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Une société unisexe est elle possible ?

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Invité benjamin franklin

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 37ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
37ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
Posté(e)

Qu'est-ce qui est le plus sain ? Construire une société qui cherche à détruire la différence ou construire une société où l'on permet aux individus d'être différents ? Est-ce qu'il faut garder une société qui violente les individus différents et leur fait porter le chapeau comme si c'était eux qui y vivaient mal, ou au contraire bâtir un modèle où l'on n'oblige pas par la violence à entrer dans des cases et où on permet aux individus de vivre dans la diversité qui est la leur ?

Toute la problématique se retrouve là en vérité. Soit on accepte la différence, soit on la rejette. Soit on tue ceux qui saigne et on prétend que le modèle de société fonctionne parce qu'ils se cachent ou sont morts, soit on les accepte tels qu'ils sont.

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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

Qu'est-ce qui est le plus sain ? Construire une société qui cherche à détruire la différence ou construire une société où l'on permet aux individus d'être différents ? Est-ce qu'il faut garder une société qui violente les individus différents et leur fait porter le chapeau comme si c'était eux qui y vivaient mal, ou au contraire bâtir un modèle où l'on n'oblige pas par la violence à entrer dans des cases et où on permet aux individus de vivre dans la diversité qui est la leur ?

Toute la problématique se retrouve là en vérité. Soit on accepte la différence, soit on la rejette. Soit on tue ceux qui saigne et on prétend que le modèle de société fonctionne parce qu'ils se cachent ou sont morts, soit on les accepte tels qu'ils sont.

Lorsque la différence prend n'importe quelle forme et également celui des troubles mentaux, il devient utile de se demander si l'on doit "la tolérer" uniquement du fait que les gens de ton bord politique la baptise "différence" au lieu de "maladie".

Du mien, une maladie se soigne mais elle s'endigue également. Et pour le dernier point, c'est le boulot de la société où l'on vit de créer un monde capable d'engendrer un maximum de personnes biens dans leur basket. A l'inverse de la retourner dans le sens de le faire devenir une société calquer sur ce qu'elle compte de personne le plus mal dans leur peau.

C'est simple comme bonjour : on détermine le cadre de la société afin que la majorité puisse s'y fondre naturellement et ainsi bien y vivre.

L'alternative c'est d'adapter la société pour la minorité de ceux qui s'y sentent mal et ainsi, d'alimenter et de produire encore plus de mal être en en changeant le modèle de base et de fonctionnement.

Ca n'est pas le mélodramatique choix casdenorien qui se présente, ça n'est pas "le monde de demain ou l'holocauste d'hier" ; et décréter une ligne directrice pour la majorité , ça ne veut pas dire fusiller ceux qui rencontrent des difficultés. Ca signifie faire en sorte que la société en produise à terme le moins possible.

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 37ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
37ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
Posté(e)
Du mien, une maladie se soigne mais elle s'endigue également. Et pour le dernier point, c'est le boulot de la société où l'on vit de créer un monde capable d'engendrer un maximum de personnes biens dans leur basket. A l'inverse de la retourner dans le sens de le faire devenir une société calquer sur ce qu'elle compte de personne le plus mal dans leur peau.

Tu sais, l'immense majorité de ces personnes "mal dans leur peau", le sont à cause de la société, hein ;)

C'est la société qui fout les personnes mal, pas leurs identités.

Vouloir une société qui massacre la différence au prétexte que ce sont des personnes qui se sentent mal, c'est l'équivalent de cogner à la matraque sur quelqu'un et de justifier de cogner plus fort parce que la personne souffre.

Ma société propose d'arrêter de cogner, en tout simplicité.

Créer un monde où le plus de personnes se sentent bien dans leur basket est ton but ? Cool c'est le mien aussi. Et la méthode, c'est de faire en sorte que la société arrête de cogner sur les individus différents.

Ensuite, et ensuite seulement, on pourra s'occuper des individus dont l'identité est intrinsèquement lié à leur souffrance. Mais pas avant.

Modifié par casdenor
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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

Tu sais, l'immense majorité de ces personnes "mal dans leur peau", le sont à cause de la société, hein ;)

C'est la société qui fout les personnes mal, pas leurs identités.

[/Quote]

Remarque intéressante : la société EST une identité. A mesure que l'on détruit la société "au nom de l'égalité et du progrès( des minorités" ); on détruit également le cadre qui permet de stabiliser émotionnellement ceux qui y grandissent. A cause des effets de sa destruction, on génère du mal être qui se traduit par toute une myriade de pathologies diverses et variées dont on va ensuite se précipiter de ne pas tenter de les appeler par leur nom au nom de la tolérance.

C'est pas en vidant les hopitaux de leurs malades par le biais d'un certificat de délivrance du type "vous n'êtes pas malade en fait" , qu'on endigue une épidémie. Régler un problème, ça commence par admettre que c'est un problème , et non "un droit".

Vouloir une société qui massacre la différence au prétexte que ce sont des personnes qui se sentent mal, c'est l'équivalent de cogner à la matraque sur quelqu'un et de justifier de cogner plus fort parce que la personne souffre.

Ma société propose d'arrêter de cogner, en tout simplicité.

Ma solution est encore meilleure, elle consiste à faire en sorte que le meilleur des cadres soit produit afin qu'il engendre le moins possible de paumés, et donc de malades. En amont, ainsi, on créé un modèle pour le plus grand nombre et on endigue de potentiels mal-être en dictant des règles communes au lieu de passer son temps à coller des pansements sur des plaies ouvertes en hurlant "tolérance".

Créer un monde où le plus de personnes se sentent bien dans leur basket est ton but ? Cool c'est le mien aussi. Et la méthode, c'est de faire en sorte que la société arrête de cogner sur les individus différents.

Ensuite, et ensuite seulement, on pourra s'occuper des individus dont l'identité est intrinsèquement lié à leur souffrance. Mais pas avant.

C'est là où tu te trompes, tu comptes changer le monde en en soignant les symptômes alors qu'il faut s'intéresser à la maladie. Sauf que dans la société que tu défends (c'est à dire une absence de société) , la maladie n'existe pas puisque c'est "un droit", du coup comment la soigner ?

Tu donnes un "petit manuel du comportement vis à vis des patients atteints de la grippe" avec la volonté de "déconstruire les stétéotypes antigrippe", là où le bon sens voudrait qu'on vaccine un maximum de personne afin qu'ils ne l'attrapent pas.

Ensuite, et ensuite seulement, on pourra s'occuper des individus dont l'identité est intrinsèquement lié à leur souffrance. Mais pas avant.

Tiens, mais qui me reprochait d'oser hiérarchiser les problèmes et la manière dont on devait les traiter ?

;)

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 37ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
37ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
Posté(e)

Remarque intéressante : la société EST une identité. A mesure que l'on détruit la société "au nom de l'égalité et du progrès( des minorités" ); on détruit également le cadre qui permet de stabiliser émotionnellement ceux qui y grandissent. A cause des effets de sa destruction, on génère du mal être qui se traduit par toute une myriade de pathologies diverses et variées dont on va ensuite se précipiter de ne pas tenter de les appeler par leur nom au nom de la tolérance.

C'est pas en vidant les hopitaux de leurs malades par le biais d'un certificat de délivrance du type "vous n'êtes pas malade en fait" , qu'on endigue une épidémie. Régler un problème, ça commence par admettre que c'est un problème , et non "un droit".

Ouf, heureusement, on ne détruit pas la société du tout, on permet simplement à des personnes de ne pas être violentées à cause de leurs identités.

Ma solution est encore meilleure, elle consiste à faire en sorte que le meilleur des cadres soit produit afin qu'il engendre le moins possible de paumés, et donc de malades. En amont, ainsi, on créé un modèle pour le plus grand nombre et on endigue de potentiels mal-être en dictant des règles communes au lieu de passer son temps à coller des pansements sur des plaies ouvertes en hurlant "tolérance".

Ta solution est bien pire puisqu'elle cherche à violenter tellement fort les individus différents que ceux-ci vont se cacher. Certains veulent coller des pansements, d'autres soigner la maladie, toi tu veux juste regarder ailleurs.

C'est là où tu te trompes, tu comptes changer le monde en en soignant les symptômes alors qu'il faut s'intéresser à la maladie. Sauf que dans la société que tu défends (c'est à dire une absence de société) , la maladie n'existe pas puisque c'est "un droit", du coup comment la soigner ?

