Aller au contenu

Échange tendu dans Des paroles et des actes entre Alain Finkielkraut et une jeune enseignante

Noter ce sujet


Invité 187

Messages recommandés

Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 809 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Oui mais aussi elle pointe du doigt une chose dont les juifs et les musulmans sont victimes, la confiscation de la parole par des association auto proclamée porte paroles des musulmans et des juifs (cfcm et le crif). Le Crif c'est une association d'homme d'affaire et de patrons ( un peu comme le CFCM et ses marchants de merguez, c'est à peine exagérer, ceux sont vraiment des marchants du temple).

Elle pointe un problème important : l'influence d'une association comme le Crif, alors qu'il y a d'autre groupements juifs sans aucun rapport avec (les juifs loubavitch, le consistoire, les juifs libéraux) qui eux aussi ont tous leurs trucs à eux.

Ceci dit ça ne justifie pas du tout le moindre amalgame entre sioniste et les juifs. Mais elle à raison de critiquer le Crif car ce machin usurpe la parole des juifs, comme le CFCM et la bande à l'autre tunisien font.

Il y a un vrai problème dans les médias à montrer des gens normaux qui ne sont pas des riches profiteurs.

Les médias et politique aussi doivent arrêter de présenter les choses comme ils font car ils incitent à la haine contre les musulmans, et contre les juifs. Ils doivent avoir plus de sérieux et de déontologie.

Si mais ça fait partie de la liberté d'expression

Et bien au nom de la liberté d'expression qu'elle se taise :smile2:

Sinon tu avais tort pour le ccif critiquer l'islam ou caricaturer le prophète est islamophobe

http://www.islamophobie.net/articles/2012/09/19/ccif-islamophobie-charlie-hebdo-caricatures

Donc quand le ccif dit l'islamophobie est un crime cela veut donc aussi dire critiquer l'islam est un crime . Ça craint

Bonne nuit

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Invité chaouiya
Invités, Posté(e)
Invité chaouiya
Invité chaouiya Invités 0 message
Posté(e)

Et bien au nom de la liberté d'expression qu'elle se taise :smile2:

Sinon tu avais tort pour le ccif critiquer l'islam ou caricaturer le prophète est islamophobe

http://www.islamophobie.net/articles/2012/09/19/ccif-islamophobie-charlie-hebdo-caricatures

Donc quand le ccif dit l'islamophobie est un crime cela veut donc aussi dire critiquer l'islam est un crime . Ça craint

Bonne nuit

Oui mais l'islamophobie à deux sens, son sens premier, peur de l'islam, c'est permis, oui c'est islamophobe mais c'est permis.

Mais discriminer ou priver les musulmans de leurs droits, c'est un délit ou un crime selon la gravité.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité chaouiya
Invités, Posté(e)
Invité chaouiya
Invité chaouiya Invités 0 message
Posté(e)

Et bien au nom de la liberté d'expression qu'elle se taise :smile2:

Sinon tu avais tort pour le ccif critiquer l'islam ou caricaturer le prophète est islamophobe

http://www.islamophobie.net/articles/2012/09/19/ccif-islamophobie-charlie-hebdo-caricatures

Donc quand le ccif dit l'islamophobie est un crime cela veut donc aussi dire critiquer l'islam est un crime . Ça craint

Bonne nuit

Qu’est-ce que l’islamophobie ?

Définie comme “L’ensemble des actes de discrimination ou de violence contre des institutions ou des individus en raison de leur appartenance, réelle ou supposée, à l’islam”, cette dernière n’a fait qu’augmenter depuis le début des années 2000.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
art-chibald Membre 3 636 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

A bon, alors pourquoi en France, ils ne font pas comme au Canada, c'est à dire chacun est ce qu'il veut, mais on se met d'accord sur des choses de bases, pas de sauvageries ou de crimes au nom de coutumes.

Pas de choses qui atteigne l'intégrité physiques des gens ou les enferme.

Tes propos ici sont irrationnels, à moins de considérer que les africains sont par essence des sauvages lapidateur et exciseurs, de penser que si on les respecter pour ce qu'ils sont sans chercher à leur imposer une autre identité que la leur, ils seraient des criminels.

Oui tout le monde à le droit à l'identité de ses choix, mais il y a des limites, et ici, c'est des limites à ne pas franchir.

Comme quoi je ne suis pas anti-chaouiya primaire, j'approuve ce que tu dis au dessus :plus:

Par contre, pourquoi Harki serait synonyme de traitre ? J'ai un peu étudié l'histoire et il semble que beaucoup étaient kabyles, donc déjà sous domination arabe, étaient t-ils

destraitres ?

Par ailleurs tu dis que chacun peut choisir son identité, en quoi un arabe qui n'aime pas les autres arabes serait un traitre ?

N'est ce pas une liberté que de pouvoir choisir une identité autre que celle qui nous est imposée par la naissance ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 809 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Qu’est-ce que l’islamophobie ?

Définie comme “L’ensemble des actes de discrimination ou de violence contre des institutions ou des individus en raison de leur appartenance, réelle ou supposée, à l’islam”, cette dernière n’a fait qu’augmenter depuis le début des années 2000.

Ben non je viens de te prouver factuellement que caricaturer ou critiquer l'islam etait de l'islamophobie pour le ccif, et que pour le ccif l'islamophobie est un crime . A un moment il faut être cohérent on ne peut pas tout dire et son contraire .

Si la def que tu donnes et que le ccif donne est la bonne , critiquer l'islam n'est pas islamophobe , or le ccif dit l'inverse !

PS : tu es africanocentriste , la lapidation les coups de bâton et de fouet se pratiquent aussi en Asie , ex banda aceh, Pakistan, ... La condition nécessaire n'est pas l'ethnie , mais l'islam . J'ai dit nécessaire et non suffisante . Mais la corrélation est plutôt fiable . Ce n'est pas tariq ramadan qui me dementira.

Modifié par DroitDeRéponse
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 809 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Qu’est-ce que l’islamophobie ?

En remerciement de ton partage musical , 17 ans nous séparent ce ne sera donc peut être pas ta came ^^

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité chaouiya
Invités, Posté(e)
Invité chaouiya
Invité chaouiya Invités 0 message
Posté(e)

Ben non je viens de te prouver factuellement que caricaturer ou critiquer l'islam etait de l'islamophobie pour le ccif, et que pour le ccif l'islamophobie est un crime . A un moment il faut être cohérent on ne peut pas tout dire et son contraire .

Si la def que tu donnes et que le ccif donne est la bonne , critiquer l'islam n'est pas islamophobe , or le ccif dit l'inverse !

PS : tu es africanocentriste , la lapidation les coups de bâton et de fouet se pratiquent aussi en Asie , ex banda aceh, Pakistan, ... La condition nécessaire n'est pas l'ethnie , mais l'islam . J'ai dit nécessaire et non suffisante . Mais la corrélation est plutôt fiable . Ce n'est pas tariq ramadan qui me dementira.

Ce que je t'ai donner est la définition copier coller du CCIF, je vais te donner l'ensemble de l'article à la fin.

Si critiquer l'islam, c'est de l'islamophobie, au sens étymologique mais pas dans le même sens (au sens large islamophobie = peur ou crainte de l'islam), et au sens "juridique" c'est à dire concrétement que ça tombe sous le coup de l'article 225 du code pénal en tant que discrimination à raison de la religion, c'est “L’ensemble des actes de discrimination ou de violence contre des institutions ou des individus en raison de leur appartenance, réelle ou supposée, à l’islam”, cette dernière n’a fait qu’augmenter depuis le début des années 2000.

