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January

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Modérateur, ©, 107ans Posté(e)
January Modérateur 60 019 messages
107ans‚ ©,
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Le fiasco du chemin des Dames

Poilus, tirailleurs africains, alliés, ils sont des centaines de milliers à avoir été sacrifiés sur le chemin des Dames pour une poignée de kilomètres.

chemin-des-dames-premiere-guerre-mondiale-petain-2642545-jpg_2301476.JPG

350 000 morts ou blessés, des mutineries à n'en plus finir, pour seulement quelques kilomètres de terrain. En mai 1917, le général Nivelle est désavoué et remplacé en catastrophe par Pétain, suite à l'échec moral et physique que représente le chemin des Dames. Comment en est-on arrivé à un tel fiasco ?

Le Point http://www.lepoint.fr/histoire/premiere-guerre-mondiale-le-fiasco-du-chemin-des-dames-28-05-2014-1828760_1615.php

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Modérateur, ©, 107ans Posté(e)
January Modérateur 60 019 messages
107ans‚ ©,
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Par edern 35 à l'origine dont je copie le post ici :

Bonsoir à toutes et tous

La Grande Guerre a broyé une génération et a représenté une rupture majeure de notre Histoire.

Enseignant d'Histoire, il fallait que je saisisse l'opportunité du Centenaire pour faire de mes élèves des "apprentis-historiens" et des "passeurs de mémoire".

Je suis donc parti avec ma classe de 1ère (lycée Victor et Hélène Basch) à la recherche des 120 poilus Morts pour la France d'une commune bretonne (Bédée); pendant 5 mois, nous avons joué les "ras de bibliothèques" pour tenter de retrouver ces destins brisés.

Le résultat: un site internet http://www.ceuxdebedee.com/

et un film 3D de 7'(réalisé par un lycéen de 16 ans et qualifié de "petit chef d'oeuvre" par Ouest France).

Ce projet mené en partenariat avec l'Université de Rennes 2, l'Académie de Rennes et la Commune de Bédée a été salué lors de sa présentation officielle, le 15 avril dernier. Ouest France, la Mission Centenaire, l'ONAC, l'UNC... ont été enthousiastes! Et le 16 mai dernier, nos élèves ont offert leur projet aux descendants de ces malheureux, lors d'une" conférence au village". Emotion garantie...

N'hésitez pas à nous rendre visite et à donner votre avis!

Merci!

Modifié par January
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Membre, Posté(e)
edern35 Membre 5 messages
Baby Forumeur‚
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Bonsoir,

Les bonnes nouvelles succèdent aux bonnes nouvelles pour le projet "Ceux de Bédée": la Mission Centenaire 14-18 (site) vient de publier un article sur ce projet lycéen en Une de sa rubrique "espace pédagogique"; de plus, le site vient de franchir la barre des 10 000 pages consultées! Merci à vous tous! Enfin, ce samedi 14 juin, la mairie de Bédée dévoile son exposition sur les "120 de Bédée" (réalisée à partir des travaux des lycéens)et un Monument aux morts "réactualisé" par l'ajout des noms des oubliés. Plusieurs élèves assisteront à cette cérémonie avant de retourner à leurs révisions. On ne pouvait aussi se séparer sans revoir le film 3D, diffusé à l'entrée de l'église.

Merci!

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Membre, 89ans Posté(e)
Rasibus Membre 4 080 messages
Baby Forumeur‚ 89ans‚
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Scan d'une lettre écrite par un militaire de ma famille le 16 janvier 1915

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  • 2 semaines après...
Modérateur, ©, 107ans Posté(e)
January Modérateur 60 019 messages
107ans‚ ©,
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Ce soir sur Arte : "A l'ouest, rien de nouveau"

Tiré du roman paru en 1929, écrit par Erich Maria Remarque. Le roman décrit la Première Guerre mondiale vue par un jeune soldat volontaire allemand sur le front ouest.

Le roman :

Paul Bäumer est un jeune allemand de 19 ans. Après avoir été soumis à un bourrage de crâne patriotique par leur professeur, Kantorek, tous ses camarades de classe et lui-même s'engagent volontairement dans l'armée impériale allemande.