Tu donnes un "petit manuel du comportement vis à vis des patients atteints de la grippe" avec la volonté de "déconstruire les stétéotypes antigrippe", là où le bon sens voudrait qu'on vaccine un maximum de personne afin qu'ils ne l'attrapent pas.

Je n'ai jamais dit que la maladie n'existait pas, ni que je défendais une absence de société. Arrête de mentir.

Ce que toi tu proposes c'est qu'on cogne la gueule des personnes qui attrapent la grippe pour les dissuader de l'avoir, et en même temps qu'on cogne la gueule de tout ceux qui n'ont pas exactement les bonnes actions pour prouver qu'ils n'ont pas la grippe.

Tiens, mais qui me reprochait d'oser hiérarchiser les problèmes et la manière dont on devait les traiter ?

Pas moi. Je parlais des oppressions, va falloir vraiment que tu lises ce qu'on t'écrit.

Ce que tu souhaites c'est une violence complète envers des individus en souffrance sans même chercher à savoir s'ils sont en souffrance à cause de ta violence ou pas. C'est comme pour tout: d'abord on supprime la violence institutionnelle, ensuite on peut juger de ce qui ne va pas intrinsèquement. Quand tu mets ton poing dans la gueule d'une personne constamment, il est impossible de savoir s'il a mal au visage à cause d'un problème ou à cause du fait que tu lui mettes ton poing dans la gueule.

Ta société c'est : cognons plus fort jusqu'à ce qu'ils n'existent plus ou se cachent.

Ma société c'est: arrêtons de cogner et voyons lesquels sont en souffrance.

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Membre, Posté(e)
lucdf Membre 4 113 messages
Forumeur balbutiant‚
Posté(e)

Une société unisex ne peut pas être le but à atteindre, Par contre une société ou chacun a les mêmes droits et qui respecte en même temps les différences, cela ne peut que contribuer à l’épanouissement de la dit société ainsi que des individus qui la composent.

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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

Ouf, heureusement, on ne détruit pas la société du tout, on permet simplement à des personnes de ne pas être violentées à cause de leurs identités.

En détruisant la société, et elles ne sont pas moins violentées pour autant, mais elles finissent par s'imaginer que la société n'existe plus parce qu'elles ne comprennent pas à quoi elle sert.

Du coup, elles ne sont plus en marge, puisque la société devient la marge. Mais ça les rendra pas plus heureux, et tu en es bien conscient.

C'est pas parce que tout le monde s'est mis à accepter les malades de la polyio qu'on l'a guérit. C'est parce qu'on l'a appréhendé en tant qu'affection pour la comprendre et la soigner.

Ta solution est bien pire puisqu'elle cherche à violenter tellement fort les individus différents que ceux-ci vont se cacher. Certains veulent coller des pansements, d'autres soigner la maladie, toi tu veux juste regarder ailleurs.

Soigner la maladie ? Mais je signe des deux mains, sauf que toi et les tiens considérez qu'il n y a pas de maladie.

Je n'ai jamais dit que la maladie n'existait pas, ni que je défendais une absence de société. Arrête de mentir.

Ce que toi tu proposes c'est qu'on cogne la gueule des personnes qui attrapent la grippe pour les dissuader de l'avoir, et en même temps qu'on cogne la gueule de tout ceux qui n'ont pas exactement les bonnes actions pour prouver qu'ils n'ont pas la grippe.

C'est toi qui insères une composante "violence" dans cette discussion. Moi, je considère que s'il faut soigner les malades présents, il faut également tout faire pour que la société n'en génère pas davantage.

Par ailleurs : la société génère des contraintes d'intégration qui font qu'on ne peut pas infliger aux autres ce que l'on est mais que l'on doit se plier aux règles qui font que la société fonctionne. C'est à dire tenir compte du dénominateur commun qui compose la société où l'on vit au lieu de tenter de la changer pour sa petite personne; car dans ce dernier cas, c'est juste de l'égoïsme qu'on brandit au nom de l'égalité , de la tolérance, toujours comparé à rien; parce qu'on assume pas de vouloir infliger sa névrose à la Terre entière.

Pas moi. Je parlais des oppressions, va falloir vraiment que tu lises ce qu'on t'écrit.

C'est pourtant ce que tu fais dans chacun de nos échanges lorsque j'ose te parler de hiérarchisation des problèmes, cher casdenor. ;)

Ce que tu souhaites c'est une violence complète envers des individus en souffrance sans même chercher à savoir s'ils sont en souffrance à cause de ta violence ou pas. C'est comme pour tout: d'abord on supprime la violence institutionnelle, ensuite on peut juger de ce qui ne va pas intrinsèquement. Quand tu mets ton poing dans la gueule d'une personne constamment, il est impossible de savoir s'il a mal au visage à cause d'un problème ou à cause du fait que tu lui mettes ton poing dans la gueule.

Je ne sais pas ce qui fait que tu es obsédé à ce point par la violence et par sa terminologie, elle est plus souvent dans ta bouche dans que dans la mienne. En fait, je n'ai pas écrit le mot "violence" une seul fois, mais toi si; à chacun de tes posts. Tu me parles de "passage à tabac", de "poing dans la gueule", tu délires complétement sur ce que je dis alors que pourtant, il suffit de me lire.

La société, c'est ce truc qui se construit sur la base de la majorité de ceux qui la font vivre. C'est pas injuste, c'est comme ça, c'est pratique.

C'est à ça que je tente de t'expliquer que pour endiguer la souffrance, il faut supprimer ce qui la créé à la racine et pas l'inverse. D'où le besoin d'un modèle de société pour le plus grand nombre, ce qui n'exclut bien évidemment pas une prise en charge de ceux qui n'arrivent pas à s'y assimiler, mais en réduit considérablement le nombre.

Ta société c'est : cognons plus fort jusqu'à ce qu'ils n'existent plus ou se cachent.

Ma société c'est: arrêtons de cogner et voyons lesquels sont en souffrance.

Ta société, c'est multiplions le nom de terminologies à la con autant qu'il existe de maladies (tout en niant la maladie, logique inside) et ne cherchons surtout pas à comprendre ce qui génère les causes de ces problèmes: contentons nous d'en tolérer la manifestation.

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)

On ne peut pas détruire la société a moins d'exploser la planète à coups de bombes nucléaires. Tant qu'il y a au moins 2 humains, il y a une société. J'ai le droit de vivre avec ou de l'affronter, je peux la faire évoluer ou me faire broyer.

Mais il faut bien se retirer de la tête ce délire de société qui disparaît laissant l'humanité dans un trou noir... L'empire romain disparaît, la monarchie disparaît, l'empire disparaît et nous sommes toujours là... Les idées se périment, les hommes survivent.

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 37ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
37ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
Posté(e)

En détruisant la société, et elles ne sont pas moins violentées pour autant, mais elles finissent par s'imaginer que la société n'existe plus parce qu'elles ne comprennent pas à quoi elle sert.

Du coup, elles ne sont plus en marge, puisque la société devient la marge. Mais ça les rendra pas plus heureux, et tu en es bien conscient.

C'est pas parce que tout le monde s'est mis à accepter les malades de la polyio qu'on l'a guérit. C'est parce qu'on l'a appréhendé en tant qu'affection pour la comprendre et la soigner.

Le problème est que tu continues de taper ton trip en fantasmant sur une destruction de la société, et que tu continues de ne pas comprendre que le problème est principalement la violence sociale que tu veux renforcer.

Soigner la maladie ? Mais je signe des deux mains, sauf que toi et les tiens considérez qu'il n y a pas de maladie.

Ah bah alors on t'attend pour lutter contre la violence systémique actuellement visible.

C'est toi qui insères une composante "violence" dans cette discussion. Moi, je considère que s'il faut soigner les malades présents, il faut également tout faire pour que la société n'en génère pas davantage.

Par ailleurs : la société génère des contraintes d'intégration qui font qu'on ne peut pas infliger aux autres ce que l'on est mais que l'on doit se plier aux règles qui font que la société fonctionne. C'est à dire tenir compte du dénominateur commun qui compose la société où l'on v au lieu de tenter de la changer pour sa petite personne; car dans ce dernier cas, c'est juste de l'égoïsme qu'on brandit au nom de l'égalité , de la tolérance, toujours comparé à rien; parce qu'on assume pas de vouloir infliger sa névrose à la Terre entière.