Voici le CCIF qui s'explique sur ces procès d'intention loufoques ( il faudrait arrêter de chercher la petite bête au CCIF).

http://www.islamophobie.net/articles/2016/01/23/recadrage-suite-aux-attaques-lancees-contre-le-ccif

Face aux attaques que subit notre organisation depuis les propos tenus par Manuel Valls, parfois par des personnes qui méconnaissent notre travail, un recadrage s’impose.

Qui est le CCIF ?

Le Collectif Contre l’Islamophobie en France est une association de défense des droits de l’homme (ADDH) fondée en 2000, dont la mission est de combattre l’islamophobie depuis 2003.

Qu’est-ce que l’islamophobie ?

Définie comme “L’ensemble des actes de discrimination ou de violence contre des institutions ou des individus en raison de leur appartenance, réelle ou supposée, à l’islam”, cette dernière n’a fait qu’augmenter depuis le début des années 2000.

« Islamophobie » ou « actes antimusulmans »?

Le terme “islamophobie”, souvent discuté, remonte au début du XXème siècle et a été utilisé pour la première fois par des administrateurs-ethnologues français spécialisés dans les études de l’islam ouest-africain ou sénégalais : Alain Quellien, Maurice Delafosse et Paul Marty.

Le débat sémantique autour du concept parait dépassé : il est de fait largement utilisé dans la sphère politique et médiatique, il est celui que les premiers concernés ont choisi pour définir la forme d’intolérance et de racisme dont ils sont la cible et a été reconnu en France, notamment par la CNCDH1. Par ailleurs, le concept d’islamophobie a été entériné par les institutions internationales234 depuis maintenant des années.

Il reste néanmoins quelques polémistes qui nourrissent, s’agissant spécifiquement de ce qui touche aux musulmans, une fascination toute particulière pour la sémantique et la linguistique, autour du mot « islamophobie ».

Certains prétendent que le concept d’islamophobie aurait été une invention des mollahs intégristes iraniens, ou encore que le terme interdirait toute critique de l’islam. Des chercheurs du CNRS ont montré à quel point de telles idées sont fausses et parfois très révélatrices de ceux qui les diffusent5.

Chacun pourra également constater qu’en France, les unes de journaux, les prises de position, les reportages et les livres sur l’Islam constituent une constante production, sans qu’à aucun moment la liberté de critiquer l’Islam en tant que religion ne soit remise en cause.

Le CCIF, malgré sa condamnation sur le fond des idées, n’a jamais porté plainte contre des journaux satiriques, qui se targuaient d’insulter la religion musulmane, notamment à travers son prophète. Cela est en parfaite cohérence avec la définition stricte de l’islamophobie que nous utilisons.

En fait, le débat sémantique occulte la réalité du racisme exprimé envers les musulmans. Il arrive de manière récurrente d’entendre que le terme “islamophobie” pose problème car on aurait « le droit d’avoir peur de l’islam », ou lorsque cette peur irrationnelle mène à la discrimination, aux messages de haine, à la violence et aux dégradations ou profanations. En niant le concept, certains ont cru qu’ils pourraient occulter la réalité qu’il recouvre.

Cela pose un sérieux problème quant à la normalisation de l’islamophobie, lorsqu’on voit des personnalités revendiquer leur choix d’être islamophobes, comme d’autres pourraient assumer publiquement d’être xénophobes, racistes ou antisémites.

La réalité de l’islamophobie

Au-delà des débats sémantiques, que l’on choisisse de parler d’islamophobie ou de racisme antimusulman”, il faudrait enfin joindre la parole aux actes et agir pour juguler ce phénomène. Or rien de décisif n’a été mis en place pour lutter efficacement contre l’islamophobie et, pendant que le débat public se focalise sur la sémantique, le phénomène continue de croitre et de s’aggraver.

A titre d’exemple de ce processus de déshumanisation des victimes d’islamophobie, presque plus personne ne s’émeut lorsque des femmes de confession musulmane se retrouvent discriminées au travail ou lorsqu’elles sont agressées. On se permet même de cultiver la suspicion à leur égard pour ne pas accepter qu’elles puissent être victimes. L’exemple des deux jeunes femmes agressées à Argenteuil, dont l’une avait perdu son bébé est éloquent. Les condamnations politiques et médiatiques sont rares voire inexistantes. La parole des victimes est même mise en cause. Une chroniqueuse radio s’est même permis d’inventer une version invalidant la thèse de l’agression islamophobe pour la plus jeune de ces victimes. Ce qui lui coûtera des poursuites en justice, une condamnation en première instance dont elle fera appel, et un désaveu public par une grande émission de fin de semaine6.

L’islamophobie, ce sont aussi les humiliations infligées à des écoliers après les attentats de Janvier 2015. Le petit Ahmed, un enfant de 8 ans qui avait été secoué par son instituteur puis entendu au commissariat pour apologie de terrorisme n’avait pas ému grand monde. Le personnel de l’école avait même reçu le soutien de la classe politique et de son ministre de tutelle. Le tort d’Ahmed? Avoir dit “je ne suis pas Charlie, il a insulté mon prophète.”


Le CCIF a été saisi cette année par plusieurs autres familles, dont les enfants avaient été humiliés et parfois violentés par leurs instituteurs, toujours dans l’indifférence. Pendant l’année scolaire 2015, on a également assisté à une multiplicité des signalements en rapport avec les jupes longues des collégiennes/lycéennes musulmanes, jugées ostentatoires : des dizaines de jeunes filles se sont retrouvées suspendues pour port de jupe longue78, sans que ceux qui participent au débat sur le terme “islamophobie” ou qui, par ailleurs, se revendiquent comme antiracistes, n’y trouvent à redire. Sur tous ces cas, le CCIF a dû intervenir pour procéder à des rappels de la loi et à des médiations.

Le silence sur ces réalités de terrain est d’autant plus assourdissant lorsqu’étude après étude, on démontre les discriminations systémiques dont les citoyens de confession musulmane font l’objet.

Pourquoi le CCIF?

La genèse du CCIF répond à une absence et à un déni. Le CCIF s’est constitué parce que les organisations antiracistes traditionnelles n’ont pas reconnu la réalité et les mécanismes de l’islamophobie. Les victimes, en premier lieu les femmes de confession musulmane portant un foulard, n’ont pas été aidées et, dans le même temps, les déclarations islamophobes devenaient de plus en plus assumées dans l’espace politique et médiatique de notre pays, sans être contredites. C’est pour combler cette situation que le CCIF a été créé en 2003.

A quel courant appartient le CCIF?

Le CCIF n’appartient à aucun courant politique, religieux ou idéologique. Sa mission est clairement définie dans ses statuts et il agit en conformité avec ces principes depuis sa création. Aucune accusation d’appartenance à un courant religieux ou politique quel qu’il soit n’est fondée.

Le CCIF est à l’image de la diversité socio-économique, ethnoculturelle, religieuse et politique de ses adhérents et sympathisants, qui représentent toute la richesse de notre société, lorsqu’elle s’unit contre toutes les formes de racisme. Les salariés, bénévoles et soutiens du CCIF sont donc le fruit de cette diversité.

Nous accuser d’être « proche des frères musulmans » ou « proche des salafis » (en oubliant au passage que ces courants sont par ailleurs très différents et souvent divergents) relève au mieux du procès d’intention, au pire de la constante volonté de jeter la suspicion sur toutes les organisations qui ne s’alignent pas idéologiquement sur l’agenda politique liberticide du moment.

