Panique en cuisine

11h30, Caroline a faim. Elle se dirige vers la vieille brasserie du coin pour profiter d'une pause déjeuner bien méritée. S'approche un étrange individu, aussi haut que large, les mains sales les cheveux gras.. Il lui propose un apéritif pour fêter le dernier jour du reste de sa vie.

Charles de son vrai nom vient d'être licencié. Il s'apprête à passer le reste de ses jours chez lui, se vautrant dans la oisiveté et la paresse. Sauf que Charles entretient un projet secret: séduire la jeune femme pour profiter de son argent et ainsi pouvoir ouvrir son propre restaurant.

C'est à coup de mots doux, de confessions intimes qu'il tente de toucher le coeur de sa belle...

(Suite dans un prochain post).

Bide

Je te trouve sévère !

Y'a du convenu, mais de l'inattendu aussi :

Le "à coups de mots doux" m'a surpris.

C'est de l'énergie, ça. Même si le sens flotte, la musique y est.

On peut voir la suite...

Il faut laisser se déployer les choses.

Caroline se laisse envoûter par la masse insignifiante qui se tient devant elle. Elle semble boire ses paroles remplies de tendresse. Peu à peu, sa pitié se transforme en compassion.

Vers 14h, Caroline quitte la vieille brasserie, en souhaitant bon courage à ce drôle d'inconnu. Charles tente de la retenir avec douceur, puis avec une étonnante fermeté.."Reste" lui dit-il d'un ton suppliant. Caroline est confuse, elle ne sait quoi dire, quoi faire.

Arrive alors un étrange individu. Grand, svlete, avec une tête d'illuminé (les mauvaises langues diront tête d'ampoule). Il semble bien connaître Caroline puisqu'il lui parle comme si c'était sa vieille cousine. Charles semble interloqué par cette scène peu anodine. Comment l'élu de son coeur pourrait-elle être proche d'un tel individu?

Caroline et Charles ?

Et Laura ? Et Marie ? Et Albert ? Et monsieur Edwards ?

Tu me fais mourir de rire toi :'(

Caroline assista alors à un dialogue animé entre Charles et la tête d'ampoule (que l'on appelera Albert).

Charles: Je vous prie de bien vouloir écarter vos sales pattes de cette jeune demoiselle

Albert: Depuis quand avez vous une autorité dans cette vie réelle? Votre place n'est-t-elle pas devant un écran? Ce fabuleux endroit qui vous permet de cracher votre venin sans affronter quique ce soit?

Charles: Vous ne comprenez rien à la vie. J'espère que votre prétention vous étouffera jusqu'à la mort.

Albert: Au moins, j'aurais vécu moi..Je ne me serais pas englué dans cette vie virtuelle, faite de monstres, de méchants à tuer, de voiture à voler

Charles: Je vais vous taper..

Albert: Allez-y, vous allez faire comment sans votre manette de jeux?

Charles: euh..en fait non..