Le problème c'est que tu confonds "les règles qui font que la société fonctionne" et "les règles qui massacrent tous les individus n'entrant pas dans la norme sociale"

J'insère la composante violence dans la discussion car toi tu l'insères dans la société. Tu veux soigner les malades tout en continuant à leur cogner la gueule. Moi je dis que ça ne marche pas parce que tu continues à les cogner.

C'est pourtant ce que tu fais dans chacun de nos échanges lorsque j'ose te parler de hiérarchisation des problèmes, cher casdenor. ;)

Hé bien je t'invite à citer l'endroit où j'ai dit "il ne faut pas hiérarchiser les problèmes"

Moi je parle des oppressions systémiques.

Vouloir soigner quelqu'un sans savoir s'il est malade ou s'il a mal car on cogne dessus, c'est un problème.

Je ne sais pas ce qui fait que tu es obsédé à ce point par la violence et par sa terminologie, elle est plus souvent dans ta bouche dans que dans la mienne. En fait, je n'ai pas écrit le mot "violence" une seul fois, mais toi si; à chacun de tes posts. Tu me parles de "passage à tabac", de "poing dans la gueule", tu délires complétement sur ce que je dis alors que pourtant, il suffit de me lire.

La société, c'est ce truc qui se construit sur la base de la majorité de ceux qui la font vivre. C'est pas injuste, c'est comme ça, c'est pratique.

C'est à ça que je tente de t'expliquer que pour endiguer la souffrance, il faut supprimer ce qui la créé à la racine et pas l'inverse. D'où le besoin d'un modèle de société pour le plus grand nombre, ce qui n'exclut bien évidemment pas une prise en charge de ceux qui n'arrivent pas à s'y assimiler, mais en réduit considérablement le nombre.

C'est pile ce que je défends, un modèle de société pour le plus grand nombre;

Toi du défends un modèle de société pour la plus grande minorité, et un massacre de ceux qui ne correspondent pas à ces standards.

Je ne suis pas obsédé par la violence et sa terminologie, je te mets en face de ce que tu défends. Ah oui, c'est difficile pour toi de comprendre que ce que tu soutiens ce sont des meurtres et des tortures, mais c'est le cas.

Ta société, c'est multiplions le nom de terminologies à la con autant qu'il existe de maladies (tout en niant la maladie, logique inside) et ne cherchons surtout pas à comprendre ce qui génère les causes de ces problèmes: contentons nous d'en tolérer la manifestation.

Nope, ma société, c'est arrêtons de cogner les individus et regardons lesquels ont mal. Tant qu'on n'arrêtera pas de les cogner, il n'y a aucun moyen de savoir lesquels ont véritablement mal, ni d'en trouver la cause.

On ne peut pas soigner sans arrêter de lui cogner la gueule. Il faut d'abord savoir ce qui cause le problème. Une fois que la société arrêtera de violenter les individus qui ne correspondent pas à sa norme d'homme blanc cisgenre, valide, sans trouble psy et mince, alors on pourra vraiment travailler. En attendant, il n'y a aucun moyen. Est-ce qu'une personne schizophrène vit mal sa schizophrénie ou est-ce que, par exemple, le fait qu'il ait plus de probabilité de se faire assassiner ou agresser par ses proches, le fait vivre mal ? Comment peut-on juger de la souffrance née de sa schizophrénie et de celle née de la violence social envers lui, pris comme l'exemple type du "fou dangereux" (une notion des médias d'ailleurs, terme impropre), comme celui "qu'il faut éviter à tout prix", le paria pur ?

Réponse: on ne peut pas. On ne peut pas juger de la souffrance des individus tant que l'on n'a pas supprimé la violence de la société à leur égard. Une fois cette violence dégagée, là, et seulement là, on pourra véritablement discuter de ce qui est une souffrance. Avant, on n'a aucun moyen de déterminer l'un de l'autre.

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Membre, Posté(e)
lucdf Membre 4 113 messages
Forumeur balbutiant‚
Posté(e)

Il n'existe pas vraiment d'antinomie, de contradiction, d'oppositions ou de conflits d'intérêts entre la société et l'individu. Ceci est une vue de l'extrême-droite, des régimes totalitaires et des théocraties. Une société saine et épanouie est une société où l'individu s’épanouit, est autonome et décide de son devenir.

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)

Société et individus n'existent pas sans l'autre. Il n'y a aucune opposition possible.

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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

Le problème est que tu continues de taper ton trip en fantasmant sur une destruction de la société, et que tu continues de ne pas comprendre que le problème est principalement la violence sociale que tu veux renforcer.

C'est pourtant simple: créer une société à la mesure des désiratas de tous, c'est ne plus créer de société du tout. Comme c'est la société qui bâti les repères (famille, civisme, école) la diluer dans les bobos de sa minorité, c'est à dire tenter de rendre le bobo à la mesure de la société au lieu d'en faire ce qu'il doit être : une affaire privée; on vide la société de sa substance et à la fin elle n'existe plus.

Et tes victimes sont encore plus larguées qu'elles ne l'étaient au départ.

Ah bah alors on t'attend pour lutter contre la violence systémique actuellement visible.

En 3 ans avec les clés du pays , je te fais ça de la main gauche.

La mise en pratique des mes solutions prendrait comme du ciment rapide, mais quand je parle de solutions, bien sûr, je ne parle pas de coller des pansements sur une plaie qui saigne en expliquant au malade qu'il va bien et que le monde est simplement intolérant vis à vis des hémorragies. Je parle de refonder la société pour ce qu'elle doit vraiment être : un modèle de civilisation cohérent, avec ses règles et sa vision du monde.

Le problème c'est que tu confonds "les règles qui font que la société fonctionne" et "les règles qui massacrent tous les individus n'entrant pas dans la norme sociale"

J'insère la composante violence dans la discussion car toi tu l'insères dans la société. Tu veux soigner les malades tout en continuant à leur cogner la gueule. Moi je dis que ça ne marche pas parce que tu continues à les cogner.

Donne moi un exemple concret de ce que tu entends par là ? Par quoi se matérialise "ma violence" et par quoi se matérialise " ta vision du monde progressiste" , concrétement ?

Un exemple de la vie de tous les jours stp.

Hé bien je t'invite à citer l'endroit où j'ai dit "il ne faut pas hiérarchiser les problèmes"

Moi je parle des oppressions systémiques.

Dans mon topic sur le minoritarisme, sur plusieurs pages où lorsque j'explique que si l'on traite les problèmes sociaux, les problèmes sociétaux qui découlent de la non-gestion de ces problèmes sociaux se multiplient, et l'on tu me réponds qu'on peut très bien s'occuper de tout en même temps, ce à quoi je réponds que faire plusieurs choses antagonistes en même temps c'est ne rien faire du tout.

Vouloir soigner quelqu'un sans savoir s'il est malade ou s'il a mal car on cogne dessus, c'est un problème.

Prenons à nouveau un exemple concret : les transsexuels sont-ils des malades ou non ?

C'est pile ce que je défends, un modèle de société pour le plus grand nombre;

Toi du défends un modèle de société pour la plus grande minorité, et un massacre de ceux qui ne correspondent pas à ces standards.

Je ne suis pas obsédé par la violence et sa terminologie, je te mets en face de ce que tu défends. Ah oui, c'est difficile pour toi de comprendre que ce que tu soutiens ce sont des meurtres et des tortures, mais c'est le cas.

Ben non, tu défends un modèle d'absence de société au nom du plus petit nombre et au dépend des intérêts du plus grand nombre. C'est à dire l'exact contraire de ce que tu prétends pourtant défendre.

Tu y ajoutes en plus des mots type "massacre" pour passionner à outrance le débat, c'est à dire le sortir de toute raison et ainsi empêcher que l'on y réfléchisse intelligemment. C'est aussi contreproductif que si je disais "Ah, casdenor en fait il veut que tout le monde s'encule habillé d'une camisole de force"; mais j'imagine que tu le fais exprès ;)

Comme je te l'ai expliqué des centaines de fois, une société qui fonctionne selon un modèle cohérent et qui fonctionne pour sa majorité (principe de démocratie) et non en priorités pour ses éléments marginaux, c'est une société qui promeut l'insertion du plus grand nombre en son sein et non l'individualisation des personnalités au détriment de toute vie collective.

Le fait de gérer une société pour son plus grand nombre ça ne veut pas dire exterminer les minorités, juste considérer les problèmes par ordre d'importance, et par définition, les problèmes des minorités ne sont pas en tête des priorités d'un pays qui conçoit se diriger pour le bien du plus grand nombre.

