Le sexe opposé

J'ai une question qui me vient à l'esprit :

"Est ce que, plus une nana est physiquement intelligente, plus elle se sent importante ?

Car plus elle est physiquement intelligente, plus elle est désirable"

Vous m'avez compris ?

Ca peut jouer, liloshaft78. Mais ce n'est pas le seul facteur qui joue. Donc ce n'est pas aussi simple.

D'accord

Je peux dire que je suis dans la même situation que toi, j'ai 16 ans et je n'ai encore jamais connu l'amour. Mais tu n'as pas à ressentir de honte à cela, ce n'est pas anormal. D'abord, qu'est-ce que l'amour ? L'amour, c'est quelque chose qu'on ressent, on ne peut le décrire mais pourtant on le sent, il est là. Aimer, c'est ressentir le besoin de partager des choses avec l'autre, celui qui nous as choisis et qu'on a choisit. Il ne faut donc pas confondre amour et désir. Le désir, c'est l'envie d'être avec une personne ayant un physique avantageux. On éprouve juste du désir, que beaucoup de personnes confondent avec amour. L'amour, ce n'est pas seulement de l'ordre de la sexualité. Un beau moment devant un joli paysage, un joli film sans espérer quelque chose de sexuel s'assimile à l'amour. Vouloir uniquement partager ses moments pour ensuite finir par une partie de jambes en l'air peut s'assimiler à du désir. Bien sûr, les relations sexuelles font partie intégrantes de l'amour, quand on ressent le besoin de donner du plaisir à l'autre, en se donnant du plaisir. Ainsi, ne te sens pas gêné quand tu entends en soirée "je l'ai baisée" ou d'autres paroles machistes et abjectes comme celle là. Non, on ne baise pas une femme. Le "je" est à exclure dans une relation. Ce n'est pas "moi" qui l'ai "baisée", c'est "nous" qui avions fait l'amour, ensemble. Un couple, c'est le fait de partager, de recevoir et de savoir donner, même si nous ne partagions pas les mêmes origines, la même classe sociale ou bien encore les mêmes centres d'intérêts. C'est donner à quelqu'un quelque chose qu'il vous donnera en retour. C'est très compliqué en fin de compte.

Et puis, l'amour, c'est quelque chose qu'on cherche ? Je ne pense pas. C'est quelque chose qu'on peut trouver à n'importe quels moments, dans la rue, au travail, ou bien encore une aire d'autoroute. Les réseaux sociaux de sites de rencontres sont là pour établir les liens. Mais je pense ne jamais avoir recours à ce genre de site. Je pense que le contact doit se faire à l'improviste, ou bien dans la prolongation d'une amitié. Il n'y a aucun mérite à être sortie avec une personne dans le simple but d'être en couple, et se servir de cette personne comme intermédiaire en "attendant mieux". Aimer, c'est se dévouer à cette personne, sans crainte, en toute confiance.

Pour en revenir à ma situation, comme je vous le disais, j'ai 16 ans et je n'ai encore jamais connu l'amour. Et je n'ai aucune honte. Car quand nous voyons la plupart des relations des jeunes de mon âge, on peut voir que les principales relations se sont faites uniquement par le biais soit du "désir", comme je l'ai expliqué plus haut, soit en omettant ses passions et sa véritable pensée. Ou tout simplement dans l'espoir de trouver mieux. Bien sûr, une quatrième catégorie s'ajoutent, celle du véritable amour, qui durent en général bien plus longtemps que quelques semaines ou quelques mois. Et c'est ce genre de relations qu'il faut privilégie. Bien sûr que le contact physique compte dans une relation, ce serait mentir sur ce point là. Mais ça intervient dans un premier stade. Le second stade, c'est la perception de pensée de l'un à l'autre. Je m'explique. Dans un couple, comme je le disais, la relation émotionnelle et passionnelle est extrêmement importante. Quand deux personnes qui s'aiment se parlent, elles doivent se comprendre, savoir ce qui ne vas pas chez l'autre, et faire tout pour se rendre heureux. Quand l'un ne va pas, l'autre n'ira pas non plus. Voilà les vraies valeurs de l'amour. Donc oublie tout de suite le fait qu'une jolie fille ait plus de chances de tomber amoureuse, c'est faux. Elle a plus de chances qui s'offrent à elle, mais ses chances sont plus de l'ordre du désir que de l'ordre du partage amoureux. Et puis, certaines filles gardent la tête sur les épaules. Je crois au réformisme dialectique, théorisée par le philosophe Karl Marx. Le réformisme dialectique, c'est de le fait d'évoluer au travers de la société et de nos relations. C'est la société et nos relations qui nous façonnent, pas nos origines, ni notre classe sociale dans laquelle nous évoluons. Les filles qui ont été plébiscitées par beaucoup de personnes ont plus de chances de ne se vouer qu'au physique, sauf pour celle qui gardent la tête sur les épaules.

