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JeSuisPaix

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Membre, Posté(e)
JeSuisPaix Membre 54 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Il est communément admis que le libre arbitre émerge du déterminisme naturel : l'homme, par ses actes, se rend apte à penser par lui-même ; il agit de telle manière que ses actes deviennent de plus en plus libres et émancipés du déterminisme. On a presque l'impression qu'il se "bat pour le libre arbitre"

Mais c'est attribuer à l'être déterminé le libre arbitre qu'il cherche à atteindre. Se rendre apte, agir...c'est user de libre arbitre. Il faudrait au moins utiliser le passif : il est rendu apte.

Et il faut aussi préciser / rappeler que s'il est entièrement déterminé, alors il le restera. Si le libre arbitre apparaît chez lui, alors l'être libre, c'est le libre arbitre lui-même, et l'être "devenu libre" n'est rien. Si une machine fonctionnant de manière purement déterminée décide de s'interroger sur le sens de sa vie, c'est qu'elle était programmée à le faire, et ce n'est pas un acte libre. Si "elle le décide" alors que ce n'est pas inscrit dans son programme et que ce ne pouvait arriver de manière aléatoire (en supposant que le programme inclut une fonction aléatoire) ou par accident (erreur dans le programme, accident électronique...), comme ce n'est pas inscrit dans son programme, ce n'est d'aucune manière elle qui a décidé. Si depuis elle agit de manière libre, c'est qu'une volonté la fait agir, et cette volonté n'est pas elle.

L'émergence du libre arbitre nécessite sa présence a priori, même embryonnaire.

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Tous les humains autour de moi peuvent être des programmes, c'est théoriquement possible (si je ne présume pas de leur libre arbitre etc. ; en me contentant d'observer leurs actes).

Mais le fait que j'existe n'est pas explicable de cette manière.

On peut programmer le traitement des valeurs. Mais ce traitement ne représente qu'un certain ordre dans le passage ou le blocage du courant électrique dans les fils. C'est comme si quelqu'un avait traité les valeurs, et le résultat est le même.

Mais cela n'explique pas que quelqu'un les traite vraiment, puisque le passage du courant électrique peut amener le même résultat.

On peut remarquer quand le sujet apparaît ou semble apparaître, mais pas comment au sens le plus pur. Cela demeure un mystère.

Le fait que quelqu'un soit conscient du monde, et de ses pensées, est inexplicable.

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Une idée qui m'est venue récemment :

On pense que l'univers va, soit continuer indéfiniment à enfler, soit finir par s'arrêter et se résorber.

Et si, durant cette phase de désenflement, le temps s'inversait ?

Au moment du Grand Rebond, ou Big Crunch (j'ai entendu Aurélien Barrau employer ce second terme), on en reviendrait au tout début. La même histoire.

Et hop! plus d'infini ! C'est à la fois séduisant et effrayant...

Tiens! au fait, c'est une sorte d'Eternel retour, non ? Vu de loin ? De très loin ?

...L'écoulement du temps pour moi est relatif à mon mouvement...par rapport à celui des autres. Mais ne faut-il pas que tout se rapporte à un même repère ? Pourquoi pas la vitesse de l'enflement ?

Selon la manière dont on le conçoit, le temps peut alors soit ralentir indéfiniment, tendant vers l'arrêt (on n'atteint jamais le désenflement. C'est plutôt rassurant : on a "de plus en plus" de temps ! Mais c'est vrai que ça nous donne une forme d'infini...), soit accélérer de plus en plus vite, de sorte que le retour en arrière soit instantané.

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Donner un billet de vingt euros...puis un autre de dix euros... Penser qu'en donnant les deux autres billets de vingt euros, je n'en aurais plus aucun à donner parce que j'ai perdu ma carte bleue...que je devrais même sauter quelques déjeuners...

Quoi, combien ? ...pourquoi ?

Combien le don est-il paradoxal ! Pourquoi donnerais-je moi-même ? Pourquoi donner de l'argent que l'on m'a donné ? Et si peu...?

Et mon petit papier un peu coloré disparut dans une petite boîte, accompagnant quelques objets cylindriques en métal symboliques...

Et autour de moi, on partait dans des directions multiples et inconnaissables... On errait dans la ville...avec dans l'esprit de petites missions précises...des occupations...

Et sous un ciel gris de dimanche, on passait près de cette boîte...la remplissant occasionnellement...accidentellement...avec quelques petits objets cylindriques en métal...un rien, ou deux riens...

Et les cœurs grondaient, frustrés...

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Royauté : monarchie non républicaine ? Il y aurait République et Royalisme, les Sujets étant sujets dans l'un du Peuple Souverain, dans l'autre du Roi Souverain.

Le féminisme est masculin.

Une recherche étymologique est une enquête historique sur l'origine d'un mot visant à y apporter un sens pour pallier son manque d'imagination.

Étymologie ultime : revenir aux cris d'animaux poussés par nos plus lointains aïeuls !

C'est que la recherche étymologique participe avant tout, généralement, de la nostalgie pour la période Antique.

Idée de jeu de cartes :

Chaque joueur pioche à chaque tour une carte du paquet (ou deux dans une variante) ; il désigne ensuite un type de cartes*, les deux joueurs devant alors jeter toutes leurs cartes y correspondant ; enfin, il essaie de deviner les cartes de son adversaire, les nommant toutes.

Le gagnant est le joueur qui :

1) s'est vu forcer de jeter toutes ses cartes durant le tour de son adversaire.

2) a pu deviner toutes les cartes de son adversaire.

3) a le plus de cartes, une fois toutes celles du paquet distribuées, et donc dans le cas où la partie ne s'est pas encore arrêtée.

*Les types de cartes doivent être des combinaisons d'une indication de couleur (Carreau, Trèfle, Cœur, Pique, Rouge, Noir) ou/et d'une indication de valeur (valeur quelconque, Nombre, Figure).

Il faut chercher une question fondamentale de la réflexion politique... À quoi le lien social peut-il et doit-il se limiter ? Qu'est-ce qui constitue le lien social ? ...

<< Vis tes rêves >>, cela ne signifie pas << Vis >>, cela signifie << Rêve >> ; c'est une invitation, non à vivre, mais à rêver - et par là...à vivre...

Si les idées avaient un poids, je serais six pieds sous terre.

