Stérilité et handicap

Une femme non stérile sans enfant aussi. Une femme stérile avec trois enfants adoptés, non :)

D'accord tu restes cohérente avec toi-même mais je ne comprends pas bien comment tu peux déclarer que la stérilité serait un handicap social sur un argument tel l'accès à une VAE... La VAE ne discrimine même pas la stérilité, elle favorise les mères de familles et particulièrement les familles nombreuses =)

C'était un exemple...

Si la stérilité est vécue comme un handicap, un frein, un "truc manquant", alors elle en devient un truc "handicapant".

Après je connais des gens à qui il manque des doigts, un oeil, une main ou un bras, et qui ne se considèrent pas comme handicapés.

C'est là où la notion de "handicap" diffère... Et c'est la dessus que je base mon choix (qui n'en est pas un).

Bref, j'ai dans la commune un couple d'homosexuels, qui se sont mariés en septembre, ils ne veulent pas adopter, ils étaient juste contents de se marier pour être reconnus comme "couple", et "famille", malgré qu'ils ne veulent pas de gosses.

Pour eux la "stérilité du couple" est bien vécue et leur projet familial se résume à vivre à deux. Pour certains autres couples, le projet familial sera constitué d'enfants...

Et si l'Etat met à disposition des outils pour aider "certains couples" à procréer, alors qu'il mette à disposition de tous les couples, ces mêmes outils... Question d'égalité de traitement (et je reconnais qu'un progrès a été fait dans ce sens, puisque le mariage homo permet aux couples mariés d'adopter conjointement).

C'était un exemple...

Si la stérilité est vécue comme un handicap, un frein, un "truc manquant", alors elle en devient un truc "handicapant".

Donc tout est handicap. Je suis terrorisée à l'idée de moins bien jouer de la viole de gambe que Marin Marais, ça me procure des palpitations, je suis handicapée. Lol

Le handicap n'est pas un vague "ressenti". C'est une donnée physique objective liée à la perte d'autonomie.

Pour eux la "stérilité du couple" est bien vécue et leur projet familial se résume à vivre à deux. Pour certains autres couples, le projet familial sera constitué d'enfants...

Et si l'Etat met à disposition des outils pour aider "certains couples" à procréer, alors qu'il mette à disposition de tous les couples, ces mêmes outils... Question d'égalité de traitement (et je reconnais qu'un progrès a été fait dans ce sens, puisque le mariage homo permet aux couples mariés d'adopter conjointement).

1) Toute déficience ne constitue pas un handicap. Et la stérilité, si elle est une déficience, ne procurant pas de perte d'autonomie ne rentre pas dans la catégorie du handicap.

2) La médecine vise à corriger certaines déficiences, non à suppléer des impossibilités biologiques absolues, sauf à se transformer en docteur Frankenstein. La médecine n'a pas pour charge d'assurer "l'égalité" devant des situations complètement différentes.

Et la GPA n'est, en rien, une "égalité", c'est profiter de la misère humaine pour conduire une mère biologique à abandonner son enfant contre avantages financiers. Où est l'égalité dans le fait que quelques bourgeoises argentées achètent l'enfant d'une prolétaire ? Où est l'égalité sociale là-dedans ?

Je ne sais pas où se situe exactement "handicap" ou non. Si on s'appuie sur l'indemnisation, alors les troubles psychiatriques sont bien indemnisés, donc considérés comme handicap. Et certaines femmes stériles ne supportant pas la situation, en arrivent là...

Un préjudice n'est pas automatiquement synonyme d'un handicap. Là encore, il y a confusion sémantique.

On me rentre dedans en voiture. J'en sors avec la jambe cassée, je subis un préjudice indemnisable de la part de l'auteur de l'accident. Cela fait-il de moi une handicapée ? Uniquement si on me coupe la jambe et que je deviens à vie une cul-de-jatte. Si l'os se ressoude sans problème, mon préjudice à un instant T n'entraîne aucun handicap pérenne.

