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le bon raisonnement vs la logique.


contrexemple

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 482 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

la géométrie euclidienne n'est pas notre univers...

On est d'ailleurs toujours en train de chercher la courbure de l'univers

Tu as ce don de prendre une verité partielle dans un cadre donné pour en faire une contre verité dans un autre cadre

Et évidemment il l'est puisqu'une vérité partielle est...partielle

Distingue bien la facilité de la demarche avec le contrexemple

Oui si je prends une feuille que je froisse en 50 avec un super calculateur dans un univers ou la limite de planck existe qui possède une courbure non nulle je peux peut-être faire une quadrature du cercle

Mais ce n'est pas un contrexemple du theoreme...

Tu sors de la géométrie euclidienne

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Membre, Enigmologue, Posté(e)
contrexemple Membre 6 293 messages
Enigmologue,
Posté(e)

Mais zenalpha, c'est bien toi qui donne comme preuve de réfutabilité, qu'il est impossible de résoudre la quadrature du cercle à l'aide d'un compas et d'une règle...

Es-tu d'accord pour dire que ta preuve de réfutabilité de la non-quadrature du cercle est fausse ou incomplète, en tous les cas en l'état pas suffisante ?

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 482 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Tu fais une confusion sur le sens de la refutabilité

Etre refutable ne veut pas dire qu'on va amener une preuve et ça ne veut même pas dire qu'une preuve existe

Ça signifie qu'il est possible d'éprouver la theorie à des experiences concrètes...

En mathematique le calcul par exemple

je veux bien te dire qu'un compas et une regle sont limitées pour faire la demonstration de la quadrature du cercle si ce point te choque... et en même temps, c'est précisément dans ces termes que le problème de la quadrature du cercle a été posé par les anciens...

Bien évidemment, le problème réside dans le fait qu'il faudrait construire un carré Lxl racine de pi sur racine de pi or il est impossible de faire une racine carrée sur pi...

Partant de la... tu peux faire tous les calculs d'une part ou toutes les constructions voulues, tu ne peux y arriver qu'en acceptant une marge d'erreur ou comme tu l'as noté pour notre univers une 'limite physique

Mais experimenter en mathematique, c'est davantage sortir le calcul que sortir une regle et un compas si on pose le problème de l'infinitesimal...

Tu ne peux refuter l'impossibilité de la quadrature du cercle mais tu peux utiliser toutes les mathematiques pour éprouver cette theorie

Entre nous, je crois qu'on est à dix mille milliards de décimales pour pi donc tu vois bien que mettre à l'épreuve ce problème reste ouvert puisqu'on ne sait même pas dire si pi est un nombre univers, qu'on est pas certain de sa distribution...

Un dernier point dont je n'ai pas la réponse

A ete demontré par l'absurde que pi etait irrationnel mais je ne sais pas s'il existe une demonstration formelle

C'est la demonstration de la nature irrationnelle de pi qui implique l'impossibilité de résoudre la quadrature du cercle

eprouver ce sujet est fait tous les jours en allant de plus en plus loin dans les décimales découvertes

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Membre, Enigmologue, Posté(e)
contrexemple Membre 6 293 messages
Enigmologue,
Posté(e)

1/Tu fais une confusion sur le sens de la refutabilité

2/Mais experimenter en mathematique, c'est davantage sortir le calcul que sortir une regle et un compas si on pose le problème de l'infinitesimal...

Tu ne peux refuter l'impossibilité de la quadrature du cercle mais tu peux utiliser toutes les mathematiques pour éprouver cette theorie

3/C'est la demonstration de la nature irrationnelle de pi qui implique l'impossibilité de résoudre la quadrature du cercle

eprouver ce sujet est fait tous les jours en allant de plus en plus loin dans les décimales découvertes

1/Possible.

2/Mais c'est toi qui propose :

Il est parfaitement refutable. On trace des cercles des carres, on prend une regle et un compas et on s'amuse à essayer de le faire autant qu'on veut

Personne n'arrivera évidemment à le contredire et donc a trouver une solution à la quadrature du cercle.

