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Se résigner est-ce accepter ?


placide3

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Membre, Posté(e)
placide3 Membre 522 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
a définition "Accepter c'est vouloir" est bien trop sommaire et insuffisante. Elle est, par surcroît, identique à celle de "refuser" - qui est l'opposé de "accepter" ! Accepter = dire oui. Refuser = dire non.

Qu'est-ce que refuser ? C'est vouloir (ne pas).

Non : refuser c'est "ne pas vouloir", non "vouloir ne pas" vous êtes complètement à côté de la plaque.

Si je suis malade et que m'est proposé tel ou tel remède, non désirable ou désirable peu importe, ne suis-je pas en droit de le refuser ou de ne pas le vouloir, positivement dans le genre : "je ne veux pas ce remède" ?

"Je ne veux pas prendre ce remède" c'est refuser ou ne pas vouloir, positivement.

"Je veux ne pas prendre ce remède" c'est vouloir, non moins positivement.

Tout simplement.

Imaginez que ce remède soit létal : ne puis-je pas le vouloir (positivement), vouloir (positivement) mourir ?

Tu passes complètement à côté de l'étymologie première de "accepter" = accueillir / prendre, d'où l'idée de consentement dont tu dois absolument tenir compte. Tu n'as pas pris en considération ma suggestion, à savoir que : accepter, c'est vouloir bien, ou bien vouloir, ou vouloir volontiers. J'accepte ceci ou cela, parce que je le veux bien.

A mode de conclusion:

Accepter, c'est consentir de bon gré.

Se résigner, c'est consentir de mauvais gré.

Non accueillir ou prendre comme vous dites est une condition nécessaire pour accepter, agréer, donner son accord, consentir.

Ce n'est pas une condition suffisante.

Quand une personne vous parle pour savoir si vous êtes d'accord (avec ce qu'elle dit) s'il vous faut d'abord écouter, entendre ses propos, accueillir son discours, ça ne suffit pas.

Dans accepter il y a (aussi) vouloir ou accorder ou agréer ou consentir.

Accueillir, entendre ou écouter les propos d'un interlocuteur est condition nécessaire, non suffisante, pour savoir si vous les acceptez, vous y accordez, y consentez, les agréez.

Le problème est que souvent dans des discussions c'est la foire aux malentendus qui se fait entendre, les gens partent bille en tête dans leurs petits délirs persos sans jamais entendre les avis différents.

En premier lieu les religieux cousus de dogmes multimillénaires comme ils sont auront toujours énormément de mal à communiquer positivement : difficile de dialoguer avec des intégristes quand tout religieux est intégriste par nature.

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 132 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)

Non : refuser c'est "ne pas vouloir", non "vouloir ne pas" vous êtes complètement à côté de la plaque.

Si je suis malade et que m'est proposé tel ou tel remède, non désirable ou désirable peu importe, ne suis-je pas en droit de le refuser ou de ne pas le vouloir, positivement dans le genre : "je ne veux pas ce remède" ?

"Je ne veux pas prendre ce remède" c'est refuser ou ne pas vouloir, positivement.

"Je veux ne pas prendre ce remède" c'est vouloir, non moins positivement.

Tout simplement.

Imaginez que ce remède soit létal : ne puis-je pas le vouloir (positivement), vouloir (positivement) mourir ?

Non accueillir ou prendre comme vous dites est une condition nécessaire pour accepter, agréer, donner son accord, consentir.

Ce n'est pas une condition suffisante.

Quand une personne vous parle pour savoir si vous êtes d'accord (avec ce qu'elle dit) s'il vous faut d'abord écouter, entendre ses propos, accueillir son discours, ça ne suffit pas.

Dans accepter il y a (aussi) vouloir ou accorder ou agréer ou consentir.

Accueillir, entendre ou écouter les propos d'un interlocuteur est condition nécessaire, non suffisante, pour savoir si vous les acceptez, vous y accordez, y consentez, les agréez.

Le problème est que souvent dans des discussions c'est la foire aux malentendus qui se fait entendre, les gens partent bille en tête dans leurs petits délirs persos sans jamais entendre les avis différents.

En premier lieu les religieux cousus de dogmes multimillénaires comme ils sont auront toujours énormément de mal à communiquer positivement : difficile de dialoguer avec des intégristes quand tout religieux est intégriste par nature.

La plaisanterie a assez duré. Fin.

