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Monde quantique, tentative de visualisation


Invité Safa

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Invité Safa
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Bonjour,

Voici une vidéo sur les phénomènes quantiques les plus connus, que l'on essaie de se représenter à échelle humaine.

Je vous invite à regarder et si possible à interpréter ou expliquer vos observations (ainsi qu'à mettre des mots sur ces phénomènes) !

Bon visionnage !

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 082 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Je pense que la première scène représente un triangle qui symbolise l'état quantique qui est une combinaison de la situation et de la vitesse des particules telle qu'elle peut être appréciée sous forme probabiliste grâce à la fonction d'onde de shrodinger.

En gros, cela représente une potentialité de position pour la particule que l'observateur "fige" en l'observant mais en perdant alors une partie de l'information (on ne peut connaître simultanément la vitesse et la position qui sont en 'réalité' un état quantique supérieur à ces notions et dont la fonction d'onde nous donne des probabilités d'en connaître la vitesse ou la position en appréciant cet état quantique dans notre réalité).

La petite boule est alors la particule révélée par l'observation, elle n'occupe d'ailleurs pas l'espace où la main s'est positionnée quant l'homme a présupposé a priori et à tort cette position au sein des multiples possibilités de ce triangle probabiliste.

La seconde scène où la particule prend soudainement des comportements probabilistes devant une cloison qui lui est opposée représente le phénomène qui veut qu'une particule se comporte soit comme une onde soit comme une particule tel que nous pouvons le voir avec l'expérience des fentes de young appliquée aux particules subatomique.

Cette dualité onde corpuscule induit que la particule perd soudainement sa qualité de particule pour prendre une qualité d'onde qui interfère avec elle même et prend simultanément les deux fentes de young en qualité d'onde.

De nouveau, l'observation de l'homme ici par la main permet de savoir si finalement la particule a pris l'option consistant à avoir traversé la paroi où à l'inverse d'être resté du côté d'où elle provenait.

On assiste donc à ce qu'on appelle l'effet tunnel ou même si la particule n'a pas l'énergie requise pour transpercer une barrière dressée, sa nature ondulaire dans le cadre de son état quantique lui octroie une probabilité de pouvoir le faire.

Je n'ai pas compris la troisième scène ou la forme triangulaire carrée ou polygonale prend forme dans l'état quantique.

Je serai intéressé par le nom de ce phénomène quantique que j'ai zappé.

Etat quantique qui semble donc changer de nature par ces claquements de doigts a distance d'un observateur.

Je ne comprends pas du tout ce dont il s'agit.

La quatrième scène met clairement en scène l'intrication quantique.

Deux particules intriquées ne doivent plus être représentées comme deux particules isolées mais comme un système unique.

Et quand bien même une particule serait à l'autre bout de la galaxie que les deux particules continuent de réagir comme un seul système cohérent global laissant supposer à certain un lien supraluminique étrange entre ces deux particules;

Pour prendre une image, si on avait un jeu de carte quantique et qu'on tire une carte sur la terre et une carte à l'autre bout de la galaxie, il ne serait pas possible de connaître avec certitude quelle carte on retournerait.

En revanche, si on tire un as de coeur sur terre, on tirera simultanément un as de coeur à l'autre bout de la galaxie dans le paquet de carte quantique intriqué.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 082 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Voici une vidéo présentée par Brian Greene qui est un spécialiste mondial de la théorie des cordes.

Il présente d'une part ce qu'on connait de la mécanique quantique, ses bizarreries, ses propriétés, il tranche grace à l'expérience d'Alain Aspect le débat entre Bohr et Einstein à l'avantage du premier.

Et surtout, il propose deux applications futures que sont la téléportation et l'ordinateur quantique dont les potentialités sont inimaginables.

Enfin il propose une explication quant à la nature de ce flou quantique où chaque possibilité potentielle probabiliste pourrait disparaître lors de la mesure où à l'inverse un monde ou chacune de ces possibilités se réaliserait dans des univers parallèles.

La réalité de la mécanique quantique qui est bien notre réalité laisse bien présager que notre réalité n'est pas ultime.

