Aller au contenu

Pourquoi le SIDA n'intéresse plus personne ?


fanfreluche

Messages recommandés

Membre, Posté(e)
Mia Adaxo Membre 8 792 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

A mon avis , c'est une maladie dont on parle moins car on connait le remede pour

ne pas l'avoir , contrairement au cancer qui peut toucher tout le monde , quoi que l'on fasse.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
  • Réponses 81
  • Créé
  • Dernière réponse
Membre, Greuh, 43ans Posté(e)
The_Dalek Membre 21 012 messages
43ans‚ Greuh,
Posté(e)

Et aussi parce que désormais il existe un traitement hyper rentable dont la mise au point fut réalisée grâce a des dons et des fonds publics et dont les bénéfices vont tout droit dans les poches des actionnaires des multinationales pharmaceutiques

C'est une mine d'or le Sida, un traitement curatif serait nettement moins rentable

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Aux grands mots les grands remèdes, Posté(e)
Fafaluna Membre 7 395 messages
Aux grands mots les grands remèdes,
Posté(e)

A mon avis , c'est une maladie dont on parle moins car on connait le remede pour

ne pas l'avoir , contrairement au cancer qui peut toucher tout le monde , quoi que l'on fasse.

Faux. Il existe à l'heure actuelle des traitements qui empêchent la propagation du virus dans le corps, mais ne l'anéantit pas: si la personne arrête son traitement, le virus réapparait.

Les chercheurs travaillent sur un traitement curatif, mais c'est long.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Greuh, 43ans Posté(e)
The_Dalek Membre 21 012 messages
43ans‚ Greuh,
Posté(e)

d'autant plus long qu'on ne les encourage pas beaucoup

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
fanfreluche Membre 821 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

tu as raison Dalek : une tri (ou quadri) thérapie, en France, coute entre 1000 et 2000 € PAR MOIS !!!

Et il faut arreter de dire que ce traitement a tout régler ! Un seul patient (le "patient de Berlin" a eu une rémission complète, et on ne sait pas si c'est grace au traitement.

Les autres doivent continer ce traitement, à vie, avec tous les effets secondaires que ça comporte, sans oublier les aléas du à l'état de séropositivité.

Rien est gagné, et plus les gens croiront que ce n'est plus un problème, et plus cette maladie se propagera.

Je précise : c'est la maladie, qui est un problème, pas les malades....:o°

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Sandy8
Invités, Posté(e)
Invité Sandy8
Invité Sandy8 Invités 0 message
Posté(e)

"Je précise : c'est la maladie, qui est un problème, pas les malades....:o° "

Tu tends le baton pour te faire battre?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

VIP, Gonade Absolutrice, Posté(e)
yop! VIP 20 446 messages
Gonade Absolutrice,
Posté(e)

En voila une question ! Mais, qu'est ce qui me fait dire cela ? d'abord, pour prendre l'exemple sur ce forum, j'ai envoyé quelques sujets (pourtant très intéressant :o° ) sur le SIDA.....et presque personne n'y a participé.

C'est normal. Les campagnes de prévention ont bien marché et même si le SIDA est toujours là, les gens prennent généralement leurs précautions. Ce qui fait que pour la majorité des gens, c'est un sujet lointain. Comme on est saturé d'actu polémiques (la grande mode), je ne suis pas étonné que ces sujets passent en secondaire.

Pas mal de trouvailles médicales ne suscitent pas de commentaires. C'est vrai qu'à part " Bravo, c'est super ! ", on n'a pas grand chose à dire.

Alors quoi ? C'est moins sexy que de parler de la théorie du genre ou de savoir si l'embryon est un être humain,???? (j'ai pris ces 2 exemples au hasard, bien sur hehe3.gif )

C'est moins polémique, c'est tout.

Le Sida, soit on ignore le sujet, soit on y jette un oeil distrait puisque les choses avancent lentement. On peut être sensibilisé mais les Sidactions et compagnie sont comme des rituels et l'actu est occupée par trop de choses. Ça perd en impact.

Sur le SIDA, on est à peu près tous d'accord sur les constats, sur la gravité de la maladie, etc...

