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Méditations Sur le Sens de l'Esthétique


Frelser

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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
Posté(e)

Tu décide de te les gratter avant d'agir alors.

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Membre, Mon vent - mes ailes , 109ans Posté(e)
Air-aile Membre 2 502 messages
109ans‚ Mon vent - mes ailes ,
Posté(e)

Le plaisir esthétique n'a pas besoin d'explication.. Le goût est une faculté naturelle et subjective à chacun..

C'est lié à la pure réceptivité du sentiment de plaisir ou de déplaisir que le sujet provoque en nous.. Aucun besoin de savoir, ni de considérations techniques ou théoriques..

L'esthétique n'a aucune fonction de distinction, on aime point ou on n'aime pas point.. Aucune norme ne précède l'esthétique, elle s'explique par elle même..

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)

Plus sérieusement, il me semble que "le beau" (j'aime pas le terme) n'est pas que subjectif.

Bien sûr, la culture, l'environnement culturel, les connaissances particulières à un milieu à une époque donnés ont une importance considérable dans ce domaine.

Bien sûr on aime à se reconnaître dans une oeuvre et cela nous aidera à la trouver "belle".

(ça m'est arrivé à une exposition de Kandinsky il y a quelques années où je pouvais "expliquer" ses toiles et ses figures et ses couleurs qui correspondaient assez bien avec ce que j'avais élucubré dans "ma" psycho-géométrie.)

Mais ce principe de "psycho-géométrie" était précisément de rechercher s'il n'existait pas un certain sens sous-jacent (sinon universel en tout cas très général) à certaines figures géométriques simples.

Il n'empêche qu'à plusieurs reprises j'ai pu remarquer que compte tenu d'un certain cadre culturel (conditionnement?) donné on pouvait entrevoir comme une objectivité de la beauté.

C'est dans mon métier où forcément, je suis très spécialisé et j'oserai dire initié au mieux.

Encore il y a quelques années :

Je tombe à Vallauris, chez un vieux fabricant (qui n'existe plus) sur un plat vernissé que je trouve superbe et à mon avis exceptionnellement réussi. Il y en avait plusieurs exemplaires. Je demande à la vendeuse d'où sortaient ces céramiques (qui me semblaient d'un niveau esthétique nettement supérieur à ce qui se trouvait à ce moment là.

Sa réponse avait été qu'ils avaient retrouvé ces coupes dans un coin de l'atelier, toutes finies et qui attendaient d'être enfin cuite depuis plus d'une trentaine d'années.

Et donc, j'en achète une. C'était 70 francs.

à quelques temps de là, je rends visite à un autre potier à quelques 200 km de chez moi. Il nous invite à boire le café...

Et je vois sur sa table un des plats de la même série. Je lui demande, et il m'explique que de passage à Vallauris, il avait trouvé ces plats si beaux qu'il s'en était acheté un.

Nous n'avions jamais été en contact l'un avec l'autre, mais à travailler dans le même domaine, nous en étions donc venus sans nous consulter à avoir des conceptions esthétiques très semblables.

Une autre fois, c'était celui qui m'avait appris la poterie, le père Obled, qui était passé me voir à mon atelier.

Il avise une forme de "pichet" (on va dire). Un forme si simple que vous ne remarqueriez peut-être pas. Presque cylindrique...

Mais pas tout-à-fait ! Et il me dit :"ils sont difficiles à faire, ceux-là, hein?"

Et je me souvenais qu'effectivement, j'avais particulièrement hésité à réussir ce type de forme entre le cylindre, le cône, mais légèrement courbé et au galbe à peine ébauché...

Ce qui veut dire que l'on pourrait parler d'une certaine "objectivité" de la "beauté", d'un certain "savoir" plus en rapport avec une notion d'idéal désintéressé que d'une volonté de puissance essentiellement égocentrique.

Maintenant, si vous n'aimez pas le vert parce que les lanières de votre martinet étaient vertes, je m'en fous !

Et je vais pas enduire mes toiles de phéromones pour que vous les aimiez.

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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
Posté(e)

Je vois un peu l'idée. Mais pourquoi par exemple, on peut aimer un Rembrandt au musée mais préférer un Wilhelm Worringer dans son sallon ?

