Message de Lazarus Mirages

Message de Lazarus Mirages :

"Vous m’avez manqué.

Après cette pause estivale nécessaire, c’est le jour du grand Retour.

Aussi, il me semblait de bon ton de revenir vers vous avec l’un des sujets qui nous tient le plus à cœur : il s’agit de l’esprit critique. Vous l’aurez sans doute deviné.

Certes, le sujet fait débat, et bon nombre des grands artistes de ce monde ont eu la critique acerbe quant à la critique. Il nous paraît ici naturel d’ouvrir une parenthèse : dans un monde d’idéal absolu, il ne devrait en effet point y avoir de place parce que point de besoin à la critique. Dans un monde d’idéal absolu, oui…

Seulement, et c’est l’objet de notre principal combat, le monde où nous vivons n’a rien d’idéal, hélas. Et les choses ne vont pas en s’améliorant, avec le temps. Va. Tout s’en va.

Comment donc accepter de se voiler la face ? C’est une chose qui nous impossible devant ce nivellement vers le bas permanent qu’on nous impose.

Pourtant, dans cet océan de découragement, il nous apparaît encore comme une lueur. Légère, mais réelle. Cette lueur de lucidité se cache derrière l'espoir que nous voulons garder en l’Humanité, avec un grand H plus inspiré qu’aspiré.

Je reprends le flambeau afin de continuer, avec vous, de faire la lumière sur ces ténèbres intellectuelles. Que l’on nous vend de la bêtise est une chose déjà peu acceptable, mais qu’on ne nous vende pratiquement plus rien d’autre en est une autre inadmissible.

Quoi ?

Où veut-on aller ?

Où essaye-t-on de nous emmener ?

Heureusement, j’entends de plus en plus autour de nous gronder le vent de l’exaspération, les raisons de la colère et mugir ces féroces rebelles de la culture, de l’éducation, des valeurs et des principes.

Et je voudrais lancer un appel.

Celui de la prise de conscience.

Rien de plus. Ni de moins.

Celui du grand réveil, de la bonne intelligence (celle de cœur, évidemment).

Celui de la révolte, aussi, car il faudra manifestement passer par là.

Pour l’heure, le nombre ne joue pas en notre faveur.

C’est la raison principale de notre Croisade : répandre le plus efficacement possible notre « bonne parole » en arguant qu’elle est « bonne » au sens de juste, de positive, de perfectionniste et d’enrichissante.

Ensemble, faisons un petit pas pour l’homme et un grand pas pour l'humanité : réveillons-nous !"

Le messager doit mal entendre, car ce sont les chômeurs qui râlent le plus, pas les gens qui espèrent un monde qui se construit au fur et à mesure, quel que soit le dessein prétentieux de certains thaumaturges. Et puis, la critique est ici employée avec un sens restrictif. "Qui me corrige m'améliore". C'est mon cri en héraldique.

Moi je trouve ça marrant comme exercice.

Lazarus Mirages, quelques phrases qui ne disent absolument rien. Des poncifs fadasses enchainant quelques envolées ne pouvant générer autre chose que l'assentiment. :cool: