travail nous révélerait à nous-même, nous libérerait, que c'est grâce à lui qu'on deviendrait ce qu'on est etc.

Pour d'autres encore (communistes), ce serait une sorte de quota de solidarité qui en outre participerait à faire avancer la société.

Il y a plein d'histoires de gens qui justifient la valeur-travail (à raison de bien plus de deux heures par jour).

L'aliénation est une culture aussi..Fruit des institutions.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Le problème, c'est le manque d'éducation, de valeur morale, qui incite les uns à abuser, et les autres à être assisté (et parfois, c'est les mêmes), quand on ne parle pas de jaloux haineux voulant renverser la balance, plutôt que de la rendre équilibrer.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 62ans Posté(e)
ksar Membre 1 021 messages
Baby Forumeur‚ 62ans‚
Posté(e)

Peut être..

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Et a quoi employer notre temps sans travail ?

Dans l'idéal ce serait de " cultiver notre jardin", c'est a dire de travailler sur nous-meme, mais penses-tu que si tous les hommes avaient toutes libertés, ils utiliseraient leur temps libre ainsi ?

Regarde ce que font les nouveaux riches quand ils gagnent a l'euro million par exemple.

Et chez les plus évolués l'ennui guette, surtout s'ils s'aperçoivent que la communication est difficile, voir impossible.

Alors que les hommes dans leur ensemble soient trés occupés par un travail, est sans doute un moindre mal.

Je sais, c'est pessimiste comme pensée.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Lowy
Invités, Posté(e)
Invité Lowy
Invité Lowy Invités 0 message
Posté(e)

En fait c'est ça : Choisissez un travail que vous aimez et vous n'aurez pas à travailler un seul jour de votre vie." Confucius

Dans le sens que lorsqu'on fais un travail qu'on aime, on ne s'ennuie pas, on s'y amuse, on apprends, on se surpasse donc ce n'est plus une obligation mais un plaisir pour lequel on est payé...joindre l'utile à l'agréable.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Daemon Fayt
Invités, Posté(e)
Invité Daemon Fayt
Invité Daemon Fayt Invités 0 message
Posté(e)

D'un autre côté la vie en société nous donne l'accès à des libertés, des droits que nous pouvons revendiquer mais nous oublions souvent ce qui va avec: les devoirs. Pourquoi aurons nous accès à des "conforts" comme la retraite (par exemple) si nous n'avons pas cotisé de notre vie alors que d'autre se tuent à la tâche?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Xor
Invités, Posté(e)
Invité Xor
Invité Xor Invités 0 message
Posté(e)

Bonjour Ksar, bonjour à tou(te)s,

Je suis en ce moment même en plein questionnement sur ce sujet hautement "existentiel" tant il paraît indissociable de nos vies dites 'modernes" ;-)

Je crois que si un type genre "hibernatus" revenait du fin fond de la préhistoire et observait nos sociétés occidentales, il prendrait peur et nous traiterait probablement de fou !;-)

Je crois très fortement aujourd'hui que l'homme naît pour être libre, et sûrement pas pour remettre sa vie entre les mains d'un semblable qui décidera pour lui du moment où il pourra se reposer, voir ses enfants, prendre ses congés, sans parler du salaire et donc de la qualité de vie à laquelle il pourra accéder..

Il est vrai que "travail" ne signifie pas forcément "emploi", et j'espère vraiment que les générations futures sauront s'affranchir de cette aliénation.

C'est comme cette démocratie représentative qui est quand même un bel oxymore....mais c'est un autre sujet ;-)

C'est un sujet de philo, si si !;-) ..même que c'était un sujet du bac cette année.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Xor
Invités, Posté(e)
Invité Xor
Invité Xor Invités 0 message
Posté(e)

Puisqu'on évoque les amérindiens, j'ai lu récemment quelque chose à leur sujet qui m' a paru assez significatif de notre stupide arrogance :

Avant l'arrivée du "visage pâle" colonisateur, les amérindiens utilisaient un outil rudimentaire qui leur permettait tout aussi bien de travailler (sommairement) la terre, que de tailler, couper , élaguer arbres et arbustes etc : une hache en pierre qui à mon humble avis devait couper comme mes genoux !;-)

L'homme blanc fraîchement débarqué de sa vieille Europe natale, qui disposait déjà de haches avec lames en acier très coupantes, se disait fort logiquement qu'avec un tel outil ces "sauvages" abattraient beaucoup plus de travail. Ils leur en fournirent donc quelques-unes, et constatèrent avec effroi qu'ils ne travaillaient pas plus, mais simplement deux fois plus vite, et consacraient le temps gagné à leurs occupations favorites : art , cultures , fêtes et autres distractions !;-)

Le "visage pâle" en conclut donc que l'indigène était paresseux !

Aujourd'hui , je me demande si le quidam occidental qui se la pète d'être un gros bosseur et va , le temps d'un séjour " all inclusive", se dorer la pilule au soleil des Antilles, ne traiterait pas le personnel local de la même manière...

