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Le but de vos actes


yacinelevrailefou

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Boutetractyxreqs Membre 5 959 messages
Baby Forumeur‚
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Quand on fait le bon choix on n'a pas le choix que de faire le bon choix cela est l'évidence. C'est pourquoi l'on ne fait que ce qui est évident pour nous, on fait selon notre perception. Et le but de nos actions sont la conséquence de notre perception.

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"sans expliquer ce que tout cela implique."

qu'y a t il à expliquer?... Rien. Le reste ne dépend pas de soi, ni des autres. Nous sommes inscrits ds un processus naturel. Causes et conséquences sont secondaires.. L'instinct prédomine lorsqu 'il est question de survivre..

L'homme, un parasite?

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tison2feu Membre 3 153 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)

@ Gorf :

Que faut-il entendre par "processus naturels", "instinct" (ou pulsions, etc.) ? Pourquoi réduire cet "instinct" à une seule force destructice et prédatrice, alors même que certains biologistes (dont Changeux), soutiennent la thèse d'un soubassement cérébral et neuronal de la compétence morale de l'homme, traitée alors comme un fait biologique. Damasio quant à lui, et toujours dans le cadre d'une perspective clairement évolutionniste, tente de lever le voile sur la fabrique de la conscience dans le cerveau en montrant l'importance du sentiment de volonté consciente (L'Autre Moi-même, pp. 323-352).

Donc, ne serait-il pas préférable de laisser les neurosciences dresser de nouvelles cartes du cerveau sans anticiper hâtivement sur ce que peuvent être véritablement ces "processus naturels" qui déterminent le contrôle de nos prises de décision. Dans le cadre des pulsions de vie envisagées sous un angle positif et structurant, ne pourrait-on envisager que l'homme soit programmé pour apprendre ? Grâce aux progrès des neurosciences, il serait permis alors d'envisager les processus d'apprentissage de façon beaucoup plus réaliste, ou encore, selon Damasio, de "favoriser la rédaction de lois réalistes et préparer les générations futures à contrôler leurs actions de façon responsable".

Je ne pense pas que la bestialité humaine se manifeste seulement en situation de survie. Le mal me semble résulter d'une volonté plus profonde de domination, cruauté, prédation, rapacité, corruption et cupidité sans bornes qui se manifeste chez certains êtres humains (Je ne sais pas si cela vaut pour tous les humains). Le dictateur ne se trouve généralement pas en situation de survie mais de confort, même si l'on pourra toujours objecter que celui-ci, dans son enfance, a pu se trouver en situation traumatisante de survie :

http://blaisap.typepad.fr/mon_weblog/les-dictateurs-africains.html

http://www.transpare...iv/GCR_2013.php

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Membre, In girum imus nocte et consumimur igni , 52ans Posté(e)
PASDEPARANOIA Membre 27 326 messages
52ans‚ In girum imus nocte et consumimur igni ,
Posté(e)

La joie de l'autre.

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Invités, Posté(e)
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Bonsoir Tison2feu.

Je t'avoue bien facilement ne connaître aucun de tous ces gens. Mes lectures sont + le télé7 et les BD. J'ai bien qqs souvenirs scolaires, qqs lectures plus sérieuses aussi mais rien de bien extraordinaire. Ceci dit, je pense qu'ici bas, nous n'avons que trop peu de tps et attendre que la science explique le pourquoi du comment, et résolve tel ou tel autre pb ne me rend pas plus patient.

Pourquoi donc est ce que je semble emprunter des raccourcis? Parce qu'une certaine expérience de la vie m 'incite à pencher vers.... Ainsi, lorsque je parle d'instinct, je ne pense pas aux dictateurs, mais à des situations d 'urgence. Bien évidemment, Dictateur et confort vont de pair. (un certain confort of course).

Ds (comme on dit) 2000 ans et plus, on en sera au même point, ou l'on existera plus.

Je pense qu'on est toujours face à des choix, puis c'est le tourbillon. Et ds le tourbillon, pas de confort.