Après dix semaines d’entraînement, la rencontre du fameux caporal Himmelstoss et la brutalité de la vie au front font découvrir à Paul et à ses amis que leurs idéaux de patriotisme et de nationalisme se résument à des clichés inadaptés au monde réel. Sous le révélateur de la guerre, le jeune soldat se sent trahi par ses maîtres :

« Ils auraient dû être pour nos dix-huit ans des médiateurs et des guides nous conduisant à la maturité, nous ouvrant le monde du travail, du devoir, de la culture et du progrès – préparant l'avenir. Parfois, nous nous moquions d'eux et nous leur jouions de petites niches, mais au fond nous avions foi en eux. La notion d'une autorité, dont ils étaient les représentants, comportait à nos yeux, une perspicacité plus grande et un savoir plus humain. Or, le premier mort que nous vîmes anéantit cette croyance. Nous dûmes reconnaître que notre âge était plus honnête que le leur. Ils ne l'emportaient sur nous que par la phrase et l'habileté. Le premier bombardement nous montra notre erreur et fit écrouler la conception des choses qu'ils nous avaient inculquée. »

— Erich Maria Remarque, À l'ouest, rien de nouveau, chapitre I

Paul raconte les abominations de la guerre : les tranchées ne sont même plus en état d'être occupées, envahies de rats ou complètement détruites par les obus. Heureux d'avoir une permission, Paul rentre chez lui, mais n'est compris que de sa mère qui ne lui pose aucune question. De retour de permission, il est heureux de n'avoir perdu aucun de ses amis.

Obligé de mûrir d'un coup à 19 ans, Paul remet en cause les références morales qu'on lui a inculquées et se demande comment, lui qui n'a jamais connu autre chose que la guerre, va pouvoir mener une vie normale une fois ce désastre fini.

La souffrance physique est poussée à son paroxysme, les corps sont dénudés et découpés, réduits en charpie par l'artillerie, la blessure espérée comme un billet de retour à l’arrière, cette fraternité dans la souffrance entre des hommes martyrisés qui, lors de leurs permissions, n’arrivent même plus à exprimer ce qu’ils vivent sur le front, car les gens de l’arrière sont incapables de comprendre ce qui arrive.

(Wiki)

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Membre, 89ans Posté(e)
Rasibus Membre 4 080 messages
Baby Forumeur‚ 89ans‚
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Il y a 100 ans (demain) : Sarajevo.

Un fait divers qui a tourné au tragique...

On a commenté longuement le mois qui a suivi, au cours duquel personne n'a été capable d'enrayer le mécanisme implacable des alliances.

Pour ma part, je suis fasciné par le Pouvoir qu'avait l'empereur allemand d' empêcher la guerre. J'ai peu lu sur le sujet, mais il parait qu'au dernier moment, il a songé à faire arrêter les trains de soldats en route vers l'ouest. Ses généraux l'auraient dissuadé en raison des encombrements que cela aurait provoqué...

Je pense aussi à la toute première incursion de soldats allemands en territoire français (car ce sont bien les allemands qui ont traversé la frontière, pas les français; je ne sais même pas si la guerre était déclarée officiellement). Un courageux sous-officier s'est porté au devant d'eux et leur a fait des sommations: il a été abattu. Premier tué.

Nous reparlerons sans doute des semaines qui vont suivre... J'aimerais que la télé nous propose un bulletin d'information quotidien décalé de 100 ans en arrière.

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Membre, 64ans Posté(e)
pila Membre 18 571 messages
Baby Forumeur‚ 64ans‚
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28 juin 1914. Sarajevo. Empire d'Autriche-Hongrie.

L'archiduc héritier François-Ferdinand et sa femme Sophie montent les marches de la mairie; qu'ils quitteront peu après. Moins d'une heure à vivre.

La Guerre de 1914 naitra un mois après. Porte ouverte au caporal Hitler. Rendez-vous dans quelques années. En tout, des centaines de millions de morts (compter les deux guerres, la Révolution Russe, la Révolution Chinoise).

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Modérateur, ©, 107ans Posté(e)
January Modérateur 60 019 messages
107ans‚ ©,
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Un coup d'œil sur "aujourd'hui" :

Pendant que la mairie de Sarajevo commémore le centenaire, plusieurs centaines de personnes ont participé à l'inauguration à Sarajevo-Est, la partie serbe de Sarajevo, d'une statue de Gavrilo Princip, auteur de l'assassinat de l'archiduc autrichien François Ferdinand.

:mouai:

La commémoration du centenaire de la Première Guerre mondiale aurait pu être une affaire digne si elle était restée dans un cadre mémoriel décent. Il est évident que celle qui est en train de se transformer en bras de fer local au sujet de Gavrilo Princip est vouée à l’échec. Pis, elle risque de rallumer les passions qui ne se sont jamais éteintes.