Simple réflexion de ma part !;-)

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Orbes claire
Invités, Posté(e)
Invité Orbes claire
Invité Orbes claire Invités 0 message
Posté(e)

Bonjour a tous, j'ai toujours essayé de faire ce qui me plaisais dans mon travail ,pendant des années je n'ai pas eu l'impression que mon travail était une corvée 'j'ai même refusé des promotions dans mon service mieux payés parce que ça me plaisait pas ,je n'avait rien a faire des compliments comme je sais qu'il n'y a rien de plus faux ,il n'y a pas vraiment de reconnaissance dans le travail ,si on fait ce qui plait déjà on est content .entre mes deux périodes de vie professionnelle je me suis retrouvé en cdd, j'ai refusé le renouvellement pour un emploi moins bien payé en cdi mais qui me plaisais j'ai eu raison j'y suis resté 18 ans .

Bonsoir Holdman,

j'ai fait pareil, j'ai toujours fait en sorte de faire ce que j'aime, en laissant de côté les compliments et des postes bien prometteurs pourtant ... j'ai même fini par devenir mon propre patron ... ça demande de la confiance et de l'audace, mais le jeu en vaut la chandelle !

:)

Bonjour Ksar, bonjour à tou(te)s,

Je suis en ce moment même en plein questionnement sur ce sujet hautement "existentiel" tant il paraît indissociable de nos vies dites 'modernes" ;-)

Je crois que si un type genre "hibernatus" revenait du fin fond de la préhistoire et observait nos sociétés occidentales, il prendrait peur et nous traiterait probablement de fou !;-)

Je crois très fortement aujourd'hui que l'homme naît pour être libre, et sûrement pas pour remettre sa vie entre les mains d'un semblable qui décidera pour lui du moment où il pourra se reposer, voir ses enfants, prendre ses congés, sans parler du salaire et donc de la qualité de vie à laquelle il pourra accéder..

Il est vrai que "travail" ne signifie pas forcément "emploi", et j'espère vraiment que les générations futures sauront s'affranchir de cette aliénation.

C'est comme cette démocratie représentative qui est quand même un bel oxymore....mais c'est un autre sujet ;-)

C'est un sujet de philo, si si !;-) ..même que c'était un sujet du bac cette année.

Bonsoir Xor,

je partage avec vous cette idée que l'homme naît et est appelé à rester libre .... en fait si l'on prend le temps de voir le monde autrement on peut remarquer qu'en fait il y a beaucoup plus d'opportunités qu'il n'y paraît .... il y a un site qui s'appelle 'on passe à l'acte' : ce sont toutes des personnes qui ont décidé de créer ou simplement de vivre autrement ....

:bo:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
Choisissez un travail que vous aimez et vous n'aurez pas à travailler un seul jour de votre vie."<br style="color: rgb(28, 40, 55); font-family: Tahoma, 'Lucida Grande', Helvetica, Verdana, FreeSans, sans-serif; font-size: 13.6px; line-height: 20.4px;">Confucius

C'est ce que les crétins me disent ; "Vous, vous avez un travail qui vous passionne, ça vous suffit !"

Et je mange quoi connards ? Des clopinettes ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Xor
Invités, Posté(e)
Invité Xor
Invité Xor Invités 0 message
Posté(e)

Bonsoir Holdman,

j'ai fait pareil, j'ai toujours fait en sorte de faire ce que j'aime, en laissant de côté les compliments et des postes bien prometteurs pourtant ... j'ai même fini par devenir mon propre patron ... ça demande de la confiance et de l'audace, mais le jeu en vaut la chandelle !

:)

Bonsoir Xor,

je partage avec vous cette idée que l'homme naît et est appelé à rester libre .... en fait si l'on prend le temps de voir le monde autrement on peut remarquer qu'en fait il y a beaucoup plus d'opportunités qu'il n'y paraît .... il y a un site qui s'appelle 'on passe à l'acte' : ce sont toutes des personnes qui ont décidé de créer ou simplement de vivre autrement ....

:bo:

Bonsoir Orbes Claire,

Très intéressant ce site "On passe à l'acte". Merci.

Je pense que les crises sévères telles que celle que nous connaissons actuellement , favorisent l'émergence d'esprits brillants qui imaginent un autre modèle de société, une autre manière de vivre.

Je me trompe peut-être , mais j'ai l'impression qu'aujourd'hui des personnes de plus en plus nombreuses prennent conscience de leurs conditionnements, et les dépassent.

On peut être entrepreneur sans vouloir être un "patron" , et c'est fort heureux !;-)

J'ai été patron, et je ne recommencerai pas. On dit qu'on possède une entreprise, mais bien souvent c'est l'entreprise qui vous possède !;-)

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Orbes claire
Invités, Posté(e)
Invité Orbes claire
Invité Orbes claire Invités 0 message
Posté(e)

Bonsoir Orbes Claire,

Très intéressant ce site "On passe à l'acte". Merci.

Je pense que les crises sévères telles que celle que nous connaissons actuellement , favorisent l'émergence d'esprits brillants qui imaginent un autre modèle de société, une autre manière de vivre.

Je me trompe peut-être , mais j'ai l'impression qu'aujourd'hui des personnes de plus en plus nombreuses prennent conscience de leurs conditionnements, et les dépassent.

