Être gentil

Je te remercie d'avoir utilisé "mon" pont pour me permettre enfin de te comprendre. Héhé !

L'attachement est donc cette construction commune pour aller l'un vers l'autre et de l'un à l'autre.

D'où le fameux "couper les ponts" avec quelqu'un lorsque l'on ne désire plus être en relation.

Cet attachement peut cependant être de mauvaise qualité, tu en conviendras ?

Je te remercie d'avoir utilisé "mon" pont pour me permettre enfin de te comprendre. Héhé !

L'attachement est donc cette construction commune pour aller l'un vers l'autre et de l'un à l'autre.

D'où le fameux "couper les ponts" avec quelqu'un lorsque l'on ne désire plus être en relation.

Cet attachement peut cependant être de mauvaise qualité, tu en conviendras ?

Oui c'est a peu prés ça, l'image du cordon ombilical me semble toutefois encore meilleure que celle du pont.

C'est certainement moins dommageable et plus facile de lever le pont levis que de couper le dit cordon.

L'important c'est que la circulation puisse se faire dans les 2 sens.

Si mauvaise qualité il y a, on la voit seulement plus tard, quand on s'aperçoit que l'autre est différent de ce que l'on avait envie qu'il soit.

C'est passionnant de vous lire tous les deux.

Le cordon, le pont, le sentiment passionnel superficiel qui précéderait le sentiment plus profond, l'image de l'autre qui ne refléterait pas à terme l'idée initiale de l'homme ou de la femme qu'on aurait souhaité rencontré, celui qui donne plus que l'autre...

Tout cela est profondément personnel voire intime, je doute d'une vérité universelle mais de recettes de cuisine en couple avec les plats brulés, les entrées trop salés mais avec des plats reussis et un travail d'équipe

A titre personnel, j'ai toujours refusé de construire un modèle de femme idéale ce qui m'évite l'ecueil de la comparaison à un mythe ainsi que la tentation de modeler l'autre.

Globalement, je trouve que d'être en découverte de l'autre amène davantage de richesse

Si je capte un élément phare, c'est un potentiel dans les objectifs de vie et dans la capacité de s'écarter de ses vérités

Il faut une flexibilité dans la durée et des valeurs évidemment

En tous cas, ce qui est bon pour soi même comme ce qui est bon pour l'autre ne passe pas par l'adoption de ses canons il ne s'agira jamais d'entrer dans un portrait robot pré dessiné

A l'inverse, j'ai besoin d'être surpris, etonné, provoqué, stimulé

Et au soir de ma vie, ce ne seront pas les passades d'un soir que je n'ai jamais eu que je retiendrai mais ces coups de folie qui font palpiter le coeur et dans ce voyage il n'y a pas d'atterrissage si on part sur une autre planète

Les femmes sont idealistes

Elles imaginent un homme pré construit pour elle qu'elles valideront le long d'un parcours initiatique labellisé pour la vie

Mais elles se lassent vite et gagneraient à se laisser surprendre, à prendre des risques et vivre

On ne sait jamais, pas plus le premier soir que le centième ni après plusieurs années si le pont ne va pas se fissurer à force de le comparer à ses plans

Alors on peut l'imaginer ou le construire

Mais cette idée du prince charmant dormant s'étiole vite je trouve et parler de cordon ombilical lui fera peur s'il ne cherche pas une mère

Enfin rien n'est simple n'est ce pas ?

Si mauvaise qualité il y a, on la voit seulement plus tard, quand on s'aperçoit que l'autre est différent de ce que l'on avait envie qu'il soit.

Et ce que l'on avait envie qu'il soit est guidé par le besoin... L'immaturité.

J'en reviens encore et toujours là car c'est la base de la majorité des relations de couple à notre époque et beaucoup de monde en souffre.

Chacun gagnerait à se réparer (seul ou avec l'aide d'un professionnel) avant de s'investir dans une nouvelle relation. Penser que c'est la relation en elle-même et surtout le partenaire de cette relation qui peut nous réparer est illusoire et voué à l'échec - d'autant que nous prenons également le risque d'aggraver notre cas et faire du mal à l'autre.

