Thierry serait devenu SDF après avoir tué accidentellement sa fille

CHARLEVILLE-MEZIERES (08). Le corps de l’ex-employé communal a été retrouvé « 10 à 15 jours après sa mort » au fond d’une cour, malgré l’attention de sa famille.

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Mon père n’est pas mort dans l’indifférence » souligne l’une des filles de Thierry, dont le corps a été retrouvé il y a quelques jours au fond d’une cour, avenue du 91e Régiment d’infanterie, dans le quartier du Faubourg-de-Pierre à Mézières.

Les policiers ont indiqué que sa mort, due à une hémorragie œsophagienne (une maladie souvent liée à l’alcoolisme) remontait à « au moins dix à quinze jours ». Mais la fin tragiquement solitaire de cet ex-employé communal de Blagny, devenu sans domicile fixe, ne reflète pas l’attention que lui portait sa famille.

« Nous ne l’avons pas abandonné, ni mis dehors », explique sa fille, « il lui restait cinq enfants, dont la dernière a 14 ans et il avait six petits-enfants ». Tous tentaient régulièrement de conserver le contact avec lui, malgré ses longs silences, qui pouvaient durer parfois plus de 6 mois.

« Il s’est mis à boire de plus en plus »

« Il y a 11 ans, il avait tué accidentellement ma sœur, à la chasse dans un bois de Euilly, près de Carignan », révèle-t-elle avec peine, « l’arme s’est déclenchée d’un coup ». Suite à ce drame, Thierry a perdu son travail. « Et puis il a perdu son permis de conduire, et s’est mis à boire de plus en plus. » Il vivait dans la rue depuis quatre ou cinq ans, après s’être peu à peu coupé de ses proches. « Mon dernier contact avec lui remonte à deux ans. Il ne pouvait plus vivre avec ça, c’est pour cette raison qu’il s’est mis à boire. Pour oublier l’accident, pour oublier ma sœur », souffle sa fille, encore choquée par le décès de son père. Il avait 54 ans, « mais paraissait 75 ans ».

Hanté par son passé, l’ex-employé communal dormait souvent dans un foyer. C’est d’ailleurs là qu’une chaîne nationale de télévision avait immortalisé son visage il y a trois ans, dans le cadre d’un reportage diffusé au journal de 13 heures.

Quelle tragédie.

CHARLEVILLE-MEZIERES (08). Le corps de l’ex-employé communal a été retrouvé « 10 à 15 jours après sa mort » au fond d’une cour, malgré l’attention de sa famille.

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Mon père n’est pas mort dans l’indifférence » souligne l’une des filles de Thierry, dont le corps a été retrouvé il y a quelques jours au fond d’une cour, avenue du 91e Régiment d’infanterie, dans le quartier du Faubourg-de-Pierre à Mézières.

Les policiers ont indiqué que sa mort, due à une hémorragie œsophagienne (une maladie souvent liée à l’alcoolisme) remontait à « au moins dix à quinze jours ». Mais la fin tragiquement solitaire de cet ex-employé communal de Blagny, devenu sans domicile fixe, ne reflète pas l’attention que lui portait sa famille.

« Nous ne l’avons pas abandonné, ni mis dehors », explique sa fille, « il lui restait cinq enfants, dont la dernière a 14 ans et il avait six petits-enfants ». Tous tentaient régulièrement de conserver le contact avec lui, malgré ses longs silences, qui pouvaient durer parfois plus de 6 mois.

« Il s’est mis à boire de plus en plus »

« Il y a 11 ans, il avait tué accidentellement ma sœur, à la chasse dans un bois de Euilly, près de Carignan », révèle-t-elle avec peine, « l’arme s’est déclenchée d’un coup ». Suite à ce drame, Thierry a perdu son travail. « Et puis il a perdu son permis de conduire, et s’est mis à boire de plus en plus. » Il vivait dans la rue depuis quatre ou cinq ans, après s’être peu à peu coupé de ses proches. « Mon dernier contact avec lui remonte à deux ans. Il ne pouvait plus vivre avec ça, c’est pour cette raison qu’il s’est mis à boire. Pour oublier l’accident, pour oublier ma sœur », souffle sa fille, encore choquée par le décès de son père. Il avait 54 ans, « mais paraissait 75 ans ».

Hanté par son passé, l’ex-employé communal dormait souvent dans un foyer. C’est d’ailleurs là qu’une chaîne nationale de télévision avait immortalisé son visage il y a trois ans, dans le cadre d’un reportage diffusé au journal de 13 heures.

http://www.lunion.pr...ue-ia0b0n259296

Comment peut on encore vivre après cela ??? Comment ??? Tuer son enfant ! Pauvre homme, je le plains vraiment. Et maintenant, ce sont ses autres enfants qui doivent culpabiliser. Pourquoi faut il que la vie soit aussi cruelle ? Pourquoi ??