Tu parles d' actions responsables. Pour qui, pour quoi, pourquoi? Responsables et morales? Le choix. Penser l'autre, (la terre, l'animal, l'homme, la vie..).. c'est être prétentieux et dirigiste. Voilà pourquoi je ne crois qu'en l'effet naturel des choses, parce que c'est la seule explication qui me convienne, sans porter atteinte à la liberté en générale. Ne pas penser au delà du strict nécessaire vital et instinctif..

PS : Merci pour les liens.

"Pourquoi réduire cet "instinct" à une seule force destructice et prédatrice"

Je ne réduis pas, j'appréhende.

ou plutôt, j'exerce...

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tison2feu Membre 3 153 messages
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Bonsoir Gorf,

Il est vrai que lorsqu’il s’agit de survivre, l’homme ne répond plus de rien et toutes les lois sont explosées en moins de deux. L’on peut en déduire que l’homme est un loup pour l’homme.

Mais par le seul fait de se savoir machine à survie, l’homme ne peut-il modifier sa perception du monde ?

Si nous prenons réellement conscience d’être des machines à survie, n’avons-nous pas néanmoins la possibilité de nous rebeller contre la tyrannie de nos instincts et de nos gènes ? Par exemple, il y a des gènes qui influencent le désir sexuel, mais cela n’empêche pas l’homme d’utiliser un moyen de contraception quand il devient socialement nécessaire de le faire.

Cela suppose que nous répondions de nos actes en tenant compte de leurs conséquences, et en nous efforçant de réguler si nécessaire certaines de nos pulsions négatives (ou de les sublimer… dans l’art, la philo, le sport, etc.).

Enfin, je ne vois pas ce qu’il y a de si dogmatique, dans l’optique d’une morale minimaliste, à devoir prendre en considération la volonté d’autrui avant d’agir. En m’imposant un tel impératif, je ne prétends pas changer le monde, je m'efforce de ne pas agir systématiquement sous le coup de l’émotion ou de l’instinct : c’est en m’imposant cette contrainte, non sans une extrême difficulté il est vrai, que se trouve ma liberté et celle d’autrui.

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Bonsoir Tisondefeu,

Bien sûr, autant d'idées que d'hommes (de femmes), idées mêlées de sentiments bien souvent, de disposition l'instant T.

S'en extraire vise à froidement, rationnellement tenter de s'approcher de la version épurée, de s'approcher du concept, de l'idée, de la valeur absolue....

En cela, mon avis n'est qu'un, il pourra donc s 'approcher plus ou moins de ce à quoi je pense qu 'il doive s'approcher, ce qui devrait être tenu pour juste et vrai. Mais encore une fois, si tant est que l' on (je tu il nous vous ils)... y parvienne, cela restera (de mon point de vue) secondaire.

Ainsi, lorsque je dis prétentieux et dirigiste, c'est ce que je m'interdit d' être. Je n'y réussis pas, mais j'ai cette conscience. En cela sans doute, je rejoins "une morale minimaliste" en m'y essayant.

Pourquoi prétentieux? Parce qu'à vouloir pour les autres, on fait déjà fi d'une part de (la) liberté (d'autrui)..

Se rebeller contre la tyrannie de ses instincts? Sans doute le seul combat qui vaille. Mais à chacun sa limite, et chacun à la sienne. Les exemples de réussite sont peu nombreux et fondent rapidement.

Je parle de choix et je me refuse au combat perpétuel, à la ligne de conduite. Je sais que demain tt s' arrête. Le devenir de l'espèce humaine m 'importe peu. Au quotidien je vis. Dans l 'épreuve, je survis, je subis. Rien entre deux.

Mon éducation me vaut d'éviter d'être méchant gratuitement, mais aussi de pouvoir faire preuve de discernement dans ce qui peut être bien ou mal au sens judéo-chrétien du terme. Je ne me soucis donc pas énormément des conséquences de mes actes en société.

Seul, je m'autorise à la folie.. Au jour d'aujourd'hui, je vis. Je ne souhaite pas survivre. Je pense savoir où j'en suis.

Dis moi : quel progrès depuis la caverne?...

PS : J'aime cet échange.

