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Tariq Ramadan va demander la nationalité française

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Non le rôle de l'éducation nationale est de lui laisser le choix d'y adhérer ou non, c'est très différent

Le rôle de l'éducation nationale est de soustraire l'élève à l'atavisme pour lui donner, selon le principe de neutralité, les outils objectifs pour lui laisser le choix d'y adhérer ou non, il me semblait que vous même l'exprimiez ainsi...

L'intime s'imposant à autrui n'est plus l'intime , l'Ecole n'est pas le lieu du privé mais factuellement du collectif , je vous ai apporté à ce sujet des arguments sur l'apprentissage de la liberté de conscience , non pour soi même uniquement mais de par l'impact sur l'apprentissage de celle ci par autrui . L'atavisme n'est pas considéré comme privé / intime pas plus qu'une casquette n'est considérée comme privé / intime , l'Ecole est le lieu de l'apprentissage de la liberté de conscience et du collectif , cet apprentissage n'est pas possible dès lors que tous les élèves portent leur tenue religieuse I love MMLP , ce n'est pas l'intime qui est banni, c'est l'idéologique / le philosophique / le religieux OSTENSIBLE car il impacte la liberté de conscience naissante des autres élèves . Je m'arrête là j'ai largement développé précedemment mais vous restez sur un intime dont je n'ai jamais parlé tout simplement parce qu'il n'est pas la conséquence que vous cherchez à imposer au forceps .

http://www.larousse....is/intime/43908

Qui est au plus profond de quelqu'un, de quelque chose, qui constitue l'essence de quelque chose et reste généralement caché, secret

  • Qui est caché des autres et appartient à ce qu'il y a de tout à fait privé : Sa vie intime ne nous regarde pas.

Donc par définition il n'a pas sa place de façon ostensible dans une collectivité , ma religion pas plus que mon sexe n'ont leur place dans une classe , je ne vous suis pas du tout sur l'intime. Vous dites le privé pareil, je vous engage à en lire la définition.

Ce qui n'a pas sa place de façon ostensible dans une collectivité est donc relégué, dans le cadre scolaire, au rang du privé, de l'intime. Je ne vois pas en quoi cette affirmation logique, qui a le mérite de clarifier les choses, ne vous convient pas: vous ne le dîtes pas clairement, pourtant votre propos est clair "il n' a pas sa place de façon ostensible dans une collectivité." qu'est-ce qui n'a pas sa place de façon ostensible dans une collectivité sinon ce qui est considéré privé, intime, dans le contexte..? Evidemment que l'atavisme n'est pas plus privé ou intime qu'une casquette dans l'absolu. Pourtant, dans le contexte de l'école, l'atavisme est bien relégué dans la sphère du privé, de l'intime, pour que puisse s'exercer le principe de neutralité...

Non je ne fais pas du DDR vous éludez certains de mes posts et n'en tenez pas compte. L'intimité de l'individu étant par définition intime elle n'est pas ostensible , et la présence d'un distributeur de préservatif n'est pas affaire d'intimité ou de neutralité . Vous me parlez de l'intime je vous parle de l'Ecole public donc du collectif et du citoyen en devenir .

Vous faites du DDR plein pot.

C'est le principe de neutralité de l'éducation nationale qui détermine ce que l'élève doit laisser dans le domaine privé, intime, pour respecter ce principe. Ce qui est ostensible hors cadre scolaire ne l'est pas dans l'enceinte de l'école. On demande donc bien à l'élève de reléguer une partie de ce qu'il est en tant qu'individu dans la sphère privée, intime. La présence d'un distributeur de préservatif est donc bien affaire d'intimité ou de neutralité. D'intimité parce que l'élève est soumis à des droits et devoirs inhérents à la neutralité de l'éducation nationale. Il me semble que les rapports sexuels entre adolescents ne sont pas l'affaire de l'éducation nationale, sinon sous forme de cours dispensés. La vie sexuelle de l'adolescent n'est donc pas l'affaire de l'éducation nationale. Il y a donc bien violation manifeste du principe de neutralité de l'éducation nationale de par le simple fait de la présence d'un distributeur de préservatifs à disposition de l'élève, que celui-ci l'utilise ou non. On est en contradiction quand on prétend donner à l'élève une éducation relevant du principe de neutralité d'un côté, et qu'on ingère dans la vie personnelle de l'adolescent en mettant à sa disposition dans le cadre scolaire des moyens visant à faciliter sa vie sexuelle, vie privée et intime s'il en est.

C'est vous qui éludez cette argumentation qui découle logiquement de la votre.

De plus, vous contextualisez, décontextualisez, passez du statut d'élève à celui d'enfant quand bon vous semble alors que vous-même avez opéré la distinction, c'est du DDR grande époque... tongue.gif

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 739 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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Vous pouvez m'en étaler pour l'équivalent de dix pages de forum, rien n'y fera. Tout est dans cette phrase:

"La neutralité du service public est à cet égard un gage d’égalité et de respect de l’identité de chacun."

Vous pouvez étaler les arguments à la chaine, avoir mille fois raison, tant que cette neutralité érigée en principe ne sera pas appliquée à tous les domaines de la vie de l'individu destiné à être citoyen, la loi de 2004 s'appuyant sur cette neutralité pourra légitimement être considérée comme injustement appliquée, si bonne qu'on la considère. C'est là que "le bât blesse", c'est là la "pierre d'achoppement". Ses adversaires auront donc tout loisir de la contester, et ils auront raison...

"La neutralité du service public est à cet égard un gage d’égalité et de respect de l’identité de chacun."

S'occuper de la sexualité de l'individu, c'est transgresser la neutralité du service public, d'autant plus que l'individu a toute latitude à trouver des réponses et des moyens à l'extérieur de l'école. Si ces réponses et ces moyens n'étaient disponibles qu'à l'école, alors l'école serait strictement dans son rôle. Du fait que ces réponses et moyens se trouvent tout aussi aisément à l'extérieur, elle outrepasse son rôle et sa neutralité. La sexualité n'a de place à l'école que dans le cadre des cours dispensés. Il y a donc bien ingérence dans la sexualité de l'adolescent puisque l'acception à des conseils et moyens en matière de sexualité ne se justifie pas du fait que ces conseils et moyens sont disponibles à l'extérieur de l'école, et que cela constitue une violation du principe de neutralité de l'école. d'autre part, vous l'écrivez vous même, la sexualité s'adresse à l'adolescent, non à l'élève, et n'a donc pas sa place dans l'enceinte de l'école, hormis dans le cadre des cours dispensés, au nom de la neutralité invoquée du service public...