Nous pouvons opposer à notre observation ses limites spatiales relatives aux limites de la vitesse de la lumière, nous pouvons aussi lui opposer notre logique.

Mais la mécanique quantique démontre que même notre logique n'est qu'une immense réduction d'une logique qui nous dépasse totalement.

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Invité Safa
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Invité Safa
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Essentiellement d'accord avec toi :bo:

Le premier cas montre un triangle un peu flou, oui. C'est la représentation d'une densité de probabilité de présence de la particule dans l'espace. Cette densité est a priori répartie dans tout l'espace, mais en réalité elle est particulièrement localisée à échelle angströmétrique, voire moins, sous forme d'une fonction d'onde dont la représentation spatiale est un lobe (ici une pyramide, ou un cube, etc.).

De toute manière, on sait qu'elle existe, car en sommant toute cette densité de probabilité dans l'espace on obtient 1 (condition de normalisation).

Cette densité de proba est à ne pas confondre avec un état quantique de la particule qui est justement l'une de ses différentes formes (ici un état est l'état pyramide, ou l'état cubique). Il a été montré qu'une particule quantique peut prendre différents états, et souvent une superposition d'états quantiques. Seulement, l'observation provoque la réduction de cette superposition vers un seul et unique état (décohérence).

Par exemple, un électron peut avoir un spin de +1/2 ou de -1/2, ou les deux en même temps ! Seulement, en mesurant ce spin, nous aurons à chaque mesure soit 1/2, soit -1/2. Il est impossible qu'en effectuant l'observation d'un électron nous puissions y voir une superposition d'états considérablement différents (chat de Schrödinger).

Oui crabe_fantôme, c'est très poétique, la poésie se trouvant dans cet aspect rebelle de la Nature.

L'Homme croyait à une époque qu'il savait tout d'elle. La mécanique quantique, créée comme tentative pour trouver des réponses à certains "paradoxes" a ouvert des portes vers un monde étrange et insoupçonné.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 082 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Oki Safa, on pourrait discutailler de la nature de l'état quantique.

Selon toi, c'est la résultante a posteriori et après décohérence d'une conséquence mesurée de la densité de probabilité.

Donc tu renvoies l'état quantique à la mesure et aux repères position/vitesse de notre physique classique.

Selon moi, l'état quantique est un état avant décohérence qui contient intrinsèquement toutes les possibilités de réalisation qu'on fige par la mesure.

Et par conséquence, l'état quantique est modélisé en tenant compte du caractère probabiliste et intègre a priori la densité de probabilité dont tu fais allusion.

Si tu regardes l'équation de schrodinger, tu constates que :

"l'état à l'instant t d'un système est décrit par un élément fd25cfe2cab20d95b374bdc3843dd613.png de l'espace complexe de Hilbert — est utilisée la notation bra-ket de Paul Dirac. Le carré de fd25cfe2cab20d95b374bdc3843dd613.png représente les densités de probabilités de résultats de toutes les mesures possibles d'un système."

Ci-dessous autre référence qui entérine la nature "multiple" de l'état quantique :

"En mécanique quantique, selon le principe de superposition, un même état quantique peut posséder plusieurs valeurs pour une certaine quantité observable (spin, position, quantité de mouvement etc.)

Ce principe résulte du fait que l'état - quel qu'il soit - d'un système quantique (une particule, une paire de particules, un atome etc.) est représenté par un vecteur dans un espace vectoriel nommé espace de Hilbert (premierpostulat de la mécanique quantique)."

Donc selon moi, l'état quantique est bien un état a priori qui contient en lui même une multitude de possibilités qui seront mesurés a posteriori après décohérence.

Passons sur ce point, c'est du détail quoi qu'il est intéressant de noter comme la logique de notre physique classique se heurte à la nature ce set état quantique flou et indéfini dans cette logique non intuitive de mécanique quantique où la fonction probabiliste dépasse notre "entendement classique" causal, continu et mesurable alors qu'il est discret, non mesurable et probabiliste en "logique quantique".