Donc tout est handicap. Je suis terrorisée à l'idée de moins bien jouer de la viole de gambe que Marin Marais, ça me procure des palpitations, je suis handicapée. Lol

Le handicap n'est pas un vague "ressenti". C'est une donnée physique objective liée à la perte d'autonomie.

Explique moi donc pourquoi mon pote, à qui il manque une main, ne se considère pas comme handicapé...

Il lui manque cette main, c'est une réalité. Cependant, il tient sa ferme, comme s'il en avait deux, il conduit, il écrit, il vit, comme moi...

Il est handicapé, au sens strict du terme, mais il ne vit pas en "handicapé".

1) Toute déficience ne constitue pas un handicap. Et la stérilité, si elle est une déficience, ne procurant pas de perte d'autonomie ne rentre pas dans la catégorie du handicap.

En effet, d'un point de vue médical, ce n'est pas un handicap.

D'un point de vue social, cela en devient un, dès lors qu'un couple a recours à la PMA pour procréer. C'est un des aspects de la médecine moderne, on ne peut pas fermer les yeux sur les FIV et autres aides à la procréation. :)

2) La médecine vise à corriger certaines déficiences, non à suppléer des impossibilités biologiques absolues, sauf à se transformer en docteur Frankenstein. La médecine n'a pas pour charge d'assurer "l'égalité" devant des situations complètement différentes.

Ma belle soeur est "fertile" (elle a déjà une fille), mon frère est "fertile" (une de ses ex a avorté). Ils n'arrivent pas à avoir un gosse ensemble, malgré les tests divers et variés, les stimulations, les FIV. Aujourd'hui ils sont en demande de donneuse d'ovule.

C'est la médecine qui leur offre tout ça, et parce qu'ils sont "stériles en couple", alors on les aide. Si mon frère était homo, ou ma belle soeur lesbienne ('fin je ne la connaîtrais surement pas du coup :D ) je pense qu'ils auraient droit aux mêmes recours qu'actuellement.

Si la stérilité n'est pas un handicap, qu'elle ne soit pas prise en charge par la société, via la sécurité sociale.

Et la GPA n'est, en rien, une "égalité", c'est profiter de la misère humaine pour conduire une mère biologique à abandonner son enfant contre avantages financiers. Où est l'égalité dans le fait que quelques bourgeoises argentées achètent l'enfant d'une prolétaire ? Où est l'égalité sociale là-dedans ?

Et voilà, encore cette notion financière qui ressort.

L'altruisme n'existe pas?

Quand je donne mon sang je n'attends rien en retour, et je serais prête à porter "gratuitement" l'enfant de mon frère et de ma belle soeur. Cet enfant ne serait pas biologiquement mien.

Mais cet aspect "gratuit" échappe à tous les détracteurs de la GPA, c'est dommage.

Je ne sais pas où se situe exactement "handicap" ou non. Si on s'appuie sur l'indemnisation, alors les troubles psychiatriques sont bien indemnisés, donc considérés comme handicap. Et certaines femmes stériles ne supportant pas la situation, en arrivent là...

Oui certains troubles psychiatriques sont indemnisés même parfois une dépression tout dépend de la gravité mais ce qui sera considéré comme handicap, c'est sa dépression non la stérilité même si c'est la stérilité qui a pu rendre la personne dépressive. Il y a bien des personnes qui deviennent dépressives à cause de tel traumatisme, situation...Une personne peut devenir dépressive parce qu'elle a une fragilité comme cela peut être du à un traumatisme. La stérilité peut être une cause de la dépression mais non l'handicap, c'est là toute la différence. On peut dire que la personne stérile subit un handicap à cause de sa stérilité mais on ne peut pas dire que sa stérilité est un handicap dans la mesure où des personnes le vivront très bien.

C'est pas tant que ça "un autre sujet"... Je trouve qu'il y a une sérieuse incohérence à réfuter l'argument du "contre-Nature" aux "anti-mariage gay", tout en usant de ce même argument pour que la stérilité soit reconnue comme un handicap (et pour défendre entre autre le droit à la GPA).