La sexualité et le voile relèvent tous deux de la vie privée de l'individu. Traiter de l'une et entraver l'autre dans le cadre de l'éducation nationale est une entrave à la neutralité du service public. L'esprit de liberté est donc respectée pour l'une, et non pour l'autre. Si la loi de 2004 s'inscrit dans le cadre de la neutralité de l'éducation nationale, cette neutralité doit être pleinement effective. Si elle ne s'applique qu'à un aspect de la neutralité du service public, alors elle est injuste parce qu'elle ne vise qu'une catégorie d'élève. La loi en général doit s'appliquer à tout individu, qu'il soit élève ou citoyen. le principe de neutralité du service public sur lequel s'applique la loi de 1904 doit s'appliquer à tous les élèves, quels que soient les aspects de cette neutralité. si la neutralité apparait à géométrie variable, la loi qui s'applique en vertu de ce principe pourra être contestée comme injuste...

Je serais curieux que vous m'expliquiez en quoi, sur la base de mon raisonnement, un distributeur de préservatif dans un établissement mairie ou que sais je violerait le principe de neutralité...de l'éducation nationale.

Voir ci dessus, il me semble peut être à tort que vous argumentez ( pas moi ) sur le principe de neutralité du service public .

Maintenant si vous me dites qu'il existe un principe de neutralité spécifique à l'éducation nationale , je suis toujours ravi d'apprendre, pourriez vous nous dire en quoi il consiste et nous donner un lien.

Donc pour le moment un distributeur dans une mairie ou dans un établissement scolaire si ça relève du principe de neutralité du service public , j'attends toujours que vous m'expliquiez en quoi un distributeur dans une mairie est une ingérence dans mon intime, itou pour un planning familial dans l'enceinte d'un établissement public.

Merci de vos éclaircissements sur ce point , qui semble central pour vous, puisque tout votre argumentaire est bâti sur ce point précis .

Le rôle de l'éducation nationale est de soustraire l'élève à l'atavisme pour lui donner, selon le principe de neutralité, les outils objectifs pour lui laisser le choix d'y adhérer ou non, il me semblait que vous même l'exprimiez ainsi...

Où est il écrit que l'élève est soustrait à l'atavisme selon le principe de neutralité SVP ?

Perso j'ai dit ( sans invoquer le principe de neutralité mais la garantie de la liberté de conscience qu'apporte 1905 ) que la loi 2004 permettait l'apprentissage effectif de l'exercice de la liberté de conscience à un élève et qu'à ce titre l'école ne pouvait être le lieu de l'atavisme , le principe de neutralité du SERVICE PUBLIC est dans le BO, mais le raccourci que vous faites n'est pas de moi et le principe de neutralité n'a jamais consister ( ou peut etre parler vous du principe de neutralité de l'éducation nationale dont vous nous parliez mais que je ne connais pas ) à choisir d'adhérer ou non à un atavisme. La liberté de conscience oui .

Si je l'exprimais ainsi je serais très curieux que vous me disiez où .

Ce qui n'a pas sa place de façon ostensible dans une collectivité est donc relégué, dans le cadre scolaire, au rang du privé, de l'intime. Je ne vois pas en quoi cette affirmation logique, qui a le mérite de clarifier les choses, ne vous convient pas: v

Ca ne me convient pas car je ne vois pas le rapport avec l'intime, ni en droit ni du point de vue du vocabulaire . Le religieux comme l'indique le lien sur le topic Arambourou ( je sais je suis têtu ) n'appartient ni à la sphère du privé , ni à la sphère de l'intime . Le fait que mon fils ne puisse pas porter ostensiblement son écharpe ne la renvoie pas dans l'intime, ça la renvoie dans le cartable .

Vous ne clarifier pas les chose , car au vu de la définition de l'intime ou du privé , et en l'absence de qualification juridique de l'intime ou du privé , vous ne clarifiez rien du tout et je suis tout à fait sincère . Je peux concevoir que la croyance que MMLP est très belle puisse relever de l'intime , mais le t-shirt à son effigie n'a rien d'intime . Je pense que nous avons tous deux une problématique de terminologie pour nous entendre . Etant bien moins lettré que vous je me contente du Larousse ou du Dalloz ou de mon Guy Carcassonne , j'ai cherché et je n'ai rien trouvé qui puisse coller avec ce que vous sembliez rattacher à l'intime ou au privé .

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 739 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Vous faites du DDR plein pot.

Faire du DDR est polysémique pourriez vous préciser ?

C'est le principe de neutralité de l'éducation nationale

Il n'existe pas vous même me citez la neutralité du service public .

qui détermine ce que l'élève doit laisser dans le domaine privé, intime, pour respecter ce principe.

Le domaine privé ou intime pour la nième fois juridiquement c'est quoi ?

Pourriez vous nous donner une bonne fois la définition du privé et de l'intime ?

Ce qui est ostensible hors cadre scolaire ne l'est pas dans l'enceinte de l'école.

Précisément SI !

Un voile est ostensible dans la rue, il l'est dans une cour d'école .

http://www.larousse....stensible/56738

On demande donc bien à l'élève de reléguer une partie de ce qu'il est en tant qu'individu dans la sphère privée, intime.

Je ne sais toujours pas ce que c'est. Non on demande à l'élève de ne pas porter de signes religieux , idéologiques ou philosophiques ostensibles ( les premiers par la loi, les seconds par le RI ) . Ce par exemple pour ne pas entraver la liberté de conscience en construction des autres élèves .

La présence d'un distributeur de préservatif est donc bien affaire d'intimité ou de neutralité.

Le donc , pourriez vous nous l'expliquer ?

Je n'ai pas compris à quoi se rapportait le donc sleep8ge.gif

D'intimité parce que l'élève est soumis à des droits et devoirs inhérents à la neutralité de l'éducation nationale.

Non du service public , pourtant ce n'est pas faute de l'avoir copcol 10 fois .

Il me semble que les rapports sexuels entre adolescents ne sont pas l'affaire de l'éducation nationale, sinon sous forme de cours dispensés. La vie sexuelle de l'adolescent n'est donc pas l'affaire de l'éducation nationale.

Vous avez tout à fait raison.

Il y a donc bien violation manifeste du principe de neutralité de l'éducation nationale de par le simple fait de la présence d'un distributeur de préservatifs à disposition de l'élève, que celui-ci l'utilise ou non.

Je ne comprends pas votre donc . Pas plus ce que vient faire le principe de neutralité du service public là dedans . Le distributeur dans la mairie de mon quartier n'est pas une entorse au principe de neutralité du service public . L'ostensibilité philosophique/politique/religieuse/.. d'une élève est une atteinte à la garantie d'une construction de la liberté de conscience des autres élèves , le distributeur de préservatif non .

