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La pitié


Petitpepin

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Membre, 105ans Posté(e)
l ombre d un doute Membre 20 029 messages
Baby Forumeur‚ 105ans‚
Posté(e)

Je mêle la pitié au pardon , car lorsqu'on pardonne il y a un sentiment de pitié dans la démarche aussi quelquefois.

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Membre, Posté(e)
olivias Membre 27 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Bonjour,

Est ce qu'on peut avoir pitié de soi même?

Quel est la différence entre pitié et compassion ?

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 165 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)

Bonjour,

Est ce qu'on peut avoir pitié de soi même?

Quel est la différence entre pitié et compassion ?

La compassion pourrait être la pitié sans la condescendance. Par compassion, j'entre en résonance avec la souffrance d'autrui, sans rapport vertical de supériorité (lequel rapport s'explique par l'étymologie de "pitié" < "piété" filiale ou religieuse).

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 605 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

bonjour

la pitié peut-être un sentiment de compassion et de sympathie , mais aussi ,ètre méprisante ,de commisération et de condescendance .comme l'on dit certains .

avoir pitié ,permet de faire une bonne action envers autrui ,sans arrière pensée négative .

bonne journée

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Membre, 79ans Posté(e)
Talon Membre 1 722 messages
Baby Forumeur‚ 79ans‚
Posté(e)

La pitié est forcément méprisante. L'empathie nous fait nous mettre à la place de la personne qui mérite pitié. C'est de la répulsion, un refus de la condition de cette personne; condition que nous appliquons à nous-même. Nous cherchons à corriger en l'autre ce qui nous gêne. Rien n'est gratuit. "Chacun de nous contient l'entière condition de l'humanité." Montaigne. Nous recherchons la joie et fuyons la tristesse. La pitié ne nous rend pas joyeux.

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 165 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)

Que vaut la joie sans la lucidité ? (celle de "ducon-la-joie"). Rousseau met en lumière, me semble-t-il, le rôle de la "réflexion" qui accompagne ce sentiment/émotion de pitié. C'est cette réflexion qui doit me permettre de canaliser les excès de ma sensibilité (sensiblerie). Je prends acte de la souffrance d'autrui et, bien souvent, cette reconnaissance est déjà un premier baume appliqué à une plaie, à un viol, ou à tout acte irréparable.

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Membre, Posté(e)
Petitpepin Membre 783 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

La pitié est forcément méprisante. L'empathie nous fait nous mettre à la place de la personne qui mérite pitié. C'est de la répulsion, un refus de la condition de cette personne; condition que nous appliquons à nous-même. Nous cherchons à corriger en l'autre ce qui nous gêne. Rien n'est gratuit. "Chacun de nous contient l'entière condition de l'humanité." Montaigne. Nous recherchons la joie et fuyons la tristesse. La pitié ne nous rend pas joyeux.

L'évidence du lien entre pitié et mépris, sur laquelle semblent s'accorder tant de penseurs, m'échappe totalement. La pitié m'apparaît plutôt une manière insatisfaisante d'embrasser la condition de l'autre, un élan du coeur qui souffre avec l'autre et voudrait prendre sa place, le soulager de ce qui l'accable. Si la pitié est douloureuse c'est qu'il est impossible de le soulager comme on le voudrait, l'on se trouve à buter devant nos deux conditions et leurs différences alors que l'on voudrait le rejoindre tout à fait.

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Membre, Soleil d'Hiver, 60ans Posté(e)
Cassandre 0101 Membre 9 857 messages
60ans‚ Soleil d'Hiver,
Posté(e)

Le pardon un acte bien peu valorisant ? :hu:

Tu développes ? Je sais bien que ce n'est pas le sujet mais j'ai fait la tête du smiley en te lisant. Et je n'ai pas compris pourquoi tu mêlais le pardon à la pitié...?

La pitié peut se révéler le pire des mépris.

:plus: , oui la pitié peut se révéler le pire des mépris, celui ou celle qui a pitié de l'autre se pose comme quelqu'un de supérieur et rabaisse l'autre parceque la pitié qu'il peut ressentir envers l'autre n'existe que parceque l'autre se trouve dans une poistion d'échec

la pitié n'est pas un sentiment noble mais dégrade l'autre qui n'a pas su faire face donc on a pitié de lui, cela met en état de faiblesse celui pour qui on ressent de la pitié.

c'est pour cela que je ne ressens jamais de pitié pour qui ce soit.

