Les no-life

YAR-YAR => BOOM-BOOM

Je pense qu'il y a les no-life qui consentent à l'être et s'amuse de "statut" ou "regard", et les no-life qui subissent par exclusion. Parfois le handicap prête à quelques exemples.

Ce qui est amusant, c'est d'associer le gaming à ce jugement de valeur, tandis que l'e-sport commence à percer en Europe au point que même la France, pourtant bien en retard, soit contrainte de légiférer là-dessus.

Ce qui est agaçant c'est cette idée que la vie c'est une seule façon d'être, no-life ? ça ne veut pas dire ne pas avoir de vie en réalité, mais une vie différente souvent, différent n'a jamais voulu dire obligatoirement inférieur

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Je pense qu'il y a les no-life qui consentent à l'être et s'amuse de "statut" ou "regard", et les no-life qui subissent par exclusion. Parfois le handicap prête à quelques exemples.

Ce qui est amusant, c'est d'associer le gaming à ce jugement de valeur, tandis que l'e-sport commence à percer en Europe au point que même la France, pourtant bien en retard, soit contrainte de légiférer là-dessus.

Tu crois vraiment qu'il y a des gens dont le but ultime de leur vie est d'être des no-life? Tu crois qu'il y a des ados de 15 ans qui se disent: "plus tard, je vais m'enfermer dans ma chambre, toucher le RSA et jouer aux JV toute la journée?". Ça doit exister, mais je doute qu'ils s'en amusent, surtout qu'aux yeux de la société, il n'y a rien de glorieux...

Ce qui est agaçant c'est cette idée que la vie c'est une seule façon d'être, no-life ? ça ne veut pas dire ne pas avoir de vie en réalité, mais une vie différente souvent, différent n'a jamais voulu dire obligatoirement inférieur

Je te donne raison sur ce point là. Différent ne veut pas dire inférieur dans l'absolu. Mais je pense que personne ne convoite cette différence là.

Le problème, c'est que tu est convaincue que tout est hierarchisé, seulement le monde et la vie ce n'est pas une pyramide, tout ne s'empile pas

C'est a cause d'esprits étriqués comme ça que le monde est de plus en plus ignoble

Tout n'est pas hiérarchisé bien sûr. Une délinquante et une prostituée vont te dire que leur vie est différente, mais elles ne te diront jamais qu'elles vivent leur idéal. Il n'y a aucune gloire à rompre avec la morale juste pour une histoire d'argent, aucun plaisir à se faire maltraiter et faire du mal aux autres. Et heureusement que personne ne les encourage à poursuivre dans leur voie respective...Le monde devient ignoble parce qu'on encourage chacun à trouver sa voie, même les voies les plus crasses...

Tu crois vraiment qu'il y a des gens dont le but ultime de leur vie est d'être des no-life? Tu crois qu'il y a des ados de 15 ans qui se disent: "plus tard, je vais m'enfermer dans ma chambre, toucher le RSA et jouer aux JV toute la journée?". Ça doit exister, mais je doute qu'ils s'en amusent, surtout qu'aux yeux de la société, il n'y a rien de glorieux...

Je ne suis pas dans le secret des consciences, mais je présume que nombreuses sont les personnes qui se moquent d'être montrées du doigt par des beaufs étriqués =]

Tout n'est pas hiérarchisé bien sûr. Une délinquante et une prostituée vont te dire que leur vie est différente, mais elles ne te diront jamais qu'elles vivent leur idéal. Il n'y a aucune gloire à rompre avec la morale juste pour une histoire d'argent, aucun plaisir à se faire maltraiter et faire du mal aux autres. Et heureusement que personne ne les encourage à poursuivre dans leur voie respective...Le monde devient ignoble parce qu'on encourage chacun à trouver sa voie, même les voies les plus crasses...

Ton ouverture d'esprit est équivalente a celle d'un coffre fort suisse nazi coulé dans le béton en dessous d'une montagne dans un puits comblé

Je ne suis pas dans le secret des consciences, mais je présume que nombreuses sont les personnes qui se moquent d'être montrées du doigt par des beaufs étriqués =]

Ce qui peut conduire à un circuit fermé puisqu'un no life peut tout à fait être également un beauf étriqué.

en effet, c'est stérile, je t'ai déjà répondu mais tu refuses de voir si ça ne colle pas a tes petites cases

...dit le mec qui n'arrête pas de coller ses jugements et des étiquettes aux autres, à longueur de post. :p

J'ai une question indiscrète : tu te sens visé personnellement pour réagir aussi négativement à tout propos ? Aux miens, en tout cas. Qui ne contiennent pourtant pas de jugements méprisants, ni de moralisation.

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Je pense qu'il y a les no-life qui consentent à l'être et s'amuse de "statut" ou "regard", et les no-life qui subissent par exclusion. Parfois le handicap prête à quelques exemples.

Ce qui est amusant, c'est d'associer le gaming à ce jugement de valeur, tandis que l'e-sport commence à percer en Europe au point que même la France, pourtant bien en retard, soit contrainte de légiférer là-dessus.

Le gaming peut être prenant. De gros gamers peuvent se voir taxés de no-life sans pour autant ne plus avoir de vie sociale standard, ou ils la reportent VRAIMENT. Beaucoup de passions peuvent prendre le pas sur la vie sociale. Et dans une passion, il y a toujours un part d'échappatoire au réel.