Nope, ma société, c'est arrêtons de cogner les individus et regardons lesquels ont mal. Tant qu'on n'arrêtera pas de les cogner, il n'y a aucun moyen de savoir lesquels ont véritablement mal, ni d'en trouver la cause.

Ma société, c'est réfléchissons à comprendre pourquoi les individus se cognent et se cogneraient-ils autant si la société fonctionnait réellement, c'est à dire si ses citoyens s'y intégraient vraiment., selon des règles communes et non selon une liste de désidératas passionnés et toujours plus longs sur la base de névroses autour desquelles on ne peut rien bâtir de sain, jamais.

On ne peut pas soigner sans arrêter de lui cogner la gueule. Il faut d'abord savoir ce qui cause le problème. Une fois que la société arrêtera de violenter les individus qui ne correspondent pas à sa norme d'homme blanc cisgenre, valide, sans trouble psy et mince, alors on pourra vraiment travailler. En attendant, il n'y a aucun moyen. Est-ce qu'une personne schizophrène vit mal sa schizophrénie ou est-ce que, par exemple, le fait qu'il ait plus de probabilité de se faire assassiner ou agresser par ses proches, le fait vivre mal ? Comment peut-on juger de la souffrance née de sa schizophrénie et de celle née de la violence social envers lui, pris comme l'exemple type du "fou dangereux" (une notion des médias d'ailleurs, terme impropre), comme celui "qu'il faut éviter à tout prix", le paria pur ?

Une personne schizophrène est un malade, c'est grave et il faut le soigner, mais il n'est pas représentatif des membres de la société où il vit et autour de laquelle / pour laquelle, la vie de la communauté s'organise.

Ton obsession sur "le mâle blanc hétéro cisgenre" vient du fait qu'il représente à tes yeux la normalité, typiquement autour de laquelle une société s'organise puisqu'elle concerne le plus grand nombre; et que le plus grand nombre est encore composé, en France de blancs hétéros (par contre, pas majoritairement d'hommes et c'est le seul point que je te concède ) .

Le problème serait qu'un jour, la norme change et que l'équivalent du blanc hétéro cisgenre que tu vois comme un oppresseur se mue en un homosexuel indoue transgenre , puisqu'alors la majorité ne serait plus représentée y compris dans la réalité de ce qu'elle est.

Et le fait que tu fonctionnes par fait divers ( c'est à dire en attribuant un meurtre à la responsabilité de la société entière alors que tu t'emploies précisément à la "déconstruire" ) est d'une incohérence totale, parce qu'il y aura toujours une marginalité de crimes, quelque soit la société (notons qu'il yen a moins au sein des dictatures, mais bon) et qu'on ne peut pas se servir de crimes marginaux pour dicter la politique d'une société entière, en plus pour des gens pas concerné par cela.

Réponse: on ne peut pas. On ne peut pas juger de la souffrance des individus tant que l'on n'a pas supprimé la violence de la société à leur égard. Une fois cette violence dégagée, là, et seulement là, on pourra véritablement discuter de ce qui est une souffrance. Avant, on n'a aucun moyen de déterminer l'un de l'autre.

Autre paradigme la souffrance des individus se matérialisent moins dans une société qui fonctionne bien, si l'on s'occupe à faire remplir à cette société son rôle initial, on coupe le robinet à la manifestation d'être de la plupart des violences.

Si une société fonctionne autour du principe de sa cohérence, si elle fournit à ses citoyens ce dont ils ont besoin pour ne pas se sentir largué, c'est à dire le minimum en matière de confort social, alors on réduit tout drastiquement toute propension des citoyens à chercher un exutoire au sein des populations minoritaires.

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
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Tant il est vrai que les riches sont toujours heureux et jamais violent... Comme si la violence conjugale n'existait pas dans la bourgeoisie, comme si l'argent faisait forcément le bonheur...

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 37ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
37ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
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C'est pourtant simple: créer une société à la mesure des désiratas de tous, c'est ne plus créer de société du tout. Comme c'est la société qui bâti les repères (famille, civisme, école) la diluer dans les bobos de sa minorité, c'est à dire tenter de rendre le bobo à la mesure de la société au lieu d'en faire ce qu'il doit être : une affaire privée; on vide la société de sa substance et à la fin elle n'existe plus.

Et tes victimes sont encore plus larguées qu'elles ne l'étaient au départ.

"on s'en fout que la société défonce des individus, c'est leur problème"

Euh. Non, en fait c'est justement le problème de la société.

En 3 ans avec les clés du pays , je te fais ça de la main gauche.

La mise en pratique des mes solutions prendrait comme du ciment rapide, mais quand je parle de solutions, bien sûr, je ne parle pas de coller des pansements sur une plaie qui saigne en expliquant au malade qu'il va bien et que le monde est simplement intolérant vis à vis des hémorragies. Je parle de refonder la société pour ce qu'elle doit vraiment être : un modèle de civilisation cohérent, avec ses règles et sa vision du monde.

En 3ans tout ce que tu vas faire c'est multiplier le nombre de morts par 10 avec tes idées meurtrières.

Donne moi un exemple concret de ce que tu entends par là ? Par quoi se matérialise "ma violence" et par quoi se matérialise " ta vision du monde progressiste" , concrétement ?

Un exemple de la vie de tous les jours stp.

Homophobie, transphobie, sexisme, racisme, mépris et violence de classe, validisme, la liste est longue.

Ma vision se matérialise par une lutte contre la domination d'une minorité afin de permettre à chacun d'exister; donc le combat contre toutes ces formes d'oppressions.

Exemple de la vie de tous les jours: Une personne trans postule à un appart'. La personne en face ne l'accepte pas parce qu'elle est trans. Elle s'en fout car c'est un cas minoritaire rare, il lui suffit d'en chercher un autre;

Exemple de ta société dans la vie de tous les jours. Une personne trans postule à un appart'. la personne en face ne l'accepte pas parce qu'elle est trans'. C'est la 100ème fois, et il y en aura encore 100autres.

Dans mon topic sur le minoritarisme, sur plusieurs pages où lorsque j'explique que si l'on traite les problèmes sociaux, les problèmes sociétaux qui découlent de la non-gestion de ces problèmes sociaux se multiplient, et l'on tu me réponds qu'on peut très bien s'occuper de tout en même temps, ce à quoi je réponds que faire plusieurs choses antagonistes en même temps c'est ne rien faire du tout.

Oui, dans ton sujet tu montres que tu n'es pas capable de regarder la société autrement que par le prisme par lequel elle te violente toi et tu exiges qu'on s'occupe de toi en disant que ça aidera les autres ensuite, ce qui est une connerie;

Prenons à nouveau un exemple concret : les transsexuels sont-ils des malades ou non ?

Note: Le terme est transidentitaire, transsexuels fait référence à ceux qui ont effectué une transition (pas tous donc, et pas forcément le but de tous)

Réponse: non.

Ben non, tu défends un modèle d'absence de société au nom du plus petit nombre et au dépend des intérêts du plus grand nombre. C'est à dire l'exact contraire de ce que tu prétends pourtant défendre.

Faux. Je défends un modèle de société au nom du plus grand nombre. Tu défends un modèle de société au nom d'une minorité que tu considères comme supérieure.

Tu y ajoutes en plus des mots type "massacre" pour passionner à outrance le débat, c'est à dire le sortir de toute raison et ainsi empêcher que l'on y réfléchisse intelligemment. C'est aussi contreproductif que si je disais "Ah, casdenor en fait il veut que tout le monde s'encule habillé d'une camisole de force"; mais j'imagine que tu le fais exprès

Bah c'est à dire que pendant que tu geins sur la société, des gens meurent, je replace les choses dans leur contexte quoi. C'est cool avec ta vie pépère t'as des idées, moi je vois des gens qui crèvent quoi. Donc forcément, je suis un peu moins intellectuel. La tour d'ivoire, très peu pour moi.

Comme je te l'ai expliqué des centaines de fois, une société qui fonctionne selon un modèle cohérent et qui fonctionne pour sa majorité (principe de démocratie) et non en priorités pour ses éléments marginaux, c'est une société qui promeut l'insertion du plus grand nombre en son sein et non l'individualisation des personnalités au détriment de toute vie collective.

Le fait de gérer une société pour son plus grand nombre ça ne veut pas dire exterminer les minorités, juste considérer les problèmes par ordre d'importance, et par définition, les problèmes des minorités ne sont pas en tête des priorités d'un pays qui conçoit se diriger pour le bien du plus grand nombre.