-----------------

As tu compris quel phénomène était décrit dans la troisième scène ?

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Invité Safa
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Invité Safa
Invité Safa Invités 0 message
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Pour t'éclairer un peu, la mécanique quantique n'est pas une branche de la physique si exotique que les notions de distance et de mouvement (classiquement Newtoniennes) seraient incompatibles !

Il faut juste comprendre que l'on émet une incertitude sur ces données de position et d'impulsion (par exemple, il pourrait s'agir d'autre chose). Typiquement, il s'agit de l'inégalité de Heisenberg, vu que tu as l'air de t'intéresser un peu à la théorie : Le produit des incertitudes que l'on a sur les caractéristiques mesurables (ce que l'on nomme "les observables") est majoré par h/4*pi, ce qui laisse quand même une bonne marge de flou à échelles angströmétrique ou picométrique. En comparaison, cette inégalité est valide à échelle humaine, mais alors l'impulsion d'une voiture - par exemple - serait déterminée avec une exactitude très élevée. Cette inégalité n'a donc de sens que dans un monde aussi petit et complexe que celui des phénomènes quantiques.

Je suis aussi d'accord avec le fait qu'une fonction d'onde Psi contienne tous les états d'une particule quantique, affectés de coefficients dont la somme des carrés (intégrale normative) vaut 1. Par exemple, pour un électron dont le spin peut valoir 1/2 ou -1/2 avec une même probabilité, l'état général de cet électron est 1/\sqrt{2}*|+1/2> + 1/\sqrt{2}*|-1/2> ou 1/\sqrt{2}*|+1/2> - 1/\sqrt{2}*|-1/2>.

C'est de la théorie que j'ai apprise, je ne vais pas développer la mienne... Je me demande comment l'on ne pourrait pas être d'accord avec wikipedia, n'est-ce pas ;)

Le claquement des doigts, c'est juste pour la beauté de la vidéo. Je suppose que par là, le réalisateur de la vidéo souhaitait modéliser une excitation que l'on apporte à la particule.

La densité de probabilité est une fonction d'onde, c'est a priori une onde qui vibre dans l'espace d'une certaine manière (du moins, c'est une fonction spatiale de probabilité de présence qui se comporte comme une onde car vérifiant l'EDP de d'Alembert, haha). A cette onde on peut associer une certaine énergie, associée entre autre à la fréquence à laquelle la fonction d'onde vibre. Lorsqu'on l'excite (ici schématisation de l'excitation par une onde sonore), l'énergie de la fonction peut soit monter, soit descendre, et atteindre des modes de vibration. C'est ce qui explique, selon moi, ce changement de formes.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 082 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Pour t'éclairer un peu, la mécanique quantique n'est pas une branche de la physique si exotique que les notions de distance et de mouvement (classiquement Newtoniennes) seraient incompatibles !

Elles sont compatibles puisque notre réalité comprend à la fois la mécanique classique et la mécanique quantique.

Si elles ne l'étaient pas, nous n'existerions pas.

Mais elles sont surtout différentes.

L'une étant causale, continue, déterminée, l'autre étant discrète, probabiliste, indéterminée.

Un état quantique est un état différent d'un état classique.

Quand tu écris qu'un état quantique est une des différentes formes de la densité de probabilité, je dis que c'est inexact.

L'état quantique est un état probabiliste et peut prendre la forme d'une multitude d'états après décohérence dans notre physique classique.

Ce n'est pas une des différentes formes, c'est l'ensemble des différentes formes traduites par leur probabilité de survenance.

Le claquement des doigts, c'est juste pour la beauté de la vidéo. Je suppose que par là, le réalisateur de la vidéo souhaitait modéliser une excitation que l'on apporte à la particule.

La densité de probabilité est une fonction d'onde, c'est a priori une onde qui vibre dans l'espace d'une certaine manière (du moins, c'est une fonction spatiale de probabilité de présence qui se comporte comme une onde car vérifiant l'EDP de d'Alembert, haha). A cette onde on peut associer une certaine énergie, associée entre autre à la fréquence à laquelle la fonction d'onde vibre. Lorsqu'on l'excite (ici schématisation de l'excitation par une onde sonore), l'énergie de la fonction peut soit monter, soit descendre, et atteindre des modes de vibration. C'est ce qui explique, selon moi, ce changement de formes.