Pour mon cas, je n'ai parler qu'une fois à une fille que j'ai aimé. Je crois d'ailleurs que c'est la seule fille que j'ai aimé. Elle habitait à quelques pas de chez moi, et prenait le même bus que moi quand j'allais au collège. Elle n'était par contre pas au même collège que moi, mais à un autre de ma ville. Je la voyais tous les jours. Je m'imaginais ce qu'elle faisait, ce qu'elle pensait. Je me plaisais à m'imaginer ces passions, ce qu'elle faisait chez elle le soir. Quand je me lavais, me poser des questions aussi futiles et inutiles que "se lave elle aussi ?". Je rêvais beaucoup d'elle, beaucoup de rêves qui se centrait sur l'approche et la première rencontre. Bien sûr, je n'avais pas confiance en moi, et j'avais quelques amis, qui me suffisait car j'étais amis avec eux pour ce qu'ils étaient et non pour ce qu'ils représentaient aux yeux des autres. J'ai donc eu très peur de lui parler. J'en ai parlé à un ami plusieurs fois, tous les matins. Je descendais à son arrêt avec mon meilleur ami, pour espérer la voir quelques secondes plus assise sur son banc, seule. Pour ne pas éveiller les soupçons de mon ami, qui croyait que j'avais seulement un faible pour elle, je prétextais descendre pour aller au skate-park le matin, même en hiver avec -15°. C'était pendant mon année de troisième. L'année suivante, au lycée, elle n'était plus là le matin. J'ai donc fait part de mes craintes auprès de ce même meilleur ami. Il a commencé à croire que je l'aimais vraiment. Puis, vers le mois d'octobre, elle a recommencé à prendre le car le matin. Pendant les vacances, j'avais visité au moins 500 profils Facebook pour retrouver son nom. Je n'avais rien lâcher jusqu'à ce que je la trouve. J'ai envoyer le lien de son profil à un ami. Et c'est là qu'il se décida à lui envoyer un message, et à lui parler de moi. Il disait que je lui parlais souvent, et qu'il aimerait bien me rencontrer. Elle était plutôt gentille avec lui. Elle a donc accepter de me parler. Vous me direz que ça révèle du désir d'aimer une fille qu'on ne connaît pas, mais je ne pense pas. Le physique a évidemment beaucoup joué, elle était très belle. Mais je crois que j'étais nourri par mon imagination qui a formée sa personnalité. Elle m'a donc envoyé une demande d'ajout à la liste d'amis sur Facebook. Un long échange se fit. Et le contact est plutôt bien passée. Nous étions fin septembre 2012. Je lui fit part de mes passions, de mes centres d'intérêts, de mes loisirs, rapidement, pour me présenter vaguement. Je lui ai donc poser beaucoup de questions, sur ce qu'elle faisait, ses passions, ses centres d'intérêts. Je n'avais que supposée des hypothèses quant à ses passions. Et je dois vous avouer que je fus assez déçu. Je m'imaginais qu'elle était intéressée par énormément de choses. Bien sûr, je mis ça sur le compte de mon approche un petit peu trop intrusive, elle s'avérait intelligente et pas influencée par les autres. Nous étions un dimanche. Ou samedi, je ne sais plus, qu'importe. Lundi, nous devions nous voir le matin, à l'arrêt de car de mon petit village. J'avais peur. Elle se mettait toujours à l'opposé de moi. Ce matin là, elle était à ma place, exactement à la même place que moi. Je pris peur, et ne lui parla pas, m'éclipsant lamentablement. Le lendemain matin, ayant eu honte, je suis donc allé la voir. Cette nuit là, je n'ai pas dormi, ou peu. Je lui ai parlais, lui ai fait la bise. Elle avait une voix terriblement douce et tellement séduisante. Je fus conquis. Je lui parlais un petit peu, puis le car arriva. Nous avons pris nos places habituelles. En fait, je ne savais pas encore vraiment si elle me parlait par politesse ou en attente de me connaître. À l'arrivée du bus au lycée, nous nous sommes parlés. Elle me suivait, puis nous avons un petit peu parlé. Elle avait toujours une voix tellement douce. Je suis donc allé en cours. Le soir, après une mauvaise journée. Je dois attendre une demi-heure pour que mon car arrive le soir. Et c'est avec une joie immense que je la vis arriver vers moi. Mon cœur fit un bond dans ma poitrine. J'ai donc parler avec elle. Dans le trajet du soir, elle s'était mise derrière moi, et nous avons parler un peu, notamment de ce que nous allions faire. Elle m'avait dit des mots que je n'avais pas su très bien décrypter à cette époque, comme "au moins, t'es différent des autres" quand je parlais de mes centres d'intérêts, ou encore "tu te rappelle de ça ?", pour une simple petite anecdote qu'elle m'avait dit sur Facebook. À vrai dire, je relisais ses