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Membre, Mon vent - mes ailes , 109ans Posté(e)
Air-aile Membre 2 502 messages
109ans‚ Mon vent - mes ailes ,
Posté(e)

Pour moi, il n'est pas besoin d'être cultivé pour saisir ce que notre goût nous donne à apprécier.. L'oeuvre d'art se donne à celui qui la trouve immédiatement belle.. elle est fruit d'inspiration .. et pas la peine de remonter au delà d'elle.

Subordonner le goût à la culture esthétique c'est donner à l'art une fonction de distinction : les oeuvres d'art seraient réservées à certaines classes sociales, et inaccessibles à d'autres?

La fréquentation des musées, des salles de concert deviendraient alors la marque d'une certaine supériorité sociale . Or, il n'est pas interdit d'aimer un concerto de Mozart sans connaître la musique ou de détester une pièce de Ionesco avec autant de raison qu'un critique averti..

Le comble de l'art est justement de se faire oublier comme art. On peut bien tout savoir sur un peintre et être incapable de tirer le moindre plaisir en regardant ses toiles !

Le plaisir esthétique ne supposant aucune culture esthétique il reste donc subjectif à chacun.. et se résume à J'aime ou je n'aime pas .. mais cela n'enlève en rien les mérites de l'artiste !!!

Malraux disait "On peut aimer que le sens du mot "art" soit tenté de donner conscience à des hommes de la grandeur qu'ils ignorent en eux" ..

L'artisanat se distingue de l'art justement parce qu'il a une utilité , la beauté reste secondaire ..

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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
Posté(e)

Bon, l'idée du beau serait une réaction directe sur notre plaisir éprouvé par nos sens... Mais, dans ce cas, comment, par quel mécanisme une toile ou une scuplture produit en nous ces émotions ? Plus simplement, lorsque je regarde une sculpture, qu'est-ce qui se produit en moi qui me conduit à considérer celui-ci comme beau ou moche ?

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Membre, Mon vent - mes ailes , 109ans Posté(e)
Air-aile Membre 2 502 messages
109ans‚ Mon vent - mes ailes ,
Posté(e)

La question que tu te poses donc est : Y a t il un caractère commun à tout ce qu'on trouve beau ?

Non je ne pense pas .. c'est un tout .. même la laideur peut paraître belle quand quelque chose la rend belle ..

On dit que la bonté du but mesure la beauté du moyen ..

Le plaisir c'est un ressenti .. qui ne s'explique pas ! Il est au delà du concret ! On lui fait confiance. On ne peut pas chercher d'explication au beau ! le beau est c'est tout ! Il est renversant ! il s'exprime par une émotion !

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Membre, Mon vent - mes ailes , 109ans Posté(e)
Air-aile Membre 2 502 messages
109ans‚ Mon vent - mes ailes ,
Posté(e)

Je vois un peu l'idée. Mais pourquoi par exemple, on peut aimer un Rembrandt au musée mais préférer un Wilhelm Worringer dans son sallon ?

2127924621_small_1.jpg

Parce que le Worringer va avoir lui, la capacité de t'émouvoir , ce que le Rembrandt n'aura pas forcément ...

Ca dépasse l'intellect.. La beauté consiste moins dans la symétrie que dans l'éclat qui brille en cette symétrie..

Un homme laid vivant sera toujours plus beau qu'un homme beau mort .. C'est parce qu'il sera plus désirable.. parce qu'il a une AME .. voilà il y a une âme dans les choses que l'on trouve belles.. à condition que cette âme possède la forme du bien, la bonté et l'éveil..

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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
Posté(e)

Je pense que nous éprouvons des émotions en comparant inconsciement les oeuvres avec d'autres choses qui ont suscité en nous des émotions agréables ou désagréables. Ces émotions étant sécrétées en nous en sorte de nous conduire à rechercher ou éviter ceux-ci pour par là nous programmer à reproduire ce qui a été évalué comme un avantage ou un danger.

