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La pitié


Petitpepin

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Invité nietzsche.junior
Invités, Posté(e)
Invité nietzsche.junior
Invité nietzsche.junior Invités 0 message
Posté(e)

C'est une faiblesse ..

l amour ne sera jamais une faiblesse , ne confond pas faible et fragile

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 039 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

D'après Nietzsche, "Pour le fort rien n'est plus dangereux que la pitié."

D'après Rousseau, la pitié est une "vertu d’autant plus universelle et d’autant plus utile à l’homme qu’elle précède en lui l’usage de toute réflexion, et si naturelle que les bêtes mêmes en donnent quelques fois des signes sensible."

Qu'est-ce que la pitié ?

Une prise de conscience!

D'après X, " Pour celui qui est grand, rien n'est plus fatiguant que les activités aux ras du sol "

D'après Y, " la vie au ras du sol, est un préambule, avant l'opportunité d'une élévation, permettant une prise de vue salutaire, d'ailleurs parfois aussi observée chez les animaux d'une taille notable"

Comme toute prise de conscience, on en déduit les conséquences que l'on trouve utiles à sa propre vie, on peut donc y trouver une chose et son contraire: "le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt" et "demain il fera jour" par exemples.

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Membre, Posté(e)
Petitpepin Membre 783 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

"Une prise de conscience!"

Je comprends mal la suite qui n'éclaire pas vraiment cette première proposition. Peux tu développer ?

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 165 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)

"pour peu que l’on se fasse à l’idée d’une certaine nécessité de la souffrance sans laquelle il serait impossible de faire preuve de courage et de se surpasser dans l'épreuve" : sans vouloir jouer au devin je sens sous cette tournure l'empreinte douloureuse de souffrances qui n'ont pas de sens, justement. De souffrances qui te semblent superficielles et proprement inutiles. Ainsi ne leur accordes-tu qu'une certaine nécessité. Mais après tout le propre de la souffrance est de nous faire fuir, et embrasser la souffrance ne signifie pas y trouver du bon mais l'avoir absolument en horreur. Celui qui se réconforterait de la souffrance dans la perspective de la réjouissance n'est pas dans l'acceptation. Il faut le voyage au bout de la nuit... et l'incertitude d'y trouver quoi que ce soit d'autre que la désolation et les ténèbres

En effet, dans l’esprit de Nietzsche, il ne peut être question d’une certaine nécessité de la souffrance ; il y a nécessité « personnelle », pleine et entière, de la souffrance, dans la mesure où celle-ci rend possible son contraire plein et entier. Toutes les souffrances sont « salutaires », y compris la souffrance nécessaire des autres pour le bien de soi (avec son lot de tyrannies et d’injustices).

Or, en parlant d’une « certaine nécessité de la souffrance », sans doute ai-je traduit ma difficulté à digérer totalement la leçon de Nietzsche selon laquelle il faut accepter – et non écarter - la nécessité de toute forme de souffrance, y compris celle ayant franchi le seuil de l’inacceptable. Ce qui me conduit à approfondir la position de Rousseau.

@ petitpepin :

J'ajouterai : une prise de conscience morale.

Pour Rousseau, la pitié précède l'usage de la réflexion (et de l'action). A la différence du cogito cartésien, Rousseau considère que la sensibilité est le principe de toute action. Il croit apercevoir deux principes antérieurs à la raison : l'amour de soi et la pitié.

La pitié est un ressort de la conscience morale et des sentiments sociaux.

Elle est innée. Elle va orienter, par l'immédiateté de de ce qu'elle me permet d'éprouver, ma réflexion et ma raison toujours en quête de principe pratique.

(La raison joue aussi un rôle dans la passage de l'amour de soi en amour-propre).

Plus précisément, le principe de la conscience, indépendant de la raison même, ne va s'actualiser qu'après que ma raison m'aura fait voir son objet moral.

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Invité Helyza
Invités, Posté(e)
Invité Helyza
Invité Helyza Invités 0 message
Posté(e)

Je pense que la pitié conduit à ne pas être sincère avec les gens. On se force à faire des choses, comme si c'était de l'amitié, alors que c'est simplement de la pitié.

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  • 2 semaines après...
Membre, Posté(e)
saint thomas Membre 17 547 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Perso, je pense que la pitié ce n'est que du mépris pour celui à qui elle s'adresse , du mépris que l'homme a appris à déguiser

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Invité Capitan
Invités, Posté(e)
Invité Capitan
Invité Capitan Invités 0 message
Posté(e)

Perso, je pense que la pitié ce n'est que du mépris pour celui à qui elle s'adresse , du mépris que l'homme a appris à déguiser

Tu penses ? Et que dis-tu de la compassion ? Est-ce une forme de pitié ?

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Membre, Posté(e)
saint thomas Membre 17 547 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Tu penses ? Et que dis-tu de la compassion ? Est-ce une forme de pitié ?

La compassion demande plus d'identification à l'autre à mon sens que la pitié

Je me mets à sa place ou alors j'ai déjà vécu ce que l'autre est en train de vivre et je compatis AVEC lui

Je partage un sentiment avec l'autre lorsque je compatis

Pas dans la pitié

On compatis AVEC quelqu'un

On a pitié DE quelqu'un , y'a un sens unique et non duel dans la pitié

J'y vois comme ça mais c'est juste l'opinion que j'en ai huh7re.gif

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Invité Julot
Invités, Posté(e)
Invité Julot
Invité Julot Invités 0 message
Posté(e)
1377438407[/url]' post='8416806']

Vous n'expliquerez pas ce qu'est la pitié sans expliquer ce qu'est l'empathie. Il m'arrive d'avoir de l'empathie, de la pitié pour un arbre qu'on coupe. Mais là, c'est anthropocentrisme.

."Le sentiment du beau n'est pas un sentiment spécial, mais tout sentiment éprouvé par nous revêtira un caractère esthétique, pourvu qu'il ait été suggéré et non pas causé (cas de l'empathie qui nous fait ressentir quelque chose sans en subir la cause).

L'essence de la pitié est donc un besoin de s'humilier, une aspiration à descendre." (Et pour souhaiter descendre, il faut se croire au-dessus.)

Bergson

Bonjour,

Il ne s'agit pas à mon sens de vouloir expliquer mais de mener une réflexion qui a pour but de tenter de comprendre, ce qui est plus modeste et déjà pas mal ...

Pour le reste, je ne vois pas pourquoi il semble incontournable de parler d'empathie avant de traiter de la pitié .(mais pourquoi pas)smile.gif

Ensuite, la Beauté et l' esthétique ne sont pas à confondre. Rien à voir. (peut être ai je "zappé" une tentative d'analogie...?)

Quant au besoin de s'humilier pourquoi pas avec cette aspiration à descendre effectivement (d'ailleurs, humilité même racine que humus terre), mais dans ce cas pourquoi assouvir ce besoin par la pitié ? ...

Je pense alors que l'autre et nous c'est la même chose. Avoir pitié c'est reconnaître (le mot est important) la part d'humanité en l'autre donc celle qui est en nous c'est à dire cette étincelle universelle .... La pitié est en quelque sorte une communion fugace et inattendue avec son propre soi et toujours empreint d'une humanité dans ce qu'elle a d'ineffable ...Si la pitié était un objet ce serait un miroir et pour s'y rencontrer il faut se baisser... certainement ... Au final, la pitié flirt avec l'Amour ... toujours et encore ...

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