Les poèmes à m'épandre

j'ai retrouvé ça que j'ai écrit en 2009 !

C'est pile poil le bon créneau dans la saison !

J'ai modifié à peine quelques mots...

Et si on se faisait une anthologie de nos poèmes du forum???

Chiche !

(Tant que ce n'est pas une enterrologie !)

Par thème ?

Desesp-errance ?

Acidité ?

Naïveté ?

Nombrilité ?

Je me demande : quelle "police" ?... et... Qui fera la police ?

Moi j'ai confié l'édition à une imprimeuse pour mes modestes oeuvres .

C'est très bien !

Mais il faudrait un peu penser à payer sinon "de ta personne"(!), au moins d'un tien poème !

Et ça qui m'empêchait de dormir : je me suis relevé pour l'écrire !

OK,Tu veux de la neige ????

HIVER EN MONTAGNE

Hiver aux longues griffes de glace

Qui saillent ,acérées ,des toits

Au manteau neigeux qui efface

La paysage transi de froid

Aux haleines vaporisées

Aux flocons cotonneux

Aux matins brumeux

Aux cieux irisés .

Par la fenêtre

Ouverte

l'on te contemple émerveillé

Tout près de sa cheminée

Où brûle un clair feu

Et l'on emplit ses yeux

Des éclats de diamant

Du soleil sur tes flocons blancs.

Hiver aux cascades figées

aux arbres étiques

Aux branches chargées

Aux congères chaotiques

Hiver auxtorrents saisis

Aux lacs verglacés

Aux fleurs trépassées

Prises dans le givre gris...

Emmitoufflés dans nos couvertures

Sirotant un chocolat crémeux

l'on calfeutre ses ouvertures

Pour tenter d'hiberner de son mieux.

La neige est ralentissement,

une pluie lente

aux gouttes exagérées,

la neige est une hésitation,

une décoration

et un effacement.

La poésie c'est de la haute culture !

(Toujours en avance d'une saison !) :

C'est le parking du printemps ?(le magasin ?)

Juste une blague

[quote

Vous vous êtes arrêtez là ?? c'est dommage..

merci en tout cas pour les rimes d'hivers et les printemps verts

Flûte, j'ai raté la fin !

Correction donc de l'avant dernier ver (=Francis Ponge) :

.

"J'aime la prozézie

Quand elle est zérézie".

Je rapatrie mes OEUVRES éparses ICI !

C'eusse tété vraiment dommage de rater celle-là :

Veille d'éclipse

Chercher, dire, exposer

la poésie

de ce qui n'est

pas poétique.

La poésie

qui zézifie

Le poétique

qui poète et tique

Pathétique

Dire le laid du beau,

Le beau du laid

Comme la flaque blanche

de Perrette

Et ses cochons qui vont,

Qui s'en dédient

Dédient le beau

Dédient le laid

de la flaque souillée

Dénie le boum

Du rendez-vous, manqué :

La lune est là !

Ou sera là.

Croqueuse de soleil.

En dévoreuse...

et défroqueuse !

Voilà :

Dire la poésie d'une soutane noire

Et poussiéreuse.

Je mets la barre haut

(Les coeurs.)

Sous les barreaux,

En poésie d'écoeurement.

D' égarement.

Poésie de corps froids,

D'obscurité,

de ciel cendreux.

Lune croqueuse de soleil :

C'était un compliment !

C'est tout frais de hier soir !

Enregistré à l'arrache, mais... en public !!!

(Je remets les paroles au dessous)

Les regrets de la belle heaumière

Avis m'est que j'ois regretter

La belle qui fut heaumière,

Soi jeune fille souhaiter

Et parler en telle manière :

"Ah vieillesse félonne et fière

Pourquoi m'as-tu tôt abattue

Qui me tient que je ne me fière

Et qu'à ce coup je ne me tue !

Qui me tient que je ne me fière

Et qu'à ce coup je ne me tue !

Qu'est devenu ce front poli

Ces cheveux blonds, ces joues de pêche

Ces grands yeux, ce regard joli

Où se prenaient les plus revêches

Ce beau nez droit grand ni petit

Ces petites jointes oreilles

Menton rond, clair visage aussi,

Et ces belles lèvres vermeilles

Menton rond, clair visage aussi,

Et ces belles lèvres vermeilles

Ces gentes épaules menues

Ces bras longs et ces mains si lisses

Petit tétins, hanches charnues,

Elevées propres et propices

A tenir amoureuses lices

Ces larges reins, ce sadinet

Assis sur grosses et fermes cuisses

Dedans son petit jardinet

Assis sur grosses et fermes cuisses

Dedans son petit jardinet

Ainsi le bon temps regrettons,

Entre nous, pauvres vieilles sottes

Assises bas à croupetons

Toutes en un tas comme pelotes

A petit feu de chênevotte

Tôt allumé, sitôt éteint

Et jadis fumes si mignotes

Telle fond neige dans la main.

Et jadis fumes si mignotes

Telle fond neige dans la main..".

Alors, douce te tendre Marion,

Tant qu'êtes jeune sans manière

Jouez à trou-trousse jupon

Que sous cinq pouces de poussière

Ne s'étouffe votre girond

Et par devant et par derrière,

Ne soyez pas chiche du con,

En songeant à la vieille heaumière

Et songez à la vieille heaumière :

Ne soyez pas chiche du con !

François VILLON

(Et moi !)

J'ai essayé de faire un enregistrement avec la traduction simultanée...

ça peut être plus acceptable...