Par exemple, l'attrait pour les seins d'une femme est une rémanence subconsciente de notre premier contact lors de l'allaitement qui était un moment privilégié. Et cet attrait va nous conduire à nous reproduire, et la boucle sera bouclée... Mais si une oeuvre d'art suggère en mon subconscient l'idée de forme d'une poitrine féminine, celui-ci pourra produire une certaine jouissance inexpliquée en moi. Et je pense que c'est ainsi qu'étant triste, une musique douce parait déprimante, tandis qu'en état de nervosité elle me paraitra si belle. La vue ou l'audition d'une chose sera ainsi assimilée et brouillée par un faisseau d'autres choses, suscitant une subtile variation dans le battement de mon coeur, qui conduira mon cerveau à la production de telles ou telles émotions. Sans que je ne puisse leur donner un sens intelligible, comme tout se passe plus profondément, dans mon subconscient et à mon insu.

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)

Vous vous embarquez, là l'âme n'existe pas : il faut chercher ailleurs !

Worringer ? cu es aqueu?

Ah ? l'expressionnisme ?

Je trouve ça un peu forcé, j'y crois pas, ça me ferait plutôt rire.

Forcer l'émotion, c'est un peu de l'imposture, de la démagogie.

Elle devrait venir d'elle-même (?)

C'est sûr que si on vous montre qq'un avec le ventre ouvert et les tripes qui sortent, on aura une émotion.

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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
Posté(e)

Oui, justement bel exemple. Si on voit une personne avec les boyaux éparpillés, cela nous choque. Mais alors, pourquoi pouvons-nous manger du boudin ? Parceque je m'idendifie à la victime. Si elle me resemble, l'émotion d'empathie est d'autant plus forte. Si elle a mon age, ou celui d'un être cher encore d'avantage. Si elle est d'une autre couleur, je serai souvent moins heurté, par exemple si cela se passe en Amérique Latine ou au Proche-Orient.

Nos émotions ne sont pas un genre de magnétisme métaphysique, puisqu'elles sont suscitées pour nous conduire à rechercher ou éviter certaines expériences.

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Membre, Mon vent - mes ailes , 109ans Posté(e)
Air-aile Membre 2 502 messages
109ans‚ Mon vent - mes ailes ,
Posté(e)

Vous vous embarquez, là l'âme n'existe pas : il faut chercher ailleurs !

Ah chouette enfin quelqu'un qui avance quelque chose parce qu'il a des preuves ! donc pourquoi n'existe t elle pas ? instruisez nous ! Prouvez le nous !

Ou alors ... c'est votre parole contre la mienne ?:o°

Moi je vous prouve que l'âme d'un violon existe ..

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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
Posté(e)

Pour revenir au sujet, je voudrais partager quelques images et avoir des commentaires.

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subliminal.jpg

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Membre, 35ans Posté(e)
Mowgli Membre 1 741 messages
Mentor‚ 35ans‚
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Mais oui, pourquoi tu resens le besoin de manger par exemple ? Si tu veux manger et mange, tu ne fais qu'obéir à cette pulsion sélectionnée dans le processus de l'évolution qui a favorisé le développement de la nutrition et la recherche de nouriture chez les animaux. L'impression de choisir de manger ou quoi manger (gouts, saveurs etc.) librement est un leurre...

Ouais ouais ouais. Un beau sophisme. Qui prouverais la "reptilité" de nos cerveaux ?

Evolution, développement de la nutrition, recherche de nourriture, tout ça... Si je choisis à manger librement, c'est un leurre. En fait je choisis pas.

Mais où nous emmènes-tu Frelser ? Et ou est la logique s'il-te-plaît ?

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Membre, 35ans Posté(e)
Mowgli Membre 1 741 messages
Mentor‚ 35ans‚
Posté(e)

Je pense plutôt que notre façon de voir le beau et le moche s'explique par la considération qu'on a des choses. Beaucoup de facteur psychique peuvent entre en jeu. Et encore. Aimer la matière inerte qui nous procure rien (aucun goût, aucune sensation, etc) est bien diffèrent d'aimer tel ou tel nourriture. Si je suis quelqu'un qui n'aime pas le futile, qui voit dans les tableaux aucun mérite. Et qui ne prend surtout pas l'habitude de pencher son cœur vers la matière ou que je ne penche pas du tout mon coeur à aimer spécialement ce genre de chose (peu importe laquelle, et même une paire de nibar) par philosophie, discipline, ascèse ou quoi. Les photos que tu me montres là au-dessus par exemple sont automatiquement blasé par ma conscience.