Pour avoir de l'écho, il faut en parler comme ça, de nos jours : http://www.europe1.f...heures-1751939/

=========

A mon avis , c'est une maladie dont on parle moins car on connait le remede pour

Il est temps de refaire une campagne de sensibilisation alors, parce qu'on n'a pas de remède au SIDA. Tu l'as pour la vie et tu ne peux que lutter contre ses effets, la dégradation de ton état de santé. C'est encore une maladie grave et incurable.

Les jeunes adeptes de Skins Parties (orgies de sexe, alcool et drogues) devraient d'ailleurs manger un peu plus de prévention.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Lucy Van Pelt
Invités, Posté(e)
Invité Lucy Van Pelt
Invité Lucy Van Pelt Invités 0 message
Posté(e)

C'est normal. Les campagnes de prévention ont bien marché et même si le SIDA est toujours là, les gens prennent généralement leurs précautions. Ce qui fait que pour la majorité des gens, c'est un sujet lointain. Comme on est saturé d'actu polémiques (la grande mode), je ne suis pas étonné que ces sujets passent en secondaire.

En réalité, c'est plutôt le contraire, les ITSS font un retour en force depuis une quinzaine d'années. Pratiquement disparue, la syphilis est maintenant revenue en force. Une épidémie de cas d'hépatite C inquiète aussi les autorités ici et j'imagine que c'est à peu près pareil en France et ailleurs. On observe une croissance fulgurante des infections transmises sexuellement chez les jeunes de 15 à 24 ans. D'après le Dr Réjean Thomas, médecin spécialiste des ITSS et particulièrement du Sida "C'est la première fois qu'on constate une baisse aussi significative de l'âge moyen des séropositifs, souligne-t-il. Pour que la moyenne chute de trois ans, c'est parce qu'une tendance lourde se dégage.» Le Dr Thomas déplore ce changement de perception concernant les comportements sexuels, notamment parce que le VIH/sida représente une infection grave qui est possible de prévenir, comparativement au cancer.

«Pour les plus jeunes, le VIH, c'est une maladie de vieux, observe-t-il. Ils (les jeunes) n'ont pas été élevés alors que le dossier était médiatisé.»

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre+, ~~Cuvée spéciale~~ Zala ♥, 32ans Posté(e)
Nounouille Membre+ 5 791 messages
32ans‚ ~~Cuvée spéciale~~ Zala ♥,
Posté(e)

Bonjour,

Quand je lis certains posts, en effet il est notable qu'il y a un manque certain d'informations. Croire qu'il existe un remède sûr et efficace en réponse au SIDA est une belle erreur. C'est une maladie chronique, qui est certes mieux contrôlées avec les tri-thérapies, on a vu pour les malades des espérances de vies augmentées d'une façon non négligeables (16%), ce qui expliquerait peut-être une baisse d'intérêt médiatiquement parlant à ce sujet.

La médecine et la recherche n'ont pas de réponses définitives à ce sujet, mais est capable de contenir le virus et diminuer son avancée de façon notable...

A l'époque la maladie avait été une rupture dans la façon de penser la santé publique et comment gérer les crises sanitaires... Le fait que celle-ci étaient complètement impuissante a fait des vagues dans la société, ce qui a été repris avec beaucoup de forces par les médias, s'est mêler à l'incompréhension les préjugés et les idées en rapport avec cette maladie (Cancer gay, punition en rapport avec un mode de vie déviant...).

Un article complet résume plutôt bien la situation et complémente mon propos, j'en fais le copier coller ici de Claudine Herzlich:

Tout change au printemps 1996 avec l’apparition de nouvelles thérapeutiques, les fameuses « trithérapies », bloquant la réplication virale au point que, chez de nombreux patients, la présence du virus devient indétectable. Elles ne guérissent pas (le virus reste présent), mais transforment radicalement l’état de malades jugé très grave. L’espoir de vivre renaît. Au cours des années suivantes, les décès sont moins nombreux : 1 089 en 1997 et, actuellement, autour de 600 par an. De même les personnes atteintes sont-elles beaucoup moins nombreuses à entrer dans la phase de la maladie déclarée et elles demeurent sans symptômes à long terme. En revanche, et en conséquence directe du fait qu’elles vivent longtemps avec le virus, les personnes contaminées sont aujourd’hui plus nombreuses.