C'est passionnant de vous lire tous les deux.

Le cordon, le pont, le sentiment passionnel superficiel qui précéderait le sentiment plus profond, l'image de l'autre qui ne refléterait pas à terme l'idée initiale de l'homme ou de la femme qu'on aurait souhaité rencontré, celui qui donne plus que l'autre...

Tout cela est profondément personnel voire intime, je doute d'une vérité universelle mais de recettes de cuisine en couple avec les plats brulés, les entrées trop salés mais avec des plats reussis et un travail d'équipe

A titre personnel, j'ai toujours refusé de construire un modèle de femme idéale ce qui m'évite l'ecueil de la comparaison à un mythe ainsi que la tentation de modeler l'autre.

Globalement, je trouve que d'être en découverte de l'autre amène davantage de richesse

Si je capte un élément phare, c'est un potentiel dans les objectifs de vie et dans la capacité de s'écarter de ses vérités

Il faut une flexibilité dans la durée et des valeurs évidemment

En tous cas, ce qui est bon pour soi même comme ce qui est bon pour l'autre ne passe pas par l'adoption de ses canons il ne s'agira jamais d'entrer dans un portrait robot pré dessiné

A l'inverse, j'ai besoin d'être surpris, etonné, provoqué, stimulé

Et au soir de ma vie, ce ne seront pas les passades d'un soir que je n'ai jamais eu que je retiendrai mais ces coups de folie qui font palpiter le coeur et dans ce voyage il n'y a pas d'atterrissage si on part sur une autre planète

Les femmes sont idealistes

Elles imaginent un homme pré construit pour elle qu'elles valideront le long d'un parcours initiatique labellisé pour la vie

Mais elles se lassent vite et gagneraient à se laisser surprendre, à prendre des risques et vivre

On ne sait jamais, pas plus le premier soir que le centième ni après plusieurs années si le pont ne va pas se fissurer à force de le comparer à ses plans

Alors on peut l'imaginer ou le construire

Mais cette idée du prince charmant dormant s'étiole vite je trouve et parler de cordon ombilical lui fera peur s'il ne cherche pas une mère

Enfin rien n'est simple n'est ce pas ?

Je ne crois pas que ce soit si passionnant que ça de nous lire, Zenalpha et je prends d'ailleurs ton intervention comme le signe manifeste que nous allons certainement trop loin.

Être gentil soulève plus de questions qu'il n'y paraissait et ta conclusion me va très bien.

Rien n'est simple.

Le lâcher prise

Il est important de savoir nous remettre en cause dans le sens où à l'insu de notre conscience, nous envoyons les messages dont, comme tu le disais en citant Nietsche, nous sommes responsables

Mais je ne pêcherai pas par orgueil en prétendant que tout, absolument tout, dépende de nous

On voit parfois ses proches emprunter des chemins dont on a la certitude qu'ils sont mauvais pour eux mêmes

Ses enfants, ses frères et sœurs, son conjoint, ses amis...

Il est alors nécessaire de savoir où commence ce qui leur sert et où s'arrête notre influence

Nous ne maitrisons pas tout

D'expérience la malveillance ou même l'égoïsme extrême n'est que rarement une motivation profonde chez l'autre

Un symptôme lorsqu'ils s'expriment

Et je pense que la gentillesse extrême est une manifestation qui contourne les sujets, salvatrice pour l'apparat, parfois néfaste sur le fonds

Personnellement, je suis plus attentif à la bienveillance qu'à la gentillesse car elle prend toutes les formes qui seront bonnes pour l'autre et pas uniquement celles qui lui seront agréables donnant la fausse illusion du feed back constructif

Et cela peut avoir un prix

Toujours est il que s'il faut se poser la question de ce que l'on pourrait faire de mieux pour soi comme pour les autres, il faut a mon sens apprendre a capter ce lâcher prise sans attacher chez l'autre toutes les mauvaises intentions qui n'ont de motivations qu'a se rassurer soi même sur ce que l'on est