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tison2feu Membre 3 153 messages
Forumeur expérimenté‚
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Bien sûr, autant d'idées que d'hommes (de femmes), idées mêlées de sentiments bien souvent, de disposition l'instant T.

S'en extraire vise à froidement, rationnellement tenter de s'approcher de la version épurée, de s'approcher du concept, de l'idée, de la valeur absolue....

Je crois qu'il convient de distinguer le rationnel du raisonnable. Il ne s'agit pas d'opposer raison et sentiments, mais de les harmoniser. Seul le raisonnable me garantit de rester humain dans mes choix. Le rationnel peut me conduire à la barbarie.

Pourquoi prétentieux? Parce qu'à vouloir pour les autres, on fait déjà fi d'une part de (la) liberté (d'autrui)..

C'est pour cela que je suggérais de se limiter à "prendre en considération la volonté d'autrui". Certains parlent d'égal respect d'autrui. Cela me semble un bon préalable à toute discussion ou résolution éventuelle de conflits.

Se rebeller contre la tyrannie de ses instincts? Sans doute le seul combat qui vaille. Mais à chacun sa limite, et chacun à la sienne. Les exemples de réussite sont peu nombreux et fondent rapidement.

Je pense que que les exemples de réussite sont plus nombreux que nous ne l'imaginons. Chaque fois que nous parvenons à prévenir l'instant de l'inhumanité, par le simple fait d'avoir maîtrisé un coup de colère, etc.

Je parle de choix et je me refuse au combat perpétuel, à la ligne de conduite. Je sais que demain tt s' arrête. Le devenir de l'espèce humaine m 'importe peu. Au quotidien je vis. Dans l 'épreuve, je survis, je subis. Rien entre deux.

La liberté consiste à savoir que la liberté est en péril. (Ou encore, je pense à la devise du Canard Enchaîné : la liberté d'expression ne s'use que si l'on ne s'en sert pas). Cet effort, qui peut devenir disposition naturelle, est ce qui rend possible "cet ajournement perpétuel de l'heure de la trahison - infime différence entre l'homme et le non-homme" (Levinas).

Dis moi : quel progrès depuis la caverne?...

Il faudrait demander à beaucoup de personnes, d'abord à toutes les victimes de l'immense boucherie humaine, mais aussi à d'autres privilégiés qui ont eu la chance de profiter, en l'espace d'un siècle, des progrès scientifiques (face à la maladie, etc.) ou des avancées sociales dans des états de droits. Je pense à certains bonds spectaculaires, l'amélioration de la condition féminine par exemple, en l'espace d'un demi-siècle seulement.

Merci à toi pour cet échange.

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yacinelevrailefou Membre 519 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Mon éducation me vaut d'éviter d'être méchant gratuitement, mais aussi de pouvoir faire preuve de discernement dans ce qui peut être bien ou mal au sens judéo-chrétien du terme. Je ne me soucis donc pas énormément des conséquences de mes actes en société.

Seul, je m'autorise à la folie.. Au jour d'aujourd'hui, je vis. Je ne souhaite pas survivre. Je pense savoir où j'en suis.

Dis moi : quel progrès depuis la caverne?...

PS : J'aime cet échange.

Je ne pense pas que le discernement, le fait même de savoir ce qui est bien ou mal, dépende de l'éducation. A contrario, définir le juste ou l'injuste est en lien avec des lois, humaines pour la plupart, qui délimite l'apparence du bien ou du mal. Or, nul société peut se dire absolument juste, du fait de ses lois. Des lois humaines donc. Ces lois sont le fruit des exigences humaines face à l'autre, or comment l'homme peut il définir ce qu'il est, sa nature, n'ayant comme échelle que sa propre existence ? La nature de l'homme ne peut se comprendre que selon un point de vue extérieur à l'homme (si tant est que l'on puisse comprendre la vision transcendantal).