Le CCIF dialogue et travaille avec toutes les institutions ou personnes de bonne volonté, qui reconnaissent la réalité de l’islamophobie. Notre association intervient tout au long de l’année dans des associations, des conférences, des instances nationales, internationales, des universités, des mosquées, aux côtés de personnes ayant toutes des opinions politiques et/ou religieuses très différentes, toujours dans le respect et sans nécessairement partager les mêmes positions.

La disqualification par capillarité est un procédé que nous rejetons en bloc. Nous échangeons et débattons continuellement, sur des plateaux télévisés comme lors de rencontres publiques, avec des gens de toutes sensibilités, sans nécessairement adhérer à leurs propos ou à leurs idées, et réciproquement. C’est le sens même du dialogue citoyen.

Ces accusations récurrentes proviennent des mêmes personnes, des mêmes cercles idéologiques et sont relayés par les mêmes médias, que le CCIF a fait condamner pour diffamation à chaque fois qu’il l’a jugé nécessaire9. Dans ces médias pour lesquels l’idéologie a depuis longtemps pris le pas sur le journalisme, le CCIF est cycliquement accusé de tout et n’importe quoi, sans pour autant être invité pour y répondre. Cette mise en cause et cette suspicion permanentes visent à bâillonner les porte-voix des victimes d’actes antimusulmans, et de ce fait nier la réalité d’un fait social alors même que le CCIF agit en toute transparence, participe toujours constructivement aux débats et ouvre régulièrement ses portes aux responsables politiques, aux journalistes1011, chercheurs et intellectuels.

Le CCIF est-il une association musulmane?

Le CCIF n’est pas une association cultuelle ou culturelle et n’a pas vocation à le devenir. Le CCIF ne demande pas à ses adhérents à quelle confession ils appartiennent ni leurs choix idéologiques. C’est cette neutralité qui garantit à chacun le droit d’adhérer ou de prendre part au travail du CCIF, sans considération pour leur confession. Le CCIF, en tant qu’association, n’a pas de positions religieuses, sur les signes confessionnels comme sur d’autres sujets.

Qui finance le CCIF?

Les financements du CCIF proviennent de ses adhérents, donateurs et mécènes qui soutiennent son travail. Des campagnes de don sont régulièrement lancées pour financer des projets, campagnes ou recrutements, comme ce fut le cas avec deux juristes supplémentaires, embauchés pour faire face à l’état d’urgence.

Le CCIF ne reçoit aucune subvention de l’Etat. Ce choix est la garantie de notre indépendance, ce qui n’est guère le cas de certains de nos détracteurs.

Au niveau européen, le CCIF a reçu en 2013 le soutien financier de la Commission Européenne, dans le cadre de la mise en place d’un projet de collecte des données sur les actes islamophobes, dans huit pays européens, conjointement mené avec d’autres associations.

Le CCIF reçoit il des financements étrangers?

Non. Aucun pays étranger, ni le Qatar ni un autre, ne finance le CCIF. Les accusations de cette nature sont infondées. Depuis la création du CCIF jusqu’à aujourd’hui, nous avons maintenu la même ligne de conduite d’indépendance vis-à-vis des gouvernements et des Etats, afin de poursuivre notre travail sereinement.

Pourquoi les chiffres du CCIF sur l’islamophobie diffèrent de ceux du Ministère de l’Intérieur?

Les rapports annuels du CCIF sont rédigés et rendus publics chaque année sur notre site. Ils reposent sur une collecte de données qui provient directement des dossiers constitués avec les victimes. Tous les appels reçus par le CCIF n’aboutissent pas à une ouverture de dossier pour des actes islamophobes. A titre d’exemple, le CCIF a reçu 2536 sollicitations pour l’année 2015 mais n’a comptabilisé “que” 905 actes, pour lesquels un marqueur islamophobe a été saisi dans notre banque de données.

Là où le Ministère de l’Intérieur ne comptabilise que les plaintes et mains courantes pour menaces et actions (exit les discriminations, les contentieux administratifs…) le CCIF recense également les actes qui n’aboutissent pas nécessairement à une plainte ou main courante (discriminations, cas résolus par médiation ou autres), mais qui font l’objet d’une soigneuse vérification par nos équipes. Il est donc structurellement logique que nos statistiques soient numériquement plus élevées que celles du ministère de l’intérieur, puisqu’elles incluent, en plus, des actes que les services de police n’ont pas reçus.

Ces statistiques ne sont donc pas opposées, mais complémentaires, puisqu’elles couvrent des réalités différentes du fait islamophobe.

Le phénomène de “sous-report” n’est pas propre aux actes islamophobes. A titre indicatif, l’agence des droits fondamentaux, dans son étude sur les violences et discriminations racistes en Europe, indique que seules 18% des victimes de tels actes (toutes formes de racismes confondues) ont déclaré l’incident, aux autorités ou aux associations.

D’un autre côté, il est à noter que les victimes font régulièrement face à des refus de voir leurs plaintes enregistrées dans certains commissariats. Le Ministre de l’Intérieur avait d’ailleurs rappelé son personnel à l’ordre sur leur obligation d’enregistrer les plaintes pour infraction. D’une part, pour que les victimes puissent faire valoir leurs droits, d’autre part, pour mieux comptabiliser les actes.

Les chiffres du CCIF sont-ils fiables?

Les statistiques du CCIF sont une référence au niveau européen et ont été utilisées et/ou validées par des institutions auprès desquelles il est un contributeur régulier. Le Conseil de l’Europe se base sur nos chiffres dans son rapport (en complément de ceux du ministère de l’intérieur), l’Agence des Droits Fondamentaux (FRA) nous invite régulièrement à contribuer et à la conseiller pour ses projets, , l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) valide et publie nos statistiques sur les crimes de haine chaque année et l’ONU reconnait la qualité de notre travail, puisque le CCIF détient depuis 2011 le Statut Spécial Consultatif, au sein du Conseil Economique et Social (ECOSOC).

La méthodologie du CCIF a été exportée dans sept pays européens pour établir, avec le soutien de la Commission Européenne, une plateforme statistique contre l’islamophobie (Allemagne, Pays Bas, Royaume Uni, Belgique, Suède, Italie, Espagne). Notre approche fait aussi référence et est soutenue par le réseau européen contre le racisme ENAR. A ce titre, nous avons régulièrement contribué, par notre expertise, à aider et conseiller les organisations européennes actives contre toutes les formes d’intolérance : racisme, antisémitisme, racisme anti-Roms, etc.

Au niveau national, le CCIF jouit de la même reconnaissance, au sein des communautés universitaires comme au sein du tissu associatif.

Du point de vue institutionnel, le CCIF est régulièrement auditionné par la CNCDH et contribue, par le biais de rapports et de notes, à informer le travail des hauts fonctionnaires sur les questions de discrimination. Notre équipe juridique collabore également avec le Défenseur des Droits. Au niveau gouvernemental, le CCIF fait partie des organisations incluses par le ministère de l’intérieur dans l’instance de dialogue sur l’islam de France sur le sujet de la lutte contre l’islamophobie. Nous travaillons également avec les équipes d’autres ministères.

Sur le plan du droit, le CCIF a contribué à préserver les droits les femmes dans l’accès à l’éducation, la formation, l’emploi, les loisirs, l’accompagnement scolaire, et aussi le droit à sécurité au travers de belles décisions de justice.

Le CCIF est totalement transparent sur sa méthodologie de collecte d’informations, régulièrement explicitées lors de conférences universitaires ou dans la presse. Notre équipe a par ailleurs répondu aux accusations fallacieuses portées par les habituels polémistes qui tentent de mettre en cause notre travail1213.

Il est tout de même intéressant de noter que ce zèle et cette volonté de scruter et de mettre en cause tous les aspects de ce travail (sémantique, coopération, discours, méthodologie, etc.) ne s’applique qu’à la lutte contre l’islamophobie, et émane le plus souvent de personnes sans la moindre expertise dans les domaines précités.

Il serait inimaginable de parler d’économie, de droit ou même de statistiques avec des personnes qui n’en ont pas la compétence. Mais lorsqu’il s’agit de statistiques liées à l’islamophobie, de sociologie ou des questions liées aux citoyens de confession musulmane, n’importe quel spécialiste auto-proclamé peut parler et être écouté, relayé et occuper les plateaux télé, sans que personne ne pose la question de la légitimité de ces personnes, souvent au mépris et en l’absence des premiers intéressés.

Le niveau du débat intellectuel en France fait qu’on peut avancer n’importe quelle thèse sur les musulmans, leur religion, leur place dans la société, ce qu’ils pensent et ce qu’ils veulent sans pour autant que la parole soit donnée aux premiers concernés.

Le CCIF est-il contre la laïcité?

C’est parce que la laïcité, dans la lettre et l’esprit de la loi du 9 décembre 1905 portant séparation des Eglises et de l’Etat, a été dévoyée que le CCIF agit contre son instrumentalisation à des fins d’exclusion aux dépens de la cohésion sociale et nationale. Depuis la fin des années 80, la laïcité est prise en otage par les mêmes groupes qui ont milité pour l’exclusion des jeunes filles voilées des écoles et est constamment convoquée pour réduire toujours plus la visibilité religieuse en général et la visibilité musulmane en particulier, dans l’espace public.

La laïcité est un principe d’organisation politique qui tend à séparer l’Etat et la religion, à garantir la liberté de conscience et de culte, comme l’énonce dès son premier article la loi de 1905. Aristide Briand qualifiait cette législation de « loi de liberté », et c’est effectivement la vision qui l’a emportée à l’époque. Ce principe sert aujourd’hui de paravent à ceux qui veulent assigner à une place prédéfinie leurs concitoyens de confession musulmane, leur confisquant ainsi leur libre-arbitre : le choix de leur vie, de leurs convictions, de leur destinée. Ils veulent discipliner leurs corps et leurs esprits.

La brutalité et la violence des attaques médiatiques contre l’Observatoire de la laïcité est très révélateur de ces postures, le plus souvent déconnectées des réalités de terrain. 

Ceux qui ont un problème avec la laïcité sont ceux qui repoussent sans cesse les limites fixées par la loi de 1905 au détriment du droit, au point de confondre délibérément usagers et agents du service public, et de plébisciter régulièrement l’extension de la neutralité religieuse pour éradiquer le religieux. La laïcité est devenue pour certains un instrument de neutralisation du religieux.

Pourquoi le CCIF a-t-il tant de détracteurs?

Ils ne sont en fait qu’un groupe très circonscrit, une minorité très agissante sur Internet qui se perd en agitations et en polémiques stériles. Ils occupent un espace médiatique qui leur est devenu existentiel, sans rarement être mis en cause, malgré leur disqualification sur le plan professionnel, au sein du journalisme ou dans le monde académique.

Il y a par contre une convergence d’intérêts relativement inquiétante, entre les partisans d’une laïcité d’exclusion, se revendiquant par ailleurs progressistes et/ou de Gauche (notamment les revenants du Haut Conseil à l’Intégration (HCI) – démantelé depuis) et une poignée de polémistes gravitant autour de groupes réactionnaires, identitaires ou d’extrême Droite. Les arguments et les méthodes sont les mêmes, les relais médiatiques aussi, démontrant une fois de plus la porosité des frontières politiques aux idées les plus intolérantes. Les débats sur l’islamophobie, la laïcité ou, plus récemment, la déchéance de nationalité, n’en sont que des illustrations.

Le CCIF verse-t-il dans le “chantage” à l’islamophobie pour censurer ou influencer le débat public?

L’Islam et les musulmans sont au centre des débats publics depuis une vingtaine d’années. Il suffit de voir les unes de quotidiens hebdomadaires, débats télé, radio, essais, romans, et la panoplie d’écrits à charge pour se rendre compte qu’il n’y a absolument pas de censure ni de retenue et encore moins d’éthique lorsqu’on parle de ces sujets.

A titre d’information, le CCIF n’a jamais demandé la censure d’un média, d’un livre ou d’un propos (sauf naturellement s’il excède les limites fixées par la loi). Cette accusation est donc sans fondement. Le CCIF fait simplement valoir ses droits quand il est attaqué. Ces détracteurs, qui sont dans la toute - puissance parce qu’ils jouissent d’une impunité sociale et médiatique, ne sont guère habitués à la résistance, coutumiers des assauts contre les groupes les plus vulnérables.

Le CCIF est-il « controversé »?

De manière générale, le mot « controversé » devrait être évité dans le langage journalistique. Il n’indique aucune réalité factuelle et permet, à moindre frais, de jeter la suspicion sur ceux que l’on désigne. Ce qualificatif est pourtant récurrent dans l’expression de certains de nos détracteurs et de ceux qui leur offrent une tribune.

A défaut de porter une critique crédible à l’égard du CCIF, certains se rabattent sur la suspicion et la mise en doute de notre association. C’est une bien triste forme de capitulation argumentaire.

Par sa dénonciation de la réalité du racisme dans notre pays, par son indépendance de fonctionnement, par sa légitimité, sur le terrain comme au niveau international, par sa capacité de communication et de mobilisation, le CCIF pose problème à un certain nombre de responsables politiques et de personnalités médiatiques qui ont contribué à produire ou à légitimer la situation que nous dénonçons.

Ce choix est assumé et, pour les défenseurs de l’égalité, les accusations dont le CCIF fait l’objet sont au contraire un signe extrêmement clair et encourageant, quant à la justesse et à la pertinence de son combat.

Le CCIF continuera à travailler et à tendre la main à toutes celles et ceux qui partagent l’espérance d’une société plus juste et d’une lutte commune contre toutes les formes de racisme, y compris contre l’islamophobie.

Le CCIF est-il une organisation communautariste?

Le CCIF n’a pas vocation à être une organisation communautaire. Sa mission est de combattre l’islamophobie et cela se fait avec l’ensemble des acteurs soucieux de lutter contre toutes les formes de racisme et, plus largement, contre les injustices sociales, en protégeant l’état de droit et en agissant pour le vivre ensemble, au-delà des déclarations et des postures politiques.

Cette volonté d’agir dans l’intérêt commun, pour la protection de l’Etat de Droit et la fin des dérives sécuritaires, explique que le CCIF soit signataire de deux tribunes contre l’état d’urgence et la déchéance de nationalité, à savoir « Nous ne cèderons pas », initiée par la Ligue des Droits de l’Homme, et « Stop Etat d’Urgence », lancée par diverses organisation progressistes.

Le CCIF est aussi signataire de la tribune #NousSommesUnis lancée la nuit même des attentats de Novembre, afin de réaffirmer l’unité républicaine et de refuser les appels à la division. Il est aussi membre du collectif qui a matérialisé cette tribune par une série d’actions à l’échelle locale.

Le CCIF est donc solidaire de ces trois initiatives, aux côtés de plus de deux cents autres organisations et personnalités. Pour la tribune #NousSommesUnis, ce sont plus de 15000 citoyens qui l’ont signée, dont de nombreux adhérents du CCIF.

