Le féminisme et la crise de la quarantaine

Causes

Le ressentiment peut survenir dans diverses situations, défiant l'estime de soi, avec un sentiment d'injustice ou d'humiliation. Les situations durant lesquelles le ressentiment survient le plus souvent incluent : des incidents humiliants en public comme un mauvais traitement sans possibilité d'y répondre, des actes de discrimination ou de préjudice, d'envie/de jalousie, des sentiments d'être abusé ou moqué par l'entourage, et le fait d'avoir travaillé dur et être non-reconnu sur son résultat tandis que d'autres y sont parvenus sans trop d'effort. Le ressentiment peut également survenir lors d'un rejet social ou interpersonnel, délibérément humiliant, notamment¹.

[...]

Pour Nietzsche, dans La Généalogie de la morale, les êtres de ressentiment sont une race d'homme pour qui « la véritable réaction, celle de l'action, est interdite et qui ne se dédommagent qu'au moyen d'une vengeance imaginaire » (Généalogie de la morale, trad. P. Wotling, Paris, Livre de poche, 2000). Il lie ainsi directement le ressentiment à ce qu'il nomme la « morale d'esclave » : la morale d'esclave est par essence constituée par le ressentiment, par un non créateur. Ainsi, l'être de ressentiment est profondément réactif, c'est-à-dire qu'il est dans une situation d'impuissance qui engendre des frustrations. Tout homme, quel qu'il soit, à qui l'on interdit l'action, et qui de ce fait se trouve dans l'impuissance, est affecté par le ressentiment : c'est-à-dire qu'il ne peut que subir l'impossibilité de s'extérioriser. La force consiste à surmonter cet état (qui n'est alors plus qu'un état passager), comme lorsque l'on surmonte le désir de vengeance. La faiblesse, au contraire, ne parvient pas à s'en débarrasser (par exemple, quand le désir de vengeance devient une obsession, ou encore quand le regret d'un acte devient une torture morale qui ne laisse plus la pensée en repos), et elle transforme alors ses frustrations à son avantage en trouvant des justifications à son impuissance, par la dénégation et le renversement axiologique : cette volonté de se trouver des justifications caractérise précisément la mentalité d'« esclave », selon Nietzsche. Une telle mentalité du ressentiment se retrouve par exemple dans les idéologies qui se définissent par rapport à un « ennemi » réel ou supposé : l'ennemi (ou la cause de l'impuissance) est jugé comme cause libre du mal ; et par opposition, celui qui subit s'attribue une supériorité morale imaginaire, ce que Nietzsche résume ainsi : « ils sont méchants, donc nous sommes bons. » Une variante idéaliste en est : « le monde est foncièrement déterminé par le mal, donc nous lui sommes supérieurs. »

Ressentiment

C'etait vrai il y a quelques dizaines d'années mais aujourd'hui les femmes de la cinquantaine plaisent aussi aux jeunes.

Le phénomène cougar est passé par la.

Ah bon ??? :smile2: :smile2:

Demande les quinquagénaires ou sexagénaire .... combien ont étaient "débridés" par des femmes dite "mures".

Ce n'est que le "mot" cougar "inventé" (pourquoi) la réalité est que quand t'est une "vieille peau" ben y faut accepter, le temps a passé ... point ... chacun son tour idem pour les "vieux beau", quoi que la Maserati ou Bentley arrange un tout petit peu en soit la chose.

Et puis la vie n'est pas juste il est toujours vrais (et restera vrais) qu'il vaut mieux être riche et beau (belle) que moche et pauvre.

Ressentiment

« ils sont méchants, donc nous sommes bons. » Une variante idéaliste en est : « le monde est foncièrement déterminé par le mal, donc nous lui sommes supérieurs. »

Il y a encore une autre variante:

" Je ne suis pas plus pourri que les autres, car tout le monde est pourri, il n'y a pas d'innocents".

Mais la ce n'est plus du ressentiment mais de l'hypocrisie ou de l'aveuglement pour ne pas avoir mauvaise conscience.

Oh mais que vois-je dns mon fil d'actualité, ça tombe à pic:

L'limpuissance comme idéal de beauté féminin

Morceau choisi, pour les jeunes insouciantes trop épanouies pour avoir la force mentale de lire un pavé :cool: :

"Selon la théorie misogyne de l’époque, c’était la laideur, et surtout la frustration sexuelle qui en résultait, qui poussaient certaines femmes à militer pour leur droit de vote ; comme si le fait de s’intéresser à la politique ou de revendiquer des droits était tellement contre-nature pour les femmes qu’il fallait avancer une explication de l’ordre de la psychopathologie et/ou de l’anomalie pour expliquer ce comportement." A propos de l'Angleterre du début de XXe

C'est super intéressant cet article, merci. :)

Notons tout de même que ce n'est pas spécifique aux féministes. Concrètement à chaque fois qu'une femme exerce une activité publique : militantisme, carrière politique...elle est ramenée à son physique. Si elle est laide, elle sera humiliée sur ce défaut, si elle est belle elle sera au mieux considérée comme une potiche ou au pire subira des commentaires déplacés. En politique c'est éclatant : regardez les commentaires sur telle femme politique, ou certaines réflexions de nos sénateurs (excusez du peu) sur leurs collègues féminines. Pour les misogynes, c'est en effet un moyen de "remettre une femme à sa place", à savoir n'être qu'un physique. Quand on a pas d'arguments c'est pratique dans une société encore sexiste.

