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Les séries américaines


Titsta

Messages recommandés

Membre, 44ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 44ans‚
Posté(e)

Une pensée subite et subie, que j'ai eu en regardant big-bang théorie :

<< La "sublimicité" des séries américaines consiste à répondre par la ridiculisation de clichés correspondant pourtant à la subtilité de nos vies réelles, à l'angoisse de notre anormalité ; ainsi désavouée de façon exemplaire et irréfutable, tant rationnellement (puisqu'il s'agit clairement de cliché) qu'affectivement (puisque c'est drôle... donc finalement pas si grave). >>

Leur rôle social essentiel, prouvé par leur popularité, est donc de rassurer sur notre propre normalité en nous faisant accepter (par l'humour) notre propre médiocrité. ^^

( Désolé d'avouer ainsi par la présente mon a-sociabilité digne des représentants de cette série : je suis bourré :sleep: )

:D

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VIP, 39ans Posté(e)
MacGyver VIP 3 992 messages
Forumeur en herbe ‚ 39ans‚
Posté(e)
:hu: ... Penny elle est jolie. :D
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Membre, Posté(e)
biker 883 Membre 1 422 messages
Forumeur inspiré‚
Posté(e)

Bonsoir Titsta,

tu étais bourré,

ben ouai les Ricains ont une morale avilissante comme

les français.Regarde demain à la une,(j'aime les chats),

six feet under,et surtout Pushing Daysie.......

La morale humaine en prend un coup dans le cornet!!

Biker

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VIP, Gonade Absolutrice, Posté(e)
yop! VIP 20 446 messages
Gonade Absolutrice,
Posté(e)

Toutes les séries américaines ne fonctionnement pas sur le même registre.

Les séries ancrées dans des contextes sociaux normaux mettent souvent en scène l'anormalité (ou le décalage) dans un mélange de dérision/valorisation. C'est un peu l'esprit McDonald's " Venez comme vous êtes !" avec le même formatage insidieux des comportements.

Finalement, les personnages décalés finissent par tous se ressembler. Quant à la normalité, elle sert principalement de décor, les personnages intéressants rompant justement avec elle. C'est censé faire écho à comment chacun se démène face à cette image de la normalité et comment tout n'est qu'un cirque, un grand jeu social dont on connaît le côté factice mais auquel on joue quand même.

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Membre, Posté(e)
biker 883 Membre 1 422 messages
Forumeur inspiré‚
Posté(e)

Bonsoir,

les rires dans les séries viennent des Ricains,mais il est vrai

que la françe à achetée des séries destinées aux hôpitaux psychiatriques

comme Parker Lewis.......

Il y a de quoi se pendre....

mais Pushing Daysie est délectable.....

Biker

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Membre, le corps sur Terre, l'esprit ailleurs , 55ans Posté(e)
pascalin Membre 15 340 messages
55ans‚ le corps sur Terre, l'esprit ailleurs ,
Posté(e)

Une pensée subite et subie, que j'ai eu en regardant big-bang théorie :

<< La "sublimicité" des séries américaines consiste à répondre par la ridiculisation de clichés correspondant pourtant à la subtilité de nos vies réelles, à l'angoisse de notre anormalité ; ainsi désavouée de façon exemplaire et irréfutable, tant rationnellement (puisqu'il s'agit clairement de cliché) qu'affectivement (puisque c'est drôle... donc finalement pas si grave). >>

Leur rôle social essentiel, prouvé par leur popularité, est donc de rassurer sur notre propre normalité en nous faisant accepter (par l'humour) notre propre médiocrité. ^^

( Désolé d'avouer ainsi par la présente mon a-sociabilité digne des représentants de cette série : je suis bourré :sleep: )

:D

Cela semble être un faire-valoir , effectivement ..

On se rassure , enfin tout du moins on pense que l'on se rassure en voyant ce qui semble moins bien, mais en fait ce n'est qu'un artefact ,une illusion populaire ..

c'est un peu comme "l'amour est dans le pré" ça rassure certains qu'il puisse y avoir , à première vue , des personnes " moins bien ^^ " ... humhum ...

Bon après je viens de voir le post de Yop ,qui justement souligne que toutes les séries américaines ne fonctionnent pas sur le même registre ..:sleep:

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Membre, 44ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 44ans‚
Posté(e)

Bonsoir Titsta,

tu étais bourré,

ben ouai les Ricains ont une morale avilissante comme

les français.Regarde demain à la une,(j'aime les chats),

six feet under,et surtout Pushing Daysie.......