Et il en va de même pour toute compréhension. Un savoir, basé donc sur la raison humaine, ne peut avoir de fin, de but précis et "bon" que selon un absolu qui en défini donc les aspect les plus aboutis... Un savoir quelconque n'aura de sens qu'une fois ce savoir réalisé : l'on pourra alors en déduire qu'il fut bon ou mauvais, mais seulement une fois que ce savoir sera disparu ou accompli tout bonnement.

Sans parler de la fin du savoir, il y a un moyen de connaitre si ce savoir en marche est bon ou non : dans quel but se savoir a t il été motivé ? Le meilleur des objectif demeure le bien absolu, or personne ne peut se dire le connaissant "absolument", il faut donc que en toute entreprise du savoir (que cela soit folie ou raison), les actes visent au "bon"/bien. C'est alors une exigence de tous les instants que de garder ce savoir sur le bon chemin, celui qui mène vers le bien.

Possédant d'ailleurs le discernement, il nous est possible de voguer vers le bien en évitant le mal. Quant au bien absolu, ce bien qui diffère du bien relatif tout comme du mal, c'est au savoir ultime, à son aspect le plus ultime, lorsqu'il devance juste son accomplissement, qu'il nous sera possible d'en évaluer soit le caractère de bien absolu ou que l'on est totalement loupé le but, et donc l'acte.

Du but l'acte tout comme de l'acte le but. Agissons à ce qu'il y ait dans le but le bien, devenant de par le fait accomplit bien absolument.

Et comme au commencement était le verbe, le logos, le langage, l'acte, cherchons dans ce que l'on fait l'objectif "bon" qui nous fait agir et dans le meilleur des but : le bien.

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Invité Gorf
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Posté(e)

Bonsoir Tison2feu,

"Le rationnel peut me conduire à la barbarie." C'est exact. Voilà pourquoi il existe des extrémistes assumés.

"prendre en considération la volonté d'autrui" certes mais pour mieux s'affranchir de toute volonté.

"prévenir l'instant de l'inhumanité," - c'est une torture, c'est contre nature mais sans doute est-ce à faire.... le sage s' assied et n'attend plus, il n'agit pas. Il est en paix, quoiqu'il advienne.

"Cet effort, qui peut devenir disposition naturelle," je dirais rendre la chose facile par sa pratique.... La disposition n'est en rien naturelle, en amont la conscience, un fait et un combat. C'est ce qui nous fait croire que nous sommes humains.

"Dis moi : quel progrès depuis la caverne?..." .. le confort pour le corps.... le questionnement pour l'esprit?...

Bonsoir T. @u plaisir de te lire.

Bonsoir Yacine,

l'éducation est une base. L'enfance, un dressage.. Les petits devenus grands auront le loisir de se confronter, forts de leur éducation, aux réalités crûes de la vie en société. Juste injuste? Il est juste pour celui qui a faim de s'emparer de ce qu'il lui est utile à se nourrir. (la faim justifiant les moyens en qqs sortes...).... Si celui ci est dépourvu de sens moral, rien à redire. Et que dire de tous les autres? Ceux qui n'ont pas cette "chance?"

Est ce que tout pourra être accompli? Et quid de la notion de temps? Si c'est de temps qu'il s'agit, alors il suffira d'attendre que le chrono ait fini de tourner. Si le temps n'existe pas, d 'autres forces sont à l'épreuve. Nous sommes alors parties du puzzles, acteurs et pièces. Mille volontés, mille existences....et tout ce qui nous dépasse. L'erreur n'est elle pas de croire que nous sommes l 'enjeu? A nouveau, que de prétention si tel est le cas., Je me soucie peu de l' humanité. Je n'aime pas la religion. Je ne cherche pas de solution. J'accepte juste d" être vivant. Peut être est ce que je participe de qq chose qui me dépasse, mais le savoir ou pas, me semble t il, compte peu ds ce qui m'est offert ici, pour ce temps et jusqu'au bout. Emboîter le pas d'une cause, même philosophique, je ne peux pas. Je ne suiis pas un irreponsable, comme tout un chacun, je suis à ma place, celle qui m'est attribué.

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tison2feu Membre 3 153 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)

"Cet effort, qui peut devenir disposition naturelle," je dirais rendre la chose facile par sa pratique.... La disposition n'est en rien naturelle, en amont la conscience, un fait et un combat. C'est ce qui nous fait croire que nous sommes humains.

