Violences d'un père sur adolescent(e) majeur(e).

Bonjour,

Je voulais demander votre avis sincère sur ce sujet.

Imaginez que vous connaissiez un père de famille qui frappe sa fille (à plus d'une reprise dans le temps, c'est-à-dire qu'il a "recidivé") pour un motif amoureux (la fille sort avec un gars et lui ne le veut pas), alors qu'elle est majeure.

Que feriez-vous ?

Merci d'avance.

Si c'est vraiment violent, je serais le mec de la fille je lui casserais la gueule mais genre violent. Après si c'est un fourbe et qu'il attend que ça j'enmenerais ma copine au post de police pour qu'elle porte plainte.

Dans les deux cas, la copine devrait couper les ponts avec son père.

Bonjour

Je pense qu'il faudrait l'orienter vers des structures de médiation familiale si elle ne se voit pas porter plainte

Bonne soirée

Merci à vous deux pour vos réponses !

Si la fille ne veut plus vivre sous le foyer de son père, y a-t-il un moyen pour qu'un organisme puisse l'héberger ? Porter plainte me semble dans l'immédiat la meilleure des solutions, mais au nom de qui à ce moment-là ? Si la fille a peur que son père garde une rancune contre elle et qu'il se montre de plus en plus violent dans un futur plus ou moins proche, je sens la situation compliquée...

D'autant plus qu'elle est étudiante donc financièrement pas indépendante !

Et pour les structures de médiation familiale, je n'y crois pas vraiment. En général le père promet de faire des efforts, se met en victime et comme le nom l'indique, il y a médiation. Tout rentre dans l'ordre dans le meilleur des mondes...

Mais le père sera encore plus violent, il empèchera net à sa fille d'avoir des liens avec l'extérieur (dans le cas que je décris c'est arrivé) si ce n'est qu'il lui permet quand même de continuer ses études...

http://www.jeunesviolencesecoute.fr/espace-jeunes/dossiers-sur-la-violence/devenir-majeur/devenir-majeur-que-dit-la-loi.html

Tu devrais y trouver les réponses à tes questions

Peut-être qu'en connaissant ses droits, elle pourra le contraindre à une médiation par un tiers

Ou bien c'est la plainte

Bonne soirée

D'accord, merci encore Pere Vert.

Bonne soirée.

Mais derien, c'est vrai que si elle veut finir ses études c'est problématique puisqu'elle est encore dépendante financièrement... Le mieux, pour le moment c'est une solution à l'amiable je pense (comme faire croire à une rupture avec le petit copain pour calmer le père), à l'obtention du diplome plus rien ne la retiendra et les deux amants pourront vivre ensemble au grand jour. Je sais que c'est pas terrible mais c'est toujours très compliqué de trouver une solution aux problèmes familiaux... Et puis on a pas toutes les infos, car si le père paye les études de la fille c'est qu'il l'aime au fond, peut-être que le petit copain n'est pas réglo... Dit nous en plus car c'est difficile de t'apporter une solution sans avoir toutes les cartes en main :/

Oui, il est vrai que la solution à l'amiable semble être dans l'immédiat la meilleure des solutions.

Je vais remuer ça et réfléchir à une issue possible.

S'il aimait sa fille pour ce qu'elle est et pas pour ce qu'elle représente pour lui, je ne pense pas qu'il la frapperait autant.

Merci à vous deux pour vos réponses !

Si la fille ne veut plus vivre sous le foyer de son père, y a-t-il un moyen pour qu'un organisme puisse l'héberger ? Porter plainte me semble dans l'immédiat la meilleure des solutions, mais au nom de qui à ce moment-là ? Si la fille a peur que son père garde une rancune contre elle et qu'il se montre de plus en plus violent dans un futur plus ou moins proche, je sens la situation compliquée...

D'autant plus qu'elle est étudiante donc financièrement pas indépendante !

Et pour les structures de médiation familiale, je n'y crois pas vraiment. En général le père promet de faire des efforts, se met en victime et comme le nom l'indique, il y a médiation. Tout rentre dans l'ordre dans le meilleur des mondes...

Mais le père sera encore plus violent, il empèchera net à sa fille d'avoir des liens avec l'extérieur (dans le cas que je décris c'est arrivé) si ce n'est qu'il lui permet quand même de continuer ses études...

Pour les structures d'accueil, il existe SOS Femmes, disposant d'un annuaire pour les différents centres existants de différentes associations, couvrant également les problèmes liés à la sexualité, de prostitution, violence conjugal, etc... Bref, il y a de quoi faire normalement.

Voici : http://www.sosfemmes...ntacts_chrs.htm

Pour la plainte, elle ne peut le faire qu'à son nom, puisque victime. Le chemin sera difficile, liens familiaux obligent, mais c'est à elle seule de faire le choix. Généralement, les structures d'accueil essayent d'accompagner la victime vers cette option.

En espérant que cela soit suffisant. D'expérience, il vaut mieux qu'elle quitte le domicile familial, car la médiation, si ça un effet immédiat mais pas toujours concluant à long terme, il n'empêche qu'elle courre un risque très sérieux de fréquenter un proche violent. La carte de la sécurité est de loin préférable.

Je discuterai déjà avec elle pour savoir ce qu'elle souhaite. Porter plainte, c'est aussi couper le lien avec la famille, et parfois au sens large. Ce n'est pas à moi de prendre cette décision, à moins que la personne (fille comme garçon d'ailleurs) soit en danger de mort. Triste à dire, mais parfois, certains préfèrent encaisser les coups quelques années pour pouvoir protéger leurs frères & soeurs / ne pas être coupé d'eux / etc...

Une fois que le danger de mort est évité (parce que s'il y a un danger de ce genre, c'est je vais chercher la personne par la peau du cou, et je porte plainte moi-même), la discussion se poserai en ces termes: Déjà, qu'est-ce qu'il peut se produire pour que le père ne soit pas violent ? Parfois, il n'y a rien à faire. Dans le cas que tu présentes, on pourrait imaginer qu'éloigner le petit ami serait une bonne idée. À leur couple d'en discuter, et de chercher un moyen.

Mais une chose est certaine: il faut qu'elle trouve le moyen de quitter au plus tôt le domicile familial.

Une question, cependant, reste toujours en suspens dans ces situations, la violence a-t-elle réellement une cause (il n'aime pas le petit copain) ou est-ce juste le père qui est violent en soi (il a frappé avant et pour d'autres raisons). Parce que dans ce dernier cas, si elle a des frères & soeurs, il faut clairement lui signaler que la majorité des parents violents ne le sont pas qu'avec 1 seul enfant. Seulement les enfants ne sont pas au courants pour les uns les autres, et/ou n'en parlent pas, et ça fait une omerta complète. Si la violence est là globalement, faudrait l'enjoindre encore plus à porter plainte, car elle n'est pas seule concernée, d'autant si elle a des frères/soeurs plus jeunes.

Merci à vous deux The Black Cat et casdenor.

Dans notre cas, j'éviterais avant tout de couper ce lien (ne serait-ce que financier, très important pour les études).

Dans le cas que je présente, disons qu'on va supposer que toute la fratrie se ligue contre la fille qui fait jeu à part. Elle est seule et sans support moral/psychologique.

Pour les violences, on va dire que c'est pour une raison très précise mais qui n'a pas lieu d'être. Le problème est d'ordre privé et présuppose avant tout un soucis idéologique.

Imaginons aussi qu'elle ne veuille pas porter plainte pour ne pas causer de soucis à ses parents et/ou parce que les répercussions sur elle seront énormes. Mais elle demeure résolue à quitter le domicile familial...