18

Mais, en regard de cette évolution positive, la mobilisation s’essouffle et chacun s’accorde sur l’idée que la maladie est désormais « banalisée ». Ni l’opinion publique, ni les médias ne la considèrent plus comme un problème neuf et, grâce aux traitements, celui-ci a cessé de paraître tragique. Diverses enquêtes en cours indiquent que la peur du sida a fortement décru, tandis que se répandrait, en particulier, la crainte des maladies à prions [11] « Les connaissances, attitudes, croyances et comportements...[11]. On peut se demander si, dans la population générale, l’image de l’épidémie n’est pas en train de s’effacer, au profit de celle d’un risque de santé quasiment « normalisé », perçu comme faible, même si l’on sait qu’il est désormais généralisé.

19

Cette baisse de l’intérêt collectif se manifeste sur plusieurs plans : le sida n’occupe plus guère la première page des journaux. Après le succès financier du Sidaction en 1994, la générosité des donateurs s’est fortement réduite dans les années suivantes. De nombreux militants, épuisés et ne disposant plus du soutien de l’attention collective, se sont retirés de l’action associative. Les comportements de prévention, eux aussi, marquent le pas, voire régressent. Pour les politiques, enfin, le sida entre en concurrence avec d’autres priorités de santé publique.

20

L’explication de cette lassitude réside d’abord dans la longueur de temps écoulé depuis la découverte de la maladie et dans la difficulté de prendre en compte le très long terme dans nos modes d’approche. Pendant tout un temps, la lutte a été guidée par l’idée, qui s’est révélée trop optimiste, de l’éradication de la maladie grâce à des efforts exceptionnels et à une action « exemplaire ». Or, il apparaît impossible de traiter le sida comme une crise que l’on pourrait refermer comme on referme une parenthèse. De ce point de vue, les notions d’urgence et de maladie « exceptionnelle », après avoir eu leur efficacité, sont peut-être devenues contre-productives dans une perspective de long terme. Il faut, au contraire, voir dans le sida — maladie à la fois transmissible et de long cours, se diffusant vite mais se développant lentement, frappant partout mais pas tout le monde — le prototype des maladies d’aujourd’hui : d’une complexité extrême, induisant pour les malades des itinéraires d’une incertitude radicale et marqués très durablement par des contraintes médicales extrêmement lourdes. Ce type de pathologie implique pour tous de redoutables problèmes de gestion.

Article complet : http://www.cairn.info/revue-etudes-2002-2-page-185.htm

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Mia Adaxo Membre 8 792 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Il est temps de refaire une campagne de sensibilisation alors, parce qu'on n'a pas de remède au SIDA.

Je me suis mal expliquée en parlant de "remède" , j'ai voulu dire qu'on

connaissait la façon de ne pas attraper le sida , à nous d'être prudent

Pour le cancer , c'est autre chose , on peut en avoir un même avec une

hygiene de vie irreprochable

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

VIP, Gonade Absolutrice, Posté(e)
yop! VIP 20 446 messages
Gonade Absolutrice,
Posté(e)

Comme souligné plus haut, une nouvelle campagne sur le SIDA et les IST ne seraient pas de trop.

J'ai parlé un peu vite sur les précautions : je parlais des gens de ma génération qui ont intégré les bons réflexes. Les ados d'aujourd'hui, ils ont moins conscience ou pire : ils s'en foutent et prennent des risques. La prévention, c'est à refaire constamment.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Greuh, 43ans Posté(e)
The_Dalek Membre 21 012 messages
43ans‚ Greuh,
Posté(e)

n'en reste pas moins qu'au bout de trois décennies passées, il n'y a pas de traitement curatif en vue, je trouve ça plutôt suspect au vu des moyens engagés depuis tant de temps

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Marchombre, 32ans Posté(e)
Serguei Zoubatov Membre 4 440 messages
32ans‚ Marchombre,
Posté(e)

Il est aussi assez surprenant que personne ne parle d'un autre problème concernant le SIDA: l'hypocrisie ambiante.