On peut être entrepreneur sans vouloir être un "patron" , et c'est fort heureux !;-)

J'ai été patron, et je ne recommencerai pas. On dit qu'on possède une entreprise, mais bien souvent c'est l'entreprise qui vous possède !;-)

Bonjour Xor,

oui, je partage aussi cette impression : de plus en plus de personnes veulent se dégager de leurs conditionnements ...

Mais le changement fait peur à certains, cela demande du courage d'aller vers l'inconnu, et il est vrai qu'il faut accepter de laisser partir quelques avantages .... mais ceux-ci reviennent par la suite, sous une autre forme ! cela demande de la confiance aussi .... résultat, bien des personnes préfèrent continuer à s'attacher à une vie difficile qu'elles connaissent plutôt que de tenter le coup...

le monde change cependant, et la nécessité de faire autrement s'imposera de toute façon ...

j'ai trouvé ce texte sur internet, il vient étayer ce qui précède :

Un chômeur postule pour un poste de technicien de surface chez Microsoft.

Le DRH (directeur des ressources humaines) lui fait passer un entretien, puis un test (balayer le sol), et lui dit: »Tu es engagé; donne-moi ton e-mail et je t’enverrai le formulaire à remplir, ainsi que la date et l’heure auxquelles tu devras te présenter pour commencer ton travail. »

L’homme, désespéré, répond qu’il ne possède pas d’ordinateur, et encore moins d’e-mail.

Le DRH lui dit alors qu’il est désolé, mais que s’il n’a pas d’e-mail, cela signifie que virtuellement il n’existe pas et, comme il n’existe pas, il ne peut avoir le job.

L’homme sort, désespéré, sans savoir que faire; avec seulement 10 US$ en poche.

Alors il décide d’aller au supermarché et d’acheter une caisse de 10 kilos de tomates.

Il fait donc du porte à porte pour vendre ses tomates au kilo, et, en moins de deux heures, réussit a doubler son capital.

Il répète l’opération encore trois fois et revient chez lui avec 60 US$.

Alors, il réalise qu’il pourrait survivre de cette manière, il part de chez lui tous les jours plus tôt et revient chez lui plus tard et ainsi triple et quadruple son argent chaque jour.

Peu de temps après, il achète une charrette, puis l’échange contre un camion et peu de temps après se retrouve avec une petite flotte de véhicules de livraison.

Cinq ans plus tard, l’homme est propriétaire d’un des plus grand distributeur alimentaire des Etats Unis.

Il pense alors au futur de sa famille, et décide de prendre une assurance vie.

Il appelle un assureur, choisit un plan d’assurance et quand la conversation termine, l’assureur lui demande son e-mail pour lui envoyer la proposition.

L’homme dit alors qu’il n’a pas d’e-mail.

« Curieux, lui dit l’assureur, vous n’avez pas d’e-mail et vous êtes arrivé à construire cet empire, imaginez ce que vous seriez si vous aviez un e-mail! »

L’homme réfléchit et répond:

– Je serais balayeur chez Microsoft!!

Morale de l’histoire

– Internet ne solutionne pas ta vie

– Si tu n’as pas d’e-mail et que tu travailles beaucoup, tu peux devenir millionnaire.

– Si tu lis ce courriel à cette heure-ci, tu es plus proche d’être balayeur que Millionnaire…

Bonne journée !

PS : Pas la peine de répondre à cet email, je suis parti vendre des tomates.

Auteur inconnu

;)

bon dimanche à vous

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Xor
Invités, Posté(e)
Invité Xor
Invité Xor Invités 0 message
Posté(e)

Bonjour Orbes Claire,

Géniale l'histoire !;-)

Echange de bons procédés, connaissez-vous cette histoire que se plaît à raconter Pierre Rabhi lors de ses conférences : L'histoire du petit pêcheur ?

On est en plein dans le sujet "travail" là aussi :

Un modeste pêcheur installe sa canne à pêche et attend patiemment dans un confortable transat ou chaise longue, que le poisson morde à l'hameçon...quand passe un homme richement vêtu , et au fort accent américain !;-)

Mais dites-moi monsieur, vous devriez installer plusieurs lignes, et ainsi pêcher beaucoup plus de poissons !

-Mais pour quoi faire ? rétorque l'innocent pêcheur.

-Eh bien vous pourriez revendre ce poisson et peut-être acheter une petite barque qui vous permettrait de prendre encore plus de poissons !

-Oui et après!?

-Vous pourriez peu à peu vous constituer une petite flotte de bateaux, embaucher et créer une petite entreprise florissante !

-Et après ?

-Après ? Vous gagneriez beaucoup d'argent, et n'auriez plus besoin de travailler !

-Bah Et alors !?

-Eh bien ensuite vous pourriez vous reposer !

- Bah c'est justement ce que je suis en train de faire !

;-))

Il a le sens du raccourci ce pêcheur, non ? ;-)

En fait cette petite histoire soulève le problème de la qualité de vie, et nous ne l'envisageons pas tous de la même manière. Certains auront besoin de beaucoup , et comme nos vies modernes sont anxiogènes, la peur du lendemain nous poussera à travailler plus pour espérer se mettre à l'abri d'un pépin. Désirer avoir une vie confortable est légitime, c'est incontestable.