Ce qu'il y a de puéril chez les adultes, c'est qu'ils ne sont plus des enfants.

Est-il possible que l'échiquier soit si encombré qu'un joueur ne puisse plus rien jouer ?

Une stratégie pour obtenir un pat serait de bloquer toutes ses pièces en les coinçant toutes.

On peut, pour distinguer entre les types de gouvernement, composer à partir du nombre du Législateur / Souverain, et de l’Exécutif :

Royalisme --> Gloire, Honneur

--> Royalisme pur, monarchie absolue

--> Féodalisme

-->... Tribalisme...?

Aristocratisme --> Sagesse, intelligence

--> Despotisme éclairé

--> Aristocratie héréditaire

--> Aristocratie méritocratique

Républicanisme --> Légitimité

--> Monarchie

--> Oligarchie (pas au sens péjoratif)

--> Démocratie...Démogarchie, pour garder le même préfixe...

Critiquer la philosophie comme discipline inutile car séparée du réel est oublier que le pourquoi préside, consciemment ou tacitement, à chacun de mes actes.

La sophistication des codes et mots de passe dans une société est une bonne mesure de son échec social.

Si Dieu existe, chaque être juste qui ne croyait pas en Lui croira, et ira au Paradis, et ceux qui le refuseront iront en Enfer ; non qu'il n'y aurait que la piété et pas de justice, mais au Ciel, face à Sa présence parfaite, Bien et Dieu se confondront, ou plutôt on reconnaîtra en Dieu le Bien qu'on cherchait sur Terre, et celui qui ne se tournera pas vers Lui ne se sera en fait pas tourné vers ce Bien, car tout mon Amour pour le Bien ne peut que se reporter, ou se révéler, vers Dieu.

Ici-bas, se détourner du prochain, c'est se détourner de Dieu ; Là-haut, se détourner de Dieu, c'est se détourner du Prochain.

Il semble qu'il n'y ait pas de tripartition parfaite, mais qu'une tripartition ne peut que correspondre à l'un de ces trois types :

- La séparation par ordre, l'un des trois constituant le médian (exemple : le courage, entre lâcheté et témérité)

- La séparation en deux, puis la séparation en deux de l'une des deux moitiés (exemple : une mort naturelle, une mort non naturelle, ou pas de mort)

- La sélection de trois éléments parmi un vaste ensemble (exemple : peindre ma chambre en noir, en vert ou en rouge)

Pourquoi ne pas créer un subjonctif futur ? Ce peut être pratique, notamment pour donner un ordre dont on attend une exécution dans le futur : Que la lumière serasse, en appuyant sur l'interrupteur (évidemment, le subjonctif présent est juste pour Dieu, dans cette même phrase)

Il y avait dans la rue de mon école une porte indiquée "condamnée pour travaux" ; j'ai trouvé dommage qu'on juge pour des faits aussi mineurs qu'une simple réalisation de travaux (d'autant que je ne vois pas quelle loi a été appliquée... Sans doute l'une de ces lois absurdes qu'on a conservées sans plus les approuver).

Il n'y a pas même de gouffre entre l'objet et le sujet : ce ne sont simplement pas les mêmes choses.

Il y a l'être, la formation et la manifestation du génie.

La conscience sans la science, c'est con.

Le déni, le rejet, la fuite, de réalité, est souvent un excès de réalité.

"Les philosophes n'ont pas à dicter nos vies."

Mais la philosophie guide notre vie ; et de même qu'on demande de l'aide aux scientifiques pour mieux connaître la science, il est bon de demander de l'aide aux philosophes pour mieux connaître la recherche de ce que nous savons.

Anarchie --> Monarchie --> Oligarchie --> Démocratie --> Anarchie

Moins que un, c'est aucun ; et plus que tous, c'est comme aucun.

Le peuple est une immanence transcendante ; car comme l'accident, le contingent, crée le peuple, quoique il soit pensé en droit immanent, il s'impose en fait à un groupe sans procéder absolument de lui.

Reprise du cogito 1 : Cogito ergo cogito

La pensée, cogito (qui justifie l'existence), est une pensée qui s'interroge, et il est naturel de commencer comme implicitement par ce fait que ce qui est exprimé est pensée. Mon raisonnement commence par un raisonnement, d'où qu'il vienne, par définition. Mon raisonnement est pensée.

Cogito ergo cogito

La raison, la faculté de raisonner, doit être admise ; car en effet si on la pense fausse, alors notre pensée, qui est à la fois sujet et objet de cette réflexion, est vraie et fausse, est et n'est pas.

Et je suis cette pensée, parce que c'est la pensée qui dit cela, c'est par définition de la pensée qui s'exprime, sinon il n'y a pas eu de pensée. Il y a bien une pensée ayant un sens.

Certaines sociétés dites primitives sont sous certains aspects meilleures (moralement surtout) que nous ; n'en faut-il pas conclure qu'il est possible de progresser en ce domaine - contre les fatalistes - et donc s'en assurer avant le progrès technologique ?

Temps infini pour quelques lignes. C'est le tout qui s'agite, qui se manifeste ; ce ne sont que des miettes qui apparaissent sur le papier.

Dans l'acception commune, le progrès est nécessairement complexification, ou, plus précisément, complication.

La "qualité de vie" que n'avaient autrefois que les seuls privilégiés est aujourd'hui accessible à la majorité, mais la liberté des intellectuels de ce temps ne se retrouve encore que chez nos quelques esprits libres.

Horreur ! Demain, bientôt, seront trouvées les dernières phrases !

Je repense le monde, mais pas en ne cherchant que des réalités peu visibles que j'associerais ou confronterais à des valeurs que j'aurais inconsciemment tenues pour évidentes ; et pourtant, ce n'est pas non plus que je me focalise sur ce que j'appellerais la Vérité : je veux savoir avant tout ce qui agit, ce qui meut et se meut ; je veux connaître les puissances qui vivent et font vivre ; je veux éclairer le monde par l'être, par l'Homme, par celui qui le regarde, le contemple, le dévisage, car tout ce que je peux connaître, ou sentir, ou ressentir, du monde, c'est ce qui, dans le monde, se laisse connaître, sentir, ressentir : ce sont ses traces.