(Courrier International)

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 874 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
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Mon grand père était né en 99.

Mille huit cent quatre-vingts dix neuf, évidemment !

Si bien qu'il a été incorporé en 18. 1918.

Il est donc arrivé au front pour l'armistice.

Bonne pioche !

Ce qui ne l'a pas empêché d'attraper la grippe espagnole.

Il était donc mourant sur son lit d'infirmerie du front...

Le docteur passe... (Et on était en Champagne !)

Les caves avaient été pillées et il y avait des bouteilles de Champagne partout !

Je vous rappelle que mon grand père étant provençal, et que donc, tout ce qu'il disait n'était pas forcément parole d'évangile (On se laisse souvent emporter par la beauté tragique ou formelle du discours) :

Comment du champagne -a foison- pouvait-il se retrouver dans une infirmerie militaire ? L'histoire ne l'explique pas, mais lui, il l'affirmait "testo qui" (sûr de lui)!)

Bref, DES bouteilles de Champagne étaient là qui traînaient sur sa table de nuit...

Et j'en reviens au docteur qui lui "avait signé ses papiers".

Une infirmière lui demande (au docteur, puisque lui, mon grand père, il était déjà à moitié dans le coma) :

--On peut lui laisser le Champagne ?

Le docteur :

--Il est foutu ! Au point où il en est, ça pourra pas lui faire plus de mal !

Et mon grand père s'est donc accroché à ses bouteilles de champagne !...

Combien en a-t-il bu ?

L'histoire ne le dit pas non plus.

Mais ce qui est sûr, c'est qu'il n'est pas mort !

La preuve : moi !

Le Champagne l'a sauvé de la grippe espagnole, et il m'a sauvé moi, par la même occasion !

(Autant vous dire que quand mes beaux parents ou ma femme me parlent de Reims, leur pays d'origine, je suis en pays connu !)

LE CHAMPAGNE, ICI, CA NOUS FAIT PAS PEUR : ON L'A COMME DANS LES GENES !

Et avec les champenois, c'est une entende cordiale.

Sauf quand on leur explique que vu les millions de litres de champagne qui se boivent sur la planète, une bonne partie vient du "blanc de blanc", récolté ici, dans le canton !

Là, on sent comme un tiraillement !...

Mais je suis pas venu ici pour vous parler du Champagne !

Non !

C'est de la GUERRE qu'il est question !

Mon grand père n'est donc pas mort en 18 sur le front puisque la guerre était finie, ni à l'infirmerie puisqu'il buvait du Champagne tout son saoul.

(L'expression est idoine!)

Il a donc été expédié en Palestine au titre du protectorat de la France sur ce pays, pour se battre contre les Turc !

Qui avaient fait "patche" (pacte) avec les allemands.

Une guerre sur la quelle peu d'historiens "du dimanche" n'osent s'étendre...

Il faut dire qu'on en est revenus, la queue entre les jambes.

Mais tout de même : avec sa compagnie, ils sont partis à 140, et ils sont revenus 40.

Les sièges de Marash, d'Ahintab...

Il racontait qu'il avait vu une charge de Spahis (français) à cheval avec la cape rouge au vent, sabre au clair, contre les mitrailleuses turques...

C'était pas de la guerre de pédés !

Il dirigeait une section de Sénégalais, avec des Bambaras.

Un soir il revient a campement et demande :

--Mais où sont les prisonnier turcs ?

Et las gardiens bambaras de répondre :

--A doumani !

Traduction :

"On les a mangé !"

Là mon grand père s'arrêtait et en se frappant dans les mains :

"Vous rinder' compté ?"

(En français "vous vous rendez compte?)

Parce que tout ça, il le racontait en provençal : le français n'eût pas été à la hauteur !

Et ce n'est pas pour autant qu'il méprisait les noirs.

C'était leurs façons de faire, nous on avait les nôtres.

Par exemple, il était fier de montrer que sur la tranchant de sa main, au niveau du pouce, la démarcation entre le dessus de la main et la paume, était très précise, droite et visible.

Comme explication, il disait : "ça, ça veut dire qu'on est à moitié noirs !"

Une autre fois, il se promenait dans un village turc avec un copain du village voisin,

Ils voient un gros bonhomme (turc) qui se faisait raser dans la vitrine du barbier.

Il dit à son pote :

--"Régardo mi ün paouc aquèou gros couilloun !"