On est en contradiction quand on prétend donner à l'élève une éducation relevant du principe de neutralité d'un côté, et qu'on ingère dans la vie personnelle de l'adolescent en mettant à sa disposition dans le cadre scolaire des moyens visant à faciliter sa vie sexuelle, vie privée et intime s'il en est.

Il n'est nullement question de la faciliter , mon pharmacien ne me vend pas des mannix extra small pour me faciliter la vie mais pour des raisons prophylactiques, itou lorsque la mairie met un distributeur à dispo . Prophylaxie qui fait partie de la mission du service public .

C'est vous qui éludez cette argumentation qui découle logiquement de la votre.

Non elle découle logiquement de l'interprétation que vous vous obstinez à faire de mes propos .

De plus, vous contextualisez, décontextualisez, passez du statut d'élève à celui d'enfant quand bon vous semble alors que vous-même avez opéré la distinction,

Non je m'appuie sur les textes et sur ma compréhension des statuts juridiques d'une même personne . Si je me suis planté n'hésitez pas à m'en faire part , je relirai votre argument avec attention.

c'est du DDR grande époque... tongue.gif

On le saura

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Membre, 107ans Posté(e)
Gregoire73 Membre 536 messages
Baby Forumeur‚ 107ans‚
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18 pages pour parler de ce monsieur... Whaou..

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Voir ci dessus, il me semble peut être à tort que vous argumentez ( pas moi ) sur le principe de neutralité du service public .

Maintenant si vous me dites qu'il existe un principe de neutralité spécifique à l'éducation nationale , je suis toujours ravi d'apprendre, pourriez vous nous dire en quoi il consiste et nous donner un lien.

Sur EDUSCOL, principes généraux de l'éducation, principe de neutralité:

Le principe de neutralité du service public est le corollaire du principe d'égalité devant la loi consacré par la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen. Aux termes de l'article VI, la loi étant l'expression de la volonté générale, elle "doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse". Le service public doit par conséquent être assuré avec neutralité, c'est-à-dire sans considération des opinions politiques, religieuses ou philosophiques des fonctionnaires ou des usagers.

Le principe de neutralité s'impose aux autorités administratives et à leurs agents. Il implique pour ceux-ci de n'agir, dans le cadre de leurs fonctions, qu'en vertu de l'intérêt général, sans tenir compte de leurs opinions ou d'intérêts particuliers.Le service public de l'éducation doit répondre à l'intérêt général et aux missions qui lui sont dévolues en respectant le principe de neutralité dans toutes ses dimensions : neutralité politique, neutralité religieuse, neutralité commerciale.

Le respect de ce dernier principe de neutralité commerciale n'interdit pas le recours à des partenaires extérieurs pourvu que le cadre éducatif soit toujours précisé et les garanties vérifiées.

La spécificité du principe de neutralité de l'éducation nationale réside dans le statut spécifique de l'élève, qui n'est par définition pas considéré comme apte à exercer son libre-arbitre, l'éducation nationale ayant pour but de lui fournir à terme les éléments le lui permettant...

Donc pour le moment un distributeur dans une mairie ou dans un établissement scolaire si ça relève du principe de neutralité du service public , j'attends toujours que vous m'expliquiez en quoi un distributeur dans une mairie est une ingérence dans mon intime, itou pour un planning familial dans l'enceinte d'un établissement public.

Merci de vos éclaircissements sur ce point , qui semble central pour vous, puisque tout votre argumentaire est bâti sur ce point précis .

Un distributeur de préservatifs dans une mairie s'adresse à l'individu, donc à l'intime, et ne constitue pas une ingérence puisque l'individu jouit de la liberté de choix, quand un distributeur de préservatifs dans le cadre scolaire s'adresse à l'élève, itou pour un planning familial. Ce faisant, l'éducation nationale agit en tenant compte des intérêts particuliers de l'élève, en l'occurrence de sa vie sexuelle, qui tient de l'intime de l'élève et sort du cadre stricte de l'éducation. ce faisant, elle sort de son principe de neutralité.

Inutile de me remercier, tout le plaisir est pour moi...

Où est il écrit que l'élève est soustrait à l'atavisme selon le principe de neutralité SVP ?

Dans le principe de neutralité même, qui impose une vision commune, partagée aux dépens de l'intime de l'individu constitué de ses atavismes sociaux, culturels ou religieux...

Perso j'ai dit ( sans invoquer le principe de neutralité mais la garantie de la liberté de conscience qu'apporte 1905 ) que la loi 2004 permettait l'apprentissage effectif de l'exercice de la liberté de conscience à un élève et qu'à ce titre l'école ne pouvait être le lieu de l'atavisme , le principe de neutralité du SERVICE PUBLIC est dans le BO, mais le raccourci que vous faites n'est pas de moi et le principe de neutralité n'a jamais consister ( ou peut etre parler vous du principe de neutralité de l'éducation nationale dont vous nous parliez mais que je ne connais pas ) à choisir d'adhérer ou non à un atavisme. La liberté de conscience oui .

Si je l'exprimais ainsi je serais très curieux que vous me disiez où .

Je sais ce que vous avez écrit, sans invoquer le principe de neutralité. C'est moi qui l'ai introduit dans la discussion, parce qu'il m'apparaît essentiel. Essentiel parce que la loi de 2004 s'appuie dessus.

Le principe de neutralité n'a jamais consisté à choisir d'adhérer ou non à un atavisme, mais à garantir l'apprentissage des moyens objectifs permettant de choisir d'adhérer ou non à cet atavisme. Le raccourci, pour le coup, est de vous...

Et pour poursuivre, ce n'est pas tant la loi de 2004 que je critique, même si je suis en désaccord, que sa modalité d'application: on ne peut s'appuyer sur le principe de neutralité de l'éducation nationale inscrite dans le bulletin officiel présente dans le lien par vous cité pour interdire, quand ce principe de neutralité n'est pas totalement respecté. C'est ce qui donne de notre laïcité une si piètre image, et qui permet de contester le bien fondé de cette loi. C'est tout le sens de mon propos...

Ca ne me convient pas car je ne vois pas le rapport avec l'intime, ni en droit ni du point de vue du vocabulaire . Le religieux comme l'indique le lien sur le topic Arambourou ( je sais je suis têtu ) n'appartient ni à la sphère du privé , ni à la sphère de l'intime . Le fait que mon fils ne puisse pas porter ostensiblement son écharpe ne la renvoie pas dans l'intime, ça la renvoie dans le cartable .

