L'agonie d'un condamné à mort

C'est marrant ça, de répéter exactement ce que je viens d'écrire avec vos termes à vous... mais vous avez raison, pas d'inquiétude.

Pour ce qui est de l'injustice au terme moral et non juridique du terme, le crime commis n'a rien de comparable avec le châtiment du condamné.

C'est plus clair, comme ça?

Que nos idéaux soient en contradiction avec la confrontation du réel est un fait.

Tu ne tueras point est l’utopie vers laquelle il faut tendre, le plus souvent et le plus longtemps possible et je suis de ceux là !.

Sans vouloir relancer indéfiniment la discussion ou le débat, sur cette étrangeté remarquable.

Ceux qui sont, vent debout, au nom de l’humanisme et de la dignité, contre la peine de mort des assassins, sont favorables à l’euthanasie et à l’avortement.

Charles...va comprendre ?

Et c'est repartie. Avec une généralisation abusive en prime !

A part que l'euthanasie et l'avortement n'ont rien à voir avec la peine de mort. La peine de mort c'est " contre la volonté de celui auquel on va l'appliquer ". L'euthanasie non, la personne est pour ( je parle de mort assistée.autre topic.....) l'avortement, en deca des 12 semaines il n'y à pas de conscience.

On est en pésence d'unêtre vivant mais pas " encore" humain.

Si la limite à été fixée à 12 semaines, c'est pas pour rien.

Désolé, une femme qui décide d'avorter ne prononce pas une "condamnation à mort".

Pour ce qui est de l'injustice au terme moral et non juridique du terme, le crime commis n'a rien de comparable avec le châtiment du condamné.

C'est plus clair, comme ça?

C'est vrai, le châtiment est pire. Il se prévaut de la justice alors qu'il fait souffrir un individu. Et le fait de voir des gens applaudir à cela confirme le caractère barbare d'un tel acte.

Encore une fois, si c'était à choisir je ne le ferais pas non plus ; par contre la barbarie est bien du côté du criminel, vous pouvez toujours taper du pied et vous rouler par terre ; c'est juste une question de bon sens.

Vous pouvez bien continuer à baver sur votre clavier, la barbarie ici est bien des deux côtés et le sujet du fil est bien celui-ci.

Non, faire souffrir quelqu'un et considérer cela comme acceptable c'est barbare. Vous pouvez taper du pied et vous rouler par terre: c'est la réalité.

Si ça peut vous faire du bien de vous astiquer du mauvais côté de la barrière, up to you...

Je préfère m'astiquer du mauvais côté de la barrière que de m'astiquer sur la souffrance de quelqu'un. Mais bon, après, on a un sens moral ou on ne l'a pas.

Relis-moi, je n'ai jamais prôné ce type d'execution ; par contre vous voir pleurer sur le sort du type en faisant totalement fi du crime odieux, ça me fait un peu peur.

Pourquoi s'en priver, du coup...

Relis-toi: tu considères qu'on n'a pas à s'indigner qu'une personne souffre, sous prétexte que c'est un salaud. C'est de la barbarie à l'état pur.

Ok ; une femme enceinte de 22 ans massacrée avec son foetus, c'est humain et très moral.

Bisous.

Ok: faire souffrir quelqu'un sous prétexte que c'est un salaud c'est très moral.

On risque de tourner encore longtemps, comme ça...le faire souffrir n'est pas utile, mais le plaindre, à moins d'être adepte de Charles Manson, ça me dépasse totalement.

On risque de tourner encore longtemps, comme ça...le faire souffrir n'est pas utile, mais le plaindre, à moins d'être adepte de Charles Manson, ça me dépasse totalement.

Donc il ne faut pas considérer que la barbarie c'est mal même sur les salauds ?

Intéressante conception de la société. Donc si je vous considère comme meurtrière, j'ai le droit de vous torturer une demi-heure avant de vous tuer ?

Donc il ne faut pas considérer que la barbarie c'est mal même sur les salauds ?

Intéressante conception de la société. Donc si je vous considère comme meurtrière, j'ai le droit de vous torturer une demi-heure avant de vous tuer ?

Si je fais endurer les pires sévices gratuitement à une personne que tu aimes - à moins que tu n'aimes personne - sciemment et sans scrupule, tu n'aurais pas envie de m'écarteler?

Je ne te dis pas que tu as le droit de le faire, mais que c'est humain d'en avoir envie (le mot est faible).

Tu es donc un barbare.

Il y a une différence entre ressentir et légitimer, entre jouir de la souffrance et dire qu'elle est acceptable et avoir envie de la faire ressentir.

En l'occurrence, ici, tu légitimes le fait de faire souffrir quelqu'un en considérant qu'il n'y a pas à avoir de compassion. Tu agis en barbare en niant toute forme de droit à une personne sous prétexte qu'elle est un salaud.

Tu ne serais pas barbare si cette personne t'avait attaqué toi. Tu serais simplement en souffrance.

De même que dans ton exemple, je ne serai pas un barbare.

En revanche, ici, tu l'es.

Tu saisis la différence ?

Si je fais endurer les pires sévices gratuitement à une personne que tu aimes - à moins que tu n'aimes personne -

Attaque personnelle récurrente - signalé

sciemment et sans scrupule, tu n'aurais pas envie de m'écarteler?

Et ?

Je ne te dis pas que tu as le droit de le faire, mais que c'est humain d'en avoir envie (le mot est faible).

Oui et ?

Tu es donc un barbare.

Echec de la relation causale. Il y a une différence entre "avoir envie de" et "approuver que la société le fasse"

Il y a une différence entre ressentir et légitimer, entre jouir de la souffrance et dire qu'elle est acceptable et avoir envie de la faire ressentir.

En l'occurrence, ici, tu légitimes le fait de faire souffrir quelqu'un en considérant qu'il n'y a pas à avoir de compassion. Tu agis en barbare en niant toute forme de droit à une personne sous prétexte qu'elle est un salaud.

Tu ne serais pas barbare si cette personne t'avait attaqué toi. Tu serais simplement en souffrance.

De même que dans ton exemple, je ne serai pas un barbare.

En revanche, ici, tu l'es.

Tu saisis la différence ?

Euh...non absolument pas ; je dois être un peu limitée

Si je suis ton raisonnement, être une victime reste du domaine du moral, par contre on se doit de respecter le bourreau sous peine de dénonciation de barbarie.

Difficile à avaler.

pour info, contrairement aux partisans de la peine de mort

Moi je je me cache pas derrière les victimes au nom desquelles on exige du sang