Hélas, notre existence est vouée à de telles ignominies, qui détruisent le psychisme des êtres humains. Pauvre Monde ....:(

Comment peut on encore vivre après cela ??? Comment ??? Tuer son enfant ! Pauvre homme, je le plains vraiment.

Thierry t'as fourni la réponse…

Tragique pour toute une famille !

Salut.

C'est un accident de chasse qui a fait 2 victimes. Le poids de la mort de sa fille était manifestement trop lourd. Personne n'a réussi à l'aider.

++

je vous conseil de lire :

Ci dessous, la liste des décès de personnes qui ont vécu un moment ou l’autre à la rue. Ces listes ne sont en rien exhaustives et nous les communiquons afin que des familles, des amis, puissent apprendre ces décès.

• nos sources d’informations sont diverses : particuliers, associations, institutions, médias, et peuvent comporter des erreurs. Veuillez nous en excuser et nous transmettre les rectifications.
  n’hésitez pas à nous contacter si vous vous posez une question ou voulez un complément d’information.
• ces hommes et ces femmes sont morts. leurs noms sont publiés pour les honorer. Leur mort est un scandale qui doit interpeller chacun à un niveau personnel comme collectif, et quelles que soient nos appartenances politiques ou religieuses.
• Ces listes ne sont pas exhaustives. Vous pouvez, si vous le voulez, nous communiquer les décès que vous souhaiteriez y voir figurer.
• Différents collectifs et associations de différentes villes ne nous transmettent actuellement que des informations agrégées ou anonymisées. Leurs différentes coordonnées sont dans ce lien.
  Cliquer sur la vignette pour ouvrir la liste de décès =

http://www.mortsdelarue.org/spip.php?article14

HEUREUSEMENT qu'il y a cette rubrique :

Si parmi les personnes qui ont vécu à la rue, certains, beaucoup trop nombreux, meurent, nous avons recueilli quelques témoignages de personnes bien vivantes.

vos témoignages sont bienvenus

Témoignages de A.T. et Papillon Louve sur :

http://www.mortsdelarue.org/spip.php?article152

trouver sur internet :

http://bellaciao.org/fr/spip.php?article138516

fort avec les faibles !

faibles avec les forts !

Il faut faire très attention avec ces vidéos. C'est juger un film entier sur la foi d'un extrait. C'est très facile de s'indigner, de filmer, de juger, quand on a pas le pourquoi du comment d'une telle intervention. Elle peut être tout autant légitime qu'injustifiée. Les commentaires des badauds qui se donnent bonne conscience en critiquant l'action policière sur un individu qu'ils n'auraient même pas daigné apercevoir si rien ne s'était passé ne sont pas des sources fiables d'information. On a pas la réponse des policiers ou du grand magasin incriminés sur le fond de cette affaire...

mon expérience de de la vie + mon expérience professionnelle auprès des sans domicile donnent à pensée que c'est trop souvent vrai que certains flics sont coupables de tels faits sans être filmés ou même empêché par les témoins !!!

j'ai eu affaires à de tels cons à maintes reprises !!

par contre, cette vidéo commence au plein milieu d'une arrestation et non au début !!!

ce qui peut donner aux ""z'honnêtes gens"" la bonne conscience de dire que les flics ne peuvent être accusés d'êtres des pourris et donc que le SDF a forcément tort !!!

choisis ton camps !!!

Le problème est justement qu'on ne peut choisir son camp sur la base de cette vidéo. Cette intervention, je le répète, peut être tout autant légitime qu'injustifiée. On ne sait pas quels sont les tenants et les aboutissants de cette affaire, on ne peut en juger d'après un extrait vidéo de moins de trois minutes.

Je ne nie pas que "certains flics" soient coupables de tels faits. Mon expérience de la vie et mon expérience professionnelle auprès des personnes vivant dans la rue m'incitent à la prudence. j'ai eu moi-même parfois besoin de pratiquer ce genre d'intervention sur quelques-unes de ces personnes. et jamais par plaisir ou sadisme, mais parce que ces gens représentaient une menace pour moi ou un membre de notre équipe, ou pour la population alentour. Et toujours le badaud est du côté de la personne entravée. C'est un réflexe humain. Il ne faut pas laisser les abus se produire, chacun sera d'accord avec ça. Encore faut-il savoir quand il y a abus...