messages plusieurs fois. Et pour le week-end, mon ami lui parlait encore. On a donc, comme d'habitude, fait du vélo dehors, puis on s'est posé sur un banc, pour discuter. Je parlais encore d'elle. Il me demande d'aller chez moi (à au moins 500 mètres, après une pente). Je n'étais pas vraiment d'accord, mais voyant son acharnement étrange, je décidais d'accepter. Pourtant, je n'avais reçu aucun nouveau jeu. Étrange. Et là, près de chez moi, entre le croisement de ma rue et de la sienne (nous habitons en rase campagne), je la vis. Je pensais à un hasard, mon ami se retourna et souri. Nous lui disions donc bonjour, et nous lui faisions la bise. Nous avions un petit peu parlé. Nous étions début octobre et il faisait très beau. Nous nous sommes mis à parler du soleil, et des nuages. Nous nous sommes posés des questions un peu idiotes, mais quand on aime une personne, ça ne pose pas de problèmes : "Vers quelle direction les nuages allées ?". Nous nous sommes donc allongés près d'un champ, moi à côté d'elle, et nous avions regardé les nuages. Trop peu longtemps à mon goût. Puis elle a du rentrer. Mardi, nous nous étions revus après les cours. Nous nous sommes rencontrés au centre-ville. J'étais toujours avec mon meilleur ami. Et là, haut malaise, elle était avec un ancien garçon du collège, un mec qui ne m'aimait pas et que je n'aimais pas. Le genre de personne qui a tout fait pour devenir ami avec les "personnes populaires" et être comme les autres. Nous faisons un bout de chemin tout les quatre. Moi et mon meilleur ami ne diront pas un mot de ce petit chemin. Quand il fut parti, elle me dit qu'elle ne le connaissait pas, et que ses amis étaient des idiots. Je fus vite rassuré. Cette même personne avait promis de me défoncer, pour une vielle histoire, la prochaine fois qu'il me verrait. Il m'a même parlé, preuve que ces gens affichent la couleur seulement quand des personnes autour sont là pour les accompagner. Elle me parla de la profession de ses parents, sa mère était secrétaire. Je lui ai dit "Oh... Nous sommes peut-être frère et sœur". Elle rigola. L'autre personne fit une autre blague "et tu passeras sous le bureau", et elle ne dit rien. À ma grande honte, je fus content. Il s'en alla ensuite. Elle m'avoua qu'elle ne connaissait même pas son prénom et que ses potes étaient bizarre. Je fus ravis. Mais je trouve que en public, devant beaucoup de personnes, elle avait bien changée. Elle était différente. Elle ressemblait trop aux autres, bien plus que du merveilleux dimanche, où une demi-heure m'avait fait rêver, où nous partions dans des délires enfantins et sans nous soucier des autres, en rigolant sans retenu. La pression des autres, sans doute. Sur Facebook, sur sa photo de profil, beaucoup de j'aime et de commentaires, principalement de mâles, dans le genre "t'es trop belle". Je fus vite déçu. Elle postait des photos comme les autres filles sur Facebook, en se tenant les cheveux, et avec des mimiques d'adolescentes. Je trouvais dommage qu'elle ne resta pas au naturel de sa pensée, comme ce dimanche. L'influence que la société donne aux gens est tout juste affreusement dommage, pour l'émancipation de chaque personne, sans se soucier des autres. Je désespérais de la revoir. Le mardi soir, j'écoutais de la musique, et elle me tapa dans le pied, en souriant. J'étais extrêmement heureux qu'elles viennent me voir. Malheureusement, certaines personnes de ma classe nous ont vus. Ils m'ont posés pleins de questions, j'y ai répondu comme un idiot. Et ils me détruits en disant "mais t'as aucune chance avec une fille comme ça", et toutes les méchancetés qui vont avec. J'étais avec elle pour elle, et non pour son physique. Une fille gentille et intelligente est toujours jolie. Du moment que son fond de pensée est bon, même si son physique n'est pas forcément avantageux, sa gentillesse rayonnent et les rendent jolies. Aucun doute dessus. Puis je perdis confiance en moi, je me détachais d'elle, ne lui parla plus de grand chose, abandonnant en quelque sorte l'espoir de partager plus de choses avec elle. Puis elle ne vint plus me voir le soir, et ne s'assit plus derrière moi dans le car. Elle ne me correspondait pas, sans aucun doute. Mais je fus quand même content de connaître cette expérience, qui me redonna enfin confiance en moi. Je pouvais parler à une fille que j'aimais, en engageant une conversation intéressante avec elle et en la faisant rire. Preuve en est encore une fois que les hommes sont trop influencés par notre société d'apparence.