Donc, en l'occurrence toi tu restes plutôt logique et cohérent dans ton raisonnement et ta vision "fonctionnelle" (et finaliste) de la stérilité et du mariage. Mais c'est un parti pris que de faire du "fonctionnel organique" un modèle de société.

Ben je te garantie que si un cul-de-jatte réclamait le droit de courir avec les jambes d'un autre et que pour se faire on devait faire grandir des jambes sur un foetus créé spécialement pour l'occasion; je m'y opposerais. C'est pas parce que je reconnais un handicap que j'ouvre la porte à n'importe quelle méthode permettant d'y pallier. Et certainement pas à ceux dont la nature n'implique en plus pas de présence d'enfants (les couples gays)

Je suis complétement raccord.

Oui certains troubles psychiatriques sont indemnisés même parfois une dépression tout dépend de la gravité mais ce qui sera considéré comme handicap, c'est sa dépression non la stérilité même si c'est la stérilité qui a pu rendre la personne dépressive. Il y a bien des personnes qui deviennent dépressives à cause de tel traumatisme, situation...Une personne peut devenir dépressive parce qu'elle a une fragilité comme cela peut être du à un traumatisme. La stérilité peut être une cause de la dépression mais non l'handicap, c'est là toute la différence. On peut dire que la personne stérile subit un handicap à cause de sa stérilité mais on ne peut pas dire que sa stérilité est un handicap dans la mesure où des personnes le vivront très bien.

C'est bien comme ça que je l'entends, oui :)

Je soulevais juste le cas du "dommage collatéral", mais dans l'absolu, la stérilité n'est pas un handicap je suis d'accord.

Je crois que la stérilité est l'handicap ultime.

S'il n'y avait qu'un handicap à classer comme handicap, je choisirai celui-là: Car si chaque être est stérile, la vie humaine, n'est plus. Si nous naissons tous avec un bras en moins, la vie continue, si nous naissons tous aveugle, notre vie continue ect... c'est seulement parce que nous naissons avec la faculté de procréer que notre espèce survie. La stérilité est l'handicap de la Vie .

...

La société doit-elle considérer la stérilité comme un handicap ?

Non !!!

La stérilité n'est en rien un handicap, c'est un état , tout comme avoir les cheveux noirs, ou les yeux bleu, être fort, ou mince.

DE plus considérer la stérilité comme un handicap celà pourrait aussi être comme juger les couples stériles comme homosexuels comme couple handicapés.

En plus il y a une stérilité physiologique, mais il peut il y en avoir une autre comme idéologique, ceux qui refusent de procréer, pour quelque soient leur raisons. Il n'y a aucune raison de les considérer comme handicapé.

Par contre au niveau fiscal c'est sur que le fisc offre un handicap financier, mais est il juste et légitime ?

Pour la personne qui parle d'un plan C , je vois pas qui c'est: j'ai un autre lien qui pourrait l’intéresser: http://www.trazibule.fr/index.php

Oui certains troubles psychiatriques sont indemnisés même parfois une dépression tout dépend de la gravité mais ce qui sera considéré comme handicap, c'est sa dépression non la stérilité même si c'est la stérilité qui a pu rendre la personne dépressive. Il y a bien des personnes qui deviennent dépressives à cause de tel traumatisme, situation...Une personne peut devenir dépressive parce qu'elle a une fragilité comme cela peut être du à un traumatisme. La stérilité peut être une cause de la dépression mais non l'handicap, c'est là toute la différence. On peut dire que la personne stérile subit un handicap à cause de sa stérilité mais on ne peut pas dire que sa stérilité est un handicap dans la mesure où des personnes le vivront très bien.

Ce n'est en rien la stérilité qui l'aura rendue dépressive. La stérilité sera dans ce cas là, ce qui se nomme en psychiatrie, un élément déclenchant, mais la dépression faut la chercher ailleurs.