Après tous les discours vantant la "libération sexuelle", appelant à baiser à tout va, n'importe comment, n'importe quand et avec n'importe qui, on vient s'étonner que le SIDA se répande?

On encourage les gens à céder à leurs plus basses pulsions, à sombrer dans le stupre et la luxure et à faire n'importe quoi. Puis on vient se plaindre parce que le SIDA revient en force.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Magus
Invités, Posté(e)
Invité Magus
Invité Magus Invités 0 message
Posté(e)

Ce discours est d'une violence aussi effarante que ses clichés.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Greuh, 43ans Posté(e)
The_Dalek Membre 21 012 messages
43ans‚ Greuh,
Posté(e)

c'est surtout un amalgame fumeux, la libération sexuelle a eu lieu dans les années 60/70, le sida s'est répandu dans les années 80/90, encore une fois Sergueï se mêle de sujets sans les comprendre.

La grande problématique tient surtout aux bizarreries qui entourent l'apparition de ce mal, un virus qui apparait aussi brusquement, qui possède des capacités de mutations phénoménales .. Plus d'un chercheur reste perplexe face a cette chose

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Lucy Van Pelt
Invités, Posté(e)
Invité Lucy Van Pelt
Invité Lucy Van Pelt Invités 0 message
Posté(e)

Il est aussi assez surprenant que personne ne parle d'un autre problème concernant le SIDA: l'hypocrisie ambiante.

Après tous les discours vantant la "libération sexuelle", appelant à baiser à tout va, n'importe comment, n'importe quand et avec n'importe qui, on vient s'étonner que le SIDA se répande?

On encourage les gens à céder à leurs plus basses pulsions, à sombrer dans le stupre et la luxure et à faire n'importe quoi. Puis on vient se plaindre parce que le SIDA revient en force.

:lol: :lol: :lol:

Merci pour ce fou rire ce matin Serguei, tu es vraiment trop drôle!

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Out of Paprika
Invités, Posté(e)
Invité Out of Paprika
Invité Out of Paprika Invités 0 message
Posté(e)

Sodome et Gomorrhe, le retour...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
fanfreluche Membre 821 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Il est aussi assez surprenant que personne ne parle d'un autre problème concernant le SIDA: l'hypocrisie ambiante.

Après tous les discours vantant la "libération sexuelle", appelant à baiser à tout va, n'importe comment, n'importe quand et avec n'importe qui, on vient s'étonner que le SIDA se répande?

On encourage les gens à céder à leurs plus basses pulsions, à sombrer dans le stupre et la luxure et à faire n'importe quoi. Puis on vient se plaindre parce que le SIDA revient en force.

Et quelqu'un me reprochait plus haut d'avoir écrit "c'est la maladie le problème, pas les malades" !!

Quand on lit ce qu'écrit notre brave Serguei, on comprends bien que les malades du SIDA les "sidaiques", comme disait Lepen, l'ont finalement bien cherché. Et si on les mettait dans des sidatoriums ? :snif:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Marchombre, 32ans Posté(e)
Serguei Zoubatov Membre 4 440 messages
32ans‚ Marchombre,
Posté(e)

Ce discours est d'une violence aussi effarante que ses clichés.

Clichés qui n'en sont pas. Il est évident, pour toute personne disposant d'un peu de bon sens, que la "libération" sexuelle qui règne dans nos contrées aggrave la situation concernant le SIDA.

C'est bien mignon de dire "protégez-vous". Mais faut quand même être sacrément con pour croire que tous ceux qui s'adonneront à la luxure se protègeront vraiment. Et correctement, qui plus est. Sans compter que votre "protection" ultime, le préservatif, est loin d'être aussi parfait qu'on le prétend.

Donc finalement, prôner la "liberté" de faire n'importe quoi avec n'importe et ce n'importe quand qui revient bien à augmenter les risques de contamination.

Mais comme il ne faut surtout pas toucher à la sacro-sainte "liberté" sexuelle, on ne parle pas de cet aspect des choses. Et quand certains en parlent, on se fout de leur gueule, on dénonce leurs "clichés".

Au passage, demandez-vous pourquoi, en France, le SIDA touche plus les personnes ayant des pratiques homosexuelles que les autres. Et ce n'est pas moi qui le dis, ce sont eux. Peut-être faudrait-il faire le lien avec le fait que ces personnes ont, plus que la population de base, des comportements sexuels débridés et à risques.