3/Faux, contrexemple : racine de 2, qui est irrationnel et se construit à l'aide d'une règle et d'un compas.

Tu voulais peut-être dire transcendant?

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 482 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Pour ton point 3 oui tu as raison

Pour le point 2, je ne sais plus comment tenter de t'expliquer que refutable ne signifie pas "qu'on va refuter" mais uniquement que c'est possible de mettre à l'épreuve cette affirmation parce que nous allons de plus en plus loin dans le calcul des décimales de pi...

Ton problème est sémantique

Pour Popper :

Refutable = énoncé général totalement demontré ou pas qu'on peut eprouver par observation ou par experimentation ou par calcul...

Non refutable = énoncé général invérifiable par observation ou par experimentation ou par calcul

Irréfutable = non refutable

Pour contrexemple :

Refutable = énoncé qui a vocation un jour à être réfuté car n'est pas vrai qu'on puisse experimenter ou pas

Irréfutable = énoncé qu'il ne sera jamais possible de Réfuter qu'on puisse l'ecperimenter ou pas

Pour Popper dieu existe est une these irréfutable parce que on ne peut verifier la thèse par aucun moyen

Meme si il pensait que dieu n'existe pas, la these dieu existe est irréfutable pour lui bien que fausse

Cela signifie juste que ce n'est pas une thèse scientifique

Pour contrexemple dieu existe est irréfutable parce que c'est vrai même si on ne peut le verifier

Ce que j'écris est refutable lol

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Membre, Enigmologue, Posté(e)
contrexemple Membre 6 293 messages
Enigmologue,
Posté(e)

Tout d'abord merci de prendre le temps de me répondre.

Ensuite ce que j'affirme ici (dans ce fil) n'est absolument pas pour moi une vérité dogmatique, donc sujet à discussion ou à révision.

De plus il ne faut pas prendre ma position comme impossible à changer, c'est juste que je suis une tête de mule qui aime avoir raison, et qui essaie de reconnaître ses manquements quand il en y a.

Ce que tu dis est effectivement réfutable et je m'en vais le réfuter :

Non, pour moi, une théorie réfutable ne serait pas forcément réfuter un jour.

Ensuite comme éprouves-tu la non-quadrature du cercle ?

Tu m'as parlé de le faire à la règle et au compas, et moi de te répondre qu'à la règle et au compas la quadrature du cercle est possible, à cause du fait qu'il est théoriquement impossible de descendre sous la longueur de Planck, ainsi il suffit de tracé pi à 10^(-36) prés pour qu'elle soit confondu avec le pi transcendant.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 482 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Bah je te connais bien et bon si je te reponds c'est que ça me déplaît pas de le faire

J'y reviendrai plus tard le we démarre

Tchuss

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 482 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

La quadrature du cercle..,

Sémantiquement on notera que cette expression est entrée dans le langage comme l'objet d'une demonstration impossible, un absolu irraisonnable

Mathematiquement, elle traduit simplement l'impossibilité d'aposer une racine carrée à pi

Et évidemment, c'est paradoxalement en sortant de l'absolue rigueur mathematique qu'on tord la geometrie euclidienne pour la transposer dans notre realité contrainte par les lois de la physique et proposer dans ce dernier cadre une solution

Sortir du cadre

Cela m'évoque des commentaires

Un contrexemple a comme imperatif de rester dans le cadre donné par la règle générale

Les domaines de definition en mathematique sont la pour ça

Trouver un contrexemple a une regle generale dans le cadre dans laquelle elle est definie l'invalide ou necessite des investigations permettant de l'expliquer

En sortant du cadre defini, on trouve d'autres règles, d'autres contraintes, d'autres domaines de definition et bien évidemment une regle vraie dans le cadre A peut-être fausse si on la transpose au cadre B

Bien souvent, c'est en jouant sur les domaines de definition, sur les definitions elles mêmes ou sur la sémantique qu'on sort du cadre

Parfois nous sommes tellement cadrés à l'inverse par des raisonnements ou par le langage que nous évoluons avec des concepts ancrés en nous dont il est difficile de se degager

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 482 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Je me permets un exercice dans le rapport raisonnement / logique.