Alors il serait temps que tu arrêtes de défendre les intérêts de la minorité (homme blanc cisgenre hétéro, valide, mince) qui selon toi est supérieure aux autres.

Ma société, c'est réfléchissons à comprendre pourquoi les individus se cognent et se cogneraient-ils autant si la société fonctionnait réellement, c'est à dire si ses citoyens s'y intégraient vraiment., selon des règles communes et non selon une liste de désidératas passionnés et toujours plus longs sur la base de névroses autour desquelles on ne peut rien bâtir de sain, jamais.

Et pouf, encore une fois dépolitisation. Ce ne sont pas juste "les individus se cognent" (égalité dans l'idée de la violence entre eux) mais "la société cogne les individus ne correspondant pas à un cadre précis"

Vouloir créer une société faite pour une minorité comme celle que tu défends n'a rien de sain. Créer une société pour tous, ça c'est sain.

Une personne schizophrène est un malade, c'est grave et il faut le soigner, mais il n'est pas représentatif des membres de la société où il vit et autour de laquelle / pour laquelle, la vie de la communauté s'organise.

On ne peut pas savoir ce qui pose problème dans la schizophrénie tant qu'on n'aura pas supprimé la violence sociale à son égard.

.

Ton obsession sur "le mâle blanc hétéro cisgenre" vient du fait qu'il représente à tes yeux la normalité, typiquement autour de laquelle une société s'organise puisqu'elle concerne le plus grand nombre; et que le plus grand nombre est encore composé, en France de blancs hétéros (par contre, pas majoritairement d'hommes et c'est le seul point que je te concède ) .

En vérité, la majorité en France n'est pas composé d'hommes blancs cisgenre et hétéro. C'est juste la minorité la plus importante à tes yeux.

Le problème serait qu'un jour, la norme change et que l'équivalent du blanc hétéro cisgenre que tu vois comme un oppresseur se mue en un homosexuel indoue transgenre , puisqu'alors la majorité ne serait plus représentée y compris dans la réalité de ce qu'elle est.

Le problème est que pour toi, la norme oblige systématique à opprimer ceux qui n'en font pas partie.

Et le fait que tu fonctionnes par fait divers ( c'est à dire en attribuant un meurtre à la responsabilité de la société entière alors que tu t'emploies précisément à la "déconstruire" ) est d'une incohérence totale, parce qu'il y aura toujours une marginalité de crimes, quelque soit la société (notons qu'il yen a moins au sein des dictatures, mais bon) et qu'on ne peut pas se servir de crimes marginaux pour dicter la politique d'une société entière, en plus pour des gens pas concerné par cela.

Le problème est que tu dépolitises constamment le problème en le réduisant à des faits divers quand c'est un problème systémique.

Autre paradigme la souffrance des individus se matérialisent moins dans une société qui fonctionne bien, si l'on s'occupe à faire remplir à cette société son rôle initial, on coupe le robinet à la manifestation d'être de la plupart des violences.

Si une société fonctionne autour du principe de sa cohérence, si elle fournit à ses citoyens ce dont ils ont besoin pour ne pas se sentir largué, c'est à dire le minimum en matière de confort social, alors on réduit tout drastiquement toute propension des citoyens à chercher un exutoire au sein des populations minoritaires.

Et tu retombes encore une fois dans ton obsession qu'on s'occupe de toi, toi, toi, de ce qui toi, toi, toi te fait du mal, à savoir le mépris de classe, tout en crachant sur les autres qui subissent d'autres oppressions.

Une société qui fonctionne bien, ce n'est pas une société qui fonctionne bien pour toi et uniquement toi. Une société qui fonctionne bien pour une minorité, ça existe déjà, la nôtre. Elle fonctionne bien pour la minorité d'homme blanc, cisgenre, hétérosexuel, valide et riche. Elle fonctionne très bien même.

Toi tu n'es pas riche, donc tu veux qu'on s'occupe de ça.

Sauf qu'il y a tous les autres, ceux qui ne sont pas hétéro, ceux qui ne sont pas valides, ceux qui ne sont pas blancs, ceux qui ne sont pas cis.

Et tant que tu seras incapable de la moindre empathie envers des individus n'ayant pas le même vécu que toi, tant que tu feras évoluer ta conception de la société selon ce qu'elle peut apporter à toi et toi seul, tu n'arriveras pas à imaginer société saine. Juste la même société que maintenant, mais qui marche pour toi.

Modifié par casdenor
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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

"on s'en fout que la société défonce des individus, c'est leur problème"

Euh. Non, en fait c'est justement le problème de la société.

Avec ma solution, tout le monde est heureux et occupé et donc tu trouves beaucoup moins de temps pour fomenter une névrose autour des problèmes que la société actuelle génère, puisque je l'ai réparée.

En 3ans tout ce que tu vas faire c'est multiplier le nombre de morts par 10 avec tes idées meurtrières.

Tu ne sais même pas ce que sont mes idées que tu te dépêches de qualifier de meurtrières.

Homophobie, transphobie, sexisme, racisme, mépris et violence de classe, validisme, la liste est longue.

Ma vision se matérialise par une lutte contre la domination d'une minorité afin de permettre à chacun d'exister; donc le combat contre toutes ces formes d'oppressions.

Exemple de la vie de tous les jours: Une personne trans postule à un appart'. La personne en face ne l'accepte pas parce qu'elle est trans. Elle s'en fout car c'est un cas minoritaire rare, il lui suffit d'en chercher un autre;

Exemple de ta société dans la vie de tous les jours. Une personne trans postule à un appart'. la personne en face ne l'accepte pas parce qu'elle est trans'. C'est la 100ème fois, et il y en aura encore 100autres.

Très bon exemple qui justifie mon tout premier post.

Un modèle de société cohérent pour la majorité de ceux qu y vivent aurait pour conséquence de fixer une ligne directrice au pays, c'est à dire pour ceux en sont citoyens, indépendamment de leur lubbie personnelle qui ne regardent qu'eux. Un modèle, un paradigme et non une anarchie individualiste qui mène à l'explosion et l'exacerbation de ses névroses.

Cela veut dire que nous ne construiirions pas la société autour des 0,0002% de transexuels qui la composent, non en effet. Pas plus qu'on ne bâti des hôpitaux pour n'y recevoir que les 0,002 % de personnes atteintes de maladies orphelines.

Dans ma société en bonne santé, il y a fort à parier que de fait, ce problème existerait moins. Déjà parce qu'au plein emploi, il y a des logements pour tout le monde, ce qui rend plus compliqué toute discrimination au logement , et à l'embauche évidemment.

Ton homophobie, ta transophobie, c'est le symptôme d'une société qui crève de son manque de cap, du désoeuvrement intellectuel de ses citoyens et de l'absence de vision politique de ses élites qui pousse à ce qu'on ne s'intéresse plus qu'à ses sujets périphériques du type "un trans qui cherche un appart" au lieu de creuser le problème à la racine, c'est à dire celle du logement et de ses prix, qui sert la majorité (principe de démocratie) et ne consiste pas à coller des pansements sur des plaies ouvertes.

Ma vision est la bonne, la tienne est un genre de conglomérat de personnes qui n'ont rien à voir entre elles et que tu tentes de réunir sous un genre de bannière commune dont ils ne veulent même pas, ce qui est plutôt logique; qui aurait envie de se faire représenter en fonction de ses handicaps ou de son orientation sexuel? mis à part ceux qui ont construit une idéologie derrière, bien sûr.

Oui, dans ton sujet tu montres que tu n'es pas capable de regarder la société autrement que par le prisme par lequel elle te violente toi et tu exiges qu'on s'occupe de toi en disant que ça aidera les autres ensuite, ce qui est une connerie;

En fait, dans mon sujet, je démontre à quel point votre lutte est du vent ( moi et d'autres) et à quel point cela n'est plus qu'un outil de manipulation du pouvoir pour que les gogos se croient encore utiles en politique, ou s'imaginent en faire.

Et je précise que 100% des sociétés dites libres fonctionnent sur ce modèle que j'aimerais réhabiliter, c'est à dire sur un modèle efficace qui prend en compte l'intérêt du plus grand nombre. Aucune société ne s'est jamais construite pour l'intérêt d'une minorité. Et c'est normal : la société, c'est la majorité qui la construit et fait qu'elle existe.