Le religieux, à partir du moment où la loi en interdit l'expression personnelle dans le cadre scolaire, est relégué au privé, à l'intime, dans ce cadre précis. Il n'appartient certes à aucune catégorie dans l'absolu. Mais nous ne discutons pas du religieux dans l'absolu, mais dans le cadre scolaire. Votre fils, en mettant son écharpe dans son cartable, lui ôte son caractère ostentatoire dans le cadre scolaire, pour lui affecter un caractère privé, intime, son cartable, où l'ostentatoire disparaît caché...

Vous ne clarifier pas les chose , car au vu de la définition de l'intime ou du privé , et en l'absence de qualification juridique de l'intime ou du privé , vous ne clarifiez rien du tout et je suis tout à fait sincère . Je peux concevoir que la croyance que MMLP est très belle puisse relever de l'intime , mais le t-shirt à son effigie n'a rien d'intime . Je pense que nous avons tous deux une problématique de terminologie pour nous entendre . Etant bien moins lettré que vous je me contente du Larousse ou du Dalloz ou de mon Guy Carcassonne , j'ai cherché et je n'ai rien trouvé qui puisse coller avec ce que vous sembliez rattacher à l'intime ou au privé .

Je vous croit tout à fait sincère, y compris dans la mauvaise foi. Je vous ai mainte fois écrit ce que j'entendais par intime dans le cadre de notre discussion. Votre fausse modestie ne vous honore pas, je vous sais capable de comprendre...tongue.gif

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 739 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Sur EDUSCOL, principes généraux de l'éducation, principe de neutralité:

La spécificité du principe de neutralité de l'éducation nationale réside dans le statut spécifique de l'élève, qui n'est par définition pas considéré comme apte à exercer son libre-arbitre, l'éducation nationale ayant pour but de lui fournir à terme les éléments le lui permettant...

Un distributeur de préservatifs dans une mairie s'adresse à l'individu, donc à l'intime, et ne constitue pas une ingérence puisque l'individu jouit de la liberté de choix, quand un distributeur de préservatifs dans le cadre scolaire s'adresse à l'élève, itou pour un planning familial. Ce faisant, l'éducation nationale agit en tenant compte des intérêts particuliers de l'élève, en l'occurrence de sa vie sexuelle, qui tient de l'intime de l'élève et sort du cadre stricte de l'éducation. ce faisant, elle sort de son principe de neutralité.

Inutile de me remercier, tout le plaisir est pour moi...

Dans le principe de neutralité même, qui impose une vision commune, partagée aux dépens de l'intime de l'individu constitué de ses atavismes sociaux, culturels ou religieux...

Je sais ce que vous avez écrit, sans invoquer le principe de neutralité. C'est moi qui l'ai introduit dans la discussion, parce qu'il m'apparaît essentiel. Essentiel parce que la loi de 2004 s'appuie dessus.

Le principe de neutralité n'a jamais consisté à choisir d'adhérer ou non à un atavisme, mais à garantir l'apprentissage des moyens objectifs permettant de choisir d'adhérer ou non à cet atavisme. Le raccourci, pour le coup, est de vous...

Et pour poursuivre, ce n'est pas tant la loi de 2004 que je critique, même si je suis en désaccord, que sa modalité d'application: on ne peut s'appuyer sur le principe de neutralité de l'éducation nationale inscrite dans le bulletin officiel présente dans le lien par vous cité pour interdire, quand ce principe de neutralité n'est pas totalement respecté. C'est ce qui donne de notre laïcité une si piètre image, et qui permet de contester le bien fondé de cette loi. C'est tout le sens de mon propos...

Le religieux, à partir du moment où la loi en interdit l'expression personnelle dans le cadre scolaire, est relégué au privé, à l'intime, dans ce cadre précis. Il n'appartient certes à aucune catégorie dans l'absolu. Mais nous ne discutons pas du religieux dans l'absolu, mais dans le cadre scolaire. Votre fils, en mettant son écharpe dans son cartable, lui ôte son caractère ostentatoire dans le cadre scolaire, pour lui affecter un caractère privé, intime, son cartable, où l'ostentatoire disparaît caché...

Je vous croit tout à fait sincère, y compris dans la mauvaise foi. Je vous ai mainte fois écrit ce que j'entendais par intime dans le cadre de notre discussion. Votre fausse modestie ne vous honore pas, je vous sais capable de comprendre...tongue.gif

Je vais relire mais il y a la neutralité du service public et le service public de l'éducation , mais pas de neutralité spécifique au service public de l'éducation . Je pense que vous commettez un raccourci .

Je vous répondrai bien sûr .

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Membre, 107ans Posté(e)
Gregoire73 Membre 536 messages
Baby Forumeur‚ 107ans‚
Posté(e)

Vous parlez dans le vide.....

Vous vous en rendez compte au moins ?...

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Faire du DDR est polysémique pourriez vous préciser ?

Vous écrivez: "je lâche le verre"...

Il n'existe pas vous même me citez la neutralité du service public .

L'éducation nationale est donc le seul service public non soumis à la neutralité..?

Le domaine privé ou intime pour la nième fois juridiquement c'est quoi ?

Pourriez vous nous donner une bonne fois la définition du privé et de l'intime ?

Encore...

Précisément SI !

Un voile est ostensible dans la rue, il l'est dans une cour d'école .

http://www.larousse....stensible/56738

Mais il est autorisé dans la rue, quand il nez l'est pas dans le cadre scolaire. Etant autorisé dans la rue, il n'est pas uniquement considéré comme signe ostentatoire, et l'interprétation en revient à l'individu. Tandis qu'en milieu scolaire, il est systématiquement assimilé à un signe religieux ostentatoire. la différence est dans la nuance...

Je ne sais toujours pas ce que c'est. Non on demande à l'élève de ne pas porter de signes religieux , idéologiques ou philosophiques ostensibles ( les premiers par la loi, les seconds par le RI ) . Ce par exemple pour ne pas entraver la liberté de conscience en construction des autres élèves .

Il faudra me relire, votre mauvaise foi fera le reste...

Le donc , pourriez vous nous l'expliquer ?

Je n'ai pas compris à quoi se rapportait le donc sleep8ge.gif

Donc: conjonction de coordination. Il termine le raisonnement en introduisant la conclusion...

Non du service public , pourtant ce n'est pas faute de l'avoir copcol 10 fois .

L'éducation nationale est un service public, sa spécificité réside dans le statut spécifique de l'élève. ce n'est pas faute de l'avoir copié dix fois...

Vous avez tout à fait raison.

Merci...

