Mettre fin au traumatisme

Je n'ai pas l'habitude des forums internet, je viens ici par hasard. Depuis des années je vis avec un traumatisme dont je n arrive pas a me débarrasser.

J'ai consulte pendant plus d un an mais decu j ai arrete car plus je parlais du traumatisme a ce psychanalyste plus je me sentais mal. Ca ne m aidait pas, ca me faisait deprimer encore plus d en reparler.

Face a face visuellement avec le vrai nom c est pire qu anonyme sur internet je trouve.

Ce traumatisme visiblement n est pas courant. Depuis que je suis reste enferme dans un ascenseur a l age de 10 ans seul pendant une panne imprevue, je souffre de claustrophobie. Je ne prend plus l ascenseur seul sauf sil n y a pas le choix.

J allais mieux au fil de l adolescence puis adulte. En couple il est rare de sortir ou rentrer seul.

Et puis ma vie a bascule lors de mon licenciement. Il y a eu chomage pauvrete perte de l appartement expulsion separation alcoolisme et suicide.

On ma mis 3 mois en hp compte tenu de mon alcoolisme - cela faisait environ 6 mois que je buvais alors quavant je ne buvais pas d alcool.

Et le fait d etre enferme 3 mois sans alcool mais sans pouvoir sortir ne serait ce que dans le parc de l hopital a fait ressortir ma claustrophobie complètement.

Cette hospitalisation a ete un cauchemar ou un enfer car en plus personne de ma famille ou de mes amis ne pouvait venir me voir : au lieu de mettre un hopital en centre ville ils l ont foutu a 30 kms de ma ville donc de mes amis.

Mais depuis je reve toutes les nuits soit que je suis enferme sans pouvoir sortir, soit que des hommes viennent m enlever et m enferment dans un endroit dont je ne peux sortir seul.

Je me reveille en hurlant vers 2 ou 3h du matin et apres impossible de me rendormir.

Pourtant je ne suis reste dans cet hopital que 3 mois pour sevrage. Je n ose imaginer quel traumatisme ont ceux qui doivent passer plus de 3 mois a l hopital.

Mais j en ai assez de perturber le sommeil de ma famille, ma femme mais aussi mes enfants.

Meme si c est rare quills se levent la nuit pour aller aux toilettes.

J'aimerais vraiment savoir comment arreter ces cauchemars, ne plus en faire mais faire des reves normaux comme avant, les reves romantiques ou exotiques avec la mer et les bateaux.

C est comme si l hopital avait complètement change mes reves. Je n arrive pas a retrouver mes reves d avant.

Je voudrais meme oublier ces 3 mois d hopital qui ne m ont rien apporte vraiment. Je buvais parce que je m ennuyais au chomage, pour m'occuper , oublier que tous mes amis avaient la chance de travailler alors que moi j etais rejeté comme 3 millions de chomeurs.

Je ne pensais pas quand j ai accepte d etre sevré que ca serait aussi dur le sevrage, qu on empechait les gens de fumer, etc. Et que je serais traumatise par l hospitalisation a cause de ma claustrophobie d enfance.

Vu qu on ne vendait pas d alcool a la cafeteria de l hopital je ne vois toujours pas pourquoi le medecin refusait que j aille du pavillon des chambres a la cafeteria, et ce n est pas une infirmiere qui allait me vendre de l'alcool en douce...

Sil y a d autres personnes comme moi qui ont subi un traitement aussi dur limite carceral, une hospitalisation aussi traumatisante je veux bien connaitre vos temoignages. Au dela de ma claustrophobie j ai vraiment senti que les medecins et les infirmiers traitaient trop durement les chomeurs. Sans compassion. Sans empathie. J etais limite de trop dans cet hopital.

Je te conseille de voir du côté d'Advocacy Sans doute pourront t'il t'aider.

En outre, je comprends vivement ce que tu raconte. Garde courage.

Vous n'avez pas de traitement ?

J'ai quitté mon travail à cause du surmenage et de l'alcool. Direct en psychiatrie (3 semaines). Depuis, je rêve régulièrement au travail que j'ai perdu. Cela fait 13 ans déjà (je ne peux plus retravailler car j'ai eu d'autres ennuis de santé entre temps).

Suite à un suicide dans la famille, j'ai du refaire un séjour en psy. Je ne bois plus depuis bientôt 10 ans.

Je pense que vous vous faites des idées sur le comportement du personnel de l'hôpital. Peut-être étiez-vous fatiguant pour eux (ce n'est pas un reproche que je vous fais puisque vous étiez malade).

Ma femme ne prend jamais l'ascenseur.

"Les hommes sont tourmentés par l'opinion qu'ils ont des choses, non par les choses elles-mêmes." Montaigne. Braquer un commerçant avec un révolver factice a le même effet qu'avec un vrai. Donc le claustrophobie doit être un problème d'opinion. Pour lutter contre la peur du noir dans la nuit, rien de tel que de se faire accompagner par un animal domestique. Lui n'imagine rien et va son petit bonhomme de chemin. Il irait tout aussi bien dans un ascenceur avec vous.

Bonjour,

Je peut comprendre ce que tu as pu ressentir, un proche a eu un problème similaire,

Sans L'isolement et la claustrophobie .

Suite a un divorce , il sait retrouver seul, plus d'envie de vivre, une envie d'en finir aussi.

C'est un contexte délicat, tu na pas les mots pour soulager la douleur qui le ronge, alors il ce mettait a boire, de plus en plus..

Jusqu’à , ce boire un whisky au petit dej .

Finir la bouteille avant midi, et rebelote après 2 h de sommeil ,un calvaire pour ainsi dire ...

Suite a ça, problème de santé important, phlébite , thrombose veineuse , ulcère .. Il était temps de faire quelque chose , du moins d'essayer.

Une cure s'imposer.

une cure qui na pas était bénéfique, puisque les patients seulement les sortants du we, faisait rentré de l'alcool pour les potes internés .

Il en faisait de même par la suite pour sa conso perso, sous le pull rien ne paraissait.

Je dit et je le répète et je le pense, on ne devient pas alcoolique par hasard.

Il y aura toujours une cause a effet .

Aujourd'hui depuis 1 ans sa va mieux, il ne boit plus, fume son pétard et s'en tiens uniquement a ça .

Il a repris gout a sa passion la sculpture sur bois .

et depuis il fait de jolie choses.

un moment donner il faisait des sculptures bizarre , moi aussi je n'aimait pas.. on s'entait encore un état fébrile, mais aujourd'hui je suis contente de voir que la motivation lui revient, ainsi que le gout de la vie .

qui puisait cette personne la , est chère a mon cœur.

Alors je te comprends prometheus