Obtenir et Conserver

Obtenir nécessite des efforts, et souvent ce à quoi l'on tient le plus a vite fait de ficher le camp.

Maintenir un acquis semblerait une lutte incessante, un effort sur la longueur.

Et pas seulement pour les biens matériels, mais tout autant pour les acquis sociaux, l'être que l'on aime, etc...

C'est une question qui a peut-être du mal à se poser lorsque l'on est dans l'indigence, ou que l'on se contente de peu, mais cette question se pose quand on se fixe pour objectif d'avancer et d'avoir plus que ce que l'on possède déjà.

Obtenir nécessite des efforts, et souvent ce à quoi l'on tient le plus a vite fait de ficher le camp.

Maintenir un acquis semblerait une lutte incessante, un effort sur la longueur.

Et pas seulement pour les biens matériels, mais tout autant pour les acquis sociaux, l'être que l'on aime, etc...

C'est une question qui a peut-être du mal à se poser lorsque l'on est dans l'indigence, ou que l'on se contente de peu, mais cette question se pose quand on se fixe pour objectif d'avancer et d'avoir plus que ce que l'on possède déjà.

pardon mais c'est quoi la question?

Comment obtenir et conserver.

Comment obtenir et conserver.

tout dépend de ce dont il s'agit , mais si on regarde sur le trés long terme rien n'est conservable , tout est périssable si on est trés pessimiste, ou si on est optimiste tout est en évolution.

Ou bien on n'acquiert que des choses qui peuvent être conservées, c'est à dire la vertu si on croit les stoiciens

Pour moi la question est plutôt "pourquoi conserver ce qui a été obtenu". On obtient pas spécialement par l'effort... je peux obtenir une mauvaise note ou hériter d'un chateau du XIVème siècle sur 15Ha sans rien faire.

Je suis sur un pont et une rivière coule sous mes pieds, j'obtiens des tonnes de poissons et d'eau à la seconde... j'obtiens des troncs d'arbre, des détritus, des caddies de supermarché... Suis je assez gros pour pour emmagasiner tout ça pour moi?

Que ne puis je profiter des choses qui m'arrivent et les laisser repartir comme elles sont venue?

Ma question n'était pas comment laisser tout filer.

Enfin, bref...

Alors il faudra filtrer les choses... garder ce que tu peux garder et cesser de te désoler de ne pas être capable de garder en toi chaque bouffé d'air que tu dois prendre pour survivre.

En voilà une réponse bien poétique, Crabe !

Mais dans un sens je te donne raison, quand tu parles de filtrer.

Filtrer c'est faire des choix. Avant de posséder, nous devons choisir dans le monde ce que l'on voudrait. Mais pour cela, il faut avoir des goûts, des préférences. Celui qui ne veut rien posséder, il lui manque peut-être ce goût ? Avant de conserver, il faut obtenir, et avant d'obtenir il faut vouloir, et avant il faut savoir vers quoi nos choix nous portent... c'est à l'origine une question de goût, encore ?

Notre survie biologique implique, en dehors de notre volonté, de pomper de l'air et du sang; notre coeur et nos poumons obtiennent ce sang et cet air pour s'en débarrasser ensuite. Il en va de même pour notre estomac qui va réclamer de la nourriture, laquelle sera décomposé filtrée et rendu à la dame nature. Les éléments nécessaires à notre survie sont alors brulé par notre corps... Préserver ces élements équivaut à mourir... c'est le coeur, les poumons ou l'estomac qui restent bloqué.

Nous pouvons en revanche accumuler des richesses physiques... Mais pourquoi faire? La richesse est faite pour circuler et être dépensé.

Nos émotions en revanche viennent et s'en vont... lundi on aime, dimanche on n'aime plus... Et il nous est impossible de figer une émotion ailleurs que dans notre mémoire, même la reproduction de l'émotion ne fonctionne pas... Pour anecdote j'ai été saisi par une belle émotion un après midi en voyant un oiseau se poser sur une rivière, quelques secondes après un second oiseau se pose exactement de la même manière mais il n'était qu'une copie et l'émotion n'était plus là.

Obtenir nécessite des efforts, et souvent ce à quoi l'on tient le plus a vite fait de ficher le camp.

Maintenir un acquis semblerait une lutte incessante, un effort sur la longueur.

Et pas seulement pour les biens matériels, mais tout autant pour les acquis sociaux, l'être que l'on aime, etc...

C'est une question qui a peut-être du mal à se poser lorsque l'on est dans l'indigence, ou que l'on se contente de peu, mais cette question se pose quand on se fixe pour objectif d'avancer et d'avoir plus que ce que l'on possède déjà.

bonjour

tout dépend de ce que l'on veut obtenir et des efforts nécessaire que l'on peut fournir pour l'obtenir . rien n'est éternel et , souvent , ce que l'on aime fond , parfois , comme neige au soleil .

un acquis obtenus est lié à l'effort donné pour l'obtenir .

obtenir et conserver peut satisfaire notre égo ou nos sentiments amoureux ou possessif mais , tout à un commencement et une fin et si nous ne pouvons conserver la vie ,nous devrons tout perdre tôt ou tard .

bonne journée

Il faut vivre comme un ascète si tu es un vrai philosophe .

Toujours cette compétition interindividuelle

Ce goût de vouloir toujours plus, d'épater l'autre par tes possessions.

Maintenir un acquis semblerait une lutte incessante, un effort sur la longueur.

Et pas seulement pour les biens matériels, mais tout autant pour les acquis sociaux, l'être que l'on aime, etc...

J'ai peur qu'avec l'age on se rende compte que c'est un objectif irréaliste.

Celui qui est champion un jour, ne pourra peut-être jamais l'être à nouveau pour de multiples raisons, il n'y a plus qu'un souvenir de ce qu'il a été, il n'en conserve qu'un reliquat lui rappelant ce fait passé.

Comme nous ne sommes jamais les mêmes dans le temps, peut-on objectivement parler de conservation entre deux êtres aimants, ou une continuité/progression?

Les biens matériels finissent par dépérir du bien qu'ils nous apportaient, soit par lassitude, soit par dégradation dans l'hypothèse de le garder, ce qui pose effectivement la question de l'utilité de la conservation, par commodité, par souvenirs, par fainéantise.

Je crois que l'on s'attache plus aux différentes représentations des choses, qu'aux choses elles-mêmes!