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DroitDeRéponse

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 815 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
Il y a 5 heures, Constantinople a dit :

Tiens ça me fait penser que j'avais écrit un passage sur la victime Girardienne dans le sujet que j'avais lancé sur la religiosité Grecque, qui a passionné les foules : je parlais des rites sacrificiels découlant (soit disant) d'un événement originel de sacrifice humain aux Dieu pour telle ou telle raison :

 

Pharmakos ou sacrifie des mythes grecs sont les deux médailles du même pièce . Loin de s'arrêter au mythe grec il analyse également le bouc émissaire chez les boroboro ou les tupinambas etc . Le sacrifié commence par etre sacré , pour finir parfois méprisé ( ce peut être une mise en scene comme pour les rois africains) au moment de la mise à mort qui peut être symbolique , les shemas connaissent des variantes , mais on retrouve toujours la même trame de la victime libérant du fléau, de l'hybris , du déchaînement mimétique . Dans vérité romanesque et mensonge romantique on retrouve egalement le shema dans la littérature .

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Membre, Posté(e)
Constantinople Membre 18 329 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 15 heures, DroitDeRéponse a dit :

Pharmakos ou sacrifie des mythes grecs sont les deux médailles du même pièce .

Ben moi je trouve pas. Le sens du sacrifice dans les mythes Grecs n'est pas le même, l'exemple de Thésée et des sacrifiés du minotaure par exemple. L'exemple de Penthée. L'exemple de Médée. bref j'ai exploré le sujet à fond ici https://www.forumfr.com/sujet745106-la-religion-grecque-classique-et-hell%C3%A9nistique.html?do=findComment&comment=10789166 et ça ne me semble vraiment pas matcher.

Citation

 

Loin de s'arrêter au mythe grec il analyse également le bouc émissaire chez les boroboro ou les tupinambas etc . Le sacrifié commence par etre sacré , pour finir parfois méprisé ( ce peut être une mise en scene comme pour les rois africains) au moment de la mise à mort qui peut être symbolique , les shemas connaissent des variantes , mais on retrouve toujours la même trame de la victime libérant du fléau, de l'hybris , du déchaînement mimétique . Dans vérité romanesque et mensonge romantique on retrouve egalement le shema dans la littérature .

 

En même temps c'est un archétype : dans la recherche du sens du sacrifice (qui évolue au fil des générations), l'idée de la victime qui libère du fléau et protège la cité ou le peuple est somme toute logique, et est souvent lié à d'antiques rites initiatiques, dans le cas Grec en tout cas : aprés je ne peux pas me targuer d'avoir exploré les rites et mythes sacrificiels chez les boroboros, tupinamba, ou que sais je, mais quand une logique s'applique à tant de cas différents et jusqu'au christ, c'est que peut être on fait en quelque sorte rentrer les faits dans sa théorie. Je connais bien le cas Grec et le cas du Christ, et pour moi, la théorie de Girard ne s'y applique pas, en tout cas, pas aussi totalement qu'il le dit. Mais elle est intéressante à tout point de vue, et je ne dis pas qu'elle est fondamentalement fausse.

 

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Membre, Posté(e)
Seyar Membre 3 853 messages
Forumeur alchimiste ‚
Posté(e)

C'est pas un entraîneur de foot René Girard???:o

Ok je =>

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 815 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 50 minutes, Constantinople a dit :

Ben moi je trouve pas. Le sens du sacrifice dans les mythes Grecs n'est pas le même, l'exemple de Thésée et des sacrifiés du minotaure par exemple. L'exemple de Penthée. L'exemple de Médée. bref j'ai exploré le sujet à fond ici https://www.forumfr.com/sujet745106-la-religion-grecque-classique-et-hell%C3%A9nistique.html?do=findComment&comment=10789166 et ça ne me semble vraiment pas matcher.

 

En même temps c'est un archétype : dans la recherche du sens du sacrifice (qui évolue au fil des générations), l'idée de la victime qui libère du fléau et protège la cité ou le peuple est somme toute logique, et est souvent lié à d'antiques rites initiatiques, dans le cas Grec en tout cas : aprés je ne peux pas me targuer d'avoir exploré les rites et mythes sacrificiels chez les boroboros, tupinamba, ou que sais je, mais quand une logique s'applique à tant de cas différents et jusqu'au christ, c'est que peut être on fait en quelque sorte rentrer les faits dans sa théorie. Je connais bien le cas Grec et le cas du Christ, et pour moi, la théorie de Girard ne s'y applique pas, en tout cas, pas aussi totalement qu'il le dit. Mais elle est intéressante à tout point de vue, et je ne dis pas qu'elle est fondamentalement fausse.

 

Le cas du Christ est un peu à part, je ne pense pas que l'on puisse l'accuser de faire rentrer l'évangile dans le moule , c'est un cas singulier dans son étude qu'il a pris soin de ne mentionner que dans les choses cachées depuis la fondation du monde car nous sommes là plus dans la révélation intime que dans l'étude anthropologique , c'est cette révélation qui l'a amené à se convertir . Je ne pense donc pas qu'il faille focaliser sur le Christ quand on aborde Girard .

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Membre, Debout les morts..., 74ans Posté(e)
Anatole1949 Membre 34 830 messages
74ans‚ Debout les morts...,
Posté(e)
Le 26/09/2015 à 23:09, DroitDeRéponse a dit :

La source de la religion n'est pas économique .

Je ne remonterai pas avant car trop d'incertitudes planent . Mais une pensée religieuse est prêtée à homo sapiens à partir du paléolithique supérieur ( -45 000 ), et bien avant si l'on considère que la sépulture est une manifestation religieuse , des tombes de homo heidelbergensis ont été retrouvés ( -400 000 ).