Si par exemple j'aime un aliment, un jeu ou la lecture, là par contre, l'appréhension qu'on aime est beaucoup plus fondé que de se mettre à aimer la matière inerte qui nous procure aucun plaisir a par peut-être visuel. Dans ce cas mes yeux et mon cœur ont l'habitude de se pencher vers des objets et des images et que je met ces objets et ces images en haute estime. À les aimer. À donner de l'importance à ce qui n'en n'a peut être pas... là ouais. Mais qu'on se rende compte ou pas, ça ne peut pas forcement être expliqué et cerné par celui qui aime une chose. Il faudra prendre conscience déjà des schémas psychique qui ont fait que. Avec la nourriture, il y a le goût. Avec d'autres objets, il y a leur fonction, leur utilité, l'amusement. Il y a certaine sensation qui vont faire qu'on aime. Tandis qu'aimer un tableau, une sculpture, ou certaines choses visuelle comme un spectacle de danse pour le moins tout aussi caduque. C'est pas un hasard qu'on aime. Bien qu'on peut y avoir certains sentiments et sensations, je pense plutôt qu'on se donnera l'ordre, même inconsciemment, d'aimer. On en viendra toujours à louanger la chose de toute façon.

C'est plus une habitude je dirais. Une habitude qu'on a à avoir un engouement pour une chose, même si elle est complètement futile et n'apporte rien.

Je pense que nous sachons parfaitement guidé nos émotions à accepter ou subir ou à y être indifférent.

Et je pense sérieusement que l'humain n'est pas... naturel. C'est-à-dire, qu'il sort de la norme par lui même. Peu importe quel habit il porte, peu importe ce qu'il construit et crée. Il n'est déjà pas "normal" si 'jose dire. On s'y fait aux choses qui s'impose à nous. Mais les êtres humains seront toujours hors du commun. Nous nous mettrons toujours à aimer cette créativité qui a toujours été en nous et en toutes les époques.

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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
Posté(e)

Ouais ouais ouais. Un beau sophisme. Qui prouverais la "reptilité" de nos cerveaux ?

Evolution, développement de la nutrition, recherche de nourriture, tout ça... Si je choisis à manger librement, c'est un leurre. En fait je choisis pas.

Mais où nous emmènes-tu Frelser ? Et ou est la logique s'il-te-plaît ?

Si tu as le choix de manger, pourquoi alors tu ne peux pas t'en priver ? Pourquoi tu ne mange pas tout les jours un bol de riz et te complique la vie à varier les aliments ? Comment un chat reconnait si un aliment est sain ou mauvais... Ce n'est pas une question de logique, crois-tu que tu décide d'avoir envie d'un steak ou d'un verre de rosé ? Ou alors si tu t'en abstiens, est-ce une preuve de liberté...
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Membre, 35ans Posté(e)
Mowgli Membre 1 741 messages
Mentor‚ 35ans‚
Posté(e)

C'est très bête ce que tu dis. Si l'on se choisit un plat c'est qu'on aime ce plat. Ce qui fait qu'on aime ce plat c'est le gout que cela nous procure. Mais bien sûr tout le monde n'est pas asservis aux saveurs que nous procure la nourriture. Moi par exemple je ne mange pas forcement "gouteux". Il m'arrive de cuire à l'eau de simple légume et de simplement chercher à me remplir l'estomac sans pour autant rechercher le goût. Je suis pas le genre de personne soumis à ces désirs gustatif. Et le fait de s'abstenir ou pas de ces envies ne veux pas dire qu'on est pas libre. Bien au contraire. C'est bien une preuve de liberté. Si nous sommes pas libre c'est que quelqu'un nous force à aller contre nos propre choix.

En tous les cas nous choisissons toujours. Même un repas qu'on reçoit, ou quand on mange à table, nous acceptons et choisissons de le recevoir. Nous allons pas contre nôtre volonté. C'est si facile à comprendre, c'est pour ça que j'ai dis que c'est bête. Dire le contraire, dire qu'on ne choisit pas est un non-sens total. Cela voudrait dire qu'on nous force à aller contre notre volonté. Toute chose nous amène à faire un choix (céder à ces envies ou s'en abstenir ou ne pas forcement en avoir et se remplir la panse). Et peu importe mon choix, le fait de choisir ce que je vais manger, même si je suis indifférent à ce que je vais ingurgiter et que je veux juste me remplir l'estomac, m'amène à faire un choix de nourriture... même si je m'abstient de manger ce que j'aime, ou de ne pas boire mon verre de rosé... ça reste un choix et dans les deux sens c'est une preuve de liberté total.