Peut être.

Je suis un peu dubitatif car c'est une explication qui ne fait pas référence à une spécificité de la mécanique quantique.

Je n'ai rien de mieux à proposer en tout cas.

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Invité Safa
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Invité Safa
Invité Safa Invités 0 message
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Tu n'as rien de mieux à proposer car la théorie que tu puises sur le sujet est essentiellement tirée du net et que tu as construit ta connaissance sur des bribes d'infos prises un peu partout je devine ?

Autant ton premier post était satisfaisant, autant je remarque que ça part dans tous les sens, que tu me fais presque un délire métaphysique sur la quantique, dans les autres messages.

Ta réponse me montre aussi que tu ne me lis pas correctement. Je n'ai jamais dit que la physique classique et quantique sont incompatibles. J'affirme justement le contraire :

Pour t'éclairer un peu, la mécanique quantique n'est pas une branche de la physique si exotique que les notions de distance et de mouvement (classiquement Newtoniennes) seraient incompatibles !

Oui, la théorie newtonienne s'appuie par essence sur le déterminisme, alors que la théorie quantique est probabiliste, sauf qu'il y a une différence d'échelle (sur laquelle j'insiste depuis le début) que tu ne prends pas en compte. Aussi, je t'invite à aller lire l'article "décohérence" sur Wiki, puisque tu en fais ton site de prédilection. Il explique que les états liés d'un amas de particules quantiques réduit le temps pendant lequel il est légitime de parler de superposition d'états, et lève l'incertitude sur les observables de cet amas. C'est grâce à cette théorie que le domaine quantique tend logiquement vers un domaine newtonien à échelle humaine et astronomique.

Euh, je ne vois pas pourquoi tu pourrais prétendre que ce que je dis est inexact, puisque nous disons essentiellement la même chose ! L'état d'une particule quantique, noté |Psi>, est une combinaison linéaire des états possibles. C'est en cela que l'on dit qu'il s'agit d'une superposition d'états.

Cependant, lorsque nous observons la particule, nous faisons tendre la probabilité d'un de ces états vers 1.

Je parle de forme en évoquant les figures géométriques de la vidéo. Et chacune de ces formes est un état de la particule. Je ne dis pas que l'état général d'une particule est nécessairement une seule forme, mais qu'il s'agit d'une superposition de ces formes, et qu'elle n'adopte qu'une seule forme à la fois lorsque nous l'observons ! Lis-moi bien.

Peut être.

Je suis un peu dubitatif car c'est une explication qui ne fait pas référence à une spécificité de la mécanique quantique.

Je n'ai rien de mieux à proposer en tout cas.

Mon explication provient de la théorie de Hückel en ce qui concerne l'énergie des orbitales atomiques et moléculaires. C'est une théorie quantique, je ne vois pas bien ce que tu essaies de soulever... :mouai:

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 082 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Tu n'as rien de mieux à proposer car la théorie que tu puises sur le sujet est essentiellement tirée du net et que tu as construit ta connaissance sur des bribes d'infos prises un peu partout je devine ?

De deux choses l'une.

Ou tu es un spécialiste de la mécanique quantique qui refuse d'admettre qu'il a été inexact dans sa présentation de ce qu'est un état quantique, ce qui n'est pas très grave au demeurant.

Dans ce cas, je t'assure que ce n'est pas en dénigrant mes connaissances que ton erreur de formulation deviendra une vérité.

Ou tu n'as jamais travaillé sur les équations de shcrodinger et tu nous fais un joyeux numéro de pseudo spécialiste.

Dans tous les cas, un état quantique, c'est quand même un peu la base de l'étude s'un système quantique et qu'il soit pétri de calcul probabilistes ne t'aura tout de même pas échappé, si ?

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Invité Safa
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Invité Safa
Invité Safa Invités 0 message
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De deux choses l'une.