Bonsoir, Gorf.Tu as raison. Je voulais dire : faire en sorte que cet effort, ou que cette exigence d'effort (discipline personnelle), finisse par devenir naturel, aussi naturel que puisse l'être une disposition naturelle.

"prévenir l'instant de l'inhumanité," - c'est une torture, c'est contre nature mais sans doute est-ce à faire.... le sage s' assied et n'attend plus, il n'agit pas. Il est en paix, quoiqu'il advienne.

Pour lui, tout semble s'inverser peu à peu, comme si cela devenait plus facile : l'effort, l'attachement, le désir, l'agir, tout devient non-effort, détachement, non-désir, non-agir. La quête de la vertu (le bon, le juste, etc.) n'était qu'une étape : il arrive un moment où la vraie morale se moque de la morale. Passé ce cap, plus aucune prétention à se discipliner. Ni à comprendre ce qui le dépasse et dont il est le produit énigmatique. La paix de cet homme sans qualités peut ressembler à la mort, disons à une acceptation de la mort venant se superposer à l'acceptation tout aussi pleine et entière de la vie qui lui est offerte.

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Invité PopPorn
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Invité PopPorn Invités 0 message
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"Le but de tout être humain est de se séparer des bergers qui les prennent pour des moutons !"

Certes, l'on est loin de l'élégante dialectique socratique, mais cela a le mérite de la contemporanéité...

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Invité Gorf
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Invité Gorf
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Bonsoir T.

"acceptation de la mort venant se superposer à l'acceptation tout aussi pleine et entière de la vie qui lui est offerte." Là où il est, il est à sa place.... et le "sa" n'a plus même d'importance, c'est là où il doit être, c'est à dire là où il est.

"La vraie morale se moque de la morale". C'est exactement ça, ce "cap" dont tu parles. Il vaut pour la morale et pour tout autre chose importante, cruciale... jusqu'au moment où plus rien ne l'est (crucial), pleinement.

"Pour lui, tout semble s'inverser peu à peu, comme si cela devenait plus facile " l'homme sage est donc apaisé?....

Pour ne parler que de moi, je ne suis pas d'un naturel optimiste, mais c'était juste en aparté... mais je pense que tu avais saisi.

Bonne soirée T.

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tison2feu Membre 3 153 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)

"Pour lui, tout semble s'inverser peu à peu, comme si cela devenait plus facile " l'homme sage est donc apaisé?....

Bonsoir G,

En disant "comme si", c'est bien qu'au fond de moi-même, je ne suis pas encore prêt de penser que cela puisse un jour devenir "facile".

L'homme sage, s'il existe, devrait théoriquement être apaisé. S'il existe...

En tant que but à atteindre, l'apaisement est un idéal, donc un double du réel.

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Invité Gorf
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Invité Gorf Invités 0 message
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Bonjour T.,

"Un double du réel".... ou quand rien ne l'est plus.... L'unicité des choses les rend réelles.... La perception d'une chose et multiple, diverse. La chose en elle même est une matière. Dès lors que l'on s' interresse à qq chose, on transforme la réalité.... La réalité doit, pour être préservée, rester inconnue, inapprochée.... C'est bien là le drame de l'humanité.... Elle transforme tout ce qu'elle touche.... Son action, me diras tu, est somme toute naturelle (Spinoza), et par conséquent partie de l'ordre naturel (des choses). Cependant, rien n'empêche de penser que les choses peuvent, doivent rester immuables, loin de toute action humaine.... Les naturalistes s'interdisent d'intervenir dans le cycle naturel..... Ils pensent avoir cette responsabilité première qu'il faut avoir afin de préserver ce qui a de l'importance (à leurs yeux). Mais tout doit être de la volonté divine (Spinoza). Dès lors, le calme peut revenir, venir enfin.