Je leur présenterai deux figures, qui sont deux vraies réalités : qui je suis en tant que j'avance, du premier pas que tous attendent ; qui je suis en tant que j'aime, que je rêve. Qu'ils voient s'ils m'aiment, mais qu'ils voient d'abord quelle route je tâche de leur faire reconnaître.

Aux philosophes de fonder l'utopie, aux scientifiques de la construire, aux artistes de la créer, de l'inspirer ; et aux Hommes de la vouloir, de l'établir et d'y vivre.

Les matérialistes-hédonistes...ont choisi la voie la plus facile, non certes au regard du juste, du bien, du beau, mais à celui de la vérité, ou plutôt de la recherche de la vérité.

Si je dis que le peuple le plus vieux d'Europe est le français, ou le grec, ou l'italien/latin..., pour me confirmer ou m'infirmer, il faut chercher les dates de formation de ces peuples, et donc en définir l'apparition, et donc en définir "peuple français", "peuple latin"..."peuple"...

Tout est définition, ou focalisation : on recherche ce qui est, dans notre pensée, ce à partir de quoi on pensera.

Les définitions sont plus ou moins détaillées selon que ce qu'elles définissent se rapporte plus ou moins directement à des valeurs ou réalités premières.

Toute l'histoire de la philosophie a été d'exprimer en un langage abscons des idées géniales mais inutiles ; celle de l'art a été d'exprimer rien de façon splendide jusqu'à un résultat inutile ; celle de la science a été d'exprimer de façon ésotérique des idées utiles mais creuses.

Dire que la conscience, que le sujet, peut n'être qu'une simple émergence du corps, c'est dire qu'un beau tableau peut créer son spectateur.

L'existence n'existe pas, ou, étant sa propre origine, est Dieu.

On ne comprend pas l'humour, on ne fait que le reconnaître.

Si le cogito n'a aucune action sur le monde matériel, alors quel que soit le sujet, il est le seul être réel libre : pour tout observateur, pour tout sujet, tous les autres êtres, y compris celui qui par ailleurs sous son propre rapport est sujet, sont objets et connaissables, déterminés, physiquement.

Il faut cesser de prendre les animaux pour des bêtes.

Chercher à tout prix la différence entre l'Homme et l'animal, c'est chercher implicitement à se rassurer sur la nature non exclusivement matérielle de l'Homme, c'est craindre que si on avait admis l'inverse, la découverte de la pure corporéité, physicalité, de l'animal, aurait abouti à celle de l'Homme.

Le jeu vidéo est un art qui ne produit pas d’œuvre.

Vivre heureux, c'est simplement pouvoir vivre.

Des érudits enlisés dans un passé éternel, des progressistes aliénés à un avenir-mirage, et moi seul dans le présent...

Mon féminisme est égalitariste tant que je le conçois, et romantiste tant que je le veux ; et je le crois juste tant que je le pense et que j'y crois.

Les matérialistes les plus radicaux, plongés dans les sciences et comme noyés par elles, ne peuvent plus revenir à la surface et juger d'elles sur la terre ferme ; et au contraire les anti-matérialistes, n'osant tremper un orteil, jugent des fonds marins au regard de leur seule surface, c'est-à-dire en toute ignorance de cause.

Choisissez votre camp...

Si le sens n'existe pas, il n'existera jamais ; on ne peut créer des sens que participant d'un Sens existant.

Tout et un.

Je crois à un tout qui soit Volonté, de sorte que l'un serait partie de la Volonté, d'où la possibilité tant de la liberté que du tout, de Dieu...de l'omnipotence... Mais c'est d'abord la liberté humaine qui semble possible alors.

Alors aussi le pieux et le bon sont bons pource qu'il sont pieux, et non pieux pource qu'ils sont bons. Mais il ne faut pas croire qu'alors, seraient possibles des décrets mauvais de ce Dieu Volonté, de sorte que le pieux pourrait être mauvais ; parce que, non que Dieu devrait s'accorder avec le Bien, étant bon, car d'où viendrait dès lors ce Bien antérieur à Dieu? ; mais que le Bien ne peut que correspondre à l'action de Dieu, qui ne peut que s'accorder avec lui-même ; et le conflit ne peut vraisemblablement naître qu'entre parties, entre un et un, et non entre tout et tout ou entre un et tout ; mais cela bien sûr nécessite une réflexion plus poussée.

J'appelle le Tout tout ou Nature en tant qu'il est tout, Dieu en tant qu'il est un, et univers, ou cosmos, en tant qu'il est multiple.

Le problème fondamental de cette idée est celui de la focalisation : pourquoi le Tout, la Volonté, se focalise-t-il là et dans tel ensemble, et s'associe à tel groupe de matière ?

Si le tout se focalise et s'associe à tous les groupes de matière, alors il y a des consciences fantômes...et même alors des fantômes...

Ces gens-là couraient, car on leur avait dit qu'en suivant cette route ils parviendraient à l'oasis ; et ils sautaient, contournaient, vainquaient les obstacles, et surtout ils utilisaient tous les sentiers, toutes les aides sur leur route, quoique ils vissent tantôt une image de l'oasis à leur côté voire dans leur dos ; et finalement ils l'oubliaient, cet oasis, comme ils s'oubliaient, s'abandonnaient dans sa route ; et quand enfin ils parvenaient au bout du chemin, où l'oasis n'était pas, ils s'effondraient sur le sol et le flambeau qu'ils avaient apporté et dont la flamme vacillait sans cesse se fracassait et s'éteignait par terre, et eux n'étaient plus que corps sans lumière, poussière dans la poussière, reliques d'un passé inexistant.

Pour haïr vraiment, il faut être ; on ne hait que ce que l'on est.

Si le sens n'existe pas, il n'y a pas même d'idée de sens, vidé de son sens.

Dire que ces mouvements de particules que je vois sont cause de mes pensées, ce n'est rien dire du tout.

Il arrive que la non obéissance du sujet à la loi se justifie par la non obéissance de la loi à la loi, ou à la Loi.

Le paradoxe fondamental de la pensée, de la réflexion philosophique, métaphysique, c'est que je suis sujet et objet : la Logique, logique du discours, est illogique.

Les voyageurs ont depuis bien longtemps disparu : il n'y a plus guère que des touristes, ou des travailleurs mobiles ; et il est à noter que l'amélioration de l'efficacité, de la rapidité des moyens de transport, ne va pas sans un appauvrissement de la valeur du voyage : en sorte que c'est seulement dans le temps que la découverte est possible mais non facile que le voyage existe, et que c'est de ce fait une valeur bien éphémère.