Quant à la volonté d’intimider les signataires de #NousSommesUnis, à qui le Premier Ministre Valls, ainsi que des défenseurs prétendus de la laïcité (aux côtés d’islamophobes assumés), reprochent d’avoir signé aux côtés d’organisations qui ont le tort de ne pas partager leurs vues.

Curieuse conception du « vivre ensemble » et de la liberté d’expression si souvent invoqués, que de vouloir bannir et rendre indésirables ceux qui justement, par leurs actes et par leurs solidarités, ont choisi de dire que face à la violence, la France est unie.

Il est non moins inquiétant de voir que ceux que l’on veut stigmatiser dans le débat public aujourd’hui, ne sont en fait pas les fabricants d’armes qui équipent les dictateurs dont nous comptons les morts chaque jour, ni mêmes les responsables politiques qui honorent ces dirigeants aux mains ensanglantées… mais de simples défenseurs des droits humains et des libertés fondamentales les plus élémentaires.

Le CCIF continuera sereinement et avec détermination son travail, au service des victimes de racisme et pour la préservation de nos libertés communes, sans jamais se laisser intimider.

Sources

[1] http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/144000199/0000.pdf

[2] http://www.osce.org/odihr/84495

[3] http://unesdoc.unesco.org/images/0021/002152/215299e.pdf

[4] http://ap.ohchr.org/documents/E/HRC/resolutions/A_HRC_RES_7_19.pdf

[5] http://rue89.nouvelobs.com/2013/08/04/islamophobie-entretien-marwan-mohammed-244734

[6] https://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/010515/caroline-fourest-le-mensonge-de-trop

[7] http://www.islamophobie.net/articles/2015/06/24/jupe-longue-college-garrigues-islamophobie

[8] http://www.nytimes.com/2015/04/30/world/europe/french-school-teenagers-skirt-illegal-display-religion.html?smid=tw-share&_r=0

[9] http://www.islamophobie.net/articles/2015/12/15/condamnation-du-figaro-apres-une-plainte-du-ccif

[10]

[11] https://www.mediapart.fr/journal/france/201115/la-hot-line-du-collectif-anti-islamophobie-en-surchauffe

[12] http://www.islamophobie.net/articles/2015/07/07/Islamophobie%20contre-enqu%C3%AAte%20CCIF%20Repond

[13] http://www.islamophobie.net/articles/2015/07/03/Le%20Figaro%20Launches%20concerted%20attack%20with%20SOS%20racism%20the%20american%20jewish%20congress%20the%20CRIF%20against%20the%20CCIF

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 809 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Ce que je t'ai donner est la définition copier coller du CCIF, je vais te donner l'ensemble de l'article à la fin.

Si critiquer l'islam, c'est de l'islamophobie, au sens étymologique mais pas dans le même sens (au sens large islamophobie = peur ou crainte de l'islam), et au sens "juridique" c'est à dire concrétement que ça tombe sous le coup de l'article 225 du code pénal en tant que discrimination à raison de la religion, c'est “L’ensemble des actes de discrimination ou de violence contre des institutions ou des individus en raison de leur appartenance, réelle ou supposée, à l’islam”, cette dernière n’a fait qu’augmenter depuis le début des années 2000.

Voici le CCIF qui s'explique sur ces procès d'intention loufoques ( il faudrait arrêter de chercher la petite bête au CCIF).

http://www.islamophobie.net/articles/2016/01/23/recadrage-suite-aux-attaques-lancees-contre-le-ccif

Chaouiya

Tartines tant que tu veux , extrait de mon lien sur CH

Prétextant la liberté d'expression, des scribouillards irresponsables, médiocres et sans imagination s'autorisent, de manière toujours plus décomplexée, des saillies islamophobes, entretenant ainsi un climat national au bord de l'explosion. C'est pourquoi le CCIF tire la sonnette d'alarme.

La situation est grave, mais attiser la haine semble être un jeu pluri-média auquel s'adonnent des personnes pour qui les valeurs républicaines, le respect d'autrui, le mieux-vivre ensemble ont été sacrifiés sur l'autel du profit.

Le CCIF appelle donc les citoyennes et les citoyens indignés par cette parution nauséabonde à répondre sereinement et avec lucidité à cette provocation. Le CCIF invite également les mêmes citoyennes et les citoyens à ne pas offrir de publicité à cette édition.

======

Donc la définition de l'ismamophobie selon le ccif quelque soit la définition qu'ils en donnent pour faire jolie , inclut bien la caricature et la simple critique de l'islam , qui selon le même ccif est un crime .

C'est un peu le souci avec ces assoces, il y a l'affichage et la réalité . Que le ccif fasse ce qu'il a à faire mais qu'il ne vienne pas nous seriner avec la liberté d'expression , le fond c'est critiquer l'islam est un crime . Ca rejoint le message de ton intervenante , l'islam serait un hors nation critiquable que par des personnes légitimes qui ne sont jamais nommées parce qu'il n'y en a pas , ou ce sont des harkis , bref des pas légitimes non plus .

Le parallèle avec le discours de ton intervenante est patent. Très bien ccif et cette dame ont passé le message critiquer l'islam c'est pas bien pour le vivre ensemble . Ça fait deux siècles que les autres religions ont été critiquées , la critique n'est pas un crime , que le ccif cesse d'utiliser le mot islamophobie quand il ne rentre pas dans le cadre de SA définition , ou qu'il souffre que l'on puisse y voir une hypocrisie .

Modifié par DroitDeRéponse
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 809 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Ce que je t'ai donner est la définition copier coller du CCIF, je vais te donner l'ensemble de l'article à la fin.

Si critiquer l'islam, c'est de l'islamophobie, au sens étymologique mais pas dans le même sens (au sens large islamophobie = peur ou crainte de l'islam), et au sens "juridique" c'est à dire concrétement que ça tombe sous le coup de l'article 225 du code pénal en tant que discrimination à raison de la religion, c'est “L’ensemble des actes de discrimination ou de violence contre des institutions ou des individus en raison de leur appartenance, réelle ou supposée, à l’islam”, cette dernière n’a fait qu’augmenter depuis le début des années 2000.

Voici le CCIF qui s'explique sur ces procès d'intention loufoques ( il faudrait arrêter de chercher la petite bête au CCIF).

http://www.islamopho...-contre-le-ccif

http://www.huffingtonpost.fr/dominique-sopo/haine-sur-internet-a-lencontre-de-mohamed-sifaoui_b_7702910.html

Haine sur Internet : Mohamed Sifaoui pris pour cible

Mohamed Sifaoui est, depuis des années maintenant, un homme en danger. Il vit sous protection policière nuit et jour. Il en est à son treizième dépôt de plainte pour menace de mort. La dernière en date, postée sur les réseaux sociaux, appelle à "le crever" car il n'y aurait "pas d'autre solution"...

Nul besoin, donc, d'attiser une haine déjà brûlante. Pourtant, dans un récent communiqué, le CCIF, un collectif controversé spécialisé dans le chantage à "l'islamophobie", a réclamé la mise à l'écart du débat public de Mohamed Sifaoui, présenté, pour les besoins de la cause, comme un "colporteur de mensonges et de haine" et assimilé aux "chantres de la haine et du rejet de l'autre" (sic).

.....

Ne nous y trompons pas: ce n'est pas pour des propos complètement sortis de leur contexte d'énonciation que Mohamed Sifaoui est aujourd'hui calomnié. C'est parce qu'il est un infatigable détracteur de ceux qui instrumentalisent l'islam à des fins politiques. Ses prises de position en faveur de Charlie Hebdo lors du procès des caricatures, sa défense de la laïcité, ses enquêtes sur Tariq Ramadan lui ont valu des inimitiés inexpugnables.