Note: Le terme est transidentitaire, transsexuels fait référence à ceux qui ont effectué une transition (pas tous donc, et pas forcément le but de tous)

Réponse: non.

Être atteint d'un mal être que l'on ne peut juguler qu'en passant sur une table d'opération pour se faire fabriquer un pénis ou couper celui qu'on, ça ressemble fort à une pathologie dont l'opération et le traitement hormonal seraient la cure, d'ailleurs ça l'était encore jusqu'en 2009, avant que cela soit retiré de la liste des maladies mentales suite à la pression des lobbies (et non suite aux résultats d'études médicales et de compte rendu médicaux, par exemple)

Ne pas dire de quelqu'un de malade qu'il est malade parce que "ça ne se fait pas", c'est déjà s'empêcher de réfléchir au problème.

Faux. Je défends un modèle de société au nom du plus grand nombre. Tu défends un modèle de société au nom d'une minorité que tu considères comme supérieure.

Au nom du plus grand nombre ?

Intéressant, alors pourquoi personne n'en veut jamais ? Pourquoi ceux qui , comme toi, défendent ce "modèle de société au nom du plus grand " ne sont jamais mandatés par ce même "plus grand nombre" ? Et pourquoi la totalité des mandats politique sont accordés à des personnes qui promettent de construire une société en s'occupant de ce dont JE parle et JAMAIS de ce dont TU parles et que tu présentes être l'intérêt du plus grand nombre ?

J'ai une piste : parce que ça n'est précisément pas l'intérêt du plus grand nombre; c'est du minoritarisme; ce qui est précisément l'inverse.

Bah c'est à dire que pendant que tu geins sur la société, des gens meurent, je replace les choses dans leur contexte quoi. C'est cool avec ta vie pépère t'as des idées, moi je vois des gens qui crèvent quoi. Donc forcément, je suis un peu moins intellectuel. La tour d'ivoire, très peu pour moi.

Et rappelle moi ce que tu fais pour lutter contre toutes ces morts, déjà ?

Ah oui je sais, twitter, blog, cyber militantisme. Les "gens qui meurent" se sentent d'un coup beaucoup moins mort, tant il est vrai que jouer au muezzin depuis sa petite forteresse virtuelle, c'est pas du tout une attitude d'autiste.

Alors il serait temps que tu arrêtes de défendre les intérêts de la minorité (homme blanc cisgenre hétéro, valide, mince) qui selon toi est supérieure aux autres.

Mais c'est ta névrose, ça mon pote. Je n'utilise même pas ton lexique, je ne fonctionne pas avec ces mots-pièges dans lesquels tu t'enfermes.

Et pouf, encore une fois dépolitisation. Ce ne sont pas juste "les individus se cognent" (égalité dans l'idée de la violence entre eux) mais "la société cogne les individus ne correspondant pas à un cadre précis"

Vouloir créer une société faite pour une minorité comme celle que tu défends n'a rien de sain. Créer une société pour tous, ça c'est sain.

Une société du plein emploi sert l'intérêt de tout le monde, puisque tout le monde cherche un emploi. Une société qui fourni des logements à tous sert l'intérêt du plus grand nombre puisque tout le monde a besoin d'avoir un toit au dessus de sa tête.

Voilà un très bel exemple de société pour tous où je te garantis qu'on n'aurais même plus suffisamment de névrosés en son sein pour que tu te rappelles ce qui t'avait mené à penser le monde au travers de ce qu'il générait précisément de plus malsain.

On ne peut pas savoir ce qui pose problème dans la schizophrénie tant qu'on n'aura pas supprimé la violence sociale à son égard.

Néanmoins, on ne peut pas établir une société autour des personnes schizophrènes puisqu'elles sont minoritaires. Cela dit, on peut les soigner, on le fait déjà, mais ça n'est pas une orientation politique, tu en conviendras.

En vérité, la majorité en France n'est pas composé d'hommes blancs cisgenre et hétéro. C'est juste la minorité la plus importante à tes yeux.

Le problème est que pour toi, la norme oblige systématique à opprimer ceux qui n'en font pas partie.

Le problème est que tu dépolitises constamment le problème en le réduisant à des faits divers quand c'est un problème systémique.

Et tu retombes encore une fois dans ton obsession qu'on s'occupe de toi, toi, toi, de ce qui toi, toi, toi te fait du mal, à savoir le mépris de classe, tout en crachant sur les autres qui subissent d'autres oppressions.

Ces réponses sont des absences de réponses, sors de ta crise de balancement et lis un peu ce à quoi tu réponds. Lis bien.

Une société qui fonctionne bien, ce n'est pas une société qui fonctionne bien pour toi et uniquement toi. Une société qui fonctionne bien pour une minorité, ça existe déjà, la nôtre. Elle fonctionne bien pour la minorité d'homme blanc, cisgenre, hétérosexuel, valide et riche. Elle fonctionne très bien même.

Toi tu n'es pas riche, donc tu veux qu'on s'occupe de ça.

Sauf qu'il y a tous les autres, ceux qui ne sont pas hétéro, ceux qui ne sont pas valides, ceux qui ne sont pas blancs, ceux qui ne sont pas cis.

Et tant que tu seras incapable de la moindre empathie envers des individus n'ayant pas le même vécu que toi, tant que tu feras évoluer ta conception de la société selon ce qu'elle peut apporter à toi et toi seul, tu n'arriveras pas à imaginer société saine. Juste la même société que maintenant, mais qui marche pour toi.

Une société qui fonctionne bien, c'est une société qui s'occupe du plus grand nombre en tenant compte de ses besoins immédiats qui sont la volonté de se nourrir, de se soigner, de se loger et de se sentir en sécurité.

Cela veut dire; une société qui fonctionne pour tout le monde, car précisément en République, il n'est reconnu que l'intérêt général et le citoyen, rien entre, et c'est cela qui fait que ça fonctionne. L'intérêt du pays, c'est l'intérêt supérieur de la nation, non de ce qui le divise.

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 37ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
37ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
Posté(e)

Avec ma solution, tout le monde est heureux et occupé et donc tu trouves beaucoup moins de temps pour fomenter une névrose autour des problèmes que la société actuelle génère, puisque je l'ai réparée.

Tu ne répares pas la société, tu veux enfermer encore plus violemment les gens pour qu'ils se cachent.

Tu ne sais même pas ce que sont mes idées que tu te dépêches de qualifier de meurtrières.

Oh tu sais, tes réponses un peu partout sont largement suffisantes pour les qualifier de meurtrières.

Cela veut dire que nous ne construiirions pas la société autour des 0,0002% de transexuels qui la composent, non en effet. Pas plus qu'on ne bâti des hôpitaux pour n'y recevoir que les 0,002 % de personnes atteintes de maladies orphelines.

Le problème c'est que toi tu veux bâtir une société pour les 30% d'hommes blancs cisgenre hétéros, valides et neurotypiques, et que les autres aillent se faire foutre.

Moi je propose que la société soit bâti pour la population entière.

Dans ma société en bonne santé, il y a fort à parier que de fait, ce problème existerait moins. Déjà parce qu'au plein emploi, il y a des logements pour tout le monde, ce qui rend plus compliqué toute discrimination au logement , et à l'embauche évidemment.

Mon dieu mais là c'est plus de la naïveté, c'est de l'aveuglement...

Ton homophobie, ta transophobie, c'est le symptôme d'une société qui crève de son manque de cap, du désoeuvrement intellectuel de ses citoyens et de l'absence de vision politique de ses élites qui pousse à ce qu'on ne s'intéresse plus qu'à ses sujets périphériques du type "un trans qui cherche un appart" au lieu de creuser le problème à la racine, c'est à dire celle du logement et de ses prix, qui sert la majorité (principe de démocratie) et ne consiste pas à coller des pansements sur des plaies ouvertes.

Ma vision est la bonne, la tienne est un genre de conglomérat de personnes qui n'ont rien à voir entre elles et que tu tentes de réunir sous un genre de bannière commune dont ils ne veulent même pas, ce qui est plutôt logique; qui aurait envie de se faire représenter en fonction de ses handicaps ou de son orientation sexuel? mis à part ceux qui ont construit une idéologie derrière, bien sûr.

C'est le symptôme de la société que tu veux construire; basée uniquement sur toi.

En fait, dans mon sujet, je démontre à quel point votre lutte est du vent ( moi et d'autres) et à quel point cela n'est plus qu'un outil de manipulation du pouvoir pour que les gogos se croient encore utiles en politique, ou s'imaginent en faire.