Si Dieu veut le Bien et en a une connaissance nécessitant qu'il y ait autre, considérant qu'on ne peut vraisemblablement vouloir que ce qui est autre, l'Autre est Diable, qui donc est Bon, et qui veut le Mal, de sorte que cet autre qu'il veut, à son tour, est Dieu, et que donc Dieu est mal et veut le Bien, et Diable est bien et veut le Mal.

Et cela justifierait l'existence du Diable...

...Même si ça reste un peu n'importe quoi comme pensée...

Si les scientifiques n'ont toujours pas compris que la question "Pourquoi ?" se pose, et qu'ils n'y ont pas de réponse, ils n'ont alors finalement pratiquement pas progressé durant tant de siècles...

Il y a bien une utilité propre aux artistes, comme en ce qui concerne la différence entre homme et femme. Il faudra que les artistes acceptent pleinement d'endosser leur rôle naturel ; celui-ci n'est pas d'imager une interprétation commune de la réalité pour laquelle ils opinent, mais bien de créer la réalité. Quelle tâche est la leur, et comme l'Humanité est passée à côté ! Il faudra pourtant que tous rêvent.

Je comprends certes l'intérêt des sciences concernant les liens entre cerveau et conscience, mais qu'on les étudie sans la métaphysique me paraît aussi absurde que d'étudier la physique newtonienne sans les mathématiques.

Dire que le libéralisme économique, que le capitalisme, peut être social, égalitaire, c'est dire que le plus faible peut battre le plus fort dans un rapport de force.

Je suis une épopée.

J'ai été fou de chercher à renaître avant que d'être ailleurs. C'est pour moi une évidence : je ne vivrai jamais vraiment tant que je me trouverai en Occident.

On me croit parfois rude, dur, blessant ; et j'admets ne pas chercher l'apprivoisement de la masse ; mais cependant je n'ai pas oublié le silence du fleuve, et voilà ce que j'appelle sérénité.

Le sérieux est une dictature ; la vie n'est pas sérieuse, elle est grave. Infiniment grave.

Les Hommes sont méchants, et moralement nous n'avons progressé qu'en les rendant prudents ; est-ce un crime que de le rappeler ?

Idolâtrer l'individu en tant qu'individu, c'est glorifier la masse - en tant que somme d'individus.

Reprise du cogito 2 : Le réel est réel

La seule situation où le sujet serait vraiment trompé, n'est pas celle où sa réalité ne serait pas "la vraie", car alors elle ne laisserait pas d'être la réalité ; c'est seulement celle où il serait confondu dans cette erreur, et que cela concerne la vérité entière n'est pas vraisemblable. J'inclus dans cette réalité la logique qui est en nous, dont on ne peut faire abstraction : je ne peux chercher des vérités qu'à la condition qu'elles aient laissé en moi des traces, de sorte que toute recherche de la vérité ne peut toucher que ma réalité, et non la réalité - mais certes, ma réalité ne se dévoile entièrement que progressivement.

Il faut maintenant connaître ce qui est réel...

Je crois profondément à une réalité et une vérité artistiques ; je dirais même que ce sont les artistes qui créent le monde. Qu'attendent-ils donc, comment peuvent-ils se délasser dans celle présente et oublier leur rôle ?

culturation = synonyme : culture générale. Culture quantitative, faite d'ensemble de connaissances réduites à leur données formelles plutôt qu'à leur fond.

À quoi j'oppose la vraie culture.

<< Je hais tout ce qui ne fait que m'instruire, sans augmenter ou stimuler directement mon activité. >> Goethe

La liberté naturelle doit précéder la liberté sociale ; il faut le rappeler.

Tout et un.

Au commencement était la Volonté.

Et c'est naturellement que le cosmos ne laisse pas dès lors d'être ordonné ; non pas pource que la Volonté suivrait en cela un Bien qu'elle connaîtrait alors que c'est elle qui est première ; mais pource que le Bien même, et l'ordre, ne se comprennent que par rapport à la Volonté, à ce qui apporte sens.

Il est alors à supposer que l'ordre de la nature, l'ordre physique, et les lois naturelles même, sont contingents, et ne se composent que par nécessité, et que leurs effets ne sont que probables (par rapport à l'observateur un qui ne connaît pas le tout). D'où l'incertitude quantique, qui ne se remarque plus (parce qu'atténuée ?) aux échelles supérieures.

Je vois que j'ai actuellement deux recherches métaphysiques, l'une dialectique, gravissant les marches une à une (Reprise), l'autre méditative, contemplative, cherchant une révélation (de la Volonté).

Tout et un.

Nous reconnaissons le Bien en Dieu en tant que nous nous reconnaissons en Lui, ou que nous Le reconnaissons en nous.

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Quelques-unes plus vieilles :

Scandale quant à moi, contre moi : celui de l'autre. Si je suis scandalisé contre moi, je me perds, je ne suis plus. Toujours, sans mentir, mon moi, pour se préserver, conservera - mais dissimulera, en trompant - son opposition à l'inspirateur du scandale, l'homme ou le personnage. Qu'est-ce alors...que reconnaître mon erreur ? Toujours une déchirure, et ma continuité ne sait plus.

J'ai l'impression qu'en quelque sorte...je me force à dresser un tableau de moi-même... Cela intéressera-t-il quelqu'un ?

Si souvent, ma honte.

Dois-je montrer, recopier tout cela...montrer ma part de mystère ? Je préfère la solitude...je crois.

Beaucoup de points de suspension.

J'ai déjà un moi... Ma conscience en elle-même doit-elle encore progresser ? On me propose de lire encore...d'attendre...certes. Et ma honte et mon remords et mon espoir, mon soleil vert ? Il me semble que déjà ma tasse est pleine... Non, je suis versé, sans cesse, comme coule le temps. Et les remous et la houle et le parfum chaud en réminiscence obscure...bien sûr, que je ne peux comprendre. Comment savoir ce que l'on veut ?

C'est seulement par - pour ? - l'autre que je gronde...la pluie, le "labeur inutile", les peines "inutiles", les bêtises (erreurs) ; que je m'attriste de peines et privations absurdes, de faiblesse d'une structure, des peines neutres et vides, de douleur faible, de problèmes d'argent...