Je ne comprends pas votre donc . Pas plus ce que vient faire le principe de neutralité du service public là dedans . Le distributeur dans la mairie de mon quartier n'est pas une entorse au principe de neutralité du service public . L'ostensibilité philosophique/politique/religieuse/.. d'une élève est une atteinte à la garantie d'une construction de la liberté de conscience des autres élèves , le distributeur de préservatif non .

Parce que vous refusez d'adapter le principe de neutralité au statut de l'élève. Le distributeur dans la mairie de votre quartier n'est pas une entorse au principe de neutralité du service public, puisque ses préservatifs sont destinés à des individus. Si le distributeur de préservatifs en milieu scolaire n'est pas une atteinte à la garantie d'une construction de la liberté de conscience, il n'en constitue pas moins une ingérence dans les intérêts particuliers de l'élève, et donc une violation du principe de neutralité de l'éducation nationale, qui est un service public...

Il n'est nullement question de la faciliter , mon pharmacien ne me vend pas des mannix extra small pour me faciliter la vie mais pour des raisons prophylactiques, itou lorsque la mairie met un distributeur à dispo . Prophylaxie qui fait partie de la mission du service public .

Mais vous n'êtes pas un élève évoluant dans le cadre scolaire, et ce raisonnement ne s'applique donc pas à vous, ni à l'individu...

Non elle découle logiquement de l'interprétation que vous vous obstinez à faire de mes propos .

Je n'interprète pas vos propos, j'en suis la logique. C'est vous qui vous arrêtez en chemin pour que votre raisonnement tienne la route. Non pas qu'il ne la tienne pas, au contraire. Mais il ne va pas très loin...tongue.gif

Non je m'appuie sur les textes et sur ma compréhension des statuts juridiques d'une même personne . Si je me suis planté n'hésitez pas à m'en faire part , je relirai votre argument avec attention.

Relisez, relisez, cent fois sur le métier remettez votre ouvrage. Vous vous appuyez sur les textes pour donner tantôt un statut juridique, tantôt l'autre pour que ce statut confirme votre raisonnement. Dans le cadre scolaire, on ne peut pas donner à l'individu tantôt le statut d'élève, tantôt le statut de mineur selon que ça nous arrange. Dans le cadre scolaire, l'individu a un statut d"élève. Voilà ce dont je vous fait part...

On le saura

C'est toujours gratifiant d'être reconnu...tongue.gif

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Je vais relire mais il y a la neutralité du service public et le service public de l'éducation , mais pas de neutralité spécifique au service public de l'éducation . Je pense que vous commettez un raccourci .

Je vous répondrai bien sûr .

La spécificité du principe de neutralité de l'éducation nationale réside dans le statut spécifique de l'élève. L'élève évoluant dans le cadre scolaire est sous la responsabilité de l'éducation nationale, qui a en charge son apprentissage, son éducation de citoyen. Ce ne sont pas les seuls employés qui sont soumis au principe de neutralité, mais également les élèves. Si ce n'est pas une spécificité...

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 739 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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Sur EDUSCOL, principes généraux de l'éducation, principe de neutralité:

La spécificité du principe de neutralité de l'éducation nationale réside dans le statut spécifique de l'élève, qui n'est par définition pas considéré comme apte à exercer son libre-arbitre, l'éducation nationale ayant pour but de lui fournir à terme les éléments le lui permettant...

Il y est question du principe de neutralité du service public. Rien dans ce que vous me proposez n'est spécifique à l'EN . Et rien dans votre copcol ne dit "La spécificité du principe de neutralité de l'éducation nationale réside dans le statut spécifique de l'élève,"

"qui n'est par définition pas considéré comme apte à exercer son libre-arbitre, l'éducation nationale ayant pour but de lui fournir à terme les éléments le lui permettant..." Je suis d'accord avec ça , mais vous ne pouvez pas rattacher ceci au principe de neutralité qui est un principe d'égalité de traitement comme le rappelle votre lien .

Je cite :

=======

Le principe de neutralité s'impose aux autorités administratives et à leurs agents. Il implique pour ceux-ci de n'agir, dans le cadre de leurs fonctions, qu'en vertu de l'intérêt général, sans tenir compte de leurs opinions ou d'intérêts particuliers.Le service public de l'éducation doit répondre à l'intérêt général et aux missions qui lui sont dévolues en respectant le principe de neutralité dans toutes ses dimensions : neutralité politique, neutralité religieuse, neutralité commerciale.

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La vous mythonnez hdbecon :p

Vous me donnez le principe de neutralité du service public ni plus ni moins , et vous inventez une improbable spécifité que vous rattachez tout aussi improbablement au statut de l'élève.

Je note d'ailleurs de votre lien "Le principe de neutralité du service public est le corollaire du principe d'égalité devant la loi consacré par la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen."

Ce qui n'est ni plus ni moins que mon propos : le principe de neutralité est un principe d'égalité devant l'Etat . Donc vous voudrez bien m'expliquer par quel miracle je dois y voir ce que vous dites .

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Membre, 107ans Posté(e)
Gregoire73 Membre 536 messages
Baby Forumeur‚ 107ans‚
Posté(e)

Ce type avec ses idées nocives n'a pas sa place en France.

Je pense que c'est assez clair.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 739 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Un distributeur de préservatifs dans une mairie s'adresse à l'individu, donc à l'intime, et ne constitue pas une ingérence puisque l'individu jouit de la liberté de choix, quand un distributeur de préservatifs dans le cadre scolaire s'adresse à l'élève, itou pour un planning familial. Ce faisant, l'éducation nationale agit en tenant compte des intérêts particuliers de l'élève, en l'occurrence de sa vie sexuelle, qui tient de l'intime de l'élève et sort du cadre stricte de l'éducation. ce faisant, elle sort de son principe de neutralité.

Je n'ai toujours pas vu votre définition de l'intime c'est toujours pénible de débattre quand on en sait pas précisément quelle est sa terminologie . L'intime est le caché, l'ostensible ne peut donc relever de l'intime . Mais passons . Le distributeur de préservatif n'est pas dans le cadre scolaire , il est dans l'enceinte de l'école tout comme il est dans l"enceinte de la mairie , à ce titre il est utilisé dans un cas comme dans l'autre par l'usager du service public qui l'utilisera quand bon lui semble en tant qu'individu et non d'usager. Par ailleurs c'est bien l'usager du service public qui se rend dans le planning familial dans les locaux parfois de la mairie .

A Marvejol vous pourrez vous y rendre dans la maison des services publics

http://www.planning-...271?prehome=off

Ce n'est pas l'individu qui s'y rend mais bien l'usager .