Et je précise que 100% des sociétés dites libres fonctionnent sur ce modèle que j'aimerais réhabiliter, c'est à dire sur un modèle efficace qui prend en compte l'intérêt du plus grand nombre. Aucune société ne s'est jamais construite pour l'intérêt d'une minorité. Et c'est normal : la société, c'est la majorité qui la construit et fait qu'elle existe.

Sauf que tu ne prends pas en compte l'intérêt du plus grand nombre. Tu prends en compte l'intérêt d'une des plus grandes minorités.

Être atteint d'un mal être que l'on ne peut juguler qu'en passant sur une table d'opération pour se faire fabriquer un pénis ou couper celui qu'on, ça ressemble fort à une pathologie dont l'opération et le traitement hormonal seraient la cure, d'ailleurs ça l'était encore jusqu'en 2009, avant que cela soit retiré de la liste des maladies mentales suite à la pression des lobbies (et non suite aux résultats d'études médicales et de compte rendu médicaux, par exemple)

Ne pas dire de quelqu'un de malade qu'il est malade parce que "ça ne se fait pas", c'est déjà s'empêcher de réfléchir au problème.

Déjà, je souhaiterai te signaler qu'une femme n'est pas un homme dont on a coupé le pénis. Ça révèle énormément de chose sur la manière dont tu vois les hommes et les femmes, tout découlant d'ailleurs de Freud que tu portes aux nues; la femme serait un homme à qui il manque quelque chose.

Ensuite, au cas où tu n'étais pas au courant, tous les trans ne passent pas sur une table d'opération, ni ne prennent de traitement hormonaux.

Le problème ici, c'est que tu es tellement ignorant (et volontairement ignorant) des vécus différents du tien que tu vois maladie simplement parce que tu n'as pas envie de connaître les autres et que tu veux les rectifier pour qu'ils entrent dans le bon bloc de la société, c'est à dire, des "comme-toi".

Au nom du plus grand nombre ?

Intéressant, alors pourquoi personne n'en veut jamais ? Pourquoi ceux qui , comme toi, défendent ce "modèle de société au nom du plus grand " ne sont jamais mandatés par ce même "plus grand nombre" ? Et pourquoi la totalité des mandats politique sont accordés à des personnes qui promettent de construire une société en s'occupant de ce dont JE parle et JAMAIS de ce dont TU parles et que tu présentes être l'intérêt du plus grand nombre ?

J'ai une piste : parce que ça n'est précisément pas l'intérêt du plus grand nombre; c'est du minoritarisme; ce qui est précisément l'inverse.

Personne n'en veut jamais ? Hé mon coco, l'évolution de la société est en cours, hein. D'ailleurs c'est pour ça que toi et tes copains poussez constamment des cries d'orfraies.

Et rappelle moi ce que tu fais pour lutter contre toutes ces morts, déjà ?

Ah oui je sais, twitter, blog, cyber militantisme. Les "gens qui meurent" se sentent d'un coup beaucoup moins mort, tant il est vrai que jouer au muezzin depuis sa petite forteresse virtuelle, c'est pas du tout une attitude d'autiste.

Oh bah je sais pas, j'en accueille chez moi, je fais des permanences téléphoniques, je me déplace, j'offre un soutien (internet ou physique) à des personnes en danger (parfois de morts), je vais me caler avec ceux qui empêchent les expulsions, j'ai enseigné le français à certaines personnes et l'anglais à d'autres; je relaie la parole de concernées, j'essaie de m'éduquer moi-même et de me débarrasser de mes propres préjugés, je cherche à modifier les réactions à mes travaux ou dans les groupes que je suis, que ce soit sur le net ou ailleurs.

Et toi, tu fais quoi exactement pour lutter contre ces morts ? Oh oui, je me rappelle: ne pas les écouter, ne pas les regarder, leur cracher à la gueule et leur dire qu'ils sont "minoritaires" et qu'il y a "plus importants"

C'est qui le muezzin là ?

Mais c'est ta névrose, ça mon pote. Je n'utilise même pas ton lexique, je ne fonctionne pas avec ces mots-pièges dans lesquels tu t'enfermes.

Ah je sais bien que tu fonctionnes pas avec ces mots, toi tu veux pouvoir le faire sans qu'on te le signale. C'est comme les racistes. Être raciste ? Aucun problème. Être appelé raciste ? Oh mon dieu c'est trop atroce, comment oses-t-on ? (© finkielkraut)

Être homophobe ? Pas de soucis. Être appelé homophobe ? Rha, non c'est immonde.

C'est pareil. S'occuper que des hommes blancs cisgenres hétéro valides et neurotypique (j'ai rajouté celui-là suite à une intervention d'une personne me signalant que mettre dans la même case les handicaps physiques et les troubles psys posait soucis; hé oui, j'apprends aussi) pas de soucis. Qu'on te le dise ? Ouhlala, non.

Une société du plein emploi sert l'intérêt de tout le monde, puisque tout le monde cherche un emploi. Une société qui fourni des logements à tous sert l'intérêt du plus grand nombre puisque tout le monde a besoin d'avoir un toit au dessus de sa tête.

Voilà un très bel exemple de société pour tous où je te garantis qu'on n'aurais même plus suffisamment de névrosés en son sein pour que tu te rappelles ce qui t'avait mené à penser le monde au travers de ce qu'il générait précisément de plus malsain.

Le plein emploi ne sert à rien si la personne ne peut pas aller travailler parce qu'elle se fait cracher dessus.

Le logement pour tous ne sert à rien si tu ne peux pas pénétrer dans un logement sans te faire menacer de morts.

Voilà un très bel exemple de "société qui marche uniquement pour les gens comme moi dont l'unique problème social est le manque d'argent"

Néanmoins, on ne peut pas établir une société autour des personnes schizophrènes puisqu'elles sont minoritaires. Cela dit, on peut les soigner, on le fait déjà, mais ça n'est pas une orientation politique, tu en conviendras.

Je pourrais parler en long en large et en travers de l'utilisation politique de la schizophrénie, mais je vais m'abstenir, ce n'est pas le sujet.

En revanche, ce que tu ne comprends pas, c'est qu'on peut établir une société autour des individus. Et pas juste d'une minorité qu'on estime supérieure aux autres.

Une société qui fonctionne bien, c'est une société qui s'occupe du plus grand nombre en tenant compte de ses besoins immédiats qui sont la volonté de se nourrir, de se soigner, de se loger et de se sentir en sécurité.

Cela veut dire; une société qui fonctionne pour tout le monde, car précisément en République, il n'est reconnu que l'intérêt général et le citoyen, rien entre, et c'est cela qui fait que ça fonctionne. L'intérêt du pays, c'est l'intérêt supérieur de la nation, non de ce qui le divise.

C'est toi qui divise la nation en voulant construire la société autour d'une minorité.

Une société qui fonctionne bien est une société qui ne s'articule pas autour d'une minorité, mais autour de la totalité des individus. Une société qui fonctionne bien est une société permettant à tout le monde de vivre sereinement, à savoir la possibilité de se nourrir, de se soigner, de se loger, d'être en sécurité, de se déplacer librement et d'avoir accès à la parole.

La société que tu défends c'est une société où l'accès à ces principaux besoins sont limités en fonction des individus et de la violence que la société fait peser sur eux.

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
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L'intérêt supérieur de la nation c'est de la foutaise: C'est l'individu qui fabrique les sociétés et les nations.

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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

Tu ne répares pas la société, tu veux enfermer encore plus violemment les gens pour qu'ils se cachent.

Oh tu sais, tes réponses un peu partout sont largement suffisantes pour les qualifier de meurtrières.

Le problème c'est que toi tu veux bâtir une société pour les 30% d'hommes blancs cisgenre hétéros, valides et neurotypiques, et que les autres aillent se faire foutre.

Moi je propose que la société soit bâti pour la population entière.

Mon dieu mais là c'est plus de la naïveté, c'est de l'aveuglement...

Délire et non-réponses.

C'est le symptôme de la société que tu veux construire; basée uniquement sur toi.

Les besoins de la majorité correspondent à ceux que je liste précédemment, et non aux lubbies que tu prétends défendre.

Ce qui me place du coté de la majorité (je défends ses intérêts) , c'est à dire de la manifestation de la démocratie en adéquation aux principes républicains; que toi non.

Sauf que tu ne prends pas en compte l'intérêt du plus grand nombre. Tu prends en compte l'intérêt d'une des plus grandes minorités.