Mais ce ne sont que des clichés, n'est-ce pas?

Et quelqu'un me reprochait plus haut d'avoir écrit "c'est la maladie le problème, pas les malades" !!

Quand on lit ce qu'écrit notre brave Serguei, on comprends bien que les malades du SIDA les "sidaiques", comme disait Lepen, l'ont finalement bien cherché. Et si on les mettait dans des sidatoriums ? :snif:

J'ai dis quelque part que le problème venait des malades? Non. J'ai dis qu'une partie du problème venait de leurs comportements. Une personne ne se réduit pas à ses comportements.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
fanfreluche Membre 821 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Clichés qui n'en sont pas. Il est évident, pour toute personne disposant d'un peu de bon sens, que la "libération" sexuelle qui règne dans nos contrées aggrave la situation concernant le SIDA.

C'est bien mignon de dire "protégez-vous". Mais faut quand même être sacrément con pour croire que tous ceux qui s'adonneront à la luxure se protègeront vraiment. Et correctement, qui plus est. Sans compter que votre "protection" ultime, le préservatif, est loin d'être aussi parfait qu'on le prétend.

Donc finalement, prôner la "liberté" de faire n'importe quoi avec n'importe et ce n'importe quand qui revient bien à augmenter les risques de contamination.

Mais comme il ne faut surtout pas toucher à la sacro-sainte "liberté" sexuelle, on ne parle pas de cet aspect des choses. Et quand certains en parlent, on se fout de leur gueule, on dénonce leurs "clichés".

Au passage, demandez-vous pourquoi, en France, le SIDA touche plus les personnes ayant des pratiques homosexuelles que les autres. Et ce n'est pas moi qui le dis, ce sont eux. Peut-être faudrait-il faire le lien avec le fait que ces personnes ont, plus que la population de base, des comportements sexuels débridés et à risques.

Mais ce ne sont que des clichés, n'est-ce pas?

J'ai dis quelque part que le problème venait des malades? Non. J'ai dis qu'une partie du problème venait de leurs comportements. Une personne ne se réduit pas à ses comportements.

je rend hommage à Serguei qui lui, dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas !(Même si c'est plus facile de dire ça planqué derrière son clavier qu'entouré de personnes atteintes de VIH :o° )

Et pourtant, ce que vous dites, Serguei, est à la limite de l'acceptable, tant c'est à la fois inexact, stupide et abjecte...

Mais quand on a dit ça, on a rien dit ; et comme je viens de le dire, l'ennui, c'est que ce que dit Serguei était très répandu dans les années 80, et on le comprenait un peu : nouvelle maladie, fantasmes collectifs, maladie étiquetttée des "3 h"(Hémophile, homosexuel, héroinomanes) et découlant de ça, une classification sordide des "biens pensants" : il y avait les "bons" malades du SIDA, ceux "qui n'y étaient pour rien" ; et les "mauvais",( dieu ait leur âme), qui avaient fauté !

Bref, on avait l'impression que les choses s'étaient tassée, que les mentalités avaient changées ; ben non ! et non seulement on retrouve les mêmes discours (ce que dit Serguei, je l'ai entendu 1000 fois dans les années 85/95), mais en plus violent, avec plus de dureté et d'intransigeance.

C'est bien, Serguei, de penser qu'en un coup de baguette magique, tous les hommes et les femmes de la terre vont devenir fidèles ! proner la fidélité, voire l'abstinence est louable ; mais n'est ce pas complètement utopique, voire dangereux, de penser que proner ces belles paroles suffiront à empecher les gens de tromper leur femme, ou d'aller voire la pute du coin de la rue (celle d'acôté le PMU :o° )

Enfin, je voudrais rectifier 2 choses que vous avez dit : d'abord, depuis les années 2000, le VIH est en augmentation chez les hétérosexuels alors qu'il est en stabilité relative chez les homos. Et puis, il me semble que dire qu'un problème vient du comportement de la personne revient à dire qu'elle est responsable de son problème ? Donc, que c'est de sa faute !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.


×