Voilà ma première expérience. Je ne tente rien aujourd'hui. Je crois que l'amour, avec ses hauts et ses bas, ne se cherchent pas, ils nous tombent dessus. À un moment qu'on ne peut définir, à un endroit qu'on ne peut deviner. C'est pourquoi je crois aussi à l'amour homosexuelle, entre deux hommes ou deux femmes. J'espère que cette "petite introduction" sur l'amour, et sur ma première expérience puisse te faire tirer quelques conclusions. Inutile de se sentir honteux, l'amour n'est pas un statut social, c'est un fait. Je te souhaite tout le bonheur du monde, dans cinq ans, dix ans, peu importe. Et ne te poses pas trop de questions, dès que tu sens que une fille (ou un homme, sait-on jamais !) te plaît, hante tes pensées, vas-y ! Fais connaissance, et si ses sentiments persistent (ce qui ne fut pas mon cas par la suite), ne te poses pas de questions. À noter que les "Tu veux sortir avec moi ?" ne marchent pas. C'est une transition, parfois longue ou parfois courte, entre connaissance, amis à en couple. Ne t'inquiète pas, tu es une bonne personne. Le simple fait de se remettre en question est signe de bonne santé mentale et sociologique. Comme on dirait à l'ancien temps, à tes amours !

J'arrive comme un cheveu sur la soupe sans avoir tout lu.

Une personne est un ensemble et non un physique tout seul ; je connais au moins une bombasse que tout le monde imagine hyper sollicitée, eh bien je crois que j'ai rarement connu une fille aussi seule.

Plein de raisons à cela, mais son physique est bien loin de lui suffire à quoi que ce soit.

C'est bien ce que j'ai dit non ? Après, comme je l'ai dit, on peut être jolie et garder la tête sur les épaules.

J'ai tout lu ton long texte très pertinent à mon gout Florent cependant il me semble bien difficile de différencié le désir de l'amour quand l'envie d'avoir quelqu'un dans ses bras est présente depuis bien longtemps, le temps à fait que je ne suis pas sur de rechercher l'amour ou le désir, peu être les deux après-tout...

J'ai une question qui me vient à l'esprit :

"Est ce que, plus une nana est physiquement intelligente, plus elle se sent importante ?

Car plus elle est physiquement intelligente, plus elle est désirable"

Vous m'avez compris ?

Je ne vois pas ce que tu veux dire par "physiquement intelligent(e)".

Je ne vois pas ce que tu veux dire par "physiquement intelligent(e)".

Bonne à baiser? Je te pensais plus futé :smile2:

Bonne à baiser? Je te pensais plus futé :smile2:

Ah ça.

L'envie sexuelle n'est pas seulement suscitée par le physique, tu sais !

Ah ça.

L'envie sexuelle n'est pas seulement suscitée par le physique, tu sais !

Prends-moi pour un môme, je te dirais rien

C'est vrai que "physiquement intelligente", je veux bien qu'on m'explique aussi ; pourtant je suis loin d'être une môme.

Capitan et Out of Paprika, vous avez jamais entendu cette expression ?!!

Vous ne devinez pas non plus la signification ?!!

Bah un "physique avantageux" tout simplement.

T

J'arrive comme un cheveu sur la soupe sans avoir tout lu.

Une personne est un ensemble et non un physique tout seul ; je connais au moins une bombasse que tout le monde imagine hyper sollicitée, eh bien je crois que j'ai rarement connu une fille aussi seule.

Plein de raisons à cela, mais son physique est bien loin de lui suffire à quoi que ce soit.

Ah ouai ?!

Tu m'étonnes là.