C'est ce à quoi ton délire voudrait te faire croire, néanmoins la réalité est là pour te mettre face à tes erreurs.

Aucune société ne fonctionne sur la base de tes lubbies, zéro, pas une seule. En revanche, toutes fonctionnent sur la base de la prise en compte des priorités sociales. Et que le pays soit peuplé de blancs ou de noirs; tout le monde a besoin de se nourrir et de se loger, c'est pour ça que c'est autour de ça que s'agence la politique, depuis toujours.

Déjà, je souhaiterai te signaler qu'une femme n'est pas un homme dont on a coupé le pénis. Ça révèle énormément de chose sur la manière dont tu vois les hommes et les femmes, tout découlant d'ailleurs de Freud que tu portes aux nues; la femme serait un homme à qui il manque quelque chose.

Ensuite, au cas où tu n'étais pas au courant, tous les trans ne passent pas sur une table d'opération, ni ne prennent de traitement hormonaux.

Le problème ici, c'est que tu es tellement ignorant (et volontairement ignorant) des vécus différents du tien que tu vois maladie simplement parce que tu n'as pas envie de connaître les autres et que tu veux les rectifier pour qu'ils entrent dans le bon bloc de la société, c'est à dire, des "comme-toi".

Quel rapport entre cette réponse et ce à quoi elle est censée répondre ? Profondément, je m'en bats les couilles des transexuels,ça n'est pas un sujet qui m'intéresse et je crois que ça se voit; je ne fais rien pour le cacher. Là, je prenais un exemple de la manière dont on sort une maladie de la liste des maladies pour en faire une communauté politique. Explique moi à partir de quels critères on établie que telle comportement est pathologique ou non ?

Personne n'en veut jamais ? Hé mon coco, l'évolution de la société est en cours, hein. D'ailleurs c'est pour ça que toi et tes copains poussez constamment des cries d'orfraies.

Ben oui, si tu fais une élection avec un parti qui prône tes idées, il fera 0,5% et ça sera normal. C'est pour ça que vous êtes obligé de vous constituer en lobbie, parce que démocratiquement: vous ne valez rien. Personne ne vous suit ailleurs que sur les réseaux sociaux, parce que dans la vraie vie, quand il vaut voter et prendre des décisions pour la vie de la nation, les gens arrêtent de délirer et redeviennent sérieux le plus possible.

Alors si l'évolution de la société c'est renoncer au principe de démocratie, vous êtes en effet sur la bonne voie; mais ça ne vous rend pas plus crédible. En attendant, ça fait quoi de savoir qu'on ne pèse rien politiquement sur le champ démocratique ? Ca donne des envies de dictatures ?

Oh bah je sais pas, j'en accueille chez moi, je fais des permanences téléphoniques, je me déplace, j'offre un soutien (internet ou physique) à des personnes en danger (parfois de morts), je vais me caler avec ceux qui empêchent les expulsions, j'ai enseigné le français à certaines personnes et l'anglais à d'autres; je relaie la parole de concernées, j'essaie de m'éduquer moi-même et de me débarrasser de mes propres préjugés, je cherche à modifier les réactions à mes travaux ou dans les groupes que je suis, que ce soit sur le net ou ailleurs.

Ca a changé depuis la dernière fois que je t'ai posé la question; je ne vais pas te faire l'offense de croire qu'au vu des réactions à ta dernière réponse il y a quelques mois ( et qui étaient des rires) tu as "adapté" ta réponse pour te rendre plus crédible, non.

Je ne le ferai pas.

Et toi, tu fais quoi exactement pour lutter contre ces morts ? Oh oui, je me rappelle: ne pas les écouter, ne pas les regarder, leur cracher à la gueule et leur dire qu'ils sont "minoritaires" et qu'il y a "plus importants"

C'est qui le muezzin là ?

Mais précisément je ne fais pas de politique, mon bonhomme. Je me contente d'en parler, comme toi. Je n'ai pas de prétentions de "changer le monde" , je n'ai pas un tempérament suffisamment obsessionnel pour ça et je ne me corromps pas avec ce genre de choses.

C'est ça qui me permet de comprendre à peu près où ça foire, parce que je suis dépassionné, je regarde le monde d'un point de vue objectif, mon vécu et mon histoire ne participent pas de la création d'une lubbie dont je sentirais qu'il me faut cristalliser ma vie entière autour, contrairement à toi.

Je ne fais pas d'appels à la prière, moi. Je me contente de rappeler comment la société fonctionne, pourquoi elle fonctionne comme ça et ce qu'il se passe si elle arrête de fonctionner comme ça.

Ah je sais bien que tu fonctionnes pas avec ces mots, toi tu veux pouvoir le faire sans qu'on te le signale. C'est comme les racistes. Être raciste ? Aucun problème. Être appelé raciste ? Oh mon dieu c'est trop atroce, comment oses-t-on ? (© finkielkraut)

Être homophobe ? Pas de soucis. Être appelé homophobe ? Rha, non c'est immonde.

C'est pareil. S'occuper que des hommes blancs cisgenres hétéro valides et neurotypique (j'ai rajouté celui-là suite à une intervention d'une personne me signalant que mettre dans la même case les handicaps physiques et les troubles psys posait soucis; hé oui, j'apprends aussi) pas de soucis. Qu'on te le dise ? Ouhlala, non.

Ben c'est juste que si moi je traduisais le moindre de tes propos par "casdenor est pro-pédophilie ou "casdenor en fait, il veut que tout le monde s'encule" ou "casdenor veut couper la bite du monde entier pourvu qu'il soit blanc et hétéro", ça serait juste pour me faire un kif (ça s'appelle troller), mais ça ne ferait pas avancer le débat. Alors je sais que le débat, c'est pas quelque chose qui t'intéresse forcément ( je vois pas comment l'expliquer autrement) et que de toute façon, tu vas rembobiner ton obsession depuis le début, comme le mec dans Shutter Island, mais au moins je fais toujours autant preuve de patience avec toi pour t'expliquer où ça cloche ;)

Le plein emploi ne sert à rien si la personne ne peut pas aller travailler parce qu'elle se fait cracher dessus.

Le logement pour tous ne sert à rien si tu ne peux pas pénétrer dans un logement sans te faire menacer de morts.

Voilà un très bel exemple de "société qui marche uniquement pour les gens comme moi dont l'unique problème social est le manque d'argent"

Ca reste la priorité de l'écrasante majorité, dont tu te contrefous magistralement.

Je pourrais parler en long en large et en travers de l'utilisation politique de la schizophrénie, mais je vais m'abstenir, ce n'est pas le sujet.

En revanche, ce que tu ne comprends pas, c'est qu'on peut établir une société autour des individus. Et pas juste d'une minorité qu'on estime supérieure aux autres.

Tu veux dire une République ? Oui ça me plait comme concept, mais c'est juste l'inverse du monde que tu défends.

C'est toi qui divise la nation en voulant construire la société autour d'une minorité.

Une société qui fonctionne bien est une société qui ne s'articule pas autour d'une minorité, mais autour de la totalité des individus. Une société qui fonctionne bien est une société permettant à tout le monde de vivre sereinement, à savoir la possibilité de se nourrir, de se soigner, de se loger, d'être en sécurité, de se déplacer librement et d'avoir accès à la parole.

La société que tu défends c'est une société où l'accès à ces principaux besoins sont limités en fonction des individus et de la violence que la société fait peser sur eux.

Je veux construire la nation autour de la communauté nationale. Comme tout le monde (sauf toi)

Je ne colorie pas la communauté nationale en blanc ou en mâle, ça c'est ton délire.

Modifié par Savonarol
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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

L'intérêt supérieur de la nation c'est de la foutaise: C'est l'individu qui fabrique les sociétés et les nations.

Ouais, et les parents c'est tous des cons, d'ailleurs j'vais fuguer, j'en ai marre, j'veux une playstation fuck la société.

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)

Ouais, et les parents c'est tous des cons, d'ailleurs j'vais fuguer, j'en ai marre, j'veux une playstation fuck la société.

On dirait que t'as du mal à comprendre comment ça marche...

Demain tu fais ta nation à ton image et tu fais chier tout le monde. Tout le monde se barre ailleurs : elle est où ta nation ?

C'est juste cohérent : une nation c'est un lopin de terre avec des gens dessus. Les gens se barrent, la nation n'existe plus. Toi comprendre ?

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