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Membre, Posté(e)
placide3 Membre 522 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

a définition "Accepter c'est vouloir" est bien trop sommaire et insuffisante. Elle est, par surcroît, identique à celle de "refuser" - qui est l'opposé de "accepter" ! Accepter = dire oui. Refuser = dire non.

Qu'est-ce que refuser ? C'est vouloir (ne pas).

... refuser c'est vouloir ne pas dites, ça change quoi à quoi de dire que refuser ou accepter sont des actes volontaires, "libres" autant que faire se pouvant, vous vous trouvez plus intelligent suite à cela ou quoi :(

En attendant si vous réfléchissiez deux secondes vous verriez qu'à toute aspiration tout vivant s'abreuve de quelque breuvage mortel puisqu'à tout instant toute chose nouvelle.

Face à cela deux attitudes possibles :

1) la résignation : celle de pas mal de religieux dans le genre béni oui oui culs béni diseurs de que : "Béni soit l'Vieux j'dépéris !".

Non qu'ils avouent qu'ils se résignent ceux-là ont en perdant pied avec la réalité commune ont toujours su mentir comme c'est pas possible, faire passer par des discours tordus de la résignation pour de l'acceptation aux yeux du plus grand nombre.

2) la non résignation : celle des sciences positives => par les progrès des sciences et des techniques amoindrir toujours davantage toute souffrance, jusqu'à vaincre définitivement la mort sous toutes ses formes pourquoi pas :hehe:

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Membre, Posté(e)
placide3 Membre 522 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

... encore une fois une façon de sortir de l'impasse du déterminisme implacable serait de se suicider ainsi dirait-on : "Voyez il se suicide celui-là donc il accepte ou refuse ceci cela." ... hélas pour accepter ou refuser il faut être sollicité !

Dire : "Celui-ci se suicide parce qu'il accepte d'être libre (exple la personne en fin de vie, en "phase terminale" si on peut dire parce qu'on y est tous mais parce qu'un bébé juste né est en ... "phase terminale") ou parce qu'il refuse ceci cela." c'est juste s'exprimer incorrectement parce qu'en lieu et place de "refuser" ou d'"accepter" c'est "se résigner" ou "ne pas se résigner" qu'il faudrait mettre.

Naître ou mourir ordinairement ça se passe "automatiquement" si on peut dire : l'existence est chose subie, non choisie. Qu'y faire :unknw:

==> en somme :

- sans être soi-même sollicité pas d'acceptation ni de refus possibles

- face au déterminisme implacable la réalité commune est de s'y résigner ou de ne pas s'y résigner, non de l'accepter ou de le refuser.

bye

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Membre, 36ans Posté(e)
Sony nedgy Membre 268 messages
Baby Forumeur‚ 36ans‚
Posté(e)

Bonjour,

Connaissez-vous la fable du renard et du bouc de La Fontaine en ces mots répandue :

C’est le dernier vers qui fait réfléchir : quand le bouc a tout essayé pour se hisser hors du puits doit-on dire qu’en se résignant, bien obligé, il accepte sa mort prochaine ?

Qu’est-ce qu’accepter ? Qu’est-ce que se résigner ? Se résigner est-ce accepter ?

. accepter semble rimer avec vouloir,décider, choisir.

. se résigner ça sent la contrainte, l’esclavage, l’asservissement.

Si y'avait des pistes par ici ça pourrait aider, à fagoter la disserte :bo:

Merci.

Se resigner, c'est faire un choix et accepter

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Membre, Posté(e)
placide3 Membre 522 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

... que voulez-vous dire :(

1) faire un choix

2) accepter

==> faut-il comprendre : choisir d'accepter plutôt que de refuser :(

Face au déterminisme implacable pour tout individu le choix se ramène probablement entre se résigner et ne pas se résigner (ou refuser ?), non entre accepter et refuser.

Face à une situation donnée, empreinte d'implacable déterminisme mais sur laquelle il y a possibilité d'agir, tel l'anti-hasard puisque le hasard et le déterminisme c'est la même chose, se résigner n'est-ce pas toujours la marque d'une volonté altérée, d'une mauvaise volonté ou d'une volonté mauvaise ?

Tout individu sain de corps et d'âme a-t-il le droit ou peut-il se résigner ?

Faudrait-il dire que ne pas se résigner ça se ramènerait à ne pas accepter (le déterminisme ou le hasard), serait un acte volontaire, "libre" autant que faire se pouvant cependant que se résigner ... ne serait pas un acte volontaire ("libre") du tout, serait un acte de parfaite soumission :facepalm:

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