D'autres vivront au jour le jour, avec moins d'exigences, et au final s'en sortiront peut-être pas trop mal non plus. Mais l'important est d'avoir le choix , et c'est bien le problème. Vivre dignement aussi, et c'est tout aussi important.

Le modèle auquel j'ai cru, le modèle libéral, je m'aperçois aujourd'hui qu'il n'existe pas ou plus. Le monde subit un courant outrancièrement axé sur la financiarisation, et la marchandisation de tout , y compris l'humain, et ça c'est inacceptable. Je ne sais pas comment on va sortir de ça .

Pour employer un langage clair, j'ai le cul entre deux chaises !;-)

Je m'explique :

J'entends ici et là, et je ne suis pas loin d'approuver, que l'on évoque la fin du salariat.

En effet , je pense de plus en plus que c'est une aliénation, y compris pour le petit employeur que j'ai été.

Mais si le salariat disparaît , que deviennent les patrons ? Des esclavagistes ?

J'ai un peu l'impression que l'on se dirige vers quelque chose qui ne dit pas son nom , mais qui y ressemble fortement.En tous cas, le "travailleur kleenex" pourrait bien être le rêve devenu réalité pour un Pierre Gattaz qui décidément n'a aucune vision ....autre qu'apocalyptique du moins !;-)Je l'ai entendu récemment chez Ruquier, et son discours d'un autre âge est insupportable.

Et puis on ne peut pas imaginer une société où tout le monde serait entrepreneur, ça n'a pas sens.

Alors j'aimerais assez avoir des avis sur cette question...le vôtre bien sûr, mais aussi celui de tou(te)s les participant(e)s de ce fil.

Merci et bon dimanche (ce qu'il en reste ;-) à vous aussi..

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Orbes claire
Invités, Posté(e)
Invité Orbes claire
Invité Orbes claire Invités 0 message
Posté(e)

Bonjour Orbes Claire,

Géniale l'histoire !;-)

Echange de bons procédés, connaissez-vous cette histoire que se plaît à raconter Pierre Rabhi lors de ses conférences : L'histoire du petit pêcheur ?

On est en plein dans le sujet "travail" là aussi :

Un modeste pêcheur installe sa canne à pêche et attend patiemment dans un confortable transat ou chaise longue, que le poisson morde à l'hameçon...quand passe un homme richement vêtu , et au fort accent américain !;-)

Mais dites-moi monsieur, vous devriez installer plusieurs lignes, et ainsi pêcher beaucoup plus de poissons !

-Mais pour quoi faire ? rétorque l'innocent pêcheur.

-Eh bien vous pourriez revendre ce poisson et peut-être acheter une petite barque qui vous permettrait de prendre encore plus de poissons !

-Oui et après!?

-Vous pourriez peu à peu vous constituer une petite flotte de bateaux, embaucher et créer une petite entreprise florissante !

-Et après ?

-Après ? Vous gagneriez beaucoup d'argent, et n'auriez plus besoin de travailler !

-Bah Et alors !?

-Eh bien ensuite vous pourriez vous reposer !

- Bah c'est justement ce que je suis en train de faire !

;-))

Il a le sens du raccourci ce pêcheur, non ? ;-)

En fait cette petite histoire soulève le problème de la qualité de vie, et nous ne l'envisageons pas tous de la même manière. Certains auront besoin de beaucoup , et comme nos vies modernes sont anxiogènes, la peur du lendemain nous poussera à travailler plus pour espérer se mettre à l'abri d'un pépin. Désirer avoir une vie confortable est légitime, c'est incontestable.

D'autres vivront au jour le jour, avec moins d'exigences, et au final s'en sortiront peut-être pas trop mal non plus. Mais l'important est d'avoir le choix , et c'est bien le problème. Vivre dignement aussi, et c'est tout aussi important.

Le modèle auquel j'ai cru, le modèle libéral, je m'aperçois aujourd'hui qu'il n'existe pas ou plus. Le monde subit un courant outrancièrement axé sur la financiarisation, et la marchandisation de tout , y compris l'humain, et ça c'est inacceptable. Je ne sais pas comment on va sortir de ça .

Pour employer un langage clair, j'ai le cul entre deux chaises !;-)

Je m'explique :

J'entends ici et là, et je ne suis pas loin d'approuver, que l'on évoque la fin du salariat.

En effet , je pense de plus en plus que c'est une aliénation, y compris pour le petit employeur que j'ai été.

Mais si le salariat disparaît , que deviennent les patrons ? Des esclavagistes ?

J'ai un peu l'impression que l'on se dirige vers quelque chose qui ne dit pas son nom , mais qui y ressemble fortement.En tous cas, le "travailleur kleenex" pourrait bien être le rêve devenu réalité pour un Pierre Gattaz qui décidément n'a aucune vision ....autre qu'apocalyptique du moins !;-)Je l'ai entendu récemment chez Ruquier, et son discours d'un autre âge est insupportable.

