Rattrapages à la fac

Bonjour à tous,

Je suis en première année de Licence Administration Économique et Sociale à l'Université.

Pour essayer d'expliquer rapidement ma situation, j'ai une phobie scolaire et une dépression chronique. Le cursus et les cours m’intéressent beaucoup et ce n'est pas du tout le problème.

Malheureusement, à cause de mes problèmes psychologiques, j'ai été énormément absente tout au long du semestre.

Par contre, une étudiante m'envoies les cours tous les soirs.. Plutôt une bonne chose niveau phobie, mais je ne savais pas que j'allais être encore si déprimée au point de ne pas arriver à bosser mes cours.

Forcément, j'ai accumulé un retard monstre !!

Les partiels approchent, et je ne suis absolument pas prête.. J'étais jusqu'à tout à l'heure complétement découragée, en me disant que je n'arriverais jamais à compenser mes notes avec le second semestre, et que j'allais être obligée de redoubler !

Mais j'ai préféré quand même téléphoné à la scolarité pédagogique qui bien sûr connait mon problème.

La responsable m'a dit que j'avais encore toutes mes chances de réussir à valider mon année, car d'une part il y a le second semestre, et que d'autre part, il y aura les rattrapages, et que toutes les notes en dessous de 10/20 acquises au premier semestre seront annulées et je pourrais repasser les épreuves.

Donc si je comprends bien, mon année n'est pas foutu ?

J'ai encore une chance de valider ma première année, c'est bien cela ?!

Désolée, mais n'étant pas habituée au cursus universitaire, je préfère bien me renseigner !

Je voudrais connaitre votre avis s'il vous plait !!

Merci beaucoup :)

J'étais en fac de lettres et arts et il y a avait des cours qui ne m'intéressait absolument pas... et donc je n'y allais pas... en revanche je me suis renseigné, aux premiers cours et avec les camarades, pour avoir les matières enseignées. Une fois que j'ai eu ça, j'ai passé le reste de mon temps à la bibliothèque à piocher directement à la source. Et hop, un master en poche.

Il faut dire que je n'ai pas vu le semestre passé à cause de cette fichue dépression.. Du coup, je n'ai pas pris le temps de lire mes cours, et de réviser !

Et comme je ne vais quasiment pas en cours, je n'ai même pas enregistrer un peu.

Mais si vraiment je sais que j'ai encore une chance de valider mon année, je sens que je vais pouvoir m'y mettre, car je serais de nouveau motivée.

Je vais pas laisser cette dépression tout gâcher encore !

En tout cas, félicitation pour ton Master :)

J'étais en fac de lettres et arts et il y a avait des cours qui ne m'intéressait absolument pas... et donc je n'y allais pas... en revanche je me suis renseigné, aux premiers cours et avec les camarades, pour avoir les matières enseignées. Une fois que j'ai eu ça, j'ai passé le reste de mon temps à la bibliothèque à piocher directement à la source. Et hop, un master en poche.

Ah, cela explique les nombreuses citations littéraires déversées, voire répétées, sur les divers topics auxquels vous participez... Toutefois, plus d'heures de présence en CM et TD vous auraient sûrement permis de retenir davantage les noms des auteurs desdites citations... Isn't it ?

@ Lily.A

Bonsoir,

Je ne souhaite pas paraître ni trop alarmiste ni trop pessimiste mais, à partir du moment où vous choisissez de vous lancez dans une chose telle qu'une année d'études, vous devez vous y investir réellement et, par conséquent, vous donnez les moyens de concrétiser cela. Or, actuellement, si j'ai bien compris, votre vie quotidienne est parasitée par pas mal de choses négatives, dont deux maladies, vous loupez de nombreuses heures de cours, vous comptez sur une autre étudiante pour les récupérer par écrit (d'ailleurs, je ne suis pas certaine que cette personne apprécie de faire cela constamment à long terme, quoi qu'elle vous en dise) (sans omettre que trop compter sur les autres n'est pas une solution réelle puisque, au final, vous n'en sortirez pas réellement enrichie), vous n'arrivez pas à vous concentrer et à travailler correctement, etc.

