Ca fait peur : les mêmes neurones pousseraient au sexe ou à la violence

Pour la survie de l'espèce, le sexe et la violence sont indispensables.

faut pas confondre .. l agressivité est naturel la violence est culturelle .. la violence se construit .. souvent elle nait sur l humiliation a un sentiment de honte ... je pense que le cerveau est quelque chose de trop complexe pour réduire un lien a une relation ..

(...) Donc j'ai déjà du mal à voir en quoi des neurones peuvent "pousser" à quoi que ce soit : si les comportements reliés au sexe, à la violence, aux envies de tarte aux fraises, etc... ne sont pas générées par les neurones en eux-mêmes, inutile de leur faire endosser la responsabilité de ces mêmes comportements. (...)

Il est possible de provoquer ces deux comportements par la simple stimulation de ces mêmes neurones. Donc le lien entre comportement sexuel et comportement d’attaque agressive est mécaniquement établi chez la souris.

Chez l’homme, il est tout aussi possible de provoquer des comportements par la stimulation de certaines zones du cerveau. Si la découverte sur le cerveau des souris est transposable à l’homme (c'est très possible car leur structure de cerveaux est proche), alors le lien naturel/chimique entre pulsion sexuelle et pulsion violente sera établi.

Mais à la différence de l’animal, les comportements humains ne sont pas réductibles à des messages chimiques. Comme le rappelle l’article, l’homme est censé être doté d’une "grande capacité de réflexion et de contrôle des émotions et des pulsions".

Pour autant, cela ne retire rien à cette part d’influence chimique dans une pulsion, ni au lien "pulsion sexuelle/pulsion agressive" (si ce dernier est confirmé chez l’homme).

L’article souligne entre autre le rôle des oestrogènes (hormone sexuelle femelle) dans le contrôle de ces pulsions agressives.

---> Ce qui me permet de rappeler la discussion qui opposait certains d’entre nous sur le topic "Hommes et Femmes" "naturel/culturel" à partir d’ici : http://www.forumfr.com/sujet598012-homme-et-femme.html?view,findpost,p,8954135

La nouveauté quand même, c'est que ce sont les mêmes neurones qui, plus ou moins stimulés, mènent à ces deux comportements.

Une faible stimulation de ces neurones provoque un comportement sexuel, une plus forte stimulation provoque un comportement violent.

Alors sexe et violence, même chose ?

Oui, et ce qui fait la différence c'est l'amour :wub:

Moi ça ne m'étonne pas; si la soumission / domination fait partie des fantasmes, c'est parce que ça inclut une dimension de violence.

L'homme "se venge" de sa journée sur sa femme (sexuellement parlant) en la soumettant, ou alors il se venge des autres femmes en soumettant celle-ci.

Ca expliquerait pourquoi on a du mal à se comporter sexuellement de la même manière avec une femme selon qu'on l'aime ou selon qu'on ne fait que la baiser, et pourquoi les orgasmes et le plaisir qu'on prend sont de natures différentes.

Il y a l'orgasme cérébral, celui qu'on a avec une femme qu'on aime, et l'orgasme animal, celui qu'on prend à se défouler sur sa sexfriend, par exemple.

Mais les stimuli qui provoquent soit le sexe soit la violence sont différents l'un de l'autre chez l'homme. On ne peut pas extrapoler les facteurs activant certains comportements chez la souris à l'homme.

Finalement, la vraie réponse à ce qui est sous-entendu dans ce post, vient de la littérature.

Un certain Tristan Bernard, plein d'esprit et d'humour (je vous invite à le lire au cas où vous ne le connaitriez pas) et qui entre autre était un spécialiste de la fable express, en avait fait une très brève et répondant au post sus-nommé.

Fable : les deux pigeons.

Deux pigeons, s'aimaient d'amour tendre….

Moralité :

L'un d'eux, s'ennuyait au logis.

Voilà les éléments de votre réponse.

faut pas confondre .. l agressivité est naturel la violence est culturelle .. la violence se construit .. souvent elle nait sur l humiliation a un sentiment de honte ... je pense que le cerveau est quelque chose de trop complexe pour réduire un lien a une relation ..

"Les hommes vivant en groupe, avaient des relations plus soutenues. Ils se comparaient et s'appréciaient toujours plus. Ils organisaient des réunions, telles que danses et chants, et voulaient y paraître à leur avantage. La concurrence s'est établie pour obtenir la considération de la communauté. A partir de là, tout tort volontaire devint un outrage parce qu'avec le mal qui résultait de l'injure, l'offensé y voyait le mépris de sa personne souvent plus insupportable que le mal lui-même. Les vengeances devinrent terribles, et les hommes sanguinaires et cruels."

JJ Rousseau