Et puis on ne peut pas imaginer une société où tout le monde serait entrepreneur, ça n'a pas sens.

Alors j'aimerais assez avoir des avis sur cette question...le vôtre bien sûr, mais aussi celui de tou(te)s les participant(e)s de ce fil.

Merci et bon dimanche (ce qu'il en reste ;-) à vous aussi..

Bonsoir Xor,

sympa aussi cette histoire :)

pour poursuivre l'argumentation ...

"J'entends ici et là, et je ne suis pas loin d'approuver, que l'on évoque la fin du salariat.

En effet , je pense de plus en plus que c'est une aliénation, y compris pour le petit employeur que j'ai été.

Mais si le salariat disparaît , que deviennent les patrons ? Des esclavagistes ? "

Tout dépend comment on envisage le salariat et le patron …

Le patron de petite entreprise hésite parfois à engager, parce que si le travail diminue il devra quand même payer son personnel (au moins pendant un certain temps) … et il n’a pas toujours cette possibilité….

Avant de voir une levée de bouclier, je voudrais dire qu’en disant cela je ne fais pas l’apologie du patronat mais simplement une énumération de faits, et bien sûr je ne parle que des petites entreprises à taille humaine (pas celles qui congédient pour grimper en bourse !!) …

La situation vécue par le patron et par le salarié est tout aussi difficile, même si les raisons de cette difficulté peuvent varier : il est dur pour un patron de se séparer d’une personne qui vaut la peine et qui travaille bien !, il est dur pour un salarié d’être mis à la porte alors qu’il fait très bien son travail et qu’il est apprécié ! …

Cette question d’esclavagisme concerne en réalité autant le patron (qui est l’esclave d’un système) que le salarié qui fait face aux conséquences du système mis en place.

Et cependant nous avons besoin de services et de biens !

Pour pouvoir travailler et répondre à ces besoins il va falloir revoir notre vision du système pour prendre en considération le fait qu’en réalité l’entreprise est une co-création et une co-responsabilité de celui qui la dirige (c à d qui a une vision à la fois analytique et globale et anticipatrice), de celui qui la fait fonctionner à la base (c à d qui réalise et concrétise la vision), et de celui qui en bénéficie (le client).

En disant cela, je présuppose bien entendu que chaque partie est imprégnée d’une même humanité et d’un même respect de l’humain, donc on a balayé toute notion de profit personnel et matériel à outrance.

Est-ce naïf , utopique ou absurde de penser cela ? pas sûr ! les avancées sociétales ont fini par mettre en pratique des idées au départ semblant utopiques !

Cela va nous mener à une attitude / une action participative qui peut même mettre de côté les notions de « patron » et de « salarié » : chacun va contribuer à la survie de l’édifice en y apportant sa « pierre », sa touche personnelle, c'est-à-dire en rapport avec ses qualités et compétences.

Pour expliquer cette redéfinition du travail, l’image qui me vient c’est le passage d’un jeu de compétition à un jeu de coopération …. En fait on peut s’amuser aussi et même plus je dirais, car tout le monde gagne !

Je suis de votre avis lorsque vous dites que le système libéral va vers son extinction (même s’il faut encore un peu de temps), j’ajouterai qu’il en va de même pour la politique telle qu’on l’a vécue jusqu’à présent …. Ils vont perdre définitivement tout sens et devenir tout simplement obsolètes, c’est ce que dit le pêcheur de votre histoire qui a déjà atteint son but ! (en afit il est autonome et a conscience de son interdépendance)

Et ce qui va aider à cela c’est justement cette mercantilisation de tout et de n’importe quoi/qui!

Tout cela va nous pousser à consommer différemment (nous sommes de plus en plus nombreux à le faire déjà), pas pour amasser ou se pavaner mais simplement pour répondre à un besoin réel … Pierre Rabhi que vous citez va dans ce sens lorsqu’il prend l’image du lion qui chasse la gazelle uniqueent lorsqu’il a faim, mais il ne lui viendrait pas à l’idée d’en tuer plusieurs pour les garder pour plus tard (au cas où) ou de les vendre à ses congénères.

Lorsque le balancier a atteint son point maximum, il revient en arrière, mais si on le veut, plutôt que de le laisser aller dans le sens opposé, nous avons la possibilité et le choix de l’arrêter à un juste milieu ! …

je crois que nous allons vers ce juste milieu, j’ai foi dans les jeunes générations, … et, pourquoi pas, intervertir les rôles si nécessaire : chacun pourra être entrepreneur à un moment et mettre la main à la pâte à un autre ?!

:bo:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Xor
Invités, Posté(e)
Invité Xor
Invité Xor Invités 0 message
Posté(e)

Orbes claire,

J'ai bien noté que vous parliez d'entreprises à taille humaine, et d'ailleurs ce n'est pas tant là que les problèmes sont les plus flagrants, puisque justement la relation humaine y est encore assez prégnante, et en général il n'est nul besoin de syndicats pour régler les litiges lorsqu'ils surviennent.Ceci comme vous le suggérez, lorsque chaque partie est respectueuse de l'autre.