Ou tu es un spécialiste de la mécanique quantique qui refuse d'admettre qu'il a été inexact dans sa présentation de ce qu'est un état quantique, ce qui n'est pas très grave au demeurant.

Dans ce cas, je t'assure que ce n'est pas en dénigrant mes connaissances que ton erreur de formulation deviendra une vérité.

Ou tu n'as jamais travaillé sur les équations de shcrodinger et tu nous fais un joyeux numéro de pseudo spécialiste.

Dans tous les cas, un état quantique, c'est quand même un peu la base de l'étude s'un système quantique et qu'il soit pétri de calcul probabilistes ne t'aura tout de même pas échappé, si ?

J'attends encore que tu me montres en quoi ma formulation est inexacte.

Quant à toi, je demande que tu m'expliques tout ce ramassis :

Un état quantique est un état différent d'un état classique.

C'est quoi un état classique ???

Quand tu écris qu'un état quantique est une des différentes formes de la densité de probabilité, je dis que c'est inexact.

Il faut arrêter de me faire dire ce que je n'ai pas dit !!

Déjà, la densité de probabilité d'une particule est une densité de probabilité... Un état quantique n'est pas une densité de probabilité, mais on peut calculer sa probabilité qui est le carré du coefficient complexe qu'on lui applique dans une combinaison linéaire donnée (qui est ELLE l'état superposé de tous les états possibles et qui, je le répète, n'est PAS UNE PROBABILITE).

L'état quantique est un état probabiliste et peut prendre la forme d'une multitude d'états après décohérence dans notre physique classique.

N'importe quoi.

Tu rends toi-même tes propos "savamment" incompréhensibles pour empécher les gens de pouvoir dire quelque chose là-dessus. Je pense qu'un certain untel avait raison à ton compte. Tu dis volontairement n'importe quoi pour faire réagir.

Alors, petit topo :

L'état d'un système, qu'il soit quantique ou non (il n'y a pas d'état classique ou d'état quantique, c'est un grave abus de langage), est une donnée spécifique qui le caractériserait à un instant donné.

Par exemple, caractériser l'état d'un système thermodynamique, c'est connaitre l'ensemble de ses fonctions d'état (entropie, enthalpie libre, énergie interne, énergie interne libre, etc. qui sont des fonctions typiques de systèmes distincts, qu'ils soient en évolution monotherme, monobare et monotherme, etc.) caractérisés par des grandeurs d'état, telles que la pression, la température du système, son volume.

En connaissant ces grandeurs, il est possible de déterminer son évolution et ses caractéristiques en tout temps t après une détente, un début de compression, de réchauffement, de refroidissement...

En prenant l'exemple de la cinématique, l'état d'un système est entièrement déterminé en connaissant sa position, sa vitesse, son accélération, son jerk, etc. en tout point. Par contre, en dynamique, l'apport de théorèmes énergétiques et ceux qui sont en rapport avec les actions qu'on émet sur le mobile, forcent l'opérateur à connaitre la masse du mobile, s'il peut être vu comme un point ou un solide, s'il est soumis à des forces internes ou seulement externes (dans l'application du théorème de la puissance cinétique, par exemple). Tout ceci contribuera à faire une étude dynamique et cinématique du système.

Pour en revenir à l'essentiel, un état du système est l'ensemble des paramètres connus qui déterminent le système à un instant donné. Il n'y a pas lieu de parler d'état quantique, ou d'état classique. L'état d'un système est son état, c'est l'ensemble des observables qui, une fois connus, déterminent le système étudié.

Après décohérence, il n'y a pas lieu que le système puisse prendre plusieurs états. Ce que tu dis n'a pas de sens. Il ne peut prendre qu'un seul état parmi d'autres possibles.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 082 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Citation Zenalpha

Quand tu écris qu'un état quantique est une des différentes formes de la densité de probabilité, je dis que c'est inexact.

Il faut arrêter de me faire dire ce que je n'ai pas dit !!