L'homme sage est il apaisé? Il ne peut que l'être. Existe t il? J'eusse aimé rencontrer Socrate. Sa parole tend à nous laisser penser qu'il lui a été possible de s'approcher de cet état. Le Christ était il sage?.... Trop peu d'élément sont en notre possession, hors le mythe... Mais l'idée du Christianisme dans ce qu'elle propose de l'amour du prochain (de cet autre moi - dépouillée de la colère de Dieu) est à mes yeux une belle idée. Me ranger derrière, c'est autre chose....

Je ne sais pas si l'apaisement est un idéal. Sans prétention, et aussi sincère que je puisse être, lors de brèves séquences, il m'arrive de me sentir apaisé.... N'est ce pas l'être à ces instants là?...... Est ce important de vouloir rendre ces instants un état permanent?Je ne sais si cela est possible, d'autant que même si cela dure une vie, il n'en resterai qu'un moment plus étiré.... Peut on vivre en permanence une vie en Paix?....Sans doute. Mais pour qui ne peut pas (nous tous) approcher cet état, le sentir, le percevoir et savoir s'en souvenir, rend vraie la Paix, lui donne son sens.... pour mieux prévenir "l'instant d'inhumanité".....

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yacinelevrailefou Membre 519 messages
Baby Forumeur‚
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Cet "instant d'humanité" dont tu parles reflète une nécessaire faiblesse de l'homme.... Mais par rapport à quoi ?

Et y aurait il dans la vie de chacun des hommes deux temps ; l'un lui appartenant (instant d'humanité) et l'autre le dépassant ou étant un moment d'aliénation du genre humain ?

Je n'ai pas tout a fait bien compris cet "instant d'humanité".

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 153 messages
Forumeur expérimenté‚
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Je ne sais pas si l'apaisement est un idéal. Sans prétention, et aussi sincère que je puisse être, lors de brèves séquences, il m'arrive de me sentir apaisé.... N'est ce pas l'être à ces instants là?...... Est ce important de vouloir rendre ces instants un état permanent?Je ne sais si cela est possible, d'autant que même si cela dure une vie, il n'en resterai qu'un moment plus étiré.... Peut on vivre en permanence une vie en Paix?....Sans doute. Mais pour qui ne peut pas (nous tous) approcher cet état, le sentir, le percevoir et savoir s'en souvenir, rend vraie la Paix, lui donne son sens.... pour mieux prévenir "l'instant d'inhumanité".....

Bonjour Gorf,

Je reprends juste cet extrait de post qui apporte des précisions intéressantes sur cette notion d'apaisement (que tu nommes "Paix") qu'il a pu m'apparaître tentant de voir un peu comme un but final à rechercher dans la vie mais qui, à force de se faire désirer au fil des années - je dois bien l'avouer dans un élan de sincérité ! -, pourrait bien s'avérer au final davantage une illusion venant se doubler sur le réel.

Cela n'empêche pas de passer par des instants de sérénité intérieure, comme tu le mentionnes, d'autant nécessaires quand il s'agira d'affronter de nouvelles guerres intérieures, et de se prémunir ainsi, avec davantage lucidité, de tout instant d'inhumanité. Cela vaut également à l'échelle des nations naviguant continuellement entre guerre et paix, voire à l'échelle de l'univers.

@ Yacine,

Il s'agit d'instant d'inhumanité : si, d'aventure, je commets un crime ou tout autre action irréparable, sous le coup de l'impulsivité ou de l'instinct de survie, etc.

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Membre, 91ans Posté(e)
Rasibus Membre 4 080 messages
Baby Forumeur‚ 91ans‚
Posté(e)

Quel serait pour vous, le but à atteindre en chaque action ?

En langage plus moderne que Platon, je dirais: Quelles sont vos motivations ultimes ?
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Membre, Posté(e)
Boutetractyxreqs Membre 5 959 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Les intentions sont toutes positives et sont le moteur de toutes motivations malgré que parfois elles soient égoistes ce qui peut parfois faire défaut.

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Invité Gorf
Invités, Posté(e)
Invité Gorf
Invité Gorf Invités 0 message
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Bonjour Gorf,

Bonjour Tison2feu..

Bonjour TLM,

Je repasserai..

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