Alors pour les féministe qui osent vouloir l'égalité ça va être d'autant plus virulent que elles, elles remettent en cause cet adage "sois belle et tais toi".

Disons que l'idée qu'un individu serait plus que son corps est une idée bourrée de ressentiment et de haine du corps, ravalé à une nature impie ou impure, sale, dégradante, animale.

Il serait absurde de nier que certaines femmes (mais aussi certains hommes) seront dans ce discours de la "beauté intérieure qui compte plus que le reste" simplement parce qu'ils ne peuvent se targuer d'en avoir une extérieure, ou alors au contraire parce qu'ils ou elles sont si assurées de leur propre apparence qu'ils veulent le beurre et l'argent du beurre.

Comme nous le rappelle Nietzsche, une façon de penser c'est aussi un corps qui pense.

Disons que l'idée qu'un individu serait plus que son corps est une idée bourrée de ressentiment et de haine du corps, ravalé à une nature impie ou impure, sale, dégradante, animale.

Il serait absurde de nier que certaines femmes (mais aussi certains hommes) seront dans ce discours de la "beauté intérieure qui compte plus que le reste" simplement parce qu'ils ne peuvent se targuer d'en avoir une extérieure, ou alors au contraire parce qu'ils ou elles sont si assurées de leur propre apparence qu'ils veulent le beurre et l'argent du beurre.

Comme nous le rappelle Nietzsche, une façon de penser c'est aussi un corps qui pense.

C'est pas une question de "beauté intérieure "et autres bisounourseries.

C'est pas une question d'esprit vs le corps.

C'est question qu'une femme est souvent réduite à son apparence physique. Ca change, mais c'est encore long.

Je crois surtout que le seul raisonnement de Vilaine est de titiller vos points sensibles pour vous faire réagir et se foutre de votre gueule. (Points sensibles : l'âge, la beauté physique. Sujets phare : les vieux, les femmes, les pauvres, les moches). Le forum est un espace de jeu et vous êtes ses cobayes.

Et je me demande comment il est possible que depuis le temps vous ne l'ayez toujours pas remarqué et que vous réagissiez encore.

http://www.forumfr.com/sujet709465-l-ennui-poison-ou-vertu.html

Que sommes nous donc de plus qu'une apparence physique?

Najat Vallaud Belkacem est plutot jolie et féminine.

Najat Vallaud Belkacem est plutot jolie et féminine.

En effet.

Et alors ?

Que sommes nous donc de plus qu'une apparence physique?

Quasimodo avait la beauté intérieure, contraire a Phébus qui lui avait celle de l'extérieure.

Et de qui la trés belle et trés douce Esmeralda tomba amoureuse ?

Que sommes nous donc de plus qu'une apparence physique?

J'ai envie de dire : tout ce que nous sommes, sauf notre physique.

Souvent, je remarque que les féministes de ce forum ont plus de 40 ans. Je fais le même constant IRL.

J'y vois une sorte de développement de l'amertume de ces femmes qui, après 40 ans - c'est à dire une fois passé la zone de confort de18 a 30 ans, où notre beauté nous garantie l'attention du sexe masculin - cristallisent leur mal être sur la cause du féminisme (car faut bien l'avouer, les feministes ne sont pas très jolies).

Ne pensez-vous pas qu'il existe d'autres moyens permettant de combler la frustration des féministes et donc de passer à coté de ce cul de sac qu'est le féminisme"?

Tu es féministe à mesure de ce que tu veux défendre, acquérir...

Alors oui, certaines le sont pas aigreur et dépit, mais d'autres, plus jeunes pourront l'être pour leurs propres stratégies de pouvoir, à l'exemple des sciencepotiches puis des G.A.R.ç.E.S (Groupe d'Action et de Réflexion Contre l'Environnement Sexiste) !

Qui défendent surtout en réalité le droit des femmes d'exercer du pouvoir, et comme le disait l'une d'elle un jour "de virer des centaines de nanas dans une usines aussi bien qu'un mâle"... Eloquent !

