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Les vrais salaires des chauffeurs de taxis


Invité Freddy Krueger

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Les vrais salaires des chauffeurs de taxis

Avec les VTC qui sont venus croquer une part du marché des taxis, les chauffeurs, reçus ce mardi matin par le médiateur Laurent GrandGuillaume, déplorent une forte baisse de leur activité, et donc de leurs revenus. Mais au fait, combien gagnent les chauffeurs de taxi? Comme dans beaucoup de professions, les salaires varient beaucoup selon que le métier est exercé en tant qu'artisan ou salarié, en ville ou à la campagne, plutôt le jour ou la nuit. Le point.

• 97% des chauffeurs de taxi sont indépendants

On compte environ 60.000 chauffeurs de taxi en France, dont environ 80 % sont artisans, 11% sont locataires, 6% sont des sociétaires de coopérative, et 3% seulement sont salariés.

- L'artisan possède une autorisation de stationnement, plus communément appelée licence de taxi, qu'il a reçue gratuitement de la mairie (délai d'attente jusqu'à 9 ou 10 ans) ou qu'il a achetée à un autre chauffeur de taxi. Sur ce marché parallèle, les prix des licences sont très variables, notamment selon le lieu d'achat, entre 40.000 et 300.000 euros.

- Le locataire exploite un véhicule qui appartient à une société ayant une autorisation de stationnement. Le prix de la location dépend également de la ville où le chauffeur exerce et de son activité (environ 150 euros par jour à Paris). C'est un travailleur indépendant, qui engrange l'ensemble du chiffre d'affaires de son activité et paie la totalité des charges associées à son activité.

- Le coopérateur est aussi un travailleur indépendant. Il détient des parts sociales dans une coopérative, comme le groupement Gescop-Alpha Taxis.

- Le salarié est un employé d'une société privée, comme G7 ou Taxis Bleus pour les plus connus. Il perçoit un salaire fixe journalier et un pourcentage de la recette (généralement 30%).

Ainsi, presque tous les taxis sont des «non-salariés», ce qui implique qu'ils s'occupent eux-mêmes ou paient pour gérer les démarches comptables et administratives qui s'imposent, comme le calcul des recettes et les cotisations à verser. Ils ne bénéficient pas des garanties associées au salariat, comme le revenu minimum, les congés payés, les allocations chômage ou maladie par exemple.

• Entre 1400 et 3000 euros selon l'ancienneté et l'activité

...

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Invité Linkstory
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Invité Linkstory
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Je pense que les chiffres sont partiellement exacts. Vu que la plupart des courses effectuées sont rémunérés en espèce, certains doivent penser qu'ils ne sont pas obliger de déclarer la totalité à l'administration fiscale. Sans compter les courses rallongé (un trajet qui pourrait durer 15mn qui en dure 30,etc...). après, si leur travail ne leur convient pas, il peuvent aussi en changer !

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Lineole Membre 715 messages
Baby Forumeur‚
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Pour mon oncle 20 % était au noir à peu près... Et c'était général d'après les discussions de station, entre 20 et 25 % en gros (avec des habitués, en dehors des heures de compteur). Mais c'était il y 30 ans.

Et à l'époque un taxi devait connaître des centaines de rues et d'itinéraire par cœur.

Un gps et le permis suffisent maintenant. Donc plus de compétences spécifiques.

D'autre part les prix ont tellement monté avec l'euro que c'est un service pour riches ou pour dépendants remboursés (sécu). Beaucoup se prennent pour des "entrepreneurs", quasiment des PDG et bossent en costume et cravates... :sleep: Tout ça parce qu'ils sont devenus des laquais de bourges. Ils font de la lèche idéologique comme autrefois les majordomes et autres femmes de chambres, habilleuses, maquilleuses, coiffeurs.

Uber répond parfaitement à l'époque en démocratisant à nouveau le transport privé, en permettant à des gens de compléter un mi temps par un autre, en permettant une dynamique de travail même temporaire à un chômeur, etc. La concurrence peut faire baisser les prix ce qui est très bien. L'évaluation par la clientèle est une meilleure garanti de bonne conduite (au double sens) que le service de boers, parfois corrompus, et de toute façon trop peu nombreux pour avoir un réel effet autre que sur les perceptions de l'état..

En gros, rien que du mieux ! du moins pour les quelques 10 / 20 ans avant les véhicules automatisés qui prendront le relais.

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Membre, Posté(e)
Alexterieur Membre 799 messages
Forumeur activiste‚
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Lineole, vous ne connaissez vraiment pas les obligations des taxis. Ils ont doivent obtenir un certificat de capacité qui intègre notamment des cours de secourisme de première urgence. D'autre part, les tarifs des taxis sont fixés par les préfets de région ... donc, pour moi, les VTC sont de la concurrence déloyale car ils n'ont pas les contraintes légales des taxis ...

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voileux Membre 7 613 messages
Mentor‚
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Tu oublies le prix de la licence de Taxis (entre 150.000 et 300 000 euros....) Egalité , drôle de terme , car à 64 ans je ne l'ai jamais vu appliquée en France

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Lineole Membre 715 messages
Baby Forumeur‚
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Lineole, vous ne connaissez vraiment pas les obligations des taxis. Ils ont doivent obtenir un certificat de capacité qui intègre notamment des cours de secourisme de première urgence. D'autre part, les tarifs des taxis sont fixés par les préfets de région ... donc, pour moi, les VTC sont de la concurrence déloyale car ils n'ont pas les contraintes légales des taxis ...

Mais je l'ai dit, je suis pour l'abolition du régime des taxis. simple et efficace, plus de déloyauté.

Le tarif peut être plafonné mais n'a pas à être fixé par la préfecture.

Les licences de taxis sont des actes administratifs ! Il est aberrant que l'état tolère leur vente... Elle n'ont rien à voir avec une clientèle (fond de commerce). Cela revient à vendre uen prébende ou une charge comme dans l'ancien régime.

Il est facile pour n'importe qui d'obtenir un brevet de secourisme. Et la langue française aurait bien plus inspiré dans ce certificat...

Au final, tu peux toujours te vanter de connaissances que tu n'as pas, tu fais surtout la démonstration de ton argumentation restreinte à la critique personnelle.

Tu oublies le prix de la licence de Taxis (entre 150.000 et 300 000 euros....) Egalité , drôle de terme , car à 64 ans je ne l'ai jamais vu appliquée en France

La vente de cette licence est une tolérance d'illégalité. Un passe-droit. Et ce prix n'est pas le même partout en France puisque lié à la rentabilité attendue.

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