En essayant d'abord de définir 'raisonnable' donc ce qui est issu du raisonnement donc de la raison. La raison ne doit pas déboucher sur une chose et son contraire...ce serait le pompon de la contradiction.

Ensuite, on veut que cette assertion raisonnable soit prouvée et démontrée ou a minima très étayée, toujours vérifiée, sinon...ce ne serait pas très raisonnable... ou incomplet

Donc que cette preuve soit vérifiable (donc réfutable s'il existe un contrexemple), sans risque d'erreur, de manière automatisée, les mêmes inputs aboutissant expérimentalement sur les mêmes conclusions en vérifiant les prédictions théoriques.

Ici un retour sur mon Gödel préféré...Qui a démontré RATIONNELLEMENT que certaines vérités mathématiques ne pouvaient être prouvées...Il va même plus loin en démontrant l'INCOMPLETABILITE.

On ne peut compléter la théorie de manière à ce que toute vérité soit accessible rationnellement.Alors on peut se dire que ses trous sont 'marginaux', que l'essentiel des vérités est atteignable par la démonstration.Un système raisonnable de preuves étant fixé (exemple ZFC), prétendre qu'on tombe rarement sur des indécidables dans la théorie et que la majorité des assertions vraies y seront démontrables.

Peut-on probabiliser la part de ces indécidables dans l'ensemble des vérités mathématiques ?

Et bien oui... et la probabilité pour qu'une formule vraie de longueur N soit indécidable tend vers 100% quand N tend vers l'infini.Seules une partie infinitésimale des vérités contenues dans un système sont atteignables par la raison.Ouch...Calude et Jurgensen ont démontré que la complexité était la cause de l'incomplétude et qu'à l'infini, toutes les propositions mathématiques vraies sont indécidables dans un système formel donné. Seule la prouvabilité est formalisable au sein d'un système formel, pas la vérité et la plupart des vérités échapperont au système formel.

Et cela démontre si tenté que ce soit utile de le faire que l'intuition basée sur l'induction restera en mathématique un moyen incontournable à ajouter à la connaissance et aux déductions

Sur le lien intuition raison ce serait donc plus compliqué mais si l'intuition trompe parfois, elle reste le moteur de la découverte de vérités moins immédiates.Il y a davantage...tout ce qui a trait à l'aléatoire est lui aussi ;essentiellement indécidable

La notion de suite infinie aléatoire a été définie par Per Martin-Löf en 1966 et là encore Robert Solovay a démontré un résultat ultime au sujet de l'indécidabilité de telles suites et l'omega de Chaitin comme l'omega de solovay érige l'indécidabilité de l'aléatoire comme complémentaire à l'indécidabilité des systèmes formels.

Le chaos et la complexité, l'aléatoire qu'on pense contenue en MQ érigent une barrière infranchissable à la raison pure en toute logique.

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Membre, Enigmologue, Posté(e)
contrexemple Membre 6 293 messages
Enigmologue,
Posté(e)

Bonjour,

"La raison ne doit pas déboucher sur une chose et son contraire"

Non, je ne suis pas d'accord.

Par contre la raison n'est pas définie par ce qui est vrai (cela est indéfinie) mais par ce qui est faux (plus facile à qualifier) ainsi un raisonnement qui aboutie sur quelque chose de faux, peut-être considéré dans ces prémisses comme faux.

Le seul moyen d'accéder à la réalité (au vrai) c'est en prenant garde de ne pas tomber dans le faux (ce que l'on a identifié comme faux).

Voilà, le bon emploi, selon moi, de la raison.

C'est seulement dans les jeux où toutes les possibilités sont définies par avance que l'on peut qualifier le vrai (comme le complémentaire du faux) la logique est une forme de jeux formelles, mais ce genre de raisonnement ne convient que quand on est dans un cadre fixé ce qui n'est pas le cas pour la réalité.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 482 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Si la raison aboutie sur une chose et son contraire, ce sera difficile de te faire entendre raison.