Seul, je ne redoute plus rien...sinon le crime, le péché...

Seul, je peux éprouver l'amour, le bonheur, la liberté...et ma nuit est verte.

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Je pourrais les éditer et en faire les "Pensées de Rêveur", ou "Pensées rêveuses" (éventuellement "rêveries")... Dès que vous avez un problème, vous piochez dedans et vous méditez. (je ne parle pas vraiment sérieusement lol ) Elles résonnent pour un certain nombre entre elles, constituant un ensemble hétérogène mais dont on voit qu'il provient d'une personne unique. Voilà qui je suis, voilà ma pensée. D'où mon sentiment de pudeur ; donner toute ma pensée, est-ce comme en perdre une partie de la possession ?

C'est embêtant, il me semblait avoir composé une reprise ayant déjà une certaine complétude, cohérence interne, mais ce sont finalement des idées en vrac... En fait, il y a certaines idées que j'ai notées trop synthétiquement, préjugeant trop de ma capacité de remémorisation ultérieure. Qui plus est, je m'aperçois à la relecture et à l'écriture que mon expression est assez claire pour moi, mais pas tant pour des lecteurs. Il m'est difficile de réassembler mes phrases plus correctement. J'espère qu'il en restera cependant quelque intérêt.

Il me reste deux parties à écrire.

Au fait, vous l'avez peut-être remarqué, j'y donne désormais des titres.

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Politique = art de cocher des cases (sens contemporain). On parle souvent de politique politicienne ; on pourrait inventer un terme, comme politicianisme.

Défense de lire cette phrase.

Il paraît qu'il y en a encore certains qui n'ont pas honte d'être riches. À vérifier...

Épanouissement personnel = dictature de la fuite de ce que l'on identifie comme la tristesse, c'est-à-dire fuite de notre réalité profonde.

Je me trouvais à Paris, quand j'entendis une acclamation. Un slogan de foule : "Lycéens, en colère ! ..." J'ai oublié la suite ; il devait y avoir une proposition de trois pieds. Je m'approche. Une petite centaine de jeunes. À leur visage, ils ont l'air de contenir furieusement leur colère : impossible de l'y lire. Je remarque un porte-étendard. Trois initiales, sous-titré : ...quelque chose comme "la voix de la jeunesse". Je rapporte de mémoire. J'en interroge un. Il est de la manifestation. D'ailleurs, il était proche du porteur du drapeau. Apparemment, il manifeste pour...eh bien, ça dépend des écoles, on cherche à récupérer quelques penseurs rebelles citoyens dans chaque. Lui, d'ailleurs, a été prévenu sur le tard...comme beaucoup... Ce qui compte, avant le message, c'est le rassemblement. En gros, une prof a viré un élève... Et puis, y a des problèmes... On peut pas refuser les migrants. Je lui demande s'il y a des lycéens migrants. Non, j'crois pas (il rit). Il bafouille quelques mots. Je le quitte. J'en trouve un autre. Le gros problème, répond-il après un temps de réflexion, ce sont les tags antisémites, c'est inacceptable. Il doit être d'une autre école...a priori... Il ne me dit pas grand chose d'autre. La manifestation s'atténue alentour. Je cherche des filles, pour avoir des points de vue différents (quoique ils le soient déjà...). Trois ou quatre sur qui je tombe ne sont que des spectateurs. Je m'approche un peu de l'oriflamme, mon repère. Je finis par trouver un garçon (bah, tant pis, quelle différence ?). Il me répond que le problème essentiel est la crise migratoire. Les politiques ne foutent rien pour ces pauvres jeunes. On les élit, rien. Que des promesses. On se retrouve avec des classes de 40. On détruit cette belle jeunesse, prête à se lever pour se défendre, pour réclamer glorieusement de l'argent et des moyens que l’État, tout le monde le sait, a.

...Je précise que j'ai laissé bien entendu des interprétations personnelles, il n'y a pas que les réponses des jeunes.

Je pars.

(témoignage véridique, quoique recomposé, mais après tout les journalistes font de même, non ?)

Reprise du cogito 3 : Sujet, objet

J'en viens à des concepts très complexes. Cette reprise devra être reprise.

Le sujet est l'observateur, le récepteur, celui qui sent ; l'objet est l'observé, l'émetteur. Il y a le sujet et l'objet de ma pensée, de ma sensation. Le sujet est l'évidence vue par Descartes, qu'il est impossible de nier (et en fait, il s'agit, plutôt que d'une évidence, d'une connaissance, d'une vérité, d'un fait) : il-y-est, quelque chose, moi, sent. Cogito ergo sum, ou, pour ne pas tout de suite parler de pensée, de cogito (il n'est pas question ici d'un sens, d'une réflexion...), Senso ergo sum. Je sens. Ma chambre est blanche, avec là une table - une image de table -, là un lit - une image de lit -, etc. pour moi.

Le sujet est sensations. À chaque instant il ne fait rien d'autre que sentir, ou penser, ce que nous confondons pour l'instant. Il ne fait rien d'autre que voir mon bureau, sentir le contact entre mes doigts et le clavier ; et aussi sentir du sens, mais cela encore est sujet, je suis sujet de mes pensées.

Et de ce que nous concevons comme "objet" et "sujet", vient qu'il-ne-peut-y-avoir sans qu'il-y-soit.

Il-y-a = objet ; il-y-est = sujet

L'objet suppose le sujet, sinon il n'est pas objet, et n'étant pas pour lui-même, car alors il serait sujet, il n'est objet de rien. Cela ne le rend peut-être pas inexistant, mais en tout cas il n'est pas objet.

Mais vient aussi qu'il ne peut-y-être sans qu'il-y-ait,, suivant la même logique. Il faudrait alors, de même, que le sujet soit lui-même objet, objet de lui-même. Ce que nous laisserons en l'état, sans le nier, car nous y reconnaissons le paradoxe fondamental de la réflexion métaphysique, sur le sujet.

Laissons, en l'état, le sujet être sujet de mes pensées, sans encore chercher qui est cause de ces pensées.

Tout cela est de plus en plus confus... "Sur le papier", dans mon carnet, et dans mon esprit, les idées n'étant pas encore véritablement formulées, ma pensée paraissait cohérente...