Pourquoi le gaming ? Parce que c'est tendance, nouveau, que le jeu paraît à la base plus inoffensif qu'une seringue d'héroïne. Ça interpelle le quidam : le jeu est dans beaucoup de foyers. Qu'il devienne aussi enfermant et destructeur qu'une drogue, c'est un fait de société. Mais à l'inverse de la drogue, il ouvre plus de portes puisqu'on peut recréer une communauté sur cette base, une communauté un peu hors des standards, au point d'attirer des sponsors non-conventionnels comme Youporn...

C'est quoi un no-life, pour toi ? Pour moi, c'est justement quelqu'un qui fuit la vie sociale mais ne trouve pas d'épanouissement ailleurs, que ce soit dans le jeu ou autre. Je vois ça comme un état négatif...

Personnellement, je ne vois pas trop la pertinence de cet anglicisme, les no-life se situant pour moi au cimetière. Ceci étant, il est entendu comme désignant des reclus. J'y vois aussi des exclus =) Il sert en effet à étiqueter selon des normes où il est convenu que l'absence de relations sociales est jugée négativement. Cela me paraît subjectif. Je ne peux affirmer que ces personnes seraient épanouies ou non, tandis que le terme "no life" est vécu comme péjoratif, sous-entendant qu'elles ne le pourraient être, sinon en ayant "une vie" c'est-à-dire répondre à des clichés sociaux : pleins d'amis, réseaux sociaux, famille, compagne ou compagnon, Ikea le samedi... pour complexifier un peu le "marié-deux-gosses-un-labrador" ^^

L'absence d'un genre de relations sociales, la différence est de taille, pour info, il est possible de nouer des liens avec des gens partout sur terre.

Des no-life comme le disent les adeptes de la "normalité", j'en ai connu un bon nombre et surtout ils se parlent et sans limites de distances, aors qui est le plus limité ?

Le type qui est très souvent connecté de chez lui et se ie d'amitié avec des anglais, des russes, des américains, des suédois, des japonais, etc ...

Ou le type qui le juge associaux sur a base de ses relations boulot/PMU/vacances a la baule ?

La vie standard a fait ses preuves en terme de dépression, de suicide, de solitude. " Seul parmi la foule".

La vie virtualisée aussi, avec les no-life qui ne trouvent ni bonheur ici, ni là-bas mais le là-bas proposant un aménagement plus confortable de leur dépression (note : c'est ma définition).

En fait, vous êtes en réaction à l'emploi du terme no-life à tout propos, pour tous les gens qui désertent un peu le champ social standard. C'est-à-dire plein de gens ! Sur ça, je suis d'accord : on a accès à plein de trucs marrants (comme par exemple un forum où on croise des Dalek, des Magus et des Yop), du coup on y va, et de bon coeur ! Tous ces gens "ont une vie" et tendent à devenir la nouvelle norme, non ?

Je vois un petit écueil quand même : la vie réelle est toujours là, on ne peut pas se dématérialiser (c'est le thème de pas mal de trucs de SF/anticipation, d'ailleurs). Ne serait-ce que pour se payer une connexion internet... C'est pour ça que je pense qu'on est tous sur la pente du no-life, à des degrés divers.

Et le non-virtuel, il est bien aussi !

Encore a exiger qu'on se plie a ta vision des choses

Hé, tu peux discuter tout seul si le simple fait de lire des participations autres que les tiennes à un débat t'es insupportable et sonne comme une exigence... Ça fera très no-life, pour le coup !

Je relance parce que je ne vois pas vraiment de contradiction entre vos points de vue et le mien, alors que pour toi c'est apparemment inconciliable - ou que je ne fais que dire des bêtises.

j'sais pas, c'est toi l'omniscient (pour le coup je dirais même omnichiant)

, différent n'a jamais voulu dire obligatoirement inférieur

putain mais tu es obstrué mec , personne ne dit ça , tu fabules, inventes

arrêtes d'inventer

Le type qui est très souvent connecté de chez lui et se ie d'amitié avec des anglais, des russes, des américains, des suédois, des japonais, etc ...

Ou le type qui le juge associaux sur a base de ses relations boulot/PMU/vacances a la baule ?

Le type qui a une vie équilibrée entre son taff, sa famille, ses amis irl et ivl, et ses passions ?

Ou le type forever alone qui vit essentiellement par l'interaction avec un écran depuis son chez lui ?

Moi aussi je peux chercher à dire son contraire en prenant deux situations opposées qui existent tout autant d'ailleurs.

Y a du Kafka dans cette discussion

C'est surtout que The_Dalek se prend le pied dans le tapis.

Il fustige le fait que no life puisse être considéré et envisagé comme un cliché mais ne se prive pas pour distiller du cliché sur ceux qui ont une vie plus conventionnelle.

Sur le sujet lui-même, qui porte directement sur la vidéo de ce jeune homme que Solange interviewe, on voit bien que la solitude n'est pas le fruit d'un genre de recherche du bonheur, ça n'est pas un choix poussé par une quête du bien-être, mais bien souvent le résultat d'une incapacité à adhérer à un groupe qu'on juge hostile ou anxiogène. Ce jeune homme est un inadapté social, et ça n'est pas une insulte mais un état des lieux.

Alors après il y a deux écoles de pensée, celle d'Aristote qui prétend que l'homme est un animal social, et celle de Pascal qui considère que l'homme est seul.

Du simple point de vue de l'épanouissement, j'aurais tendance à donner raison à Aristote plutôt qu'à Pascal. En tout cas, si l'on part du principe que le but de la vie est la recherche du bonheur ( ce qui est discutable mais en tout cas valable pour la majorité d'entre nous) alors on convient facilement que ces gens-là, ces no-lifes, ne sont absolument pas heureux. Ils s'exilent pour fuir la vie en société qu'il juge insupportable et auront de lourds handicaps dans leur vie future.