Vivre heureux dans le mensonge ou malheureux dans la vérité?

Je ne me prononce pas parce que le bonheur ne dépend pas du mensonge ou de la vérité .Le bonheur est un état fugace et passager .On peut connaître des moments de bonheur au milieu des pires choses qui nous arrivent parce que dans la vie rien n'est tout le temps tout noir ou tout le temps tout rose et plutôt gris-rosé .Le bonheur est un état de grâce temporaire au milieu de la tragédie qu' est la vie car nous sortons du néant pour y retourner sans avoir compris grand chose à ce qui nous est arrivé .Ce qui est tragique c'est de savoir devoir mourir ,de devoir vieillir (ou pas si mort prématurée ) de devoir abandonner et être abandonné ,être séparé des siens des gens que l'on aime par la distance ou la mort...Tout ce que nous avons à apprendre est de perdre car quoi que nous ayons il nous faudra le laisser à notre mort y compris les facultés denotre corps ...Tout cela est profondément tragique.lavie est vaine .et sous le poids de cette tragédie comment oser être heureux?

Je ne crois pas que la meilleure arme pour combattre l'horreur soit le malheur. Accepter la réalité ne permet-il pas de mieux la combattre et de l'améliorer ?

Ce n'est pas ce que je voulais dire, je dis seulement que souffrir de la souffrance d'autrui est pour moi une première condition au changement, c'est en tous cas ce que la "nature" a dû considérer en "inventant" l'empathie.

Je m'attendais à ce genre de propos.

L'indifférence est grande dans l'ignorance du lien qui nous fait.

Vous semblez ignorer cette position qui consiste ni à fuir, ni à accepter. Et qui n'a rien, absolument à voir avec l'indignation.

La question de mon bonheur n'a alors plus d'existence.

Intéressant ... Mais là où le bas blesse, c'est qu'être indifférent mène plus facilement au bonheur.

Que peut on dire sur l'indifférence? Est ce si mal que ça que de rechercher le bonheur? Bien sûr, la notion d'indifférence est vague car il y a plusieurs degrés d'indifférence.

Comment donc ne pas être indifférent aux malheurs des autres tout en nous sentant heureux?

Intéressant ... Mais là où le bas blesse, c'est qu'être indifférent mène plus facilement au bonheur.

Que peut on dire sur l'indifférence? Est ce si mal que ça que de rechercher le bonheur? Bien sûr, la notion d'indifférence est vague car il y a plusieurs degrés d'indifférence.

Comment donc ne pas être indifférent aux malheurs des autres tout en nous sentant heureux?

Tout d'abord une remarque concernant l'acceptation. Je posais la question : "Comment faites-vous pour accepter le fait que des enfants meurent de faim, que d'autres meurent sous les bombes, etc. ? "

Les réactions ont mis en évidence qu'il s'agit de se tenir à distance, c'est encore une fuite. Ce mot "acceptation" peut être entendu tout autrement : prendre en soi, ne pas séparer. Personne n'en a parlé, sauf Leveilleur

je dis seulement que souffrir de la souffrance d'autrui est pour moi une première condition au changement, c'est en tous cas ce que la "nature" a dû considérer en "inventant" l'empathie.

L'indifférence qui mènerait au bonheur ?

Expliquez-moi, parce que je ne vois pas de quoi vous parlez.

Pour moi, en moi, l'indifférence produit une insensibilité du corps et de l'esprit où aucune joie n'est possible. État d'enfermement, où tout s'étouffe, s'atrophie.

Qu'est-ce donc le bonheur pour vous ?

Je m'attendais à ce genre de propos.

L'indifférence est grande dans l'ignorance du lien qui nous fait.

Vous semblez ignorer cette position qui consiste ni à fuir, ni à accepter. Et qui n'a rien, absolument à voir avec l'indignation.

La question de mon bonheur n'a alors plus d'existence.