(persuadé qu'à parler provençal, personne ne pouvait le comprendre en Turquie.)

(Traduction : regarde moi un peu ce grand "couillon"!)

Et là, le turc se retourne et lui répond en parfait provençal :

"Pas tant couilloun qué tu!"

(Pas plus couillon que toi!)

Imaginez la surprise de mon grand père et de son copain du canton !...

Evidemment, en se retrouvant de l'autre côté de ma Méditerranée trois qui parlaient LA LANGUE, il ont sympathisé...

Et le turc de leur expliquer que depuis plus de vingt ans qu'il venait passer ses vacances sur la côte d'azur, il avait appris à parler comme les gens d'ici...

Il autre fois, il racontait qu'il avait vu un SOLDAT FRANCAIS

ressortir d'un "gourbi" avec un bébé turc, fiché au bout de sa baïonnette.

Oui.

Et comme il lui demandait s'il n'était pas fou de faire ça, il avait répondu :

"Celui-là, au moins, il tuera pas mon fils"...

(C'est pas pire que de manger un prisonnier.)

C'était ça la guerre de Palestine.

Une autre fois,

il était dans un train qui transportait de oranges...

Et le train a déraillé à cause d'une mine.

Et il s'est retrouvé -dixit- à moitié "ensuqué"(assommé) :

"Dans le jus d'orange jusqu'à la taille".

(Là je reconnais que ça fait un peu galéjade !...)

Modifié par Blaquière
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Modérateur, ©, 107ans Posté(e)
January Modérateur 60 019 messages
107ans‚ ©,
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Une fresque monumentale de 132 mètres de long représentant la bataille de la Somme a été inaugurée ce mardi dans le couloir de la station de métro Montparnasse-Bienvenüe à Paris. Il s'agissait à l'origine d'un livre panorama du journaliste et dessinateur américain Joe Sacco paru aux éditions Futuropolis, dont les cinquante pages se déplient en accordéon sur sept mètres de long.

fresque-montparnasse-bataille-somme-2722337-jpg_2363008.JPG

http://www.lepoint.fr/societe/l-horreur-de-la-grande-guerre-dans-le-metro-02-07-2014-1842680_23.php

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  • 2 semaines après...
Modérateur, ©, 107ans Posté(e)
January Modérateur 60 019 messages
107ans‚ ©,
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Trente quatre millions de français et de françaises n'ont pas été mobilisés. Pour autant, ils n'en sont pas moins en guerre, les femmes, les enfants. Non seulement ils ont vécu dans l'angoisse permanente, mais ils ont du également faire face à de graves difficultés matérielles.

Les femmes

Les femmes remplacent les hommes absents au travail. Partout. Dans les champs aussi bien que dans les usines, les ateliers etc.. Elles deviennent infirmières, ambulancières, leur rôle est souvent essentiel, y compris le rôle des marraines de guerre dont j'ai déjà précédemment parlé.

Beaucoup de femmes seront humiliées, victimes de viols pour certaines, principalement dans les territoires occupés, où il est admis que les témoignages ont été nombreux, quoique souvent tus et l'on ne dispose d'aucune statistique. Les viols étaient commis par les troupes armées qui pillaient les villages qu'elles traversaient, ou commis par des geôliers dans les camps de prisonniers.

La cohabitation avec des femmes souvent seules dans les habitations réquisitionnées va également donner lieu à la formation de couples "affichés". Il en résultera des enfants illégitimes, nés parfois cependant de relations consenties qui seront source de drames au retour du guerrier.

Beaucoup de femmes cherchent à suivre leur mari, et elles le font ! Elles seront nombreuses à rejoindre leur époux dès que possible à l'arrière. Certaines ont la ferme intention de revenir enceintes afin que leur mari soit retiré du front et envoyé à l'arrière pour cause de famille nombreuse.

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Les enfants

Du côté allemand comme du côté français, les garçons vivent complètement la "guerre patriotique". Ils sont d'ailleurs largement représentés sur les cartes postales de l'époque, habillés en soldat et le fusil à l'épaule. Les filles elles, sont dessinées comme "consolatrices", et souvent habillées en infirmières.

A la campagne, les enfants travaillent très jeunes, sont plus robustes et parfois mieux nourris que les enfants des villes qui vont être les premières victimes des privations et des épidémies (notamment celle de la grippe espagnole en 1918).