Personnellement, je ne pense pas que ce système de fonctionnement soit viable dans le temps car essayer de bosser dans votre coin, au gré de vos soucis, c'est certes "bien" (enfin, encore heureux que vous tentiez de bosser du mieux que vous le puissiez vu que vous vous êtes inscrite) mais on apprend par exemple énormément de choses via les interactions en CM et TD (sinon, on fournirait juste des polycopiés via email aux étudiants et on fermerait les facs hein). Ces interactions, comme la "dynamique" d'ensemble de votre promotion, vous les loupez car ce n'est pas présent dans les retranscriptions des cours que l'on vous transmet. Or, en L1 notamment, c'est par l'oral que passent certaines bases qu'on est supposé appréhender (connaissances, méthodologie/s, etc.).

Dans certaines filières/facs/promotions, il est "facile" d'obtenir son L1. Suffit d'étudier (un minimum ou un peu plus) et/ou d'être malin et/ou d'avoir de la chance. Mais, dans d'autres cas, l'année de L1 est une véritable étape sélective qui peut avoir un impact direct plus ou moins immédiat sur l'avenir de l'étudiant. Et si je me base sur mon expérience universitaire (cursus littéraire), je peux vous assurer qu'en L1, L2, L3 et autres années postérieures :

- les personnes ayant été beaucoup absentes se sont vautrées à un moment ou à un autre,

- les personnes ayant eu de trop gros problèmes de concentration et/ou de motivation et/ou existentiels se sont vautrées à un moment ou à un autre,

- les personnes ayant été profondément parasitées sur des longs timings se sont vautrées à un moment ou à un autre,

- les personnes ayant beaucoup compté sur d'autres pour, entre autres, récupérer constamment des cours se sont vautrées à un moment ou à un autre.

Voilà, ce ne sont que quatre exemples généraux mais il y en a plein d'autres.

Alors, certes, vu que vous n'avez apparemment pas passé vos premiers partiels, rien n'est foutu et, logiquement, tout est encore possible. De plus, effectivement, même des taules sont rattrapables avec le cumul des points, la compensation, les rattrapages, etc. Enfin, attention cependant : un rattrapage qui passerait par l'annulation d'une note inférieure à x/20 nécessiterait quand même de repasser une épreuve. Et, à partir du moment où vous auriez chié la première, je ne vois pas pourquoi vous réussiriez la seconde si tout ce qui parasite votre vie est toujours présent.

Soyons réalistes : la dépression, la phobie scolaire, les absences répétées, le retard accumulé, les soucis de concentration, etc. sont autant de facteurs défavorables à votre réussite. Aussi, vu que vous semblez profondément empêtrée dans tout cela (dont deux maladies "psychologiques"), peut-être serait-il plus logique/sensé de vous soigner* complètement avant tout, quitte à prendre quelques mois de retard, voire une année (pour rappel, un redoublement n'est pas honteux / au contraire, il peut s'agir d'une réelle chance de se projeter plus haut). Ainsi vous cesseriez d'être freinée, voire bloquée, et pourriez enfin vous concentrer normalement et correctement sur vos études et y fournir au minimum l'investissement moyen attendu d'un étudiant, investissement passant notamment par le fait d'être présent le plus possible en CM et TD et d'étudier dans de bonnes conditions. Car un cursus, ça doit être sérieux.

Sinon, "de mon temps" (soit dans les années 2000-2010), des pôles universitaires et organismes proposaient d'effectuer des cursus à distance et/ou d'adapter réellement des cursus à certaines pathologies. A voir si cela ne vous serait pas plus bénéfique vu votre situation actuelle.

Quoi qu'il en soit, comme vous l'aurez certainement compris en me lisant et même si vos premiers examens ne sont pas encore passés, à moins de renverser/inverser beaucoup de choses, vous n'aurez probablement pas votre L1 (sauf si L1 facile à avoir et/ou si mega coup de chance). Ou alors, si réussite du L1 malgré vos soucis non réglés, vos problèmes n'en seront que plus reportés à l'année suivante (eh oui, l'année de L1 n'est que le début de la grosse machine universitaire).

En espérant n'avoir pas été trop abrupte pour vous dans mes propos (je me suis montrée au max' honnête en me basant sur ma propre expérience et ce que j'ai pu observer autour de moi), je vous souhaite bon courage pour surmonter vos problèmes et bonne chance pour mener à bien votre désir estudiantin.

Cordialement ( :

*Si ce n'est pas déjà le cas, faites-vous aider par des professionnels de santé (certains sont spécialisés dans l'accompagnement de patients scolarisés).

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Ah, cela explique les nombreuses citations littéraires déversées, voire répétées, sur les divers topics auxquels vous participez... Toutefois, plus d'heures de présence en CM et TD vous auraient sûrement permis de retenir davantage les noms des auteurs desdites citations... Isn't it ?