Par ailleurs je vous ai donné la définition Larousse de l'ingérence. Je vous ai prouvé qu'il ne pouvait s'agir d'une ingérence, à moins que vous n'ayez une autre définition à nous proposer, agréée par l'académie ou juridique , vous ne m'avez toujours pas démontré en quoi un distributeur de préservatif était une ingérence dans la vie d'un adolescent . Ce point est central dans votre démonstration, vous pourrez en aligner 10 pages que vous nous devez une preuve de ce postulat .

Je vous remet une seconde fois la définition

http://www.larousse....%C3%A9rer/43067

S'introduire indûment dans quelque chose, intervenir sans invitation :

Il me semble que l'infirmière intervient AVEC invitation , et que le distributeur de préservatif ne s'introduit nulle part, seul le préservatif ostensiblement porté le peut :p

Dans le principe de neutralité même, qui impose une vision commune, partagée aux dépens de l'intime de l'individu constitué de ses atavismes sociaux, culturels ou religieux...

Ce principe de neutralité ( mon lien sur le topic Arambourou, ou même Mr Baubérot ) ne s'applique pas à l'élève, il s'applique aux agents du service public . Je m'étonne que cela vous ait échappé .

Donc: conjonction de coordination. Il termine le raisonnement en introduisant la conclusion...

Votre donc coordonnait deux assertions sans lien ,relisez vous .

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 887 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)

Relisez, relisez, cent fois sur le métier remettez votre ouvrage. Vous vous appuyez sur les textes pour donner tantôt un statut juridique, tantôt l'autre pour que ce statut confirme votre raisonnement.

Dans le cadre scolaire, on ne peut pas donner à l'individu tantôt le statut d'élève, tantôt le statut de mineur selon que ça nous arrange. Dans le cadre scolaire, l'individu a un statut d"élève. Voilà ce dont je vous fait part...

----------------------

Bien sur que si....statut d'élève et en plus statut de mineur! y compris au lycée tant qu'il n'a pas 18ans!

---------------------------

Conclusion :Quel(s) statut (s) pour les élèves ?

Qui accueille t'on dans les collèges et les lycées ? Des élèves ? Des Adolescents, des

Apprentis-citoyens ? Des consommateurs d'école ou carrément des clients ? Il y a de

quoi hésiter.

En fait, comme on le voit avec l'affirmation de ces rapports de droit entre les élèves

et nous, les élèves deviennent des usagers du système scolaire. La pratique légale

adéquate recommandée pour le CPE et les autres personnels, c'est que l'élève accepte

de remplir un formulaire ou il notifie quelles informations il autorise le CPE à

transmettre et à qui il autorise le CPE à les transmettre. Il faut une trace écrite qui

valide nos décisions et nos actions. L'élève ne peut pas être étranger à sa trajectoire et

doit toujours être impliqué.

Bien évidemment, la simple idée pour un CPE de présenter un tel formulaire à

l'élève, notamment au collège, non seulement c'est difficile à entendre mais ça l'est

encore plus à mettre en place. Du point de vue éducatif, ça consiste en quelque sorte à

rendre l'élève mineur auteur de sa propre éducation. On peut objecter à cette critique

qu'il y a les parents. Mais dans bon nombre des cas qui nous laissent en panne, ils ne

sont pas nécessairement de bons partenaires ou des partenaires suffisants. En

revanche, pour la Loi, qu'un usager soit responsable de sa vie c'est la règle.

Qu'est ce qu'un usager ? C'est une personne qui utilise un service public à la

différence du client (service privé) ou de l'adhérent. L'usager, c'est celui qui exerce

son droit. L'analyse du thème du secret professionnel fait émerger un glissement de

l'élève comme acteur à l'élève comme auteur de son parcours. La contradiction tient

à ce que chaque élève étant un adolescent en construction, on ne peut pas d'un point

de vue éducatif le considérer comme un adulte majeur (sauf pour les élèves majeurs)

et autonome. On ne peut pas le considérer en cours d'éducation comme étant déjà le

produit achevé de ce travail d'éducation. On ne peut pas considérer un élève de 13

ans comme un adulte.

Finalement, il demeure une règle morale dans les actions du CPE, ne pas porter

préjudice aux élèves. A condition de respecter cette intention, l'approche morale de

notre responsabilité nous incline, en fonction de la confiance accordée à nos

partenaires divers, à partager plus ou moins d'informations dans l'intérêt des élèves.

Mais il faut garder à l'esprit que cette intention n'est pas reconnue par la Loi et

qu'elle comporte des risques professionnels.

------------------------

http://www.pedagogie.ac-nantes.fr/education-vie-scolaire/mutualisation/metier-cpe/secret-professionnel-des-cpe-680214.kjsp?RH=1160158556359

Tiré de ce lien!

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 739 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Je sais ce que vous avez écrit, sans invoquer le principe de neutralité. C'est moi qui l'ai introduit dans la discussion, parce qu'il m'apparaît essentiel. Essentiel parce que la loi de 2004 s'appuie dessus.

Le principe de neutralité n'a jamais consisté à choisir d'adhérer ou non à un atavisme, mais à garantir l'apprentissage des moyens objectifs permettant de choisir d'adhérer ou non à cet atavisme. Le raccourci, pour le coup, est de vous...

Et pour poursuivre, ce n'est pas tant la loi de 2004 que je critique, même si je suis en désaccord, que sa modalité d'application: on ne peut s'appuyer sur le principe de neutralité de l'éducation nationale inscrite dans le bulletin officiel présente dans le lien par vous cité pour interdire, quand ce principe de neutralité n'est pas totalement respecté. C'est ce qui donne de notre laïcité une si piètre image, et qui permet de contester le bien fondé de cette loi. C'est tout le sens de mon propos...

NON NON ET NON, le principe de neutralité ne s'applique pas à l'élève , encore une fois j'ai pris la peine de faire un topic dont vous avez le lien avec des preuves juridiques . Le principe de neutralité concerne l'état donc les agents de l'EN, il ne concerne pas les élèves .

je vous cite donc le lien sur mon topic

l’occasion de deux arrêts de décembre 2008 (affaires d’exclusions scolaires pour port du voile islamique, mais avant la loi du 15 mars 2004), la CEDH a donné une définition de la laïcité française.

1.2 – La laïcité en France

Le mot « laïcité » ne figure pas une seule fois dans la Loi du 9 décembre 1905 de « séparation des églises et de l’Etat ». Cependant, la CEDH, dans deux arrêts du 4 décembre 2008, a clairement dit que la « clé de voûte » de la laïcité en France est bien cette loi de 1905, spécialement ses deux premiers articles (que tout républicain devrait savoir par cœur) :

Art. 1er : « la République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l’intérêt de l’ordre public » ;Art. 2 [principe de séparation] : « la République ne reconnaît, ne salarie, ni ne subventionne aucun culte » […].