Les traumatismes sont multiples, des enfants seront témoins directs ou indirects des humiliations infligées à leurs mères par les soldats qu'il faut loger, des centaines de milliers d'enfants ne verront jamais leur père rentrer, et certains perdront aussi leur mère.

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Les vieillards

Ils se remettent eux-aussi au travail, particulièrement à la campagne, et beaucoup de personnes âgées, grands-parents, devront malgré leur vieillesse accueillir et élever des petits-enfants orphelins.

Les hommes non-mobilisés

Ce sont les hommes chargés d'une famille de plus de six enfants et qui restent donc dans leur foyer. Il y a aussi les exemptés, souvent soupçonnés, tant pendant qu'après le conflit, d'avoir été des "embusqués" !

Modifié par January
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Membre, 89ans Posté(e)
Rasibus Membre 4 080 messages
Baby Forumeur‚ 89ans‚
Posté(e)

January, puisque tu connais bien le sujet, voudrais-tu nous rappeler ce qui s'est passé au jour le jour en juillet 1914, mois durant lequel le sort de l'Europe s'est joué ?

Merci.

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Membre, 89ans Posté(e)
Rasibus Membre 4 080 messages
Baby Forumeur‚ 89ans‚
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Juillet 1914. L'archiduc François-Ferdinand vient d'être assassiné à Sarajevo; évènement que les historiens considèreront par la suite comme le déclencheur de la grande guerre.

Des millions d'hommes travaillent aux moissons dans les champs. Sans se douter que des dizaines de milliers d'entre eux n'ont plus que quelques semaines à vivre.

Pourtant, la Presse de ce 16 juillet n'évoque nullement un risque de guerre Elle nous apprend seulement que le président Poincaré s'est embarqué à Dunkerque pour la Russie. On peut penser qu'il va trouver une solution à la crise diplomatique ?

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Membre, 64ans Posté(e)
pila Membre 18 571 messages
Baby Forumeur‚ 64ans‚
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Eté 1914 : Nicolas II de Russie annonce la déclaration de guerre au Peuple de son balcon de St Petersbourg.

1914/1918 : le hors d'oeuvre. 1939-1945 : le plat de résistance.

L'Europe ne comptait que quatre républiques en 1914 : la France, le Portugal, la Suisse et Saint-Marin. Le monarques régnaient sur l'Europe; tous apparentés. Ce qui n'empêchera pas la Boucherie.

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Membre, 89ans Posté(e)
Rasibus Membre 4 080 messages
Baby Forumeur‚ 89ans‚
Posté(e)

1914/1918 : le hors d'oeuvre. 1939-1945 : le plat de résistance.

A l'échelle mondiale, oui. Mais pour la France, je crois que le nombre de victimes a été moindre en 39-45 qu'en 14-18 ?
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Membre, 89ans Posté(e)
Rasibus Membre 4 080 messages
Baby Forumeur‚ 89ans‚
Posté(e)

A la Une du "Petit Journal" du 17 juillet 1914:

Un article sur la participation de la France à l'exposition de San-Francisco.

La démission du président Huerta au Mexique

La séparation de deux bébés siamois

Le prochain procès de Mme Caillaux

Le match gagné par le boxeur Carpentier.

Qui peut penser qu'on est à 16 jours d'une mobilisation ?

Modifié par Rasibus
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Membre, 89ans Posté(e)
Rasibus Membre 4 080 messages
Baby Forumeur‚ 89ans‚
Posté(e)

18 juillet 1914

Dans le "Petit Journal":

Un article sur la foudre.

Un éditorial sur des propos de Jaurès, qui évoque une "insurrection préventive" devant le congrès socialiste

Une dép^che de Vienne annonçant la nomination par l'empereur François-joseph du nouveau généralissime de l'armée austro-hongroise.

Des nouvelles de l'escadre présidentielle emmenant Poincaré vers Cronstadt : "Le bruit courait hier qu'au cours de son passage dans la mer Baltique, elle serait saluée par une force allemande"...

Allons, ça ne va donc pas si mal entre la France et l'Allemagne ?

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Membre, 89ans Posté(e)
Rasibus Membre 4 080 messages
Baby Forumeur‚ 89ans‚
Posté(e)

19 juillet 1914

La Une du "petit parisien":

Editorial titré "la soif" ( Grave question: Se porte-t-on mieux en buvant beaucoup ou en buvant peu ?)

Paris acclame Carpentier vainqueur.

Un modeste entrefilet titré: << On attache en Russie une grande importance politique au voyage de M. Poincaré >>

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