Qu'est ce que la philosophie?

L'actualité de leur raisonnement en 2014 ? :smile2:

Et oui. D'ailleurs c'est un ado de 18 ans qui le dit. Preuve que c'est pas forcément que pour les vieux dinosaures.

Ce sont que des mots !

QUE des mots? Mais enfin, que ferais-tu sans les mots? Les mots, c'est ce qui nous fait penser !

aujourd'hui tes copains philosophes sont très largement dépassé par le modernisme de la recherche sur les nouvelles sciences humaines.

Tiens, il y a donc des recherches qui répondent définitivement aux questions "Qu'est-ce que le bonheur?" ou "Pourquoi vivre?"?

Il va falloir te faire à l'idée que ces recherches ne répondent tout simplement pas aux mêmes questions...

A Leur décharge ils n'avaient pas encore les outils pour comprendre les mécanismes complexes de la nature de l'homme et du véritable sens de la vie.

Ainsi donc, maintenant que nous avons les outils nous connaissons le véritable sens de la vie? Je suis curieux, quelle est la réponse? 42?

un conseil mon gars ne vis pas dans le passé et pense par toi même!

Aaaah bah voilà ! Tu es une de ces personnes qui pensent que lire un livre veut dire que tu vas forcément penser comme le livre.

J'ai une question : comment est-ce que raisonnement fonctionne quand je lis deux livres dont les théories s'opposent? Une moitié de mon cerveau va faire la guerre à l'autre? Ou bien je serais d'accord avec le dernier livre que j'ai lu?

Je ne comprends pas comment on peut penser que lire nous empêche de penser par soi-même... C'est la condition pour penser par soi-même !

QUE des mots? Mais enfin, que ferais-tu sans les mots? Les mots, c'est ce qui nous fait penser !

Juste un aparté, où j'imagine par empressement une erreur s'est glissée.

Penser n'est pas conditionné à la présence du langage ( et donc les mots ) même si ce dernier en facilite/développe grandement l'expression, le langage est un outil, certes très pratique/commode, mais pas indispensable, comme le bras de levier amplifie le geste initial, faut-il encore qu'il y ait quelque chose à amplifier/développer, et ce quelque chose sont les pensées premières, indépendantes de notre langage, et que l'on peut retrouver dans les phénomènes oniriques, ou lorsque l'esprit vagabonde d'idée en idée, par association ( comme les connexions neuronales qui sont des appariements/associations plus ou moins forts ).

Juste un aparté, où j'imagine par empressement une erreur s'est glissée.

Penser n'est pas conditionné à la présence du langage ( et donc les mots ) même si ce dernier en facilite/développe grandement l'expression, le langage est un outil, certes très pratique/commode, mais pas indispensable, comme le bras de levier amplifie le geste initial, faut-il encore qu'il y ait quelque chose à amplifier/développer, et ce quelque chose sont les pensées premières, indépendantes de notre langage, et que l'on peut retrouver dans les phénomènes oniriques, ou lorsque l'esprit vagabonde d'idée en idée, par association ( comme les connexions neuronales qui sont des appariements/associations plus ou moins forts ).

A vrai dire je n'ai pas encore approfondi la question et je suis encore resté sur mes cours de Terminale en philo où on étudiait le langage..

Mais pour m'expliquer tout de même, je fais une distinction essentielle entre penser selon la définition courante et penser selon la définition philosophique que m'avait donné ma prof et que je trouve précieuse.

Pour moi, la première définition renvoie à une sorte de cercle fermé où comme tu le dis, l'esprit vagabonde d'idée en idée.. C'est vide et terriblement emmerdant. On ne sort jamais du cercle, on n'en a pas la possibilité !

La seconde définition est celle à laquelle je renvoie quand j'emploie le mot "penser", c'est celle qui met en ordre nos idées pour mieux les examiner, les rejeter, les améliorer, c'est celle qui permet de sortir du cercle de nos ressentis et de nos acquis, c'est celle qui nous fait peur en nous faisant voir l'immensité de notre ignorance, celle qui fait naitre en nous, au fur et à mesure qu'on l'utilise, le désir de l'utiliser encore.