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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
Posté(e)

Pour le dire encore plus simplement, pourquoi le gout sucré est apprécié, pourquoi le gras est recherché pour être rassasié ? Ou encore plus prosaiquement pour chercher une définition plus heuristique qu'ontologique : qu'est-ce qu'en fait une saveur ?

Cela m'a rappelé cette expérience sur des souris déjà mentionné récemment sur ce forum, montrant la transmission de la mémoire d'un parfum sur trois générations de souris de laboratoire :

http://www.forme-jeunesse.com/bien-etre/la-memoire-elle-hereditaire-j-b-n-n3/

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Membre, 35ans Posté(e)
Mowgli Membre 1 741 messages
Mentor‚ 35ans‚
Posté(e)

Le gras n'est pas forcement recherché pour être rassasié. Pleins de personnes se rassasie avec plein de nourriture et pas forcement du gras.

J'ai un chien qui mange des légumes et des fruits car j'ai habitué sont palet à y prendre goût et à aimer, par la faim au début. D'autres chiens n'en mangerais pas du tout cela recherchant le gras car ils en ont aucune connaissance gustatif

Le goût sucré ou salé est apprécié car notre palet réagis béativement à ce genre de saveur. Ca ne veut pas dire qu'on ne choisis pas ce qu'on mange. Réfléchis. On choisit toujours. Même si c'est sans aucun gout, nous pouvons choisir de le manger. Dans tous les cas nous choisissons. Qu'on aime pas, qu'on y est indifférent à toute nourriture, ou qu'on aime le sucré ou le salé ou le gras, etc.

Il y a une chose que j'aimerais mettre en avant par ailleurs. Par exemple, si la personne à toujours le même plat, elle a de forte chance d'y être dégouté. Même si c'est super bon. Et aussi il y a ceux qui envieront toute leur vie ce qu'ils ont peu ou ce qu'ils n'ont pas. Et donc mettent en haute estime certaines choses. Même pour de la simple nourriture. Tandis que celui qui mange bien, à sa faim, ou qu'il mange ce qu'il veut, sera plutôt indiffèrent à la nourriture. Considérant peut-être même cela comme étant une lourde peine d'avoir faim et de se nourrir.

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 120 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)

Avec la nourriture, il y a le goût.

Et il se trouve, pour abonder dans ton sens, que la nourriture n'est pas affaire de beauté (même si la cuisine moderne fait entrer en ligne de compte l'esthétique). La beauté subjugue essentiellement l'oeil et l'ouïe. Elle touche, sans jamais être touchée, palpée, avalée, consommée, digérée. Elle est contemplée par une belle âme.

Avec d'autres objets, il y a leur fonction, leur utilité, l'amusement. Il y a certaine sensation qui vont faire qu'on aime. Tandis qu'aimer un tableau, une sculpture, ou certaines choses visuelle comme un spectacle de danse pour le moins tout aussi caduque. C'est pas un hasard qu'on aime. Bien qu'on peut y avoir certains sentiments et sensations, je pense plutôt qu'on se donnera l'ordre, même inconsciemment, d'aimer. On en viendra toujours à louanger la chose de toute façon.

C'est plus une habitude je dirais. Une habitude qu'on a à avoir un engouement pour une chose, même si elle est complètement futile et n'apporte rien.

Je pense que nous sachons parfaitement guidé nos émotions à accepter ou subir ou à y être indifférent.

Et je pense sérieusement que l'humain n'est pas... naturel. C'est-à-dire, qu'il sort de la norme par lui même. Peu importe quel habit il porte, peu importe ce qu'il construit et crée. Il n'est déjà pas "normal" si 'jose dire. On s'y fait aux choses qui s'impose à nous. Mais les êtres humains seront toujours hors du commun. Nous nous mettrons toujours à aimer cette créativité qui a toujours été en nous et en toutes les époques.

Je partage assez ton approche. Si cette habitude est entretenue, elle peut même devenir une disposition à faire l'expérience de belles choses, en les faisant sortir de la banalité environnante. L'on se rend compte qu'il devient possible d'éduquer nos sens de la vue et de l'ouïe, de travailler véritablement à leur éducation esthétique.

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