Le monopole de la violence légitime ( Weber )

La violence d’État a ceci de particulier qu’elle vise à garantir l’exécution des normes juridiques en vigueur. Elle est donc instrumentalisée à cette fin. Mais cela n’empêche pas les gouvernants d’être tentés de recourir à une violence disproportionnée ou faire établir des normes illégitimes pour intimider et soumettre certains individus. Hannah Arendt rejoint Weber lorsqu’elle évoque l’utilisation de la violence comme symptôme de l’État fragilisé. Pour Weber, la consolidation des démocraties contemporaines fait apparaître une société de type « légal rationnel » entraînant une tendance croissante à un usage retenu de la coercition physique, parce que les citoyens ont intériorisé la nécessité d’obéir au droit. « La forme de légitimité actuellement la plus courante consiste dans la croyance en la légalité, c’est-à-dire la soumission à des statuts formellement corrects et établis selon la procédure d’usage . » Il convient enfin de souligner à quel point la légitimité de la violence d’État, quels qu’en soient les domaines d’application, n’est jamais totalement admise par l’ensemble des citoyens. Elle est au centre de luttes pour en imposer le sens : violence inadmissible ou au contraire nécessaire.

Pour ma part, l'état perdu dans la difficulté de gouverner devient de plus en plus violent ce, sans que les individus ne puissent prendre la parole.

Cette perte de la puissance collective du peuple conduit l'état à agir comme s'il avait le monopole de la raison.

Il à maintenant de nombreux valets à ses bottes , associations, médias, patronat etc, qu'il nourrit grassement.

Quel avenir pour ces formes d'états sans contrôle( sans la parole ) des citoyens ? ( Voter est un leurre et, à ce niveau de discussion nous le savons tous )

Source : Travaux Fac Paris 8. Georges Lapassade malheureusement décédé.( Sacré Georges )

Selon mes définitions, quand l'organisation fait ce genre de chose, elle n'est même plus l'État.

L'État dans ma définition: Organisation qui détiens le pouvoir et l'administration d'une nation dans sa globalité.

Sur le plan philosophique ,tu as parfaitement raison mais,ces gens se moquent de la saine et vraie philosophie

Maintenant,le pouvoir doit être partagé puisque son organisation est partagée mais...le pouvoir ne veut pas partager le pouvoir,c'est trop risqué ( Montesquieu)

La force publique est utile à tous. Sauf dans les tyrannies où elle ne sert qu'un seul.

Oui et nous retombons encore sur Montesquieu..

Il avait tout dit celui la mais, c est Weber qui dénonce le mieux la tyrannie masquée des états qui pourtant invoquent la démocratie

On peut donc résumer le problème par la transparence du pouvoir; qui invoque "la raison d'Etat" pout cacher ses turpitudes. "On argumente mal de la beauté d'une action par son utilité. Car l'utile est changeant et l'honnête seul est stable et permanent." Montaigne

"Il y a mille façons de faire le bien et peu de le bien faire." Montesquieu

On peut donc résumer le problème par la transparence du pouvoir; qui invoque "la raison d'Etat" pout cacher ses turpitudes. "On argumente mal de la beauté d'une action par son utilité. Car l'utile est changeant et l'honnête seul est stable et permanent." Montaigne

"Il y a mille façons de faire le bien et peu de le bien faire." Montesquieu

oui

Il détient tout les pouvoirs, école, média, pub etc

Il intoxique, puni, enferme etc

La violence d’État a ceci de particulier qu’elle vise à garantir l’exécution des normes juridiques en vigueur. Elle est donc instrumentalisée à cette fin. Mais cela n’empêche pas les gouvernants d’être tentés de recourir à une violence disproportionnée ou faire établir des normes illégitimes pour intimider et soumettre certains individus. Hannah Arendt rejoint Weber lorsqu’elle évoque l’utilisation de la violence comme symptôme de l’État fragilisé. Pour Weber, la consolidation des démocraties contemporaines fait apparaître une société de type « légal rationnel » entraînant une tendance croissante à un usage retenu de la coercition physique, parce que les citoyens ont intériorisé la nécessité d’obéir au droit. « La forme de légitimité actuellement la plus courante consiste dans la croyance en la légalité, c’est-à-dire la soumission à des statuts formellement corrects et établis selon la procédure d’usage . » Il convient enfin de souligner à quel point la légitimité de la violence d’État, quels qu’en soient les domaines d’application, n’est jamais totalement admise par l’ensemble des citoyens. Elle est au centre de luttes pour en imposer le sens : violence inadmissible ou au contraire nécessaire.

Quasi-modo avait déjà soulevé ce type de problème. Et sans refaire le débat ici, je peux t'inviter à simplifier le problème, on remplaçant État par individu, et vois en quoi tu peux avoir recours à la violence dans ta vie, passée ou à venir, tu verras que c'est d'ors et déjà très complexe, entre ce que l'on voudrait concrètement, ce que l'on attend de nous, ce que l'on fait, ou ce que l'on fantasme.