En effet, j'en ignore tout. J'aimerais d'ailleurs beaucoup qu'elle soit développée car elle me parait improbable... La faim dans le monde (prenons cet exemple) est une réalité indéniable. Deux choix s'offrent alors à nous:

- Accepter cette réalité, le fait qu'on ne pourra rien y changer et considérer ça comme une normalité, une fatalité, qui ne changera rien à notre vie. Accepter ne veux pas dire être pour, comme le soulignait zera, la nuance est énorme, forcément, peu de gens doivent être pour la faim dans le monde, hein...

- Ne pas l'accepter et agir contre ce genre de chose, concrètement, ou alors se suicider parce qu'on n'accepte pas de vivre dans un tel monde. Sans ça, on est forcément dans l'acceptation, même si on a pas trop envie de se l'avouer, c'est un fait.

Tout ce qui peut se placer entre ou en dehors de ces deux possibilités ne me semble qu'être un moyen de se mentir à soi-même...

Si je m'en tiens au fait que pour vivre heureux, il faut vivre dans le mensonge. L'indifférence étant une sorte de mensonge (car on se ment à soi même en niant la vérité), c'est pour ça que j'en conclus que l'indifférence mène au bonheur :smile2:

Qu'est ce que le bonheur? Que tout le monde soit heureux serait le pur bonheur mais cela n'existera jamais, donc nous devons nous contenter d'un bonheur individuel.

Je ne me prononce pas parce que le bonheur ne dépend pas du mensonge ou de la vérité .Le bonheur est un état fugace et passager .On peut connaître des moments de bonheur au milieu des pires choses qui nous arrivent parce que dans la vie rien n'est tout le temps tout noir ou tout le temps tout rose et plutôt gris-rosé .Le bonheur est un état de grâce temporaire au milieu de la tragédie qu' est la vie car nous sortons du néant pour y retourner sans avoir compris grand chose à ce qui nous est arrivé .Ce qui est tragique c'est de savoir devoir mourir ,de devoir vieillir (ou pas si mort prématurée ) de devoir abandonner et être abandonné ,être séparé des siens des gens que l'on aime par la distance ou la mort...Tout ce que nous avons à apprendre est de perdre car quoi que nous ayons il nous faudra le laisser à notre mort y compris les facultés denotre corps ...Tout cela est profondément tragique.lavie est vaine .et sous le poids de cette tragédie comment oser être heureux?

Epoustouflant ! point de vue philosophique !

En effet, j'en ignore tout. J'aimerais d'ailleurs beaucoup qu'elle soit développée car elle me parait improbable...

Elle est improbable, c'est juste, elle ne relève pas d'un raisonnement.

Si vous êtes intéressé à la découvrir, cela se fera.

Cela dépend..

Vivre avec certains mensonges n'empêche pas d'être heureux mais d'autres peuvent provoquer le contraire.

Et pareillement pour les vérités..

Apres range tu l'ignorance dans le mensonge ?

Ça s'apprend l'indifférence, ce n'est d'ailleurs pas, à proprement parler de l'indifférence, c'est du détachement : accepter la part de noirceur de la vie, comme un cadeau lui aussi...

Pour les hindouistes : Shiva, le dieu destructeur, celui qu'on pourrait rapprocher de notre diable, le dieu de la mort, est autant respecté que Vishnou le conservateur, car en donnant la mort il permet la vie, il entretient l'éternel mouvement. Les aléas de la vie, construisent eux aussi le positif, quand ils inspirent une réaction.

Tu dois aussi te dire que tu as la chance de ne pas être né Myopathe ou avec une Progéria, que ne donneraient pas ces enfants là pour avoir ta vie ?

Et qu'en feraient-ils de ta vie ? Peut-être quelque chose de merveilleux, alors pour eux, ne regarde pas le négatif et fais de la tienne une œuvre d'art.

Cela dépend..

Vivre avec certains mensonges n'empêche pas d'être heureux mais d'autres peuvent provoquer le contraire.

Et pareillement pour les vérités..

Apres range tu l'ignorance dans le mensonge ?