En revanche, dans une grande entreprise où celui/celle qui est tout en haut de la pyramide, ne connait pas ses employés , hormis quelques cadres qui empileraient les cadavres pour arriver jusqu'au sommet ;-) là on est dans la vraie jungle, et la considération pour celui qui est tout en bas est le plus souvent réduite à la portion congrue .

Je grossis le trait, vous l'aurez noté, mais je n'ai plus guère d'illusions sur le monde de l'entreprise tel que nous le connaissons. Et ce ne sont pas les nouvelles méthodes managériales qui vont me réconcilier avec l'idée qu'il faille continuer sur ce modèle patron/salariés. Ce n'est que cosmétique.

Il faut trouver autre chose.

Vous parliez de co-création, mais dans la réalité d'une entreprise classique type sarl, il y a un créateur d'entreprise (avec éventuellement un ou des associés), qui dépose des statuts et ouvre un capital...et ensuite recrute s'il a besoin de personnel, ce qui est le plus souvent le cas. La co-création avec des personnes que vous recrutez, c'est une vision idyllique, mais assez peu réaliste , non ?

Je reviens sur Pierre Gattaz qui très tranquillement nous dit qu'il faut soutenir le patronat afin qu'il puisse OFFRIR des emplois ! On croit rêver !

Le travailleur coûte du fric et l'employeur rêve d'offrir un emploi à un maximum de gens. Elle est jolie l'histoire, non ? ;-)

Quelle vision cet homme a-t-il de l'avenir ? Pense-t-il que dans 50 ou 100 ans, il faudra encore aller taper aux portes des entreprises pour quémander un emploi et s'entendre dire "c'est ça ou rien et si ça ne vous convient pas il y a du monde dehors qui attend" ? On y va droit avec ces dinosaures !

Ailleurs, sur une ou deux stations de radio, j'entends qu'il faut prendre modèle sur l'Allemagne, où l'on s'approche du sacro-saint "plein emploi"....avec des taux/horaire à 2,50 €, et parfois même moins. On peut aussi mettre tout le monde au boulot pour pas un Kopec , il sera content le p'tit c.n derrière son micro ! On croit rêver là aussi, non ;-) L'esclavage vous dis-je ! C'est la solution !;-)

On parle de réformer cette vieille France , sans trop entrer dans les détails d'ailleurs, mais ce sont des gens comme Gattaz qu'il faut réformer ! et avec lui tous ces politicards vendus à leurs causes !

Tenez, en ce moment comme dirait mon fils, je me ris dessus , parce qu'on dirait que j'ai complètement viré de bord... mais en fait non, c'est plus grave que ça, parce qu'à part l'Anarchie, la vraie , je ne vois plus guère d'autre alternative viable pour l'humanité !;-)

Je l'appelle même de mes voeux !;-)

Allez ,j'arrête là mes délires ;-)

Merci pour votre intervention, cet échange est très intéressant.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Orbes claire
Invités, Posté(e)
Invité Orbes claire
Invité Orbes claire Invités 0 message
Posté(e)

Orbes claire,

J'ai bien noté que vous parliez d'entreprises à taille humaine, et d'ailleurs ce n'est pas tant là que les problèmes sont les plus flagrants, puisque justement la relation humaine y est encore assez prégnante, et en général il n'est nul besoin de syndicats pour régler les litiges lorsqu'ils surviennent.Ceci comme vous le suggérez, lorsque chaque partie est respectueuse de l'autre.

En revanche, dans une grande entreprise où celui/celle qui est tout en haut de la pyramide, ne connait pas ses employés , hormis quelques cadres qui empileraient les cadavres pour arriver jusqu'au sommet ;-) là on est dans la vraie jungle, et la considération pour celui qui est tout en bas est le plus souvent réduite à la portion congrue .

Je grossis le trait, vous l'aurez noté, mais je n'ai plus guère d'illusions sur le monde de l'entreprise tel que nous le connaissons. Et ce ne sont pas les nouvelles méthodes managériales qui vont me réconcilier avec l'idée qu'il faille continuer sur ce modèle patron/salariés. Ce n'est que cosmétique.

Il faut trouver autre chose.

Vous parliez de co-création, mais dans la réalité d'une entreprise classique type sarl, il y a un créateur d'entreprise (avec éventuellement un ou des associés), qui dépose des statuts et ouvre un capital...et ensuite recrute s'il a besoin de personnel, ce qui est le plus souvent le cas. La co-création avec des personnes que vous recrutez, c'est une vision idyllique, mais assez peu réaliste , non ?

Je reviens sur Pierre Gattaz qui très tranquillement nous dit qu'il faut soutenir le patronat afin qu'il puisse OFFRIR des emplois ! On croit rêver !

Le travailleur coûte du fric et l'employeur rêve d'offrir un emploi à un maximum de gens. Elle est jolie l'histoire, non ? ;-)

Quelle vision cet homme a-t-il de l'avenir ? Pense-t-il que dans 50 ou 100 ans, il faudra encore aller taper aux portes des entreprises pour quémander un emploi et s'entendre dire "c'est ça ou rien et si ça ne vous convient pas il y a du monde dehors qui attend" ? On y va droit avec ces dinosaures !