Si, tu l'as écrit girouette... (cf ici ci -dessous)

Cette densité de proba est à ne pas confondre avec un état quantique de la particule qui est justement l'une de ses différentes formes ...

----------------------------------------------------------------

C'est quoi un état classique ???

paragrgaphe 2.1 - de la différence des états entre mécanique classique et mécanique quantique

http://semioweb.msh-paris.fr/f2ds/docs/feuilletages/Charles-Michel_marle1.pdf

--------------------------------------------------------------

Déjà, la densité de probabilité d'une particule est une densité de probabilité... Un état quantique n'est pas une densité de probabilité, mais on peut calculer sa probabilité qui est le carré du coefficient complexe qu'on lui applique dans une combinaison linéaire donnée (qui est ELLE l'état superposé de tous les états possibles et qui, je le répète, n'est PAS UNE PROBABILITE).

Interprétation probabiliste des états quantiques[modifier | modifier le code]

Dans les années 1920, Max Born a développé l'interprétation statistique des états quantiques pour laquelle il a reçu le prix Nobel en 19543. Pour comprendre comment fonctionne cette interprétation, supposons qu'un système quantique se trouve dans un état 605b44d27aad3e8e841b1dd43053faa1.png et que l'on veuille mesurer une observable 1dab72b4e49f249111b179a8ac68f671.png du système (énergie, position, spin, ...). Les vecteurs propres de 1dab72b4e49f249111b179a8ac68f671.png sont notés 7529271bacdbc67d13b1a0477b603462.png et les valeurs propres correspondantes 90db017b80d63780533fbc74fb227dba.png, que l'on supposera non dégénérées pour simplifier. Comme le postule le principe de réduction du paquet d'onde, la mesure de A ne peut donner comme résultat que l'un des 90db017b80d63780533fbc74fb227dba.png, et la probabilité d'obtenir le résultat 90db017b80d63780533fbc74fb227dba.png est 088ae1aa8805d0b87b6080306b400bc0.png. Supposons que la mesure donne pour résultat 018bbd321557531ac091ca21724a6339.png, le système est passé lors de la mesure et de façon instantanée de l'état 605b44d27aad3e8e841b1dd43053faa1.pngà l'état 49a81ff19c3ce537e55f92d3e85f592c.png.

On voit dès lors l'interprétation que l'on peut faire des produits scalaires 925c61d62b009b03e45062706c1fd566.png, où 27a18c891f534ec0aa8b11b0a424cec3.png est un état quelconque : en effet, en supposant l'existence d'une observable dont 27a18c891f534ec0aa8b11b0a424cec3.png serait un des états propres, on peut dire que la probabilité de trouver le système dans l'état 27a18c891f534ec0aa8b11b0a424cec3.png (sous-entendu : si on faisait la mesure) est 056dcef082256aafec668d6c99d22298.png. Pour cette raison, le produit scalaire est appelé amplitude de probabilité.

-------------------------------

Bon, excuse moi, j'ai un peu l'impression de perdre mon temps à qui passe le plus loin.

ça n'a aucun intérêt si tu souhaites en permanence revenir sur tes écrits, dénigrer ou ne pas avoir intégré quelques notions relativement basiques à commencer par ce qu'est un état quantique.

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Invité Safa
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Invité Safa
Invité Safa Invités 0 message
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Citation Zenalpha

Quand tu écris qu'un état quantique est une des différentes formes de la densité de probabilité, je dis que c'est inexact.

Si, tu l'as écrit girouette... (cf ici ci -dessous)

Si tu lis bien, et je pense que tu as du mal à le faire, j'ai bien écrit : "Cette densité de proba est à ne pas confondre avec un état quantique de la particule qui est justement l'une de ses différentes formes ..." (j'ai repris le bout de phrase que tu as cité, où tu as pris soin de mettre des petits points là où ça t'arrangeait)

La phrase complète, comprend ce bout-ci : "(ici un état est l'état pyramide, ou l'état cubique)", une forme étant une figure, comme je l'ai répété ici :

"Je parle de forme en évoquant les figures géométriques de la vidéo. Et chacune de ces formes est un état de la particule. Je ne dis pas que l'état général d'une particule est nécessairement une seule forme, mais qu'il s'agit d'une superposition de ces formes, et qu'elle n'adopte qu'une seule forme à la fois lorsque nous l'observons ! Lis-moi bien."

