Dream Theater : cinématique éponymique

    Your Majesty est de retour, infatigable, et s'apprête à livrer sa douzième offrande. Il s'agit du second album avec son nouveau batteur Mike Mangini (ex-Annihilator, Extreme, Steve Vai), et le premier surlequel le cogneur aura donné sa patte dans la composition. Plus viril semble-t-il que son prédécesseur, le très progressif A Dramatic Turn of Events (2011), ce disque éponyme sera composé de neuf titres :

    Le disque est produit par John Petrucci lui-même (guitare) et mixé par Richard Chycki (Aerosmith...) au Cove City Studio de Glen Cove, Long Island (USA). Une presse sous vinyle (au beau packaging) et une édition deluxe avec une version 5.1 sont prévues. Les deux objets seront réunis dans une édition limitée qui comptera notamment le documentaire "Take this for the pain", la session jam de Mike Mangini avec le reste du groupe qui signa son intégration. Dans les bacs le 24 septembre 2013 via Roadrunner !

    En attendant, voici le "lyrics" clip du morceau The Enemy Inside :

    Un second morceau est disponible depuis hier sur la toile, en streaming à cette adresse : écouter Along For The Ride

Une belle accroche, bien viril... la batterie un peu trop compressée et pas assez mis en avant. J'attends toujours, et ce depuis des années, que James la Babybel se fasse aussi remplacer parce que je ne supporte toujours pas sa voix. Enfin je supporte parce qu'il y a Petrucci, Myung et Rudess (on reconnait sa patte d'ailleurs) pour le soutenir. Y a comme un air de retour aux sources... Un peu d'Awake et d'Images & words...

Si l'album donne aussi bien que dans le single, je serais sans doute présent au concert...

Découverte en ce moment même : que du bon ^^'

Deux morceaux instru en intro et au tiers du disque : je ne m'y attendais pas du tout. Du coup on a l'impression que Jordan Rudess a été "évacué" sur ces deux plages. Le reste est vachement plus "in your face" avec un J. Petrucci clairement aux commandes

bonjour Magus

merci pour linfo

ça sonne propre (peut être trop?)... beaucoup de "Liquide Tension" dans l'instrumental (et tant mieux). Peut être des sons d'instruments très différents, je veux dire avec beaucoup d'effets d'un morceau à l'autre, brisant la continuité de l'album.

Pas mal de démonstrations encore mais ça passe avec l'energie qui est insufflée, ce n'est pas du shred inutile, enfin je ne trouve pas.

Je retrouve aussi les anciens albums dans certaines mesures, certain sons.

Un joli coup de coeur pour le morceau de fin qui dure près de 20 mn (Illumination Theory)... avec un "bonus track" à la fin pour les curieux qui sont se laisser porter par le silence de fin.

Du coup, si les dates sont adaptable à mon emploi du temps, oui je serais sans doute au concert de la tournée.

pour ma part j aime bien. Mais j'ai toujours penser peut êtres a tord, que c'était trop de la musique pour musiciens?

C'est beaucoup ça... mais c'est aussi une musique assez "mathématiques" qui donne un peu cette impression de vertige. A moindre échelle, les premiers Genesis étaient aussi barré techniquement, c'était l'occasion de sortir du 4/4, d'ouvrir de nouvelles perspectives (millénaire en Inde mais peu courante pour notre oreille occidentale). Un musicien peut s'en régaler, mais je suppose qu'un non musicien peut aussi se laisser emporter par ce vertige.

L'album en lui-même n'est pas le meilleur de la discographie du groupe : loin de-là. Effectivement, DT a toujours eu ce côté démonstratif qui grève parfois le feeling.

Cette dernière livraison manque, tout simplement, de groove. Je pense que le rythme imposé par le groupe à ses productions, qui fit fuir Mike Portnoy, joue à plein dans le convenu du disque.

Cela dit, cela reste du bon Dream Theater =)

J'ai vraiment eu l'impression d'un retour aux sources... l'album est resté plusieurs semaines à tourner en boucle dans la voiture, y a eu pas mal de mouvement de tête, mais au final si je devais partir avec un album de DT sur une ile déserte, ce ne serait effectivement pas avec celui là.

bonsoir ,

petit info : ils seront en concert, à Paris le 31 janvier 2014