La lutte contre le racisme est un sujet trop sérieux pour être laissée à des associations qui entretiennent sciemment la confusion entre la critique d'une idéologie réactionnaire et le rejet haineux de l'Autre en raison de sa religion.

Il est donc proprement stupéfiant de voir le CCIF, une organisation qui a invité à son récent dîner annuel la chef de file du Parti des Indigènes de la République - un mouvement qui théorise le refus du métissage et fait de la lutte contre "le philosémitisme d'Etat" l'un de ses principaux chevaux de bataille -se poser en donneur de leçon.

Car, non content de livrer un journaliste à la vindicte d'esprits influençables, endoctrinés et, pour certains, prêts au passage à l'acte, le CCIF joue un jeu dangereux et irresponsable. Le jour de l'attentat islamiste perpétré à Saint-Quentin-Fallavier, ce collectif publiait un communiqué se terminant sur ces mots:

"Le danger ne réside pas dans les vaines tentatives de groupes armés de déstabiliser la République. Ses principes sont assez ancrés dans l'esprit des Français et l'Histoire de notre pays l'a mainte fois montré. Le vrai danger réside du côté de ceux qui utilisent ces événements pour déverser leur haine contre une partie de la population qui est, de fait, celle qui paye le plus lourd tribut face au terrorisme".

===========================================================================================================

Bon rien de neuf sous le soleil . La litanie habituelle , ah je vois le CFCM pour nous rappeler son eternelle litanie sur son vieux gramophone pour paraphraser Riss .

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité chaouiya
Invités, Posté(e)
Invité chaouiya
Invité chaouiya Invités 0 message
Posté(e)

http://www.huffingtonpost.fr/dominique-sopo/haine-sur-internet-a-lencontre-de-mohamed-sifaoui_b_7702910.html

Haine sur Internet : Mohamed Sifaoui pris pour cible

Mohamed Sifaoui est, depuis des années maintenant, un homme en danger. Il vit sous protection policière nuit et jour. Il en est à son treizième dépôt de plainte pour menace de mort. La dernière en date, postée sur les réseaux sociaux, appelle à "le crever" car il n'y aurait "pas d'autre solution"...

Nul besoin, donc, d'attiser une haine déjà brûlante. Pourtant, dans un récent communiqué, le CCIF, un collectif controversé spécialisé dans le chantage à "l'islamophobie", a réclamé la mise à l'écart du débat public de Mohamed Sifaoui, présenté, pour les besoins de la cause, comme un "colporteur de mensonges et de haine" et assimilé aux "chantres de la haine et du rejet de l'autre" (sic).

.....

Ne nous y trompons pas: ce n'est pas pour des propos complètement sortis de leur contexte d'énonciation que Mohamed Sifaoui est aujourd'hui calomnié. C'est parce qu'il est un infatigable détracteur de ceux qui instrumentalisent l'islam à des fins politiques. Ses prises de position en faveur de Charlie Hebdo lors du procès des caricatures, sa défense de la laïcité, ses enquêtes sur Tariq Ramadan lui ont valu des inimitiés inexpugnables.

La lutte contre le racisme est un sujet trop sérieux pour être laissée à des associations qui entretiennent sciemment la confusion entre la critique d'une idéologie réactionnaire et le rejet haineux de l'Autre en raison de sa religion.

Il est donc proprement stupéfiant de voir le CCIF, une organisation qui a invité à son récent dîner annuel la chef de file du Parti des Indigènes de la République - un mouvement qui théorise le refus du métissage et fait de la lutte contre "le philosémitisme d'Etat" l'un de ses principaux chevaux de bataille -se poser en donneur de leçon.

Car, non content de livrer un journaliste à la vindicte d'esprits influençables, endoctrinés et, pour certains, prêts au passage à l'acte, le CCIF joue un jeu dangereux et irresponsable. Le jour de l'attentat islamiste perpétré à Saint-Quentin-Fallavier, ce collectif publiait un communiqué se terminant sur ces mots:

"Le danger ne réside pas dans les vaines tentatives de groupes armés de déstabiliser la République. Ses principes sont assez ancrés dans l'esprit des Français et l'Histoire de notre pays l'a mainte fois montré. Le vrai danger réside du côté de ceux qui utilisent ces événements pour déverser leur haine contre une partie de la population qui est, de fait, celle qui paye le plus lourd tribut face au terrorisme".

===========================================================================================================

Bon rien de neuf sous le soleil . La litanie habituelle , ah je vois le CFCM pour nous rappeler son eternelle litanie sur son vieux gramophone pour paraphraser Riss .

La définition du CCIF de l'islamophobie est calquée sur le droit français, tu ne peux pas dire que c'est la leur, car c'est faux, si tu insulte un musulmans parce qu'il est musulmans, tu risque d'être condamnée pour injure à raison de la religion (facteur aggravant), si tu refuse une musulmane voilée dans un centre de formation t'es condamné pour discrimination à raison de la religion etc.

Tout le monde à le droit de critiquer l'islam, le sionisme, la république française, le judaisme, le communisme etc. ça fait partie de la liberté d'expression.

Mais lorsque quelqu'un exprime des idées islamophobes, les musulmans ont aussi le droit d'y répondre. Le CCIF à le droit de répondre aux attaques contre l'islam par d'autres arguments. C'est ce que le CCIF fait, dénoncer des gens comme Sifaoui, enfin dénoncer surtout que des grands médias lui accorde du crédit, c'est un vrai problème.

La liberté d'expression donne aussi le droit de répondre aux attaques, de les ignorer, ou de proposer une toute autres vision ...

Avec ces médias peuvent appeler ce Sifaoui, le CCIF à le droit de dénoncer ce genre de magouilles (somme toute légale). Et le CCIF n'a aucune responsabilité dans les menaces que subies ce dernier.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité chaouiya
Invités, Posté(e)
Invité chaouiya
Invité chaouiya Invités 0 message
Posté(e)

Chaouiya

Tartines tant que tu veux , extrait de mon lien sur CH

Prétextant la liberté d'expression, des scribouillards irresponsables, médiocres et sans imagination s'autorisent, de manière toujours plus décomplexée, des saillies islamophobes, entretenant ainsi un climat national au bord de l'explosion. C'est pourquoi le CCIF tire la sonnette d'alarme.

La situation est grave, mais attiser la haine semble être un jeu pluri-média auquel s'adonnent des personnes pour qui les valeurs républicaines, le respect d'autrui, le mieux-vivre ensemble ont été sacrifiés sur l'autel du profit.

Le CCIF appelle donc les citoyennes et les citoyens indignés par cette parution nauséabonde à répondre sereinement et avec lucidité à cette provocation. Le CCIF invite également les mêmes citoyennes et les citoyens à ne pas offrir de publicité à cette édition.

======

Donc la définition de l'ismamophobie selon le ccif quelque soit la définition qu'ils en donnent pour faire jolie , inclut bien la caricature et la simple critique de l'islam , qui selon le même ccif est un crime .

C'est un peu le souci avec ces assoces, il y a l'affichage et la réalité . Que le ccif fasse ce qu'il a à faire mais qu'il ne vienne pas nous seriner avec la liberté d'expression , le fond c'est critiquer l'islam est un crime . Ca rejoint le message de ton intervenante , l'islam serait un hors nation critiquable que par des personnes légitimes qui ne sont jamais nommées parce qu'il n'y en a pas , ou ce sont des harkis , bref des pas légitimes non plus .

