Un homme mis en examen pour viol d'une fillette de 4 ans

Pour résumer, l'enfant ne connaît pas d'autre moyen d'être aimable, d'attirer l'attention, d'exister. Ceci se constate pour des abus répétés dans l'enfance. Lorsque l'enfant n'est pas aidé dès le départ, que ce schéma n'est pas brisé, il "agressera" sans avoir l'impression d'agresser, pour lui c'est son "mode de fonctionnement".

On peut constater également une véritable addiction sexuelle, même chez les plus jeunes.

Au départ il s'agit de la répétition du rapport de séduction de l'abuseur, dans le cas d'inceste père ou mère c'est terriblement destructeur puisque ce sont les premiers objets d'amour en quelque sorte. Sans aide, ça peut évoluer vers le passage à l'acte. Mais il n'y a pas de "règles", c'est toujours multifactoriel.

Pour résumer, l'enfant ne connaît pas d'autre moyen d'être aimable, d'attirer l'attention, d'exister. Ceci se constate pour des abus répétés dans l'enfance. Lorsque l'enfant n'est pas aidé dès le départ, que ce schéma n'est pas brisé, il "agressera" sans avoir l'impression d'agresser, pour lui c'est son "mode de fonctionnement".

On peut constater également une véritable addiction sexuelle, même chez les plus jeunes.

Au départ il s'agit de la répétition du rapport de séduction de l'abuseur, dans le cas d'inceste père ou mère c'est terriblement destructeur puisque ce sont les premiers objets d'amour en quelque sorte. Sans aide, ça peut évoluer vers le passage à l'acte. Mais il n'y a pas de "règles", c'est toujours multifactoriel.

Attends ca m'intéresse vraiment. Tu es en train de dire que l'enfant abusé ne connait pas/plus d'autre facon d'attirer l'attention sur lui qu'au travers de sa sexualité ?

Attends ca m'intéresse vraiment. Tu es en train de dire que l'enfant abusé ne connait pas/plus d'autre facon d'attirer l'attention sur lui qu'au travers de sa sexualité ?

S'il a fait l'objet d'abus répétés et notamment par un parent, oui.

Mais je le répète il n'y a pas de règles, beaucoup de choses entrent en compte.

Je souligne quand même que les agressions sexuelles commises par de jeunes enfants sur de jeunes enfants existent.. :(

S'il a fait l'objet d'abus répétés et notamment par un parent, oui.

Mais je le répète il n'y a pas de règles, beaucoup de choses entrent en compte.

Je souligne quand même que les agressions sexuelles commises par de jeunes enfants sur de jeunes enfants existent.. :(

Merci pour la réponse. Si jamais tu as des liens...

(je connais très bien une fille qui correspond tout à fait à ce que tu me dis)

En dehors des relations sexuelles avec un partenaire, les victimes de violences sexuelles peuvent avoir parfois depuis l'enfance des conduites dissociantes sexuelles, seules sur elle-même, en se cachant (les petits enfants peuvent les avoir en public, à l'école), telles qu'une masturbation compulsive, une addiction à la pornographie, des scénarios fantasmés de violences, et des mises en actes de sévices sur elles-mêmes (en reproduisant les violences subies), avec de possibles auto-mutilations.

Chez l'enfant les troubles les plus spécifiques sont :

- a) Des comportements sexuels inappropriés : masturbation compulsive, exhibitions, auto-mutilations sexuelles, comportements et des propos sexualisés, dessins et des jeux sexualisés compulsifs, agressions sexuelles sur d'autres enfants.

[...]

Sur les conduites dissociantes (commencent surtout à l'adolescence) :

Ce sont des conduites à risques et de mises en danger : sur la route ou dans le sport, mises en danger sexuelles, jeux dangereux, consommation de produits stupéfiants, violences contre soi-même comme des auto-mutilations, violences contre autrui (l'autre servant alors de fusible grâce à l'imposition d'un rapport de force pour disjoncter). Rapidement ces conduites dissociantes deviennent de véritables addictions. Ces conduites dissociantes sont incompréhensibles et paraissent paradoxales à tout le monde (à la victime, à ses proches, aux professionnels) et sont à l'origine chez la victime de sentiments de culpabilité et d'une grande solitude.

Voir mémoiretraumatique.org

En ce qui concerne "la compulsion sexuelle"nous sommes au coeur du tabou. On ne sait même pas exactement qualifier le problème : compulsion, addiction, TOC, hypersexualité, dépendance ? L’essentiel du trouble : présence de comportements sexuels répétitifs, la présence de pensées sexuelles intrusives, l’absence de contrôle, une détresse ainsi que la poursuite des comportements malgré les conséquences négatives. Il est donc important de faire la distinction entre une personne avec une forte libido d’une personne qui perd le contrôle de ses pensées et de ses comportements sexuels.

Merci January, je répondrai plus tard...

Je ne sais pas comment font certains pour ne pas être pour la peine de mort après ça...