Ailleurs, sur une ou deux stations de radio, j'entends qu'il faut prendre modèle sur l'Allemagne, où l'on s'approche du sacro-saint "plein emploi"....avec des taux/horaire à 2,50 €, et parfois même moins. On peut aussi mettre tout le monde au boulot pour pas un Kopec , il sera content le p'tit c.n derrière son micro ! On croit rêver là aussi, non ;-) L'esclavage vous dis-je ! C'est la solution !;-)

On parle de réformer cette vieille France , sans trop entrer dans les détails d'ailleurs, mais ce sont des gens comme Gattaz qu'il faut réformer ! et avec lui tous ces politicards vendus à leurs causes !

Tenez, en ce moment comme dirait mon fils, je me ris dessus , parce qu'on dirait que j'ai complètement viré de bord... mais en fait non, c'est plus grave que ça, parce qu'à part l'Anarchie, la vraie , je ne vois plus guère d'autre alternative viable pour l'humanité !;-)

Je l'appelle même de mes voeux !;-)

Allez ,j'arrête là mes délires ;-)

Merci pour votre intervention, cet échange est très intéressant.

bonsoir Xor,

« En revanche, dans une grande entreprise où celui/celle qui est tout en haut de la pyramide, ne connait pas ses employés , hormis quelques cadres qui empileraient les cadavres pour arriver jusqu'au sommet ;-) là on est dans la vraie jungle, et la considération pour celui qui est tout en bas est le plus souvent réduite à la portion congrue .

Je grossis le trait, vous l'aurez noté, mais je n'ai plus guère d'illusions sur le monde de l'entreprise tel que nous le connaissons. Et ce ne sont pas les nouvelles méthodes managériales qui vont me réconcilier avec l'idée qu'il faille continuer sur ce modèle patron/salariés. Ce n'est que cosmétique.

Il faut trouver autre chose. »

Effectivement, bien des grandes entreprises fonctionnent sur le mode que vous décrivez, et le plus hallucinant est que pour les cadres haut placés, il y a une foule de services et de bien traitance qui est mis à leur disposition pour que leur travail se déroule dans les meilleures conditions … mais ça s’arrête à un certain échelon, allez savoir pourquoi ?

Quand la « tête » ne sait pas ce que fait sa base, on est dans un fonctionnement schizophrénique qui entraîne de plus en plus de désordre interne et qui peut finir par imploser.

Un exemple : je suis (du verbe suivre) tout à fait indirectement une telle entreprise :

Qui est La tête ?= un groupe américain qui a racheté une entreprise familiale européenne qui était bien côtée sur le plan financier autant que sur le plan humain.

2 ans après ce rachat, les travailleurs « de la base » tombent un à un (burn out, cancer, ‘pétage de plomb’) ou, pour les plus conscient, démissionnent carrément. … d’une part ils ne voient plus de sens à leur travail et d’autre part ils sont pris dans des directives contradictoires saupoudrées de « qualité ISO machin truc » … il s’agit d’un fonctionnement tout à fait schizophrénique !

Depuis peu, c’est au tour des managers et autres responsables RH à tomber malade ou à démissionner … mais jusqu’à présent, visiblement, il n’y a pas encore de remise en question de la tête, peut-être ne sont-ils pas au courant, ou alors ils se disent comme vous l’avez souligné qu’il y en a 100 qui attendent au portillon …

Résultat, l’entreprise continue à faire toujours plus de la même chose … ce qui fera perdurer le système jusqu’à un certain point …> selon moi « la gangrène » est en train de monter au niveau des managers et la base constamment renouvelée n’a pas une assise assez forte pour soutenir le système …. Qu’on fasse peu ou rien, cela finira par se planter.

Mais il y aurait une autre solution à la portée de la base : la solidarité, « si on touche à l’un on touche à toute l’équipe » là cela pourrait faire bouger les choses … par exemple il suffirait que la base refuse en bloc une directive erronée, ou il suffirait qu’ils tombent malades tous le même jour (et au vu de ce que je sais, il n’y aurait même pas de « fraude », ce ne serait que le reflet de la réalité), etc…

 c’est là que le bas blesse, parce que depuis pas mal d’années on éteint cette solidarité et on nous formate pour privilégier l’individualisme et surtout la compétition.

« Vous parliez de co-création, mais dans la réalité d'une entreprise classique type sarl, il y a un créateur d'entreprise (avec éventuellement un ou des associés), qui dépose des statuts et ouvre un capital...et ensuite recrute s'il a besoin de personnel, ce qui est le plus souvent le cas. La co-création avec des personnes que vous recrutez, c'est une vision idyllique, mais assez peu réaliste , non ? »

Vous avez raison, il est impossible de l’instaurer dans le modèle que l’on pratique aujourd’hui, mais justement, c’est cette vision classique de l’entreprise qu’il va falloir changer, pour arriver à un fonctionnement/gestion plus participatif et créatif. On y arrivera simplement parce que les gens ont besoin de sens !