La morale humaine en prend un coup dans le cornet!!

Biker

J'aimai pas mal demain à la une à une époque.

Et j'ai beaucoup apprécié six feet under.

Je ne connais pas le dernier.

Je regarderai.

Toutes les séries américaines ne fonctionnement pas sur le même registre.

Oui, effectivement. Je parlais plus des séries de type "sociale".

Les séries d'actions, d'aventure etc... jouent sur d'autres choses effectivement.

Les séries ancrées dans des contextes sociaux normaux mettent souvent en scène l'anormalité (ou le décalage) dans un mélange de dérision/valorisation. C'est un peu l'esprit McDonald's " Venez comme vous êtes !" avec le même formatage insidieux des comportements.

Finalement, les personnages décalés finissent par tous se ressembler. Quant à la normalité, elle sert principalement de décor, les personnages intéressants rompant justement avec elle. C'est censé faire écho à comment chacun se démène face à cette image de la normalité et comment tout n'est qu'un cirque, un grand jeu social dont on connaît le côté factice mais auquel on joue quand même.

Oui, un peu comme le carnaval permet de réaliser que le monde est une comédie.

J'ai un peu l'impression que ces séries représente l'inverse de notre vie habituel, pour paradoxalement la rejoindre :

Des personnes à la personnalités très marquées, plongé dans un monde ordinaire (et finalement sans trop de remous).

Alors que nous sommes des personnes finalement sans trop de personnalité, plongé dans un monde beaucoup plus réactionnaire et intolérant. (ce pourquoi, justement, nous avons beaucoup moins de personnalité.)

Finalement, l'équilibre se retrouve paradoxalement très proche.

Mais nous pouvons à la fois nous servir de ces personnages comme modèles (pour plus oser révéler notre personnalité puisque la leur n'est pas si repoussé que ça), comme excuse pour nos travers bien moins important lorsqu'on lui ressemble, ou comme némesis pour nous rassurer sur notre normalité en nous valorisant d'être l'inverse de leur ridicule.

Toutefois, j'ai un peu l'impression que leur monde tout comme leurs personnages sont irréalistes.

J'ai remarqué une évolution assez rapide du personnage de Sheldon lors de la 1ère saison.

Au départ, sa façon de penser l'empêchait totalement de comprendre le sarcasme. (ce qui correspond assez justement à une certaine forme d'autisme, qui colle de façon très réaliste avec le personnage. )

Or très vite, il est devenu l'expert du sarcasme. Presqu'à chacune de ses phrases, pour le rendre beaucoup plus sociable... tout en le laissant dans cet univers totalement asocial.

Je pense qu'au contraire, dans le monde réel, ce personnage à la fois sarcastique, très fin, peu enclin à se laisser séduire, qui ne se laisse pas faire et très re-cadrant, seraient précisément le genre de mec avec toutes les nanas à ses pieds.

Je pense que ce décalage d'avec la réalité est finalement assez trompeur.

Une autre chose que j'ai remarqué, à force de regarder beaucoup d'épisode à la suite, un sentiment légèrement malsain s'empare de moi. Une forme subtile de nausée.

Cette série (ce genre de série plutôt) joue malgré tout sur la ridiculisation de l'être humain. De situations qui nous sont arrivé. Certes pour nous en faire rire, et à petite dose ça nous fait rire.

Mais l'abus de ce genre de série révèle malgré tout qu'il y a une forme assez malsaine de ridiculisation de comportement humain, qui ne méritent pas forcément ce genre de traitement. C'est la présentation d'une forme de misère, qui nous concerne tous.

Et quelque part, je me demande si l'assimilation que nous ressentons à la longue pour ces personnages ridiculisés, ne joue pas malgré l'humour qui nous "trompe", sur un sentiment un peu masochiste de rejet, de destruction de nous même.

Destruction et rejet de nos travers ou de nos "tors", que nous projetons par le ridicule sur un "autre", un clown. Justifiant quelque part dans la présentation de ces extrêmes, le rejet dont nous avons pu être victime.

ça doit être le côté moralisateur des séries américaines qui perce. Derrière l'apparence de la "tolérances au gens bizarre", ça reste malgré tout l'affichage et l'affirmation de la nécessité de "ne pas être comme ça".

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Membre, Posté(e)
6shaman Membre 196 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

c'est d'autant plus vrai avec une série comme mon oncle charlie et le personnage d'allan harper

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