Oui j'ai cette vilaine tendance à perdre le nom des gens pour ne garder que leurs idées... et comme je ne suis pas assez malhonnête pour les faire mienne, j'accepte la critique. Encore que ma proverbiale indocilité ne m'aurait pas forcément aidé à suivre les cours magistraux des intervenants qui confondent la première et la seconde topique freudienne. Heureusement que j'étais là pour leur rappeler devant une centaine d'étudiants

Pour rejoindre le sujet, oui heureusement qu'il y avait quelques excellents professeurs... je me souviens de celui ci qui nous disait en guise de premier cours "Mais appréciez cette chance que vous avez... réfléchissez... quelle est votre chance?... Alors...? Et bien... vous êtes ici parce que vous avez du temps... et vous avez choisis de consacrer ce temps à réfléchir..." Je t'aime professore dont j'ai oublié le nom (mais il était italien). Et c'est extrêmement motivant d'avoir ces personnes pleines d'énergies, partager leurs savoirs avec nous au lieu de s'en débarrasser en attendant les vacances.

Je confirme aussi pour la dynamique entre élèves, y compris entre génération puisqu'il était utile en première année de connaitre les habitudes de nos professeurs... entre celui qui veut son cours par coeur, et celui qui veut une analyse de son cours... Beaucoup de temps gagné...

En revanche le mécanisme dépression + échec scolaire doit s'arrêter à un moment et éviter que l'échec scolaire n'entraine la dépression etc. Reste que mes amis "dépressifs" ont eu un suivi réellement médical, avec une hospitalisation pour une amie, et de fréquente consultation pour un ami. Lequel d'ailleurs est en passe de devenir médecin malgré sa dépression, mais il était sous antidépresseur pour suivre les cours... Tu n'as pas à nous donner les détails de ta maladie, juste que c'est possible de réussir ses études... ce n'est pas simple mais c'est possible.

Jean François Deniau (qu'on ne cite pas souvent mais comme un ami de la famille le connaissait...) disait "Sur terre les problèmes s'additionnent, en mer les problèmes se multiplient". J'ai donc tendance à te conseiller d'atterrir (oui ça se dit aussi d'un bateau) pour ensuite traiter tes problèmes un à un au lieu de te laisser déborder par tout en même temps. Si ton année est importante, laisse ta dépression de coté... si tu veux traiter ta dépression, accepte de perdre une année... si tu te sens la force de faire les deux, fais le. De toute façon apprendre n'est jamais une perte de temps.

Voilà voilà.

Vu certaines similitudes, j'précise que Crustacé et moi ne sommes pas des âmes sœurs.

On est juste des âmes potes, ce qui-lorsqu'on constate dans la bible que les premiers frères sont aussi les premières violences- est vachement mieux.

Ah, cela explique les nombreuses citations littéraires déversées, voire répétées, sur les divers topics auxquels vous participez... Toutefois, plus d'heures de présence en CM et TD vous auraient sûrement permis de retenir davantage les noms des auteurs desdites citations... Isn't it ?

@ Lily.A

Bonsoir,

Je ne souhaite pas paraître ni trop alarmiste ni trop pessimiste mais, à partir du moment où vous choisissez de vous lancez dans une chose telle qu'une année d'études, vous devez vous y investir réellement et, par conséquent, vous donnez les moyens de concrétiser cela. Or, actuellement, si j'ai bien compris, votre vie quotidienne est parasitée par pas mal de choses négatives, dont deux maladies, vous loupez de nombreuses heures de cours, vous comptez sur une autre étudiante pour les récupérer par écrit (d'ailleurs, je ne suis pas certaine que cette personne apprécie de faire cela constamment à long terme, quoi qu'elle vous en dise) (sans omettre que trop compter sur les autres n'est pas une solution réelle puisque, au final, vous n'en sortirez pas réellement enrichie), vous n'arrivez pas à vous concentrer et à travailler correctement, etc.

Personnellement, je ne pense pas que ce système de fonctionnement soit viable dans le temps car essayer de bosser dans votre coin, au gré de vos soucis, c'est certes "bien" (enfin, encore heureux que vous tentiez de bosser du mieux que vous le puissiez vu que vous vous êtes inscrite) mais on apprend par exemple énormément de choses via les interactions en CM et TD (sinon, on fournirait juste des polycopiés via email aux étudiants et on fermerait les facs hein). Ces interactions, comme la "dynamique" d'ensemble de votre promotion, vous les loupez car ce n'est pas présent dans les retranscriptions des cours que l'on vous transmet. Or, en L1 notamment, c'est par l'oral que passent certaines bases qu'on est supposé appréhender (connaissances, méthodologie/s, etc.).