« Tenez, en ce moment comme dirait mon fils, je me ris dessus , parce qu'on dirait que j'ai complètement viré de bord... mais en fait non, c'est plus grave que ça, parce qu'à part l'Anarchie, la vraie , je ne vois plus guère d'autre alternative viable pour l'humanité !;-)

Je l'appelle même de mes voeux !;-) »

Sans allez dans l’anarchie, ni dans un putsch, la voie de l’innovation pourrait résider dans l’attitude réflexive suivante :

- De quoi ai-je réellement besoin aujourd’hui ?

- De quoi puis-je me passer ?

- Comment puis-je contourner les manques actuels ?

- Qu’ai-je à ma disposition ? (au moins mon capital humain, mes compétences, ma motivation à agir, mon désir d’œuvrer pour quelque chose qui a du sens)

- Comment vais-je les mettre à profit d’une autre façon ? (je regarde si une autre porte s’ouvre ailleurs ou bien si je peux éventuellement construire cette porte)

- Ce que je vois et sais, c’est que là il y a une porte qui se ferme alors qu’elle m’a été ouverte pendant X années …. Si je la force j’ai des ennuis avec moi (maladie) ou avec l’autre, alors comment je vais dépasser l’obstacle ? comment je vais aller devant une porte qui elle sera bien ouverte pour moi ?

et juste pour poursuivre ....

http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/un-monde-en-mutation-est-en-route-177329

:cool:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Xor
Invités, Posté(e)
Invité Xor
Invité Xor Invités 0 message
Posté(e)

Bonjour Orbes claire,

Je vois que vous aussi, avez quelques idées sur la question ;-)

Tout ça est infiniment intéressant, et le cas de cette boîte rachetée par un groupe américain, et ce qu'elle devient ensuite, est sans aucun doute un bel exemple...à ne pas suivre ;-)

On ne va pas enfoncer des portes ouvertes....nous savons à quoi nous en tenir quant aux méthodes "américaines" que de toutes façons à peu près tous les pays industrialisés adoptent peu ou prou, et de gré ou de force ;-)

Ils ont à peu près tout inventé , du marketing à l'inginierie sociale, avec tout ce que cela suppose de méthodes douteuses (doux euphémisme ;-)

Aux états-Unis, quelque soit la nature du problème, la réponse est financière...et d'ailleurs même leur justice obéit à cette "loi". C'est le pays du fric et du "rêve américain". Rêve américain qu'il ne faut pas regarder de trop près quand même...au risque de faire quelques cauchemars ;-)

Aujourd'hui, quasiment tout le monde peut se trouver sur un siège éjectable, ouvriers, employés, cadres , et même le patron , si son capital est ouvert à l'actionnariat. Dernièrement, le patron de "Physiomer" en Bretagne s'est fait viré quasiment "manu militari" par ses actionnaires américains. Il a dû prendre ses clics et ses clacs et dégager vite fait.

Quant au petit patron de pme, s'il survit, c'est souvent au prix de gros sacrifices.

En fin de compte , je crois que vous avez mis le doigt sur LE problème qui se pose à tous les niveaux : LE SENS !

Trouver du sens à ce que nous sommes, à ce que nous créons, ou pas.

Là où vous avez également raison, c'est qu'il n'y a plus guère de solidarité, et pour la raison que vous évoquez : la compétition. La méritocratie, en soi , ça peut se justifier, mais comme toujours ce sont les dérives qui sont délétères. C'est la dose qui fait le poison ;-)

Instaurer l'esprit de compétition, c'est aussi "diviser pour mieux régner".

Si l'on prend un peu de hauteur, et que l'on observe nos sociétés occidentales, on remarque très vite que le travail ( rémunéré donc emploi) est central, et tout se construit autour :

-vous bossez , vous avez la tête dans le guidon du matin au soir, il y a des solutions : fast food, hypermarchés, surgelés, micro-ondes, produits industriels, et autant de produits et services qui vont vous permettre de mener cette de vie de fous .Et en plus ça crée de nouveaux emplois, c'est magique !;-)

On ne dira jamais assez que le capitalisme débridé consiste à fournir le problème ET la solution !;-) Et si votre acuité est bien aiguisée, vous verrez que dans quasi tous les secteurs, cette règle prévaut.

Par exemple, l'industrie pétro-chimique fabrique les poisons et les remèdes ..

Il n'y a pas forcément complot, mais on a laissé un système qui pouvait avoir des vertus, dériver jusqu'à ce qu'on connait aujourd'hui, c.à.d. des mastodontes qui ont un tel poids économique que nos sociétés ne peuvent que s'adapter à leurs desiderata.

Ce qu'on a créé là est loin d'être un cercle vertueux, c'est l'exact contraire.

J'ai eu connaissance récemment d'un livre écrit par un philosophe-journaliste-écrivain dont j'ignorais jusqu'à l'existence. Son nom est André Gorz, et le livre en question s'intitule "Métamorphoses du travail, quête du sens"

Je vais me le procurer , ce qui me permettra peut-être de revenir sur ce fil , et ainsi alimenter ce débat passionnant. De plus cet homme semblait avoir des tendances libertaires, ce qui me le rend éminemment sympathique!;-)

Votre lien vers agoravox était bien intéressant aussi , car il m'a permis de découvrir une multitude d'autres liens ;-)

Merci.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×