Une religion étant le rapport de l'homme au sacré, la tombe est un bon candidat .

Mais du coup où est l'aspect économique :gurp:

Parlons du pouvoir qu'offre la religion à ceux qui savent s'en servir...

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  • 2 semaines après...
Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 815 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

LES CONFÉRENCES DU MOIS D'OCTOBRE


LYON - COLLÈGE SUPÉRIEUR

17 rue Mazagran - 69007 Lyon

En partenariat avec l'ARM

 

bruno RocheMARDI 3 OCTOBRE DE 20H A 21H30

Les sociétés face au scandale de la violence

 

                                                     

 

Comment les sociétés peuvent-elles se survivre à elles-mêmes compte-tenu de la violence qui les traverse ? Telle pourrait être la question et l'étonnement qui ouvre l'enquête de René Girard. Et sur cette question, sommes-nous beaucoup plus avancés que les sociétés archaïques ou antiques ? Quelle lumière Girard nous permet-il de jeter sur notre manière d'en découdre avec notre violence ? 

 

Directeur du Collège Supérieur, Bruno Roche enseigne la philosophie en classes préparatoires aux écoles de commerce à Sainte-Marie Lyon. Spécialiste de la philosophie de Michel HENRY en laquelle il voit les noces de la phénoménologie et du christianisme, il est l'auteur de plusieurs livres dont un petit commentaire du Crépuscule des idoles de Nietzsche (PUF).

 

 

 

 

 

pierre-yves-gomez-bba9305eMERCREDI 11 OCTOBRE  DE 20H À 21H30

 

 

 

L'apport fondamental de René Girard aux sciences sociales a été de nous permettre de considérer le désir non plus comme une catégorie essentiellement subjective fondant le comportement de l'individu moderne, mais comme une catégorie construite par le jeu intersubjectif des désirs mimétiques.

 

Une démarche identique de désubjectivation a été appliquée non au désir mais à la raison elle-même : une part de la rationalisation de nos comportements souscrit, par mimétisme, aux attentes que nous croyons être celles des autres ; cette auto-ajustement généralisé définit et réalise les normes de nos « bonnes conduites ».

 

On a ainsi pu avancer les termes d'une "économie de la croyance" (ou économie des conventions ) fondée sur les intuitions de René Girard. Elle permet de compléter ses analyses en mettant au jour combien le "sacrifice de la raison" est au cur de nos comportements apparemment les plus rationnels...

 

Pierre-Yves GOMEZ est économiste, professeur et directeur de lInstitut Français de Gouvernement des Entreprises (IFGE) à l'Ecole de Management de Lyon. 

 

 

 

STRASBOURG - CENTRE EMMANUEL MOUNIER

Jacob_Rogozinski©François Nussbaumer

 LUNDI 16 OCTOBRE À 20H30

Jacob Rogozinski,

"Djihadisme : le retour du sacrifice"

 

au Centre Emmanuel Mounier

Couvent des Dominicains, 42 rue de l'Université-Strasbourg

 

  

 

 

 

Quel est cet ennemi qui nous attaque à la terrasse des cafés, dans   une école, une salle de concert, une promenade ou une église ?


Un philosophe répond ici à cette question. Il montre que les notions de «terrorisme » ou de « radicalisation » nous empêchent de penser la terreur djihadiste. Il se demande où ce dispositif puise sa force d'attraction, dans quel contexte historique et social il est apparu, s'il est l'indice d'un « retour du religieux » et quelle relation il entretient avec la religion musulmane. Car le djihadisme a tout à voir avec l'islam, mais il n'est pas la vérité de cette religion : en voulant la réaffirmer, il la retourne contre elle-même.


Certains aspects de l'islam apparaissent alors au grand jour : son utopie émancipatrice, sa conception du pouvoir politique, sa dimension messianique et la rivalité qui l'oppose aux deux autres religions abrahamiques. Nous découvrons des « trésors perdus » de cette tradition. Ils pourraient nous aider à combattre la cruauté archaïque que les religions cherchent à contenir et qui fait aujourd'hui retour avec les martyrs-meurtriers du djihad.


Jacob Rogozinski est philosophe et professeur à l'Université de Strasbourg. Il est notamment l'auteur de Le Moi et la chair (2006) et de Ils m'ont haï sans raison - De la chasse aux sorcières à la Terreur (2015).
 

 

 

VINCENNES - LIBRAIRIE MILLEPAGES

174 rue de Fontenay - Métro Porte de Vincennes (ligne 1) ou RER Vincennes (ligneA)

 

COUV_ROGOZINSKIVENDREDI 27 OCTOBRE A 19H30livre Benoit

 

 

 

 autour de leurs livres respectifs

"Les Derniers Jours de René Girard" et

 "Djihadisme : le retour du sacrifice"

 

 

 

Benoît Chantre est éditeur, membre de la fondation Imitatio et président de lAssociation Recherches Mimétiques. Auteur de livres dentretiens (Achever Clausewitz avec René Girard, Le Choix de Pascal avec Jacques Julliard, La Divine Comédie avec Philippe Sollers), et dun essai sur Charles Péguy (Péguy point final). Il rédige actuellement la biographie de René Girard.

 

Jacob Rogozinski est philosophe et professeur à l'Université de Strasbourg. Il est notamment l'auteur de Le Moi et la chair (2006) et de Ils m'ont haï sans raison - De la chasse aux sorcières à la Terreur (2015).

 

Adrian Navigante est Directeur de recherches à la Fondation Inde-Europe de Nouveaux Dialogues

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