Dans certaines filières/facs/promotions, il est "facile" d'obtenir son L1. Suffit d'étudier (un minimum ou un peu plus) et/ou d'être malin et/ou d'avoir de la chance. Mais, dans d'autres cas, l'année de L1 est une véritable étape sélective qui peut avoir un impact direct plus ou moins immédiat sur l'avenir de l'étudiant. Et si je me base sur mon expérience universitaire (cursus littéraire), je peux vous assurer qu'en L1, L2, L3 et autres années postérieures :

- les personnes ayant été beaucoup absentes se sont vautrées à un moment ou à un autre,

- les personnes ayant eu de trop gros problèmes de concentration et/ou de motivation et/ou existentiels se sont vautrées à un moment ou à un autre,

- les personnes ayant été profondément parasitées sur des longs timings se sont vautrées à un moment ou à un autre,

- les personnes ayant beaucoup compté sur d'autres pour, entre autres, récupérer constamment des cours se sont vautrées à un moment ou à un autre.

Voilà, ce ne sont que quatre exemples généraux mais il y en a plein d'autres.

Alors, certes, vu que vous n'avez apparemment pas passé vos premiers partiels, rien n'est foutu et, logiquement, tout est encore possible. De plus, effectivement, même des taules sont rattrapables avec le cumul des points, la compensation, les rattrapages, etc. Enfin, attention cependant : un rattrapage qui passerait par l'annulation d'une note inférieure à x/20 nécessiterait quand même de repasser une épreuve. Et, à partir du moment où vous auriez chié la première, je ne vois pas pourquoi vous réussiriez la seconde si tout ce qui parasite votre vie est toujours présent.

Soyons réalistes : la dépression, la phobie scolaire, les absences répétées, le retard accumulé, les soucis de concentration, etc. sont autant de facteurs défavorables à votre réussite. Aussi, vu que vous semblez profondément empêtrée dans tout cela (dont deux maladies "psychologiques"), peut-être serait-il plus logique/sensé de vous soigner* complètement avant tout, quitte à prendre quelques mois de retard, voire une année (pour rappel, un redoublement n'est pas honteux / au contraire, il peut s'agir d'une réelle chance de se projeter plus haut). Ainsi vous cesseriez d'être freinée, voire bloquée, et pourriez enfin vous concentrer normalement et correctement sur vos études et y fournir au minimum l'investissement moyen attendu d'un étudiant, investissement passant notamment par le fait d'être présent le plus possible en CM et TD et d'étudier dans de bonnes conditions. Car un cursus, ça doit être sérieux.

Sinon, "de mon temps" (soit dans les années 2000-2010), des pôles universitaires et organismes proposaient d'effectuer des cursus à distance et/ou d'adapter réellement des cursus à certaines pathologies. A voir si cela ne vous serait pas plus bénéfique vu votre situation actuelle.

Quoi qu'il en soit, comme vous l'aurez certainement compris en me lisant et même si vos premiers examens ne sont pas encore passés, à moins de renverser/inverser beaucoup de choses, vous n'aurez probablement pas votre L1 (sauf si L1 facile à avoir et/ou si mega coup de chance). Ou alors, si réussite du L1 malgré vos soucis non réglés, vos problèmes n'en seront que plus reportés à l'année suivante (eh oui, l'année de L1 n'est que le début de la grosse machine universitaire).

En espérant n'avoir pas été trop abrupte pour vous dans mes propos (je me suis montrée au max' honnête en me basant sur ma propre expérience et ce que j'ai pu observer autour de moi), je vous souhaite bon courage pour surmonter vos problèmes et bonne chance pour mener à bien votre désir estudiantin.

Cordialement ( :

*Si ce n'est pas déjà le cas, faites-vous aider par des professionnels de santé (certains sont spécialisés dans l'accompagnement de patients scolarisés).

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Merci pour votre message !

Cela fait de très nombreuses années que je souffre de troubles psychologiques, et pour moi la seule solution qu'il me reste pour me soigner, c'est d'essayer d'avoir une vie normale.

Pour le moment, j'ai encore beaucoup de mal, mais j'espère que cette année universitaire va m'aider ! Même si je dois échouer.. je recommencerais mon année.