Mais puiqu'il faut raison garder j'essayerai par une voie étymologique :

Raison vient du latin "Ratio" qui signifie au départ calculer (ratio) puisque rationem en est l'accusatif singulier et cette étymologie se trouve avec Plaute au 2ème siècle avant JC.Puis, "Ratio" glisse doucement vers l'art d'argumenter et d'expliquer notamment avec Ciceron au 1er siècle avant JC et Ratio qui part du calcul devient rapidement la capacité d'ordonner.

Mais tu peux aussi voir une branche grecque à la raison et à la logique puisque le logos qui désigne essentiellement la parole et le discours signifie également la relation et par extension la raison.Bref et c'est notable, en France et chez les latins, nous ne parlons pas de "computer" mais "d'ordinateur" et ce glissement du calcul au fait d'ordonner les choses nous est particulier.

La raison est d'une certaine manière l'art d'ordonner en calculant et quand on dit de quelqu'un qu'il a raison on signifie que l'affirmation s'appuie sur un raisonnement logique, ordonné, rationnel. Maintenant si je relie le logos à la raison par nos amis grecs, on trouve l'idée de la parole qui relie, qui rassemble, qui est valable universellement.

Descartes distingue l'homme de l'animal par le langage car l'homme est doté de raison et du logos.

Elle ne se contente pas de constater les choses mais permet de concevoir des concepts qui place les liens et les relations entre les causes et les effets de manière universelle.

C'est une quête de vérité par la prouvabilité associée à la logique et au calcul, à l'universalité du raisonnement qui doit donc s'il est juste être globalement compris et ne pas être contradictoireJe tente d'aller plus loin.Qu'est la raison d'être ?

La raison est le principe de base, la quête de sens, un des motifs de l'existence.

Et quand on distingue la raison de l'émotion, l'intuition de la déduction, quand on situe les limites de la raison ainsi que ses forces, les limites de la prouvabilité devant le vrai, on comprend qu'on a raison de mouiller le maillot parce que si la raison fait durer, les passions font vivre.

Et vivre, c'est le sens.

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Membre, Enigmologue, Posté(e)
contrexemple Membre 6 293 messages
Enigmologue,
Posté(e)

Si la raison aboutie sur une chose et son contraire, ce sera difficile de te faire entendre raison.

Même la logique n'est pas d'accord avec cela : logique paracohérente.

Encore une fois, on peut se mettre plus facilement d'accord sur ce qui est faux que sur ceux qui est vrai...

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Membre, 79ans Posté(e)
Le Repteux Membre 945 messages
Baby Forumeur‚ 79ans‚
Posté(e)

La logique ne serait-elle qu'une impression personnelle?

On trouve toujours nos propres idées logiques, pourtant, celles des autres nous paraissent souvent illogiques. La logique voudrait que nous nous mettions à la place des autres, et que nous réalisions notre propre illogisme. C'est là qu'on voit qu'on ne peut pas réellement changer de point de vue même si on peut l'imaginer. Dans ce sens, discuter de logique, c'est seulement vouloir imposer son point de vue, donc vouloir gagner.

Alors comme je veux absolument gagner moi aussi, je m'empresse de déclarer forfait! :hehe:

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 482 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Si je veux te faire plaisir je dirai oui et non, ni oui ni non, peut être bien que oui peut être bien que non, ou un peu de oui et un peu de non.

A titre personnel, j'ai écrit raisonnablement une nouvelle dans mon blog qui donne au ying et au yang, à l'homme et à la femme, au vrai et au faux un sens en tant que repère à l'existence et à l'émergence de l'homme (par une femme d'ailleurs...).

Sens transcendé par la différence qui s'appuie néanmoins sur l'un et sur l'autre comme LE point d'accès à une "vérité" plus contrastée et plus unitaire quelque part.

Si tu n'as pas lu ma nouvelle, tu as loupé un truc énorme ! Lol..