Il paraît que l’État finance les jeux en ligne ; c'est Macron qui l'a annoncé : "il faut valoriser la prise de risque".

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J'ai encore quelques pensées à poster, et notamment de nouvelles parties de ma modeste reprise.

En attendant, je précise que je n'ai pas été de très bonne foi quand je vous ai proposés d'intervenir comme vous le vouliez. Certes, vous le pouvez, mais je n'espère pas particulièrement vos réponses (ça ne veut pas dire que j'espère qu'il n'y en aura pas, ça veut dire que je n'espère pas particulièrement qu'il y en aura) ; disons qu'il me semble évident - à moi, vous n'en savez rien par définition quant à vous - que ce n'est pas leur but. En fait, je confesse qu'euthyphron a vu juste : c'est surtout une présentation...une exposition générale de mes idées et par là de moi en tant que...euh...penseur - au sens où chacun est penseur.

C'est aussi une présentation d'idées permettant, comme dirait Descartes :

[que] parmi quelques exemples qu'on peut imiter, on en trouv[e] peut-être aussi plusieurs autres qu'on aura raison de ne pas suivre

Si je vous ai proposés d'intervenir, c'est avant tout pour que ce sujet ait une autre raison d'être sur le forum - euthyphron etc.

Maintenant, elles inspirent spontanément des commentaires, des critiques, des objections, des corrections, qu'il me serait utile de consulter. Écrivez donc si vous souhaitez écrire. Mais ce n'est pas d'abord pour ces réponses que j'ai écrit.

Autre chose : les parties de la Reprise (que j'ai appelée ainsi en référence à neo, avant tout) n'apportent pas de conclusion chacune en elle-même, ou alors c'est manifeste. En fait, elles ne disent pas grand chose. Je suis comme Descartes : je marche très lentement, très précautionneusement. Ou, si vous voulez, je fais un pas, débroussaille, fouille, explore ; je retourne en arrière (d'un pas : ce n'est pas compliqué de retrouver l'endroit) ; je fais un autre pas, éventuellement deux directement, comme j'ai un peu débroussaillé déjà, etc. En tout cas, idéalement, je procède ainsi - c'est plus ou moins la méthode du philosophe, ou du métaphysicien, en général.

Ne croyez donc pas que je crois avoir trouvé la solution à chaque partie. En fait, en l'état, ou du moins en l'état de la Reprise écrite, je ne sais pratiquement rien.

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La liberté de l'Homme nécessite un champ d'action. D'où l'obstacle. D'où la contrainte. D'où le monde extérieur.

Si ton cœur a cessé de pleurer, tu as cessé de Vivre.

Constitution de définitions premières I

Introduction 1

Ceci est une tentative de redéfinir tous les mots à partir de termes premiers irréductibles. C'est d'abord...presque un jeu, mais les résultats pourraient être intéressants. Cela n'a pas prétention à complétude, ni perfection ; on ne pourra évidemment pas constituer par là un langage parfait : ça n'a aucun sens. Mais ce pourrait permettre des termes plus assurés ; et c'est surtout la démarche qui est intéressante, de même que c'est la certitude des mathématiques et non leurs conclusions qui séduisait Descartes.

C'est l'Homme qui crée le sale.

En CDN, on nous promet la libéralisation, le capitalisme. Que c'est chouette : il va y avoir des riches ! Tout va bien, tout progresse !

Je n'ai pas de considération pour la flamme gentille, tendre, joyeuse, d'un rouge tranquille ; seul est vrai, vivant, le brasier qui dévore. Ne le voyez pas. Sentez.

Constitution de définitions premières I

Redéfinition du nombre et des mathématiques 1

De l'unité a) première approche

Si considérons chose, c'est-à-dire partie de réalité, il y a autre ; quand considérons partie de réalité ensemble par opposition à autre, qualifions chose "une".

Je crois sincèrement que par-delà la pourriture, la décrépitude, le vice, il y a comme une nouvelle enfance, il y a une vie pure et colorée, plus élevée, plus vraie ; il me faudra le dévoiler, artistiquement...et je devrai me coltiner Sade.

Les ténèbres ne sont pas la pourriture, mais j'avoue ne pas savoir comment bien le montrer ; peut-être est-ce, que la pourriture est toujours sienne, et les ténèbres autre, ailleurs.

Rouge ! Rouge ! Vie !

Promesse !

On substitue l'échange libéralisé, c'est-à-dire intéressé, mercantile, à l'échange proche, naturel. On substitue la société économique à la société, aux sociétés, à l'Humanité.

Et on ose parler de liberté !

C'est un asservissement, un abandon, au monde économique et financier.

Le travail devient escalade dans l'échelle sociale ; le but de la vie la réussite sociale ; la culture la culturation ; la morale le consensus ou la prudence ou l'empathie sélective consensuelle ; l'autre le moyen, ou le concurrent ; l'amour le plaisir ; la sérénité la fuite de souffrance et l'abandon dans la léthargie ; le nouveau l'innovation ; le pauvre le miséreux ; l'écologie le défi contre la nature ; et le sens de la vie est décrété par le modèle économique, par la Croissance, alléluïa! je m'en remets à Elle !

Il faut couver en soi un feu, un brasier, attisé non par les opinions mais par la Réalité, la grande Réalité, celle faite de sensations, d'idées, de matière, de sentiments et de nos rêves, celle qui est proprement moi en tant qu'objet pour moi sujet.

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JeSuisPaix Membre 54 messages
Baby Forumeur‚
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N'aie aucun mépris pour les autres croyants ni pour les non croyants, et n'ose pas même employer ce mot exécrable de "mécréants" ; l'autre est d'une autre réalité et d'une autre spiritualité, et il est impossible de savoir ce qu'elle est dans le silence de son cœur, ni même si Dieu ne l'a pas rencontré ; l'autre est tant un autre pour-lui qu'un autre pour-toi et un autre pour-le-monde et un autre pour-Dieu, sa vie est un mystère qui ne laisse pas d'avoir été donnée par Dieu ; si son obscurité lui fait manquer Dieu, si tu sens que ta mission est Le révéler à lui, et c'est une mission bien noble et bien naturelle que d'être Son témoin, n'y vois aucune relation de maître à élève qui te rende supérieur à lui et légitime à le regarder d'en haut, croyant abaisser ton regard vers lui, mais au contraire mets-toi à ses genoux, et sers-le comme Jésus servait ses disciples.