Mais tout de même, je préfère m'accrocher puisqu'il y a encore une chance et tout faire pour valider mon année !

J'ai toujours été une élève sérieuse et appliquée.. mais j'ai perdu trop d'année à cause de toutes mes maladies, alors je ne veux pas que ça continue à gâcher ma vie.

De plus, si je valide mon année, ça va me donner confiance en moi ! Et je vais me dire que malgré mes problèmes, j'aurais réussi.

Oui j'ai cette vilaine tendance à perdre le nom des gens pour ne garder que leurs idées... et comme je ne suis pas assez malhonnête pour les faire mienne, j'accepte la critique. Encore que ma proverbiale indocilité ne m'aurait pas forcément aidé à suivre les cours magistraux des intervenants qui confondent la première et la seconde topique freudienne. Heureusement que j'étais là pour leur rappeler devant une centaine d'étudiants

Pour rejoindre le sujet, oui heureusement qu'il y avait quelques excellents professeurs... je me souviens de celui ci qui nous disait en guise de premier cours "Mais appréciez cette chance que vous avez... réfléchissez... quelle est votre chance?... Alors...? Et bien... vous êtes ici parce que vous avez du temps... et vous avez choisis de consacrer ce temps à réfléchir..." Je t'aime professore dont j'ai oublié le nom (mais il était italien). Et c'est extrêmement motivant d'avoir ces personnes pleines d'énergies, partager leurs savoirs avec nous au lieu de s'en débarrasser en attendant les vacances.

Je confirme aussi pour la dynamique entre élèves, y compris entre génération puisqu'il était utile en première année de connaitre les habitudes de nos professeurs... entre celui qui veut son cours par coeur, et celui qui veut une analyse de son cours... Beaucoup de temps gagné...

En revanche le mécanisme dépression + échec scolaire doit s'arrêter à un moment et éviter que l'échec scolaire n'entraine la dépression etc. Reste que mes amis "dépressifs" ont eu un suivi réellement médical, avec une hospitalisation pour une amie, et de fréquente consultation pour un ami. Lequel d'ailleurs est en passe de devenir médecin malgré sa dépression, mais il était sous antidépresseur pour suivre les cours... Tu n'as pas à nous donner les détails de ta maladie, juste que c'est possible de réussir ses études... ce n'est pas simple mais c'est possible.

Jean François Deniau (qu'on ne cite pas souvent mais comme un ami de la famille le connaissait...) disait "Sur terre les problèmes s'additionnent, en mer les problèmes se multiplient". J'ai donc tendance à te conseiller d'atterrir (oui ça se dit aussi d'un bateau) pour ensuite traiter tes problèmes un à un au lieu de te laisser déborder par tout en même temps. Si ton année est importante, laisse ta dépression de coté... si tu veux traiter ta dépression, accepte de perdre une année... si tu te sens la force de faire les deux, fais le. De toute façon apprendre n'est jamais une perte de temps.

Comme tu le dis, pour le moment je préfère continuer !

Je verrais dans quelques mois, si vraiment je dois être hospitaliser

Coucou miss,

Non, ton année est loin d'être foutue.

Tu passes tes partiels en décembre ou janvier, tu fais le maximum pour avoir 10 pour ce semestre, mais si tu as au moins 8, il te faudra au moins 12 pour le second semestre pour avoir une moyenne générale de 10 pour l'année universitaire, et comme ça, tu passes en L2 l'année suivante. C'est la compensation des notes d'un semestre sur l'autre.

Dans le cas contraire, si tu as une moyenne comprise entre 8 et 10 sur l'année, tu passes aux rattrapages (en juin ou septembre selon les facs) les matières dans lesquels tu as eu une note en dessous de 10.

Est-ce claire ?

Oui, merci Noisettes :)

De toute façon, je sais que j'irais au rattrapages, mais ce n'est pas grave du tout ! Pour moi, c'est une réelle chance de pouvoir me rattraper..

Je n'ai pas vu le semestre passé, mais je vais vraiment m'accrocher maintenant.

Merci à toi :)

J'étais de nouveau motivée, et là je le suis beaucoup moins !!

Je crains malheureusement de rater mon année, malgré le fait que j'aille aux rattrapages.. Je pense que ça va être impossible de valider le premier semestre, puisque je n'ai rien vu du programme.

Je vais être très déçue si je dois recommencer ma première année

Mais bon, si c'est le cas, je vais devoir essayer de le prendre bien !