Et pour cette pensée, le langage est nécessaire. A chaque mot que nous apprenons, nous avons découvert un nouvel horizon. A chaque mot que nous apprenons, nous avons une étagère de plus pour mettre en ordre nos idées.

N'as-tu jamais ressenti le besoin d'inventer un mot pour mieux te comprendre? Moi si.

Voilà en quoi je dis que sans les mots nous ne penserions pas.. Après je me répète mais je n'ai pas vraiment approfondi la question, mon explication est très certainement incomplète, mais au moins j'ai tenté de m'expliquer !

Mais pour m'expliquer tout de même, je fais une distinction essentielle entre penser selon la définition courante et penser selon la définition philosophique que m'avait donné ma prof et que je trouve précieuse.

Pour moi, la première définition renvoie à une sorte de cercle fermé où comme tu le dis, l'esprit vagabonde d'idée en idée.. C'est vide et terriblement emmerdant. On ne sort jamais du cercle, on n'en a pas la possibilité !

La seconde définition est celle à laquelle je renvoie quand j'emploie le mot "penser", c'est celle qui met en ordre nos idées pour mieux les examiner, les rejeter, les améliorer, c'est celle qui permet de sortir du cercle de nos ressentis et de nos acquis, c'est celle qui nous fait peur en nous faisant voir l'immensité de notre ignorance, celle qui fait naitre en nous, au fur et à mesure qu'on l'utilise, le désir de l'utiliser encore.

Et pour cette pensée, le langage est nécessaire. A chaque mot que nous apprenons, nous avons découvert un nouvel horizon. A chaque mot que nous apprenons, nous avons une étagère de plus pour mettre en ordre nos idées.

N'as-tu jamais ressenti le besoin d'inventer un mot pour mieux te comprendre? Moi si.

Ok

Mais, je me sens obligé de rebondir, gentiment, tout de même sur ces quelques précisions, uniquement sur le fait de croire que de laisser son esprit "libre" ne permet pas la création, alors que selon moi c'est exactement l'inverse, un raisonnement "logique" finit par tourner en rond, alors que l'imagination nait de ce vagabondage "sauvage"/non contrôlé, ce que l'on peut aussi voir dans ce que l'on nomme l'intuition.

Pourquoi la plupart des inventions ne sont que du mimétisme de la nature, ou des découvertes fortuites ( sérendipité ), ce qui remet très sérieusement à sa place la partie noble de notre être: la raison, ce n'est qu'une aide à postériori.

Dans l'autre approche que tu abordes, oui je ressens régulièrement le besoin de créer des mots, ce que je fais parfois en une certaine manière lorsque j'accole plusieurs idées par un /, soit pour lister, soit pour donner une autre vision trop réductrice avec un seul mot!

le mot chien ne mord pas !

il y a des chiens qui creusent qui cherchent et rode dans les souterrain archaïque de notre pensée pour deterrer des vieux os sacré qui encombre nos mémoire , et d autre qui ouvrent de nlle piste tente de nouveau chemin ... et puis y a les emmerdeurs , ceux qui chient sur tout ce qu ils ne comprenne pas et qui aboie a la moindre silhouette louche traversant leur vision en forme de muraille vision réduite par ce portail qi il garde avec foi en attendant le retour d un hypothétique maitre qui remplira leur gamelle .. brave bête bien dresser qui réagit aux mot bien avant de voir ... sinon . parfois la philosophie c est juste une façon d apprendre a surmonter l absence .. une thérapie ...

sinon . parfois la philosophie c est juste une façon d apprendre a surmonter l absence .. une thérapie ...

Parfois, c'est simplement un effet boule de neige: plus on apprend plus on veut en savoir, une boulimie du savoir, à l'opposé du vide en somme....

N'as tu jamais penser que la curiosité pouvait être un prétexte suffisant? Sans autre arrière pensée de supériorité, de domination ou de psychopathie!