La bienveillance n'est pas la gentillesse et parfois rien de ce que l'on est ni de ce que l'on aurait pu faire ne peut se substituer à l'expérience de vie de l'autre sans qu'il n'est la moindre animosité et avec toute l'affection qu'il peut avoir

Rien n'est simple et rarement on est dans la situation du bon et du méchant qui est la construction rassurante pour etre dans le camps des bons dont la gentillesse serait faussement s'en même s'en rendre compte la manifestation la plus sensible

Bien vu la différence entre la bienveillance et la gentillesse Zenalpha !

Autrement dit tu es un ancien gentil repenti ?

De surcroit un Platonicien ? " Nul n'est méchant volontairement"

Sinon pour le lacher prise, qu'est ce qu'on en entend parler !

Mais a mon avis il y a pas tant de personnes que ça qui comprennent ce que ça veut dire.

La notion d'assertivité en particulier gagnerait à être connue à défaut de réussir à l'incarner

Sérieusement, je plains le gentil aujourd'hui

Pourrait-on dire qu'un assertif est un bienveillant qui ne transige pas ?

Alors que le gentil transige toujours.

Je ne sais pas ce que tu en penses mais je vois le gentil comme quelqun qui n'aura pas besoin de transiger en donnant faussement parfois ou par faiblesse le dernier mot à l'autre ou tout simplement en s'effaçant sans s'exprimer vraiment

Alors que l'assertif transigera tout en émettant sa position en se définissant le compromis acceptable

J'émets parfois un constat de désaccord qui n'a aucune forme d'importance s'il touche des aspects superficiels ou s'il ne débouche pas sur un projet commun

L'assertif sait donc dire non au bout du bout mais cherchera le gagnant gagnant

Ne jamais transiger ce serait têtre buté je pense

Et ce n'est pas viable dans la durée

Je ne sais pas ce que tu en penses mais je vois le gentil comme quelqun qui n'aura pas besoin de transiger en donnant faussement parfois ou par faiblesse le dernier mot à l'autre ou en s'effaçant

Alors que l'asserif transigera tout en émettant sa position tout en définissant le compromis acceptable

J'émets parfois un constat de désaccord qui n'a aucune forme d'importance s'il touche des aspects superficiels ou s'il ne débouche pas sur un projet comm

L'assertif sait donc dire non mais cherche le gagnant gagnant

Ne jamais transiger ce serait être buté je pense

Et ce n'est pas viable dans la durée

Justement, l'assertif se refuse a faire certaines choses, il respecte ses regles, alors que le gentil serait pret a tout, y compris a la bassesse, pour faire plaisir.

Le gentil extrême se forge une protection en pensant éviter le conflit et en attendant de l'autre ce qu'il aime et se contente de cette gentillesse puisque le gentil s'en contente et a du mal à comprendre que d'autres ne fonctionnent pas comme lui

Rien de plus énervant qu'un ailier qui arrête son action au moment de marquer le but parce que son défenseur s'est blessé où que ce gars qui ne comprend rien à ce que tu lui demandes en prenant un air penaud et un sourire niaiseux

Certains s'excusent de s'excuser quand tu attends une solution donc qu'ils cherchent un autre moyen que la gentillesse

C'est une sacrée faiblesse en vérité ne pas savoir dire non et sourire encore sous une charge de boulot de dingue

Il y a d'autres options

Oui ça fait plusieurs posts que tu tentes de l'expliquer et je suis d'accord.

Un pere qui aime ses enfants, se montrera t-ils toujours gentils avec eux ?

Non bien sur.

Il y a le salon de l'étudiant cet après-midi

J'y amène ma fille pour qui je donnerai tout

Tout sauf cette formatIon de 5 ans non reconnue par l'état à 7000 boules l'année qu'elle sollicite de papa

Ce n'est pas pour moi que ma reponse sera non...

Si elle veut cet investissement qu'elle reussisse des vrais concours

Il y a des non c'est la vie