cadavre exquis poétique

Corps Nichons, le cucur bite assez!

:D

OH!Que ça vole haut

Plus haut que les oiseaux

Mon petit père ,OK!

Ton laîus devient toqué!

Le chapelier est toqué

Et non pas les mots

Qu'il sort de son chapeau

Follement rassemblés

Qui se ressemble s'assemble

Et fait semblant ça semble.

A notre masque on ressemble

Sûrs de soi alors qu'on tremble.

Que tous vos mots alambiqués

Semblent si loin de ma livrée

Chiffon doux en main j'époussette

Urnes, vases et belles assiettes

Pour que luisent et soient beaux ces objets

Et qui pourtant seront vite oubliés

A s'ennuyer ferme sur l'étagère

De quelque meuble d'antiquaire

Et oui hélas point de vacances

Pas plus que d'élans dans la danse

Laissant cela à plus chanceux

Des gens bénis, choyés des Dieux

Alors c'est dans la tête que balance

Idées folles en toute abondance

Mais demain faisant moult envieux

Grand le ciel s'ouvrira pour deux.

C'est beau!

La montagne ,qui toujours un peu me hante,

M'attend; elle est comme une belle fiancée

Toute de candeur de pureté et de fleurs parée

Et ses verticalités ses ravins névés et pentes

M'appellent ,me charment et me tourmentent

Et ses reliefs m'attirent et m 'enchantent .

De retour me voilà

Que devintes vous ?

Je vous envoie

Un petit coucou

Bon retour à toi Querida

La reprise, pas trop déprimante?

Après des vacances apaisantes

Le rythme fou reprend ses droits...

Opération

je tente

Hospitalisation

Imminente

A l'hôpital marseillais

Où Rimbaud a trépassé!

Courage et garde le moral

Pendant et après l’hôpital!

Que Rimbaud m'inspire

Et que la mort ne m'aspire !

Que Rimbaud t'inspire

Et que Rambo te donne la force!

:D

Rambo rend beau

Le combat

L'ennemi sitôt

Ses armes met bas

S'il a le rein beau

la chute sera forcément belle!

L'hôpital

Cathédrale

De la douleur

Etale sa blancheur

dans le ciel impavide

Emprisonne

les corps livides

De dolentes personnes

Les regards se croisent dans l'attente

la salle est pleine de souffrance

mais personne ne se lamente

Juste le cri de l'ambulance...

Les murs imprégnés

De cris étouffés

Gardent le souvenir

Des souffrances

Petites ou intenses

Des martyres

de la chair

Qu'on opère !

Cris aigus de rapaces portés par les rafales

Senteurs de terre humide que la nature exhale

J'aime l'envol des feuilles et leur tourbillon fou

Quand le soleil colore les montagnes de roux...

L'hôpital a rempli les cimetières

En automne,en novembre ,j'erre

Mon pot de chrysanthèmes la main ,

Sur latombe des sans-lendemains!

Chrysanthèmes en choux-fleurs sur les tombes

Le cimetière est un potager

Et sur l'engrais des potes âgés

Poussent des fleurs de catacombe...