La laïcité ainsi définie est devenue postérieurement (1946, puis 1958) constitutionnelle :

- laïcité de l’enseignement public « L'organisation de l'enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l'Etat. »)

- laïcité de la République : « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. »

Pour la CEDH, la Constitution ne fait donc que reprendre les principes fondamentaux de la loi de 1905, notamment celui de « séparation » -objet même de la loi ! Tout le monde en France n’est pas spontanément du même avis (par exemple le Conseil d’Etat !)… [ Haut de la page ]

...

2 – Essai d'une définition de la laïcité fondée sur le droit positif (textes et jurisprudence)

La laïcité, c’est le cadre juridique créant l’une des conditions de l’égalité absolue entre citoyens, quelles que soient leurs convictions :

1 - elle assure la liberté de conscience (ne pas croire à égalité avec croire) ;

2 - elle garantit le libre exercice des cultes ;

3 - par le principe de séparation (interdiction de subventionnement ou reconnaissance publics des cultes, neutralité absolue de la puissance publique), elle empêche toute ingérence : soit des autorités publiques dans le domaine religieux ; soit des organismes religieux dans la conduite des affaires publiques.

========================================================================

ET la loi :

LOI n° 2004-228 du 15 mars 2004 encadrant, en application du principe de laïcité, le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics (1)

========================================================================

Il n'est pas question du principe de neutralité mais du principe de LAICITE

Et mon propos repose sur "Elle assure la liberté de conscience "

Retour à mon topic :

b) En quoi consiste la liberté de conscience ? C’est la condition indispensable à l’égalité entre citoyens, quelles que soient leurs convictions personnelles, ou leurs appartenances identitaires.

- Exposé des motifs de la loi du 15 mars 2004 : « la liberté de croire OU de ne pas croire ».

- La CEDH (Grzelak v. Poland, 15/06/2010) a rappelé que la liberté protégée par l’art. 9 de la Convention inclut un « aspect négatif » : ne pas croire, ou ne pas être obligé à manifester sa croyance ou sa non-croyance.

D’où la règle simple : est laïque tout ce qui contribue au respect de la liberté de conscience, c’est-à-dire en pratique, à l’égalité absolue de traitement des incroyants.

Voilà pourquoi la laïcité n’admet pas d’épithète comme « ouverte, plurielle, positive… ». Ils cachent la recherche d’un compromis permanent avec les seules religions, contraire donc à la liberté de conscience (car les incroyants sont alors exclus !). Ce compromis se fait sur le dos du principe de laïcité (ex. : crucifix dans les centres de baccalauréat « privés sous contrat » de l’Académie de Créteil tolérés par le rectorat : ce sont les professeurs qui protestent qu’on déplace !).

========================================================================================

Il n'y est pas question d'intime , de privé de je ne sais quoi et le principe de neutralité n'a rien à voir dans notre affaire il s'applique aux agents de l'état .

http://www.forumfr.c...,1#entry9857700

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 739 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Le religieux, à partir du moment où la loi en interdit l'expression personnelle dans le cadre scolaire, est relégué au privé, à l'intime, dans ce cadre précis. Il n'appartient certes à aucune catégorie dans l'absolu. Mais nous ne discutons pas du religieux dans l'absolu, mais dans le cadre scolaire. Votre fils, en mettant son écharpe dans son cartable, lui ôte son caractère ostentatoire dans le cadre scolaire, pour lui affecter un caractère privé, intime, son cartable, où l'ostentatoire disparaît caché...

NON il n'est pas relégué au privé , il est interdit d'être ostensiblement affiché en tant qu'élève c'est tout à fait différent . Et le cartable n'est pas l'intime . L'essence de mon fils ne saurait se retrouver au fond d'un cartable caché.

http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/intime/43908

L'interdiction ne donne pas un caractère privé , elle interdit une ostentation point . La casquette est interdite par le RI ça ne la renvoie pas dans la sphère de l'intime , ça l'interdit et fait qu'elle n'est plus portée . Le T-Shirt MMLP est interdit pas le RI ça ne le renvoie pas dans la sphère de l'intime , ça fait que l'on ne peut pas le porter . Ma bouteille de pinard est interdite au boulot ça ne renvoie pas ma bouteille de pinard dans l'intime , ça la laisse juste dans ma cave qui vous avez raison est un lieu privé mais pas intime , enfin chacun voit ..

Je vous croit tout à fait sincère, y compris dans la mauvaise foi. Je vous ai mainte fois écrit ce que j'entendais par intime dans le cadre de notre discussion. Votre fausse modestie ne vous honore pas, je vous sais capable de comprendre...tongue.gif

Non je vous assure que votre histoire d'intime me sidère et que je ne comprends pas pour moi l'intime c'est ça :

http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/intime/43908

Qui est au plus profond de quelqu'un, de quelque chose, qui constitue l'essence de quelque chose et reste généralement caché, secret : J'ai l'intime conviction qu'il est coupable.

En savoir plus sur http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/intime/43908#TI8A8DCA8DoG24lT.99

Qui est caché des autres et appartient à ce qu'il y a de tout à fait privé : Sa vie intime ne nous regarde pas.

En savoir plus sur http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/intime/43908#TI8A8DCA8DoG24lT.99

Me parler d'intime sur un signe ostensible est donc pour moi un non sens .

Vous écrivez: "je lâche le verre"...

Non j'écris ce que dit la loi ie principe de laïcité et non de neutralité , navré c'est la loi je vous l'ai donné. Et j'écris loi 1905 = garantie de liberté de conscience , pour le reste c'est expliqué sur mon topic, et je vous l'ai expliqué en long en large et en travers. Vous insistez sur un principe de neutralité que je n'ai JAMAIS introduit, et pour cause sur vos propres liens le principe de neutralité s'applique au service public , et il n'y a pas de neutralité spécifique à l'éducation nationale , j'en ai largement fait la preuve , et je vous met bien au défit de me donner le BO ou ce que vous voulez décrivant une telle chose, par ailleur s la loi 2004 repose sur le principe de laïcité et non de neuttelité qui s'applique AUX agents . A oins que vous ne sachiez mieux que le législateur qui a mis dans la loi principe de LAICITE et non de neutralité pourrait on passer à autre chose .

Vous prenez le verre, vous le achez , il tombe et vous dites c'est DDR . On dirait du mojito .

L'éducation nationale est donc le seul service public non soumis à la neutralité..?

Les agents du service public sont soumis au principe de neutralité . Les agents de l'éducation nationale sont donc soumis à ce même principe de neutralité, pas de spécificité , rien d'ailleurs dans vos liens ne me contredit . Vous affabulez .