Bien....

En mécanique quantique, une particule "est tantôt onde, tantôt particule", peut être simultanément dans des états superposés, intriquée ici avec ailleurs, forte d'une possibilité d'effet tunnel qui défie nos sens....

Bref, possible que la réalité fondamentale serait déraisonnable pour l'homme au sens où nous ne pouvons la comprendre

C'est quoi des états superposés ?

Vitesse et position ne sont plus connaissable et la réalité ontologique mircroscopique pourrait dépasser notre entendement.

Est ce que la raison serait un principe émergent ?

Sommes nous des êtres cadrés par des lois physiques qui nous formatent dans le oui / non ou le bien et le mal ?

Allez, je t'invite à jeter un œil sur Lupasco et raison garder par les utilisations pratiques pour le moment quasi inexistentes.

Mais qui sait ?

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Membre, 79ans Posté(e)
Le Repteux Membre 945 messages
Baby Forumeur‚ 79ans‚
Posté(e)

Si je veux te faire plaisir je dirai oui et non, ni oui ni non, peut être bien que oui peut être bien que non, ou un peu de oui et un peu de non.

A titre personnel, j'ai écrit raisonnablement une nouvelle dans mon blog qui donne au ying et au yang, à l'homme et à la femme, au vrai et au faux un sens en tant que repère à l'existence et à l'émergence de l'homme (par une femme d'ailleurs...).

Sens transcendé par la différence qui s'appuie néanmoins sur l'un et sur l'autre comme LE point d'accès à une "vérité" plus contrastée et plus unitaire quelque part.

Si tu n'as pas lu ma nouvelle, tu as loupé un truc énorme ! Lol..

C'est fait. J'aime bien la science fiction. La tienne est un peu trop mystique à mon goût, mais sans être trop simpliste.
En mécanique quantique, une particule "est tantôt onde, tantôt particule", peut être simultanément dans des états superposés, intriquée ici avec ailleurs, forte d'une possibilité d'effet tunnel qui défie nos sens....

Bref, possible que la réalité fondamentale serait déraisonnable pour l'homme au sens où nous ne pouvons la comprendre

Je n'y crois pas. Pour moi, quand on ne comprend plus, c'est parce qu'on s'est trop avancé. Ce que je dis à propos du mouvement montre justement qu'il faudrait revenir en arrière et requestionner le mouvement.
C'est quoi des états superposés ?

Vitesse et position ne sont plus connaissable et la réalité ontologique mircroscopique pourrait dépasser notre entendement.

Est ce que la raison serait un principe émergent ?

Il n' y pas que la raison dans nos têtes, il y a aussi l'improvisation. En quoi l'aléatoire de nos improvisations serait-il si différent de celui des particules? À quoi sert-il d'improviser sinon à transgresser la norme? Selon ma thèse, il faudrait du hasard pour que les atomes accélèrent, et il en faudrait aussi pour changer d'idée. La logique, c'est qu'il en a fallu pour qu'on apparaisse. Sans mutations, pas d'intelligence.
Sommes nous des êtres cadrés par des lois physiques qui nous formatent dans le oui / non ou le bien et le mal ?
Notre capacité à improviser nous montre le contraire. Le hasard n'a pas de bon sens, il ne suit pas le précédent sens, et celui qu'il donne est aléatoire. Une improvisation n'est réussie que si on a le temps de se rattraper quand on se trompe.
Allez, je t'invite à jeter un œil sur Lupasco et raison garder par les utilisations pratiques pour le moment quasi inexistentes.
Je cite wiki à son sujet:

"la matière-énergie macrophysique, la matière-énergie vivante et la matière-énergie psychique, les "trois matières" pour reprendre le titre de son livre le plus célèbre."

J'ajouterais la matière-énergie microscopique, ce dont mon sujet sur la masse traite justement.

Mais qui sait ?
Les coiffeurs seulement! :)
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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 482 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Merci du passage, c'est vrai que mon texte est mystique, l'idée était de "sortir du cadre" et surprendre.