Le parallèle avec le discours de ton intervenante est patent. Très bien ccif et cette dame ont passé le message critiquer l'islam c'est pas bien pour le vivre ensemble . Ça fait deux siècles que les autres religions ont été critiquées , la critique n'est pas un crime , que le ccif cesse d'utiliser le mot islamophobie quand il ne rentre pas dans le cadre de SA définition , ou qu'il souffre que l'on puisse y voir une hypocrisie .

Tu ne comprend pas que le CCIF ne remet pas en cause le fait qu'on critique l'islam, il n'a rien à dire la dessus.

Mais il critique surtout :

- Le traitement médiatique de l'islam et des musulmans.

- L'instrumentalisation politique autour de l'islam et des musulmans etc.

Et ça c'est sa partie institutionnel et communicative qui s'en charge.

- Et bien sur les discriminations, attaques, agressions mais ça c'est à part et c'est le pôle juridique qui s'en charge.

Le CCIF n'a jamais dit que c'était un crime, mais par contre taper une femme musulmane enceinte , oui c'est un crime. Donc ne fais pas l'idiot, je te connais, je sais que tu es éduqué et capable d'être subtil. Tu ne peux pas prendre des slogans ou annonce circonstanciel du CCIF pour en faire des généralité. Surtout que le CCIF communique tout et répond lui même aux interrogation (et de plus le CCIF évolue tout le temps, sa structure n'est pas figée).

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 809 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

La définition du CCIF de l'islamophobie est calquée sur le droit français, tu ne peux pas dire que c'est la leur, car c'est faux, si tu insulte un musulmans parce qu'il est musulmans, tu risque d'être condamnée pour injure à raison de la religion (facteur aggravant), si tu refuse une musulmane voilée dans un centre de formation t'es condamné pour discrimination à raison de la religion etc.

Tout le monde à le droit de critiquer l'islam, le sionisme, la république française, le judaisme, le communisme etc. ça fait partie de la liberté d'expression.

Mais lorsque quelqu'un exprime des idées islamophobes, les musulmans ont aussi le droit d'y répondre. Le CCIF à le droit de répondre aux attaques contre l'islam par d'autres arguments. C'est ce que le CCIF fait, dénoncer des gens comme Sifaoui, enfin dénoncer surtout que des grands médias lui accorde du crédit, c'est un vrai problème.

La liberté d'expression donne aussi le droit de répondre aux attaques, de les ignorer, ou de proposer une toute autres vision ...

Avec ces médias peuvent appeler ce Sifaoui, le CCIF à le droit de dénoncer ce genre de magouilles (somme toute légale). Et le CCIF n'a aucune responsabilité dans les menaces que subies ce dernier.

MAIS TOUT A FAIT, MAIS ON N'ECRIT ALORS PAS SUR SA PAGE FB L'ISLAMOPHOBIE EST UN DELIT DES LORS QU'ELLE INCLUT LA CRITIQUE DE L'ISLAM .

Autre exemple :

http://www.islamopho...ondage-le-monde

L'islamophobie n'est pas une opinion

BEN SI . Ou alors que le CCIF nous donne un nouveau néologisme pour ceusse qui critiquent l'Islam mais qui ne commettent pas de crimes et veulent pouvoir donner leur opinion .

Tu ne comprend pas que le CCIF ne remet pas en cause le fait qu'on critique l'islam, il n'a rien à dire la dessus.

Ben si titre du post au dessus sur le site du CCIF : l'Islamophobie n'est pas une opinion , compte FB d'Elsa Ray avant son départ : l'islamophobie est un délit ( l'affaire Tasin a prouvé que non ) . Et lien CCIF sur CH : caricature = islamophobie .

Le flou artistique sur ce mot est en permanence entretenu , c'est malsain .

La version oumma.com

http://oumma.com/222...e-ridiculise-fi

Une professeure de confession musulmane ridiculise Finkielkraut en direct sur France 2

======================

On y retrouve la logorrhée des indigènes ^^

Modifié par DroitDeRéponse
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité chaouiya
Invités, Posté(e)
Invité chaouiya
Invité chaouiya Invités 0 message
Posté(e)

MAIS TOUT A FAIT, MAIS ON N'ECRIT ALORS PAS SUR SA PAGE FB L'ISLAMOPHOBIE EST UN DELIT DES LORS QU'ELLE INCLUT LA CRITIQUE DE L'ISLAM .

Autre exemple :

http://www.islamopho...ondage-le-monde

L'islamophobie n'est pas une opinion

BEN SI . Ou alors que le CCIF nous donne un nouveau néologisme pour ceusse qui critiquent l'Islam mais qui ne commettent pas de crimes et veulent pouvoir donner leur opinion .

Ben si titre du post au dessus sur le site du CCIF : l'Islamophobie n'est pas une opinion , compte FB d'Elsa Ray avant son départ : l'islamophobie est un délit ( l'affaire Tasin a prouvé que non ) . Et lien CCIF sur CH : caricature = islamophobie .

Le flou artistique sur ce mot est en permanence entretenu , c'est malsain .

C'est de la communication et de la prévention qui s'adresse au musulmans ( les musulmans souvent sont fataliste et ne connaissent pas leur droit, le CCIF s'adresse à des populations difficiles et compliquées ...).

Le slogan "L'islamophobie n'est pas une opinion" est une simple reprise du "Le racisme n'est pas une opinion, c'est un délit (alors qu'en réalité, le racisme est une opinion aussi ...) . C'est rien d'autre.

Tu oublis tout le temps que le CCIF communique, et à différents publics

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité chaouiya
Invités, Posté(e)
Invité chaouiya
Invité chaouiya Invités 0 message
Posté(e)

======================

On y retrouve la logorrhée des indigènes ^^

Dans ce type d'émission, il faut "puncher" direct sans fioriture.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 809 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

C'est de la communication et de la prévention qui s'adresse au musulmans ( les musulmans souvent sont fataliste et ne connaissent pas leur droit, le CCIF s'adresse à des populations difficiles et compliquées ...).

Le slogan "L'islamophobie n'est pas une opinion" est une simple reprise du "Le racisme n'est pas une opinion, c'est un délit (alors qu'en réalité, le racisme est une opinion aussi ...) . C'est rien d'autre.

Tu oublis tout le temps que le CCIF communique, et à différents publics

Dans mon lien le CCIF ne s'adresse pas aux musulmans mais aux médias . Le CCIF fait un peu du Tariq Ramadan , il communique à différents publics , en France soutient total aux victimes , sur Al djazeera c'est un peu leur faute quand même .

http://www.lexpress.fr/actualite/societe/attentat-en-isere-le-collectif-contre-l-islamophobie-est-il-seulement-maladroit_1694438.html

Tout est parti d'un communiqué du Collectif contre l'islamophobie (CCIF), publié le jour même. C'est la fin du document qui a entraîné une chaîne de réactions sur les réseaux sociaux. Le collectif explique en effet que, selon lui, le danger en France "ne réside pas dans les vaines tentatives de groupes armés de déstabiliser la République". Il serait plutôt à chercher "du côté de ceux qui utilisent ces événements pour déverser leur haine contre une partie de la population qui est, de fait, celle qui paye le plus lourd tribut face au terrorisme". En clair, la lutte contre l'islamophobie doit primer sur la lutte contre le terrorisme.

Pourquoi ces deux combats seraient-ils inconciliables?

Depuis deux jours, la toile s'emballe. On compare sans grande prise de distance deux combats qui ne paraissent en rien inconciliables. Après l'attaque de Charlie Hebdo, le 7 janvier, Bernard Cazeneuve avait ainsi annoncé l'envoi de renforts militaires afin de protéger les lieux de culte musulmans. Le 12 janvier, l'Observatoire contre l'islamophobie recensait déjà plus de 50 actes islamophobes en à peine cinq jours. Le site Francetvinfo avait alors réalisé une carte pour rendre compte du phénomène.