Parce que vous refusez d'adapter le principe de neutralité au statut de l'élève

Et pour cause la loi et la constitution est très claire, et je vous invite également à relire Baubérot cité par Ramadan ou bien Arambourou , le principe de neutralité concerne l'Etat et non l'élève . Comment pourrais je adapter à l'élève ce que la loi dit être réservé à l'agent du service public ???

Il faudra me relire, votre mauvaise foi fera le reste...

C'est une façon de débattre un peu indigne , mais bon libre à vous, je pourrais vous dire la même chose tant il est aisé de taxer de mauvaise foi celui qui ne pense pas comme vous, et ne partage même pas avec vous la notion "d'intime" .

Venant par ailleurs d'un contradicteur qui prétend que la logique de mon propos mène au principe de neutralité alors que la loi concerne le principe de laïcité et que de surcroit je n'aborde que le chapitre de la liberté de conscience, excusez moi c'est un peu fort de café .

Mais vous n'êtes pas un élève évoluant dans le cadre scolaire, et ce raisonnement ne s'applique donc pas à vous, ni à l'individu...

Si une mesure prophylactique est une mesure prophylactique quelque soit le cadre , c'est une question de santé publique, et ne peut être une ingérence , je vous en ai donné la définition .

Je n'interprète pas vos propos, j'en suis la logique. C'est vous qui vous arrêtez en chemin pour que votre raisonnement tienne la route. Non pas qu'il ne la tienne pas, au contraire. Mais il ne va pas très loin...tongue.gif

Non vous suivez votre logique , basé sur un postulat faux et une incompréhension de ce qu'est le principe de neutralité. Si vous voulez aller plus loin je vous engage à lire la page que je vous ai maintes fois mis en lien :p

C'est toujours gratifiant d'être reconnu...tongue.gif

En mal non .

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Membre, 107ans Posté(e)
Gregoire73 Membre 536 messages
Baby Forumeur‚ 107ans‚
Posté(e)

Ce tariq Ramadan.... c'est pas un putain de Salafiste de pute à la base ?... je ne sais pas, je demande. :hehe::noel: :noel: :noel:

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 739 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

La spécificité du principe de neutralité de l'éducation nationale réside dans le statut spécifique de l'élève. L'élève évoluant dans le cadre scolaire est sous la responsabilité de l'éducation nationale, qui a en charge son apprentissage, son éducation de citoyen. Ce ne sont pas les seuls employés qui sont soumis au principe de neutralité, mais également les élèves. Si ce n'est pas une spécificité...

OK je vous comprends mieux .

Vous confondez deux choses :

1-Le principe de neutralité s'appliquant aux agents du service public .

2-La loi 2004 qui s'applique aux élèves en extension du principe de laïcité qui s'applique aux élèves uniquement sur les signes religieux.

Ce point est fondamental car l'élève était précédemment uniquement soumis au RI en tant qu'élève ce qui lui interdisait bien d'autres choses , mais ne relevait pas du principe de neutralité . Malheureusement Jospin a créé une inégalité puisque la liberté religieuse n'était plus la même d'un établissement à l'autre du fait de son cas par cas ( là c'est long je vous renvoie sur Arambourou ) ce qui constituait une entorse au principe d'égalité . Par ailleurs l'immixtion de l'ostensible religieux ne garantissait plus la liberté de conscience à des élèves en devenir , d'où la loi.

Mais la loi 2004 s'applique AUX élèves et le principe de neutralité s'applique aux agents . DEUX statuts, deux lois qui ne se recoupent pas . Vous ne pouvez donc pas invoquer la loi de l'un pour l'autre . En appliquant le principe de neutralité à l'élève vous commettez une faute et juridique et de raisonnement .

http://cache.media.e...cite_393435.pdf

11 I Les personnels ont un devoir de stricte neutralité : ils ne doivent pas manifester leurs convictions politiques ou religieuses dans l’exercice de leurs fonctions

14 I Dans les établissements scolaires publics, les règles de vie des différents espaces, précisées dans le règlement intérieur, sont respectueuses de la laïcité. Le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit

======================================================================

Si j'ai tout suivi vous buguez là

6 I La laïcité de l’École offre aux élèves les conditions pour forger leur personnalité, exercer leur libre arbitre et faire l'apprentissage de la citoyenneté. Elle les protège de tout prosélytisme et de toute pressionqui les empêcheraient de faire leurs propres choix

Mais des mesures de santé publique ne rentrent absolument pas dans ce cadre. Un distributeur de capote ne les empêche pas de faire leur propre choix , ou alors il faudra m'expliquer en quoi . Je vois trois choix hors cadre scolaire :

1-Avoir des relations sexuelles non protégées

2-Avoir des relations sexuelles protégées

3-Ne pas avoir de relations sexuelles

Le rôle éducatif consiste à bannir 1, le choix 2 ou 3 n'est lui pas influencé .

Votre propos consiste t'il à dire que l'EN s'ingère en suggérant que 1 n'est pas une solution souhaitable , et qu'il s'agirait là d'une violation du principe de LAICITE ( et non de neutralité, vouaurez remarqué dans la charte à destination des élèves 11-agents => neutralité , 14 -élèves => laïcité ) ?

Notez bien que là où vous voyez un bug , n'est concerné que le devoir de neutralité du service public et non la loi 2004 reposant sur le principe de laicite s'imposant aux élèves .

Je ne fais aucun aller retour je n'associe juste pas contrairement à vous des principes juridiques à des acteurs en dehors du cadre de la loi .

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 739 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Ce type avec ses idées nocives n'a pas sa place en France.

Je pense que c'est assez clair.

Non c'est pas clair de quelles idées nocives parlez vous ?

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 739 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Ce tariq Ramadan.... c'est pas un putain de Salafiste de pute à la base ?... je ne sais pas, je demande. :hehe::noel: :noel: :noel:

Non c'est un frere musulman , ce qui n'a strictement rien à voir avec un salafiste quiétiste ou djihadiste .

El banah n'est ni Abdel wahhab ni choukri.

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Membre, 107ans Posté(e)
Gregoire73 Membre 536 messages
Baby Forumeur‚ 107ans‚
Posté(e)

Non c'est un frere musulman , ce qui n'a strictement rien à voir avec un salafiste quiétiste ou djihadiste .

El banah n'est ni Abdel wahhab ni choukri.

Mais tu es assez sot pour ne pas comprendre que c'est les mêmes ?!!

Pauvre de toi... ignorant.

Tu devrais être "interdit de réponse" pour ta bétise.

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