Bonne question ....Cela rejoint l'idée des imbéciles heureux. De la façon dont j'ai présenté le sujet, j'aurai tendance à te répondre oui mais à y réfléchir, je trouve que ce n'est pas correct de penser que les ignorants soient des menteurs.

Par contre, les ignorants sont des imbéciles, aucun doute^^.

@essayeur, tu as bien résumé quand même la façon d'aborder les choses. Savoir prendre du recul etc... Ta conclusion fait réfléchir en tout cas.

Je suis d'accord avec tout ça, le fait de se détacher, l'indifférence, ne s'occuper que de soi... N'empêche que cela témoigne d'une société vachement individualiste. Je vais paraitre vieux jeu mais on avance de plus en plus avec des générations qui s'en tapent de tout, qui veulent s'éclater, profiter de la vie... La société est devenue comme ça, faut s'y faire... Toute façon, ceux qui nous gouvernent sont des pourris, des menteurs et cela nous dépasse, donc autant les laisser faire, réécrire l'histoire à leur façon. Laissons la politique s'occuper de nous sans s'occuper d'eux... C'est sûrement la meilleure chose à faire...

etre con et heureux !

Cela dépend..

Vivre avec certains mensonges n'empêche pas d'être heureux mais d'autres peuvent provoquer le contraire.

Et pareillement pour les vérités..

Apres range tu l'ignorance dans le mensonge ?

Bonne question, j'entends "ranges- tu l'ignorance dans le fantasme ?

Si les ignorants sont des menteurs , les savants n'ont-ils pas de fantasmes ?

Bonne question ....Cela rejoint l'idée des imbéciles heureux. De la façon dont j'ai présenté le sujet, j'aurai tendance à te répondre oui mais à y réfléchir, je trouve que ce n'est pas correct de penser que les ignorants soient des menteurs.

Par contre, les ignorants sont des imbéciles, aucun doute^^.

non, les ignorants sont souvent des idiots et un idiot n'est pas dénué d'intelligence.

Par contre, un con est limité par l'espace étroit de sa conception. Un idiot préfère en sortir mais il ne pousse pas toujours dans la bonne direction^^.

Démonstration de l'ignorance par l'idiotie

L'imbécile n'est pas un idiot.

Les ignorants sont des idiots, des idiots ignorants certaines choses.

Les ignorants ne se savent pas forcément idiot justement parce qu'ils l'ignorent.

Les ignorants c'est presque tout le monde à quelques rares exceptions.

Mais les cons, c'est une autre catégorie d'ignorants.

Derrière un con se cache une montagne de savoirs absurdes.

Dessous un con il y a le désir de satisfaire des certitudes (sans aucun doute).

Dedans un con il y a un large panel de savoirs certifiés conformes.

Dans un autre sujet, la question de la différence entre l'intelligence humaine et l'intelligence animale.

Ici, les termes faussement posés comme une question de choix (Vivre heureux dans le mensonge ou malheureux dans la vérité?) mettent en évidence que la plupart des humains se comportent comme les animaux d'élevage.

Mes voisins élève le cochon, je l'entends dans ses grognements de contentement, pourtant ! Local exigu, jamais sorti, mais il est vrai bien nourri, on engraisse le cochon. Et puis, avant la pointe de l'aube, l'odeur du feu de bois, et avec les premières lueurs du jour la bête manifeste son mécontentement, ils le sortent de son réduit. La suite c'est quelque chose, ces hurlements qui durent le temps de saigner à vif l'animal.

Une différence c'est que ces cochons ne savent probablement pas qu'ils vivent heureux dans le mensonge.

Ce constat ne concerne pas les animaux sauvages, juste ce qui est domestiqué.

Tenter de faire de sa vie une oeuvre d'art ...jolie pespective essayeur .Reste à savoir si le titre de l'oeuvre d'art c'est l 'embarquement pour Cythère ou le radeau de la Méduse . :gurp:

Qui parle de saigner un mouton ? Et pourquoi pas un canard ?