De plus, tu prends un malin plaisir à déformer mes propos. Je ne parle pas de "forme de la densité de proba", comme tu le dis, mais de forme (comme il est montré dans la vidéo), entendre par là la figure géométrique. Tu sais, un cône, une pyramide, un cube, ce genre de choses.

Si l'état quantique devait différer de l'état classique, c'est par le biais de la mesure qui, je le répète une n-ème fois, n'est exacte qu'à une incertitude près. Fondamentalement, l'état a la même définition que ce soit en mécanique classique et en mécanique quantique.

Tu as bien raison de te rétracter, car quitte à laisser le flou sur ses propos, autant ne pas avoir à les justifier.

Il est quand même sidérant de pouvoir parler avec toi, qui passes ton temps à conjecturer des pseudo-vérités et à les faire passer pour justes, en les appuyant par des sources que tu ne comprends qu'à moitié.

Je me suis retenue de te répondre sur le topic à propos de la relativité restreinte, je pense dorénavant reproduire ce silence sur ce topic.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 082 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Il est quand même sidérant de pouvoir parler avec toi, qui passes ton temps à conjecturer des pseudo-vérités et à les faire passer pour justes, en les appuyant par des sources que tu ne comprends qu'à moitié.

Je te promets de t'adresser mes prochaines études statistiques portant sur des relevés ou des problématiques de la recherche fondamentale plutôt que d' y plancher...

Je suis certain que ce sera parfaitement traité.

Ou pas.

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  • 2 semaines après...
Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 082 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Si l'état quantique devait différer de l'état classique, c'est par le biais de la mesure qui, je le répète une n-ème fois, n'est exacte qu'à une incertitude près. Fondamentalement, l'état a la même définition que ce soit en mécanique classique et en mécanique quantique.

L'état quantique diffère fondamentalement de l'état classique avant la mesure.

En mécanique classique l'état du système détermine de manière absolue les résultats de mesure des grandeurs physique alors que la mécanique quantique détermine les probabilités respectives des différents résultats qui peuvent être obtenus.

Un état quantique a une nature totalement différente d'un état classique, d'une logique déterministe qu'on peut anticiper à une logique indéterministe dont ressortent différentes probabilités de survenance après mesure.

Fondamentalement, ce n'est absolument pas un problème de mesure a posteriori mais un problème de nature a priori

"L'état d'un système physique décrit tous les aspects de ce système, dans le but de prévoir les résultats des expériences que l'on peut réaliser. Le fait que la mécanique quantique soit non déterministe entraîne une différence fondamentale par rapport à la description faite en mécanique classique : alors qu'en physique classique, l'état du système détermine de manière absolue les résultats de mesure des grandeurs physiques, une telle chose est impossible en physique quantique et la connaissance de l'état permet seulement de prévoir, de façon toutefois parfaitement reproductible, les probabilités respectives des différents résultats qui peuvent être obtenus à la suite de la réduction du paquet d'onde lors de la mesure d'un système quantique. Pour cette raison, on a coutume de dire qu'un système quantique peut être dans plusieurs états à la fois. Il faut en réalité comprendre que le système est dans un état quantique unique, mais que les mesures peuvent donner plusieurs résultats différents, chaque résultat étant associé à sa probabilité d'apparaître lors de la mesure."

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  • 4 mois après...
Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 082 messages
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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 22 468 messages
scientifique,
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Je n'ai pas compris la troisième scène ou la forme triangulaire carrée ou polygonale prend forme dans l'état quantique.

Je serai intéressé par le nom de ce phénomène quantique que j'ai zappé.

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Ces changements de polyèdres pourraient signifier les différents états de la fonction d'onde ou bien les modification de sa polarité ou de sa phase ?

je suis d'accord avec tes autres interprétations.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 082 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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C'est tout à fait possible Répy.

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