Proposer un cadre ou le cerveau d'un homme est l'univers d'autres hommes reliait l'homme à l'univers, la quête du sens de l'homme au sens profond du sens de sa creation à l'insu même de son créateur qui partage la même condition d'homme dans une boucle sans fin

Pour toi, ne plus comprendre signifie qu'on emprunte un mauvais chemin donc tu reinterroges le concept de mouvement

Et je te dirais, sur le principe, pourquoi pas ?

Nous avons vu le concept de masse revisité comme une particularité secondaire des particules au champs de Higgs, le concept de temps revisité par la relativité, le concept du continu revisité par la nature discrète de la mécanique quantique alors pourquoi pas le concept du mouvement ?

Et selon moi, ces nouvelles appréhensions de tous ces concepts s'accompagnent d'une connexion aux vérifications experimentales.

Du boson de Higgs en passant par la mesure des horloges atomiques en passant par les niveaux d'énergie quantifiés des electrons....

Le juge de paix, c'est d'abord un modèle mathematique cohérent puis des vérifications experimentales qui accréditent les predictions

Nos interrogations restent métaphysiques et deconnectées sans ce double lien

Plus fondamentalement, je pense que nous sommes victimes de nos sens donc de notre bon sens

A savoir qu'on digere mal des revolutions conceptuelles comme s'il s'agissait d'évolutions en les expliquant au travers de representations anciennes que les nouveaux modèles remplacent justement

Interroger le mouvement, c'est redéfinir un continu où nous savons qu'il existe du discret par exemple pour la notion de distance parcourue et c'est aussi reinterroger la nature du temps

De mon point de vue, c'est un retour à une vision dont beaucoup ont fait un deuil pragmatique mais je comprends

D'ailleurs ton "je n'y crois pas" raisonne comme un acte de foi mais toujours est-il que l'expérience d'Aspect, par exemple, depasse les croyances pour emprunter le chemin de la demonstration

Tu me parles d'improvisation

Oui, c'est sûr, l'homme n'est pas que raison

Il y aurait énormément à débattre sur le libre arbitre et, dans le même temps, je suis assez etonné de ta vision du determinisme absolu qui laisserait place neanmoins à l'improvisation

De mon point de vue, nos degrés de liberté, je préfère y croire pour remplacer l'idée que tout est déjà joué et que mon rôle puisse compter, au moins pour moi même

Le determinisme absolu serait l'illusion de la liberté qui est l'esclavage absolu et le retrait du sens

Toujours est-il que je distingue mes degrés de liberté au cadre fixé par les lois naturelles qui permettent d'ailleurs de les exprimer

Si je me jette par la fenêtre mon improvisation ne me sauvera pas de la chute

Ces lois sont fondamentales et inviolable

Tu me parles alors de la contingence comme une definition du hasard

Le hasard comme un principe posé comme un absolu

Un peu comme dieu...

J'ai du mal avec les principes absolus

Si la contingence et des événements hasardeux existent évidemment selon cette definition du hasard, ils s'inscrivent dans des lois de la nature qui, quant à elles, sont bien loin d'être hasardeuses

Finement ajustées serait plus approprié

Des lois qui ne sont pas des événements au hasard dans la nature mais des principes fondamentaux et visiblement universels....dans notre univers, fixes, ajustées qui permettent non seulement la survenance de ces évènements mais qui autorisent même une montée en complexité

Je veux bien entendre hasard pour ces lois puisque la theorie du multivers autorise une infinitude de lois differentes

Si on se place dans l'idée d'un univers unique je ne comprends pas cette évocation du hasard au travers des lois fondamentales qui apparaissent manifestement extrêmement ajustées

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Membre, 79ans Posté(e)
Le Repteux Membre 945 messages
Baby Forumeur‚ 79ans‚
Posté(e)

Sans le concept de hasard, impossible d'expliquer notre apparition de manière causale. Donc pour moi, le hasard est aussi une cause. Mais dans l'Évolution, il sert à tâter le futur, donc aussi à improviser. Ce que je crois, ou que je prédis, c'est que, par hasard, notre cortex serait devenu moins précis que celui de nos ancêtres les singes, de sorte qu'il aurait commencé à laisser plus de place à l'improvisation. Prévoir, envisager le futur, c'est ce que les humains font constamment.