Ne traite pas les Hommes, les uns comme des chrétiens, les autres comme des mécréants : traite-les tous en Hommes - en tant que l'Homme que tu es et que le chrétien que tu es.

Si 100 meurent dans un accident, ne pleure pas 50 chrétiens et 50 mécréants, pleure 100 Hommes, n'oubliant pas ton optimisme et ta vérité chrétiens.

Le peuple peut se tromper, non quant à lui-même, dans son rapport à lui-même et de chaque membre avec chaque membre, mais dans son rapport avec ce qui le dépasse ou avec l'autre ; ou avec la nature. Mais personne d'autre ne peut choisir pour lui ; un sauveur, qu'est-ce qui l'assure tel, le légitimise ? il faut d'abord, en premier, que le peuple veuille. Ou une institution de l'Humanité avant eux.

Si tu blasphèmes pour un euros, ce sera un petit blasphème, mais tu l'auras fait pour rien, et serais-tu prêt à aller contre Dieu pour si peu ?

De même pour cinq euros : pour un paquet de cartes, irais-tu cracher sur Dieu ?

Mais si le prix augmente, considère que la hauteur du blasphème augmente.

Si tu blasphèmes pour un million, c'est que ce blasphème est un blasphème d'une immense valeur, autant dire un très grand blasphème, qui t'éloigne d'autant plus de Dieu.

Ainsi, ne blasphème jamais.

Ou du moins tant que cela ne serve qu'à ton propre intérêt ; sinon, quand c'est l'intérêt du Prochain, considère que ce prochain est Dieu, et qu'en paraissant blasphémer contre Dieu tu le sers en effet. Mais il faut que ce Prochain soit autre et non associé, car alors il redevient comme ton intérêt, ou votre intérêt.

Il n'est pas question d'enlever aux privilégiés leurs années de privilèges,, mais de leur enlever leurs privilèges de demain. Pas de les punir (il faut éviter tant qu'on peut les punitions) mais de supprimer l'injustice.

Je ne récuse pas ceux qui rêvent d'un monde meilleur, mais ceux qui le font en fustigeant notre monde tout en s'en accommodant en acte ou en pensée, qui s'accommodent de cette contradiction : eux sont les hypocrites ; eux qui par exemple veulent plus d'argent pour tout le monde à la fois.

Je ne souhaite pas retrouver le moteur des sociétés, nerf de la guerre, car c'est le moteur des sociétés actuelles uniquement : non, je m'intéresse à ce qui fonde les sociétés, et aux Homme comme aux citoyens.

Il y avait un Coran en vente. Des Hommes venaient piocher des morceaux. Bonjour! des citations pour la paix s'il vous plaît, disaient les défenseurs d'un islam tout-beau tout-propre, sans qu'ils ne sachent rien de cet islam, sinon qu'il est gentil. D'autres arrivaient : bonjour! des citations pour la guerre ! demandaient des islamistes extrémistes, comme des islamophobes, pour une fois, mais pour un court instant, d'accord. Pendant ce temps-là, qui se souciait de ce qu'est vraiment ce Livre ? À la fin, quand tous ressortirent, il n'était plus que squelette.

Il cherche la lune.

Et on la lui donne.

Les étoiles.

"Va".

Et perdu dans le trajet.

Il sent :

Qu'être libre est se poser des barrières.

Sa barrière. Son mur.

Celui qu'on envoie dans les étoiles

Ne peut plus tendre de cordes entre elles,

Pour lui est perdu à jamais le rêve.

Être libre c'est imaginer.

Demain l'aliénation à la toute-puissance.

Demain le soleil ne se couchera jamais plus sur nos mondes.

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JeSuisPaix Membre 54 messages
Baby Forumeur‚
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Liberté : capacité de réalisation de son être.

J'ai en moi une puissance, une force vive, une volonté : philosopher pour m'appuyer, escalader, et pouvoir jeter ma flamme d'en haut, du haut de la falaise, me jeter feu à la face du monde, au cœur du gouffre de l'abîme de l'abysse, et finir tremblement.

Je ne dois pas oublier qu'avant qu'il n'y ait devant nous un chemin, il y a en moi une puissance, que je suis une puissance, et que ce n'est pas tant l'horizon que j'ai entrevu, que le départ que moi que l'élan, que j'ai laissé me traverser.

Je rame à comprendre l'âme, le corps m'échappe encore.

Les hommes tournés vers le passé craignent la responsabilité, ceux tournés vers l'avenir adorent la liberté.

Expériences sur la transmission de pensée : possibilité de choix similaires instinctifs dans de mêmes situations. Pour être rigoureuses, les expériences devraient utiliser trois sujets, deux proches et un loin, et comparer les différences d'un des deux premiers, avec le proche, et avec l'éloigné.

Dieu peut-il vraiment créer transcendantalement...et ainsi créer ce qu'Il n'est pas...?

Du paradoxe du marteau impossible à soulever... Le paradoxe est le suivant : Dieu peut-Il créer un marteau qu'il ne puisse soulever ? Si oui Il n'est pas omnipotent puisqu'il ne peut soulever un marteau, si non Il n'est pas non plus omnipotent puisqu'il est incapable de créer ce marteau. Mais si Dieu peut tout, la contradiction toutefois est hors de tout. Dieu peut créer un marteau, mais c'est le marteau qui a l'impossibilité d'être trop lourd pour Dieu. La contradiction se définit par rapport à Dieu. Si c'est contradictoire, c'est par Dieu. Ce que Dieu peut contradictoirement, s'Il le faisait, ce ne serait pas contradictoire.

(réponse discontinue)

Bien, Neptune, Gaïa, Océan, Feu, Astre, Héros, Vie, Rêve, Dieu : parce que le sens et le sacré : car pour moi tout sens qui participe à mon être est une richesse.

Si Neptune est, c'est que Dieu est en lui.

S'il y a des économistes, c'est parce qu'ils sont utiles ; s'ils sont utiles, c'est parce qu'il y en a.

Comment pourrais-je être à la fois auteur et auditeur de mes pensées ? sujet et objet de mes pensées réflexives ?

Deux riches discutent.

- Tu aimes ou pas ?

- Je sais pas : il m'a pas encore répondu.

- Que veux-tu dire ?