Le moment était-il bien choisi pour le CCIF de ramener le débat à la lutte contre l'islamophobie? En tous les cas de prioriser les problèmes ? Cette sortie a été reprise avec délectation par la droite. Frédéric Lefebvre, député Les Républicains des Français de l'étranger, se demande ainsi si le CCIF "peut rester un interlocuteur officiel" des pouvoirs publics, relaie Le Figaro. Côté FN, Gilbert Collard et Stéphane Ravier se sont eux aussi offert leurs petites sorties sur Twitter.

Dans ce type d'émission, il faut "puncher" direct sans fioriture.

Faire du MLP en fait !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Henry Martin Membre 4 459 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Moi qui ne suis pas très cultivé, je m'aperçois que je me fais facilement avoir dans des affaires de traduction.

Par exemple j'ai mis longtemps à comprendre que savant veut le plus souvent dire ignorant.

Des fois, c'est le français de banlieue qu'il faut traduire :

Une professeure de confession musulmane ridiculise Finkielkraut en direct sur France 2

Ce qui donne une fois décodé :

Une connasse professeure et crédule à manger du foin, se ridiculise face à Finkielkraut en direct sur France 2

Quand même ! :smile2:

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité chaouiya
Invités, Posté(e)
Invité chaouiya
Invité chaouiya Invités 0 message
Posté(e)

======================

On y retrouve la logorrhée des indigènes ^^

Dans le débat soporifique entre Daniel Cohn-Bendit et Alain Finkielkraut diffusé hier sur France 2 dans l'émission "Des paroles et des actes", le moment le plus intéressant a été sans conteste l'intervention de Wiam Berhouma, une professeure d'anglais de confession musulmane (présentée ainsi par Pujadas), qui a littéralement ridiculisé Alain Finkielkraut. Conviée initialement pour "échanger" avec l'extrémiste Finkielkraut, Wiam Berhouma a parfaitement compris que cet échange n'en serait pas un, dans la mesure où ce plumitif islamophobe est un habitué des plateaux télés et de ses codes, pouvant s'exprimer quand il le souhaite et bénéficiant d'un temps de parole nettement supérieur aux autres intervenants, lesquels sont invités par France 2 dans le but unique de servir de faire-valoir.

Wiam Berhouma a donc préféré placer son propre propos en rappelant quelques vérités sur ce représentant intégriste de la pensée dominante. Dans un discours bien construit et avec un grand calme, elle a souligné l'influence néfaste de ce pseudo-intellectuel qui contribue en permanence par sa présence dans les médias à banaliser le racisme anti-musulman. Elle a terminé cette intervention percutante en invitant le philosophe de comptoir, qui ne tenait plus sur sa chaise et tout tremblotant, à se taire: "Taisez-vous pour le plus grand grand bien de la France", lui a- t-elle asséné avec beaucoup d'aplomb devant un Pujadas gagné par un début de panique, qui a cherché à l'interrompre à plusieurs reprises.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité 187
Invités, Posté(e)
Invité 187
Invité 187 Invités 0 message
Posté(e)

DPDA: Les paroles sont un avant-goût des actes

Il faut laisser s’exprimer la haine, pour la regarder en face

finkielkraut-cohn-bendit-dpda-wia-berhouma.jpg

LIEN

Après l’intervention de Wiam Berhouma dans l’émission des paroles et des actes, Alain Finkielkraut s’est dit accablé par ce qu’il venait d’entendre, avant d’ajouter que c’était très intéressant. En lisant les commentaires de cet « échange », je m’aperçois que nous sommes nombreux a à partager ce sentiment d’accablement. Dans mon cas, ce n’est pas la première fois. Je suis toujours accablé quand ce que la France réussit le mieux rencontre ce qu’elle produit de plus navrant, et que, rencontres après rencontres, il semble qu’aucun progrès ne vienne.

Déjà, quand Finkielkraut échangeait, il y a quelques années, dans une émission grand public, avec Abdallah Zekri, Secrétaire Général du Conseil Français du Culte Musulman et Président de l’Observatoire National de l’Islamophobie, le spectacle était accablant. Après que le philosophe eut rapporté ce jour-là des témoignages d’enseignants exerçant en zones sensiblement musulmanes, où les contenus des cours sont contestés et où l’antisémitisme règne, le représentant communautaire, sourd et aveugle au constat n’eut qu’un mot en guise de réponse : « Tout ceci est faux. » Plus récemment, c’est Tarek Oubrou, censé représenter l’élite, l’exemple, l’initiateur d’un islam de France à la visibilité occidentale, alors invité de l’émission « Répliques », qui a eu ce mot pour conclure un échange éclairant sur le Coran et ses interprétations guerrières : « L’islam c’est la paix », avant de rétorquer à son interlocuteur qui avançait quelques objections historiques bien connues qu’ « on insultait là des millions de musulmans ».

...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité chaouiya
Invités, Posté(e)
Invité chaouiya
Invité chaouiya Invités 0 message
Posté(e)

DPDA: Les paroles sont un avant-goût des actes

Il faut laisser s’exprimer la haine, pour la regarder en face

finkielkraut-cohn-bendit-dpda-wia-berhouma.jpg

LIEN

Après l’intervention de Wiam Berhouma dans l’émission des paroles et des actes, Alain Finkielkraut s’est dit accablé par ce qu’il venait d’entendre, avant d’ajouter que c’était très intéressant. En lisant les commentaires de cet « échange », je m’aperçois que nous sommes nombreux a à partager ce sentiment d’accablement. Dans mon cas, ce n’est pas la première fois. Je suis toujours accablé quand ce que la France réussit le mieux rencontre ce qu’elle produit de plus navrant, et que, rencontres après rencontres, il semble qu’aucun progrès ne vienne.

Déjà, quand Finkielkraut échangeait, il y a quelques années, dans une émission grand public, avec Abdallah Zekri, Secrétaire Général du Conseil Français du Culte Musulman et Président de l’Observatoire National de l’Islamophobie, le spectacle était accablant. Après que le philosophe eut rapporté ce jour-là des témoignages d’enseignants exerçant en zones sensiblement musulmanes, où les contenus des cours sont contestés et où l’antisémitisme règne, le représentant communautaire, sourd et aveugle au constat n’eut qu’un mot en guise de réponse : « Tout ceci est faux. » Plus récemment, c’est Tarek Oubrou, censé représenter l’élite, l’exemple, l’initiateur d’un islam de France à la visibilité occidentale, alors invité de l’émission « Répliques », qui a eu ce mot pour conclure un échange éclairant sur le Coran et ses interprétations guerrières : « L’islam c’est la paix », avant de rétorquer à son interlocuteur qui avançait quelques objections historiques bien connues qu’ « on insultait là des millions de musulmans ».

...

Bah si il veulent mettre quelqu'un en face de Finkielkraut, qu'ils organisent un face à face entre Finkielkraut et Tariq Ramadan (il y en a un et là c'est une autre histoire), ou même je sais pas, contre Mohamed Bajrafil, Marwan Muhammad, Elsa Ray Yasser Louati ou même Mourad Ghalzi par exemple.

Avec les trois premier, ce ne serait pas du tout pareil, mais pour cela, il faut des conditions équitables, un débat, comme celui qui a eu lieu entre TR et AF dans ce soir ou jamais.

Wiam n'allait pas être une simple faire valoir consensuelle et polie alors qu'elle comprend très bien le principe de l'émission ...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement

×