On a beau avoir l'impression que ça a toujours fonctionné, mais c'est pour nous donner bonne conscience, ou encore pour frimer, c'est très loin de fonctionner tout le temps, mais quand ça fonctionne, c'est si avantageux que nous sommes en train de raser la planète. Pourquoi ne réagissons-nous pas immédiatement? Parce que c'est le futur, et que réagir d'une certaine manière n'est qu'une possibilité parmi d'autres, alors nous réagissons de différentes manières, sans réaliser que c'est la meilleure manière de faire face au futur. En tout cas c'est ce que les mutations signifient.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 482 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

C'est évidemment intéressant et discutable.

Un peu comme toute intuition, ton raisonnement part de la solution ressentie comme la vérité (le hasard) pour coller le scénario compatible et non tirer les enseignements des faits par un modèle général

Tu remarqueras qu'une causalité n'a souvent pas besoin du hasard. Un ensemble de causes connues génèrent des conséquences prévisibles selon un modèle physique qu'on a donc compris.

Ici, tu dis que nous ne comprenons pas notre apparition (nous sommes OK) sauf à invoquer le hasard qui permettrait de l'expliquer (ah bon ?)

Hasard qui joue finalement le même rôle que Dieu devant notre méconnaissance.

Il y en a des arguments qui limitent le hasard pourtant.

D'aucuns diront que les arguments en faveur d'un code initial ou d'une intention se manifestent plus fortement dans l'univers que cette capacité "auto-créatrice (créatrice dans quoi ?), auto-ordonnatrice et complexifiante (par quel mécanisme ?) du dieu hasard.

Au niveau biologique, les statistiques associées au mécanisme de la sélection naturelle sont présentées comme devant satisfaire ce principe évolutif puissant du plus faible au plus fort dans un environnement mouvant. Je le trouve personnellement exact mais commode, nécessaire mais non suffisant, démontré mais non exhaustif, descriptif mais non prédictif et directement opposé au second principe de thermodynamique.

Dans le même temps, comment expliquer l'existence des lois physiques dans lequel ce hasard prend place ? Expliquer les ajustements fins totalement démesurés des constantes cosmologiques ?

Le hasard est un peu le dieu de l'athée mais la logique ne se satisfait pas vraiment de principes bouche-trou

La limite de nos connaissances s'appellent Dieu ou Hasard.

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Membre, 79ans Posté(e)
Le Repteux Membre 945 messages
Baby Forumeur‚ 79ans‚
Posté(e)

Nos concepts oscillent entre la cause et l'effet, entre le yin et le yang, entre l'imprévisible et le prévisible, entre le passé et le futur, entre la résistance et le changement, et mes petits pas oscillent justement de la même manière. En extrapolant leur principe au cerveau, il n'y aurait aucun moyen de transgresser le connu qui s'y trouve que d'y aller au hasard. Les yeux fermés, notre conscience viendrait du changement qui s'y produit aléatoirement. Une fois assimilée, cette idée permet de départir l'idée de dieu de l'idée du hasard: l'idée de dieu ne sert qu'intellectuellement, celle du hasard permet d'anticiper l'avenir, donc elle a une utilité matérielle.

Un geste imaginaire, c'est comme une mutation: c'est sa reproduction qui détermine sa pertinence. S'il fait mal, il n'est pas reproduit, et il n'est donc jamais acquis. S'il ne fait pas mal, il est reproduit, et il est assimilé à force d'être reproduit. L'imagination sert à anticiper le futur, et il n'y a pas de moyen logique d'anticiper ce qui n'existe pas encore, donc elle procède vraisemblablement au hasard.

Si l'univers est infini, nos connaissances seront effectivement toujours limitées, mais rien ne nous empêcherait de les découvrir progressivement.

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