- Ben, j'attends qu'il m'indique le prix.

- Ah! moi, il me l'a indiqué.

- Ah. Et alors ?

- C'est très bon.

J'ai pris les escaliers, tandis que les autres prenaient l'ascenseur ; c'était donc occasionnellement qu'on me voyait, quand l'ascenseur à la baie vitrée et laissant passer l'air atteignait un étage, et que j'y étais, me montrais, et parlais ; le plus souvent j'étais par-delà la cloison de l'élévateur ; mais on me verrait enfin au dernier étage, élevé comme eux.

Il ne s'agit pas de nier que la focalisation sur l'immigration et la sécurité soit une caricature du Front National, mais de relever que ce sont ses partisans mêmes qui la réalisent ainsi.

L'acte moral est-il raisonné ou spontané ?

2 musulmans qui discutent.

- Tu préfères quoi ? Marine Le Pen présidente ou quitter la France ?

- Ben, s'il y a le premier, il y a le second...

Le revenu universel n'est pas un revenu.

Tout est Dieu. Il faudrait en conclure qu'il faut tout comprendre à partir de Dieu ? Je réponds : Dieudieu dieu die udi eu dieudie udie ud ieud.

"Ils n'ont pas besoin de notre argent, seulement de notre amour."

Deux sans-abris qui discutent.

- T'as pas faim, toi ?

- Moi ça va, merci. J'ai pris au déjeuner une bonne portion de compassion, avec une rasade de gentillesses, et au dîner j'ai dégusté une grosse louche de compagnie. Maintenant je suis rassasié.

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JeSuisPaix Membre 54 messages
Baby Forumeur‚
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L'auteur d'un essai philosophique patauge dans le courant en cherchant des bouts de bois, qu'il assemble progressivement en un pont, mais le courant et l'écart entre les bouts de bois disponibles, mais les contraintes en général de l'environnement, empêchent sa progression et font qu'il en vient à des détours, des égarements, et encore à placer inutilement certaines planches loin des autres.

Comment conduire les riches à accepter l'égalité ? Que la société se forme, et tous pourront convenir de ce principe, mais d'autres établies, comment les conduire, lors que l'inégalité est déjà installée, et que donc les riches n'ont pas intérêt à une société légitime ? s'appuyer sur la majorité ? mais il faut que la législation soit d'abord unanime, et, imposez l'égalité, et vous verrez tous les riches partir naturellement, avec ce qu'ils ont pris aux autres. Il faut donc 1° inspirer le lien social au cœur, ajoutant ainsi à la société et à l'intérêt au sens large, moral, esthétique, du riche, et 2° travailler à cela progressivement.

Pourquoi l'idéalisme philosophique impliquerait-il nécessairement une dénégation du monde matériel en tant que pure illusion ? Il peut très bien l'admettre comme partie de la réalité spirituelle !

Finalement, est-il si naïf que cela ? Pourquoi la réalité ne serait-elle pas un vaste songe ?

Il convient de lire les philosophes sans prévention (prévention et précipitation : les deux maux de la lecture. Lire Descartes, Discours de la méthode) par << intérêt >> ou préférence, mais non pas de se priver d'eux, seulement de la prévention par eux ; car il n'est aucune lecture, aucun enseignement, sans sentiment d'intérêt, sans force du texte outre sa vérité ; ne pas se prévenir ou se précipiter n'est pas une réponse à la question << Pourquoi lire ? >> mais à la question << Comment lire ? >>.

Le monde, maintenant immense musée.

On ne construit pas de maison en argent, on ne parle pas en écrivant sur des billets, on n'arrose pas les graines avec du "liquide" ; l'argent n'éclaire pas, n'enseigne pas, ne déplace pas, ne protège pas, n'aime pas ; ne se mange pas ; l'argent n'est rien.

Rousseau a dit peu en fait, mais c'était très vrai.

L'homme vrai reste ferme face au spectacle de la mort, et pleure dans le silence de sa chambre.

L'homme faux se scandalise face à ce même spectacle, et est tranquille dans le silence de sa chambre.

La grandiloquence du spectacle fait souvent oublier la réalité même ; on oublie en fait de s'identifier aux victimes ; ce qui montre, s'il était encore nécessaire, que le discours, quand il ne se nourrit pas du cœur, l'abandonne bien vite.

Il ne faut pas faire d'une Pierre trois coups.

Il ne faut pas être tous ego mais tous égaux.

Pourquoi ne pas bombarder...de tracts ? de tracts invitant à l'amour, à la paix, à un autre combat, à un autre Islam, à un autre Jihad, subtilement, progressivement, les exaltant ? avec ainsi des armes de construction massive ?

Le propre de la société contemporaine est de tout fonder sur des opinions que l'on ne peut pas questionner, d'une éthique de l'<< évidence >>, de faux fondements moraux, et avortant ainsi des vrais, elle a renoncé définitivement à la morale. Ce qui n'empêche pas pourtant la société d'être propice à une éclosion nouvelle.

Il ne faut pas imposer notre modèle aux sociétés dites primitives, il faut le présenter, et sans artifices aucun ; et à eux seuls de choisir de s'appuyer sur lui ou de le rejeter ; et il faut qu'il enrichisse leur société, non qu'il la remplace.

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JeSuisPaix Membre 54 messages
Baby Forumeur‚
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L'existence de Dieu, ce me semble, ne peut être une propriété.

Comment se fait-il que je sois tant de sensations différentes, et d'émotions, et de sentiments, que je sois tant à chaque instant ?

En étant, je suis, sans doute, mon impulsion et ainsi, pierre, puis-je être libre...Non ?

Puis-je être selon une réalité en n'étant que ma volonté ? Il me semble que l'autre est, et que nous participons ensemble d'un même monde ; ce monde ne s'impose-t-il pas alors ? N'apparait-il pas que je n'aurais pu créer la logique que d'autres respectent ?

Mais c'est peut-être ma logique qui, dans mon interprétation, devient la leur...

Ce ne peuvent être que les passions qui s'enflamment, et les idées qui se confrontent, quoique au travers d'une discussion entre deux personnes.

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Invité Lucy Van Pelt
Invités, Posté(e)
Invité Lucy Van Pelt
Invité Lucy Van Pelt Invités 0 message
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Comme c'est étonnant. Et tout à fait intéressant.

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