En revanche, il y a aussi, je te rejoins un peu, un effet d'âge, dans le fait qu'une femme jeune est toujours en position dominante sur le marché sexuel et relationnel, un peu comme les hommes jeunes d'ailleurs, mais plus encore puisqu'elles font peu les avances et sont plus souvent que les hommes en situation 'passive' de choix des mâles qui se proposent.

L'âge tend à créer une position inconfortable pour une femme qui voudra continuer à faire comme si elle était jeune, car elle ne sera plus autant courtisée (généralement). Certaines sont effectivement féministe dans ce cadre de rejet du masculin, en bloc, sans analyse, par dépit.

C'est en quelque sorte inventer une cause pour légitimer son amertume....

De quelle amertume parlez vous..Du regret de ne plus se lever pour torcher un marmot ou de se faire ..en..mer..der... Par des mecs aussi intéréssants que leurs QI.....

C'est un constat.

Quand on est bien dans sa peau, on n'a pas besoin de se lancer dans des revendications fumeuses. Il s'avère que passé un certain âge, ce phénomène s'accentue.

Je suis et ai toujours été féministe et beaucoup moins qu'il y a 30 ans car justement à cette époque toutes les " devoirs" qui incombe à la femme moderne, je les avais...

Aujourd'hui '.60 ans..Dans 15 jours je m'envole à Prague avec ma fille à qui je paie le voyage ...Des copines, quelques amis, un compagnon sympa, une vie agréable.......Vraiment AUCUN regret de ma jeunesse....

Et justement je pense que les filles comme vous sont un danger pour leurs consœurs et pour les femmes bien dans leurs peaux et qui ont réussi à avoir une vie agréable contrairement à leurs mères qui étaient les esclaves consentantes de leurs maris et de leurs enfants...Mais si vous l'esclavagisme vous convient...DAESCH recrute....

L'autre moyen de combler cette frustration est d'assumer sa féminité,

oui c'est beaucoup plus qu'un moyen, c'est un état.

"Je suis un intellectuel. Ça m'agace qu'on fasse de ce mot une insulte :

les gens ont l'air de croire que le vide de leur cerveau leur meuble les couilles."

Les Mandarins (S.de Beauvoir 1954)

:smile2:

Que nous parlions d'antiracisme de féminisme (ou même de LGBT), l'origine de ces mouvements est le ressentiment et l'amertume, quoiqu'on en dise par ailleurs. Le sentiment que s'ils n'y sont pas arrivés comme ils le devaient, c'est que les règles du jeu étaient truquées. Et de demander un changement des règles sensé compenser ou même les avantager pour les plus extrémistes (misandrie ou racisme inversé).

Nier ces évidences là c'est assez grave quand même.

Ou comment atteindre à la légitimité de toute forme de revendication en l'expliquant par une inadaptation des auteurs.

Simone de Beauvoir ? Vraiment pas féminine comme femme, elle a plu a combien d'hommes ?

"Autour de moi on réprouvait le mensonge,

mais on fuyait soigneusement la vérité."

Mémoires d'une jeune fille rangée (S de Beauvoir 1958)

Je crois surtout que le seul raisonnement de Vilaine est de titiller vos points sensibles pour vous faire réagir et se foutre de votre gueule. (Points sensibles : l'âge, la beauté physique. Sujets phare : les vieux, les femmes, les pauvres, les moches). Le forum est un espace de jeu et vous êtes ses cobayes.

Et je me demande comment il est possible que depuis le temps vous ne l'ayez toujours pas remarqué et que vous réagissiez encore.

Elle est là uniquement pour animer le forum qui ronronne trop doucement...Mais malgré tout on ne peut pas laisser dire n'importe quoi sous prétexte que ce n'est que de l'esbroufe et qu'il y â plus que de grandes chances que Vilaine soit un homme ....

Elle doit bien rigoler à lire vos réactions hystériques ^^

"Une femme qui n'a pas peur des hommes leur fait peur,

me disait un jeune homme."

Le Deuxième Sexe (1949)

Mon féminisme, c'est le droit de faire ce que j'ai envie de faire, dans le cadre des lois sans avoir à demander la permission parce que femme.

Mon féminisme, c'est l'accès à la contraception qui permet d'avoir une sexualité épanouie.

Ou du moins qui peut y contribuer... Ce que n'ont pas eu nos ainées, tellement à flipper de tomber enceinte.

Que les femmes anti-féminisme essaient, pour voir. Pas de contraception, pas d'avortement sécurisé.

Vous allez voir comme c'est marrant.

18-40 ans ? Moui... La jeunesse n'est pas obligatoirement synonyme de beauté... Il y a des moches, mâles ou femelles ! :gurp:

Et perso, je préfère 40 à 18 ans. On n'est pas fini(e), à 18 ans.

Et puis une femme est une femme. Il n'y a pas de conditions de beauté, de jeunesse.

Elle l'est de sa naissance à sa mort. Qu'elle soit belle ou qu'elle soit moche !

Amen ! :D