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Mortifère féminisme


Invité Cruel Summer

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Mortifère féminisme

Au-delà de l’affaire Jacqueline Sauvage

En cette journée de la femme, Anne-Marie Le Pourhiet, professeur de droit public à l'Université Rennes 1, s'interroge sur le discours et les revendications des militantes «néo-féministes».

L’affaire Jacqueline Sauvage a montré une nouvelle fois le visage inquiétant du féminisme contemporain.

L’acharnement hystérique dont ont fait preuve des militantes pour déresponsabiliser une femme coupable d’un homicide volontaire sur la personne de son conjoint est proprement terrifiant. On ne commentera pas ici l’épisode de la grâce présidentielle, sorte de répétition lamentable de l’affaire Leonarda, mais les suites législatives que certaines parlementaires à la solde des associations féministes se sont proposées d’y donner.

Ces furies ont en effet immédiatement projeté d’introduire dans notre droit pénal une notion absolument aberrante de « légitime défense différée » qui permettrait d’exonérer de leur responsabilité les femmes qui assassinent à froid leur compagnon violent, indépendamment de toute riposte immédiate et proportionnée à une agression.

La pasionaria en tête de cette meute est Madame Valérie Boyer (LR), célèbre pour ses innombrables propositions de loi clientélistes sur des sujets divers (prévention bucco-dentaire de la femme enceinte, séquence des feux tricolores, interdiction de surtaxe des obèses dans les avions, harcèlement législatif sur le génocide arménien, etc.). Mais la présidente de la délégation parlementaire aux « droits des femmes », Madame Catherine Coutelle (PS), est déjà aussi sur le pied de guerre pour auditionner sur le sujet.

Une folie contraire à l’idée même de légitime défense

Manifestement, les juristes lucides (avocats ou magistrats) qui n’approuvent pas ce concept fou consistant à délivrer un véritable permis de tuer à retardement, complètement étranger à l’idée même de légitime défense, n’ont pas l’heur de plaire aux parlementaires militantes, plus attentives aux explications extravagantes empruntées au droit canadien, dont on sait pourtant qu’il « s’accommode » sans scrupules de toutes les tyrannies minoritaires.

jacqueline-sauvage-feminisme-legitime-defense-avortement.jpg

http://www.causeur.fr/jacqueline-sauvage-feminisme-legitime-defense-avortement-37111.html

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Modérateur, ©, 107ans Posté(e)
January Modérateur 60 733 messages
107ans‚ ©,
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Cette légitime défense différée est une aberration.

Soit au moment du crime il y a altération du discernement soit non. Soit il y a une psychopathologie confirmée soit non. Soit il y a un parcours de vie et un vécu très difficile avéré en rapport avec le crime, soit non. En ce cas on applique les circonstances atténuantes.

Mais ça revient au même débat qu'ailleurs : on veut faire du coupable une victime. Je dis non.

L'immunité pénale pour des meurtriers quels qu'ils soient, je dis non.

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Invité myg
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Je me dis féministe mais je suis contre le fait qu'une femme devrait être exonérée de peine quand il y a assassinat du conjoint.

Il est sûr que toutes les histoires sont différentes.

Je n'ai pas signé la pétition pour la libération de cette femme, condamnée par 2 fois. Et certainement pas sans raison.

Et cette " légitime défense différée" s'appliquerait-elle pour les hommes battus ? Il y en a !

On peut toujours discuter du fait qu'étant plus forts, ils devraient pouvoir se rebiffer.

Mais là nous entrons dans le domaine psychologique. Comme pour bien des femmes qui restent, d'ailleurs.

Il y a la peur, mais pas que.

Bref, contre cette " légitime défense différée" !

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Membre, 70ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 302 messages
Maitre des forums‚ 70ans‚
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Mortifère féminisme

Au-delà de l’affaire Jacqueline Sauvage

En cette journée de la femme, Anne-Marie Le Pourhiet, professeur de droit public à l'Université Rennes 1, s'interroge sur le discours et les revendications des militantes «néo-féministes».

L’affaire Jacqueline Sauvage a montré une nouvelle fois le visage inquiétant du féminisme contemporain.

L’acharnement hystérique dont ont fait preuve des militantes pour déresponsabiliser une femme coupable d’un homicide volontaire sur la personne de son conjoint est proprement terrifiant. On ne commentera pas ici l’épisode de la grâce présidentielle, sorte de répétition lamentable de l’affaire Leonarda, mais les suites législatives que certaines parlementaires à la solde des associations féministes se sont proposées d’y donner.

Ces furies ont en effet immédiatement projeté d’introduire dans notre droit pénal une notion absolument aberrante de « légitime défense différée » qui permettrait d’exonérer de leur responsabilité les femmes qui assassinent à froid leur compagnon violent, indépendamment de toute riposte immédiate et proportionnée à une agression.

La pasionaria en tête de cette meute est Madame Valérie Boyer (LR), célèbre pour ses innombrables propositions de loi clientélistes sur des sujets divers (prévention bucco-dentaire de la femme enceinte, séquence des feux tricolores, interdiction de surtaxe des obèses dans les avions, harcèlement législatif sur le génocide arménien, etc.). Mais la présidente de la délégation parlementaire aux « droits des femmes », Madame Catherine Coutelle (PS), est déjà aussi sur le pied de guerre pour auditionner sur le sujet.

Une folie contraire à l’idée même de légitime défense

Manifestement, les juristes lucides (avocats ou magistrats) qui n’approuvent pas ce concept fou consistant à délivrer un véritable permis de tuer à retardement, complètement étranger à l’idée même de légitime défense, n’ont pas l’heur de plaire aux parlementaires militantes, plus attentives aux explications extravagantes empruntées au droit canadien, dont on sait pourtant qu’il « s’accommode » sans scrupules de toutes les tyrannies minoritaires.

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http://www.causeur.fr/jacqueline-sauvage-feminisme-legitime-defense-avortement-37111.html

il est évident, pour moi, que cette femme n'était pas en état de légitime défense juridiquement parlant. mais il est tout aussi évident, pour moi, qu'à sa place, j'aurais abattu cet époux depuis bien longtemps et très froidement. je le reconnais, cela aurait pu être qualifier d'assassinat car il y aurait eu gué-d-apens et préméditation. à cela, il faut prendre ses responsabilités... je peux parfaitement comprendre son geste car abattre un violeur incestueux, un mari violent relève, pour moi, du bien public.

mais plaider la légitime défense est une argutie juridique.

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