Que vaut la joie sans la lucidité ? (celle de "ducon-la-joie"). Rousseau met en lumière, me semble-t-il, le rôle de la "réflexion" qui accompagne ce sentiment/émotion de pitié. C'est cette réflexion qui doit me permettre de canaliser les excès de ma sensibilité (sensiblerie). Je prends acte de la souffrance d'autrui et, bien souvent, cette reconnaissance est déjà un premier baume appliqué à une plaie, à un viol, ou à tout acte irréparable.

ok mais prendre acte de la souffrance d'autrui, cela sert il celui qui souffre, ? en quoi avoir pitié de lui l'aidera à aller mieux, ?

ne faut il pas au contraire lui apporter de l'aide par des actes concrets? juste une question en passant...

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Membre, Posté(e)
Petitpepin Membre 783 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

la pitié peut se révéler le pire des mépris, celui ou celle qui a pitié de l'autre se pose comme quelqu'un de supérieur et rabaisse l'autre parceque la pitié qu'il peut ressentir envers l'autre n'existe que parceque l'autre se trouve dans une poistion d'échec

la pitié n'est pas un sentiment noble mais dégrade l'autre qui n'a pas su faire face donc on a pitié de lui, cela met en état de faiblesse celui pour qui on ressent de la pitié.

Bah non, t'inverses, c'est parce qu'il est en position de faiblesse qu'on le prend en pitié, c'est pas de le prendre en pitié qui le met dans cet état. Pourquoi se limiter à voir la vie en deux dimensions ?

Je vais avec Gertrude à un concours de pèche à la fourchette pour lequel elle bosse sans relâche depuis des mois et pas de bol c'est Gudule sa rivale qui remporte la victoire finale. Gertrude est effondrée. Gertrude m'est supérieure sur bien des plans et notamment la pêche à la fourchette mais là il se trouve qu'elle est dans le mal, et bah je prends pitié et la console de mon mieux. Expliques moi en quoi je rabaisse Gertrude ?

ok mais prendre acte de la souffrance d'autrui, cela sert il celui qui souffre, ? en quoi avoir pitié de lui l'aidera à aller mieux, ?

ne faut il pas au contraire lui apporter de l'aide par des actes concrets? juste une question en passant...

Pour entreprendre quelque chose afin d'aider quelqu'un il faut d'abord prendre acte de sa détresse.

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Invité Leopardi
Invités, Posté(e)
Invité Leopardi
Invité Leopardi Invités 0 message
Posté(e)

Le véritable risque avec la pitié est que la personne s'identifie à la faiblesse et l'entretienne et la cultive faute de savoir obtenir autrement la considération dont elle a besoin.

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Membre, Posté(e)
Verax Membre 809 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

La pitié est forcément méprisante. L'empathie nous fait nous mettre à la place de la personne qui mérite pitié. C'est de la répulsion, un refus de la condition de cette personne; condition que nous appliquons à nous-même. Nous cherchons à corriger en l'autre ce qui nous gêne. Rien n'est gratuit. "Chacun de nous contient l'entière condition de l'humanité." Montaigne. Nous recherchons la joie et fuyons la tristesse. La pitié ne nous rend pas joyeux.

Ben tu vois, pour moi la pitié est une force incomparable, elle permet de voir que tous ne bénéfient pas des même chances dans la vie et que certains sont vraiment mal choyé par elle, qu'ils ne méritent pas vraiment d'être dans la situation pénible dans laquelle ils se trouvent involontairement.

C'est une force de prendre conscience des privilèges dont ont bénéficie et de chercher à apaiser les malheur de l'autre par une aide quelconque, ce n'est pas se donner bonne conscience que de succomber à la pitié, c'est juste de prendre conscience de notre chance toute relative et faire preuve de discernement en montrant qu'on est humain.

Sinon, le fort serait inhumain, et la faiblesse le rendrait tout simplement comme nous tous, nous rappelant que ce qui serait considéré comme une faiblesse pour le fort serait aussi considéré comme une force pour le faible.

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 165 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)

Pour entreprendre quelque chose afin d'aider quelqu'un il faut d'abord prendre acte de sa détresse.

Oui, comme toi je pense que prendre acte de la détresse d'autrui, ce n'est pas rabaisser ou mépriser autrui (la répulsion ne porte pas sur la personne violée, par exemple, mais sur l'acte perpétré), c'est tout au contraire lui permettre de préserver sa dignité. Les témoignages des personnes violées sont édifiants à cet égard, la pire des choses étant pour elles que ce viol ne soit même pas reconnu dans leur entourage, par la police, etc.

D'ailleurs n'est-ce pas l'absence de toute empathie - je ne sais quel mot employer, tant le mot "pitié" est connoté péjorativement - qui conduit au viol, à la torture (institutionnalisée en milieu militaire selon les époques, après un bon conditionnement/endoctrinement), à l'exploitation de l'homme par l'homme, etc., en un mot à la barbarie ? Tout est permis puisque l'autre est réifié, nié en tant que sujet et alter ego.

Certains animaux semblent avoir plus d'attention instinctive pour les membres de leur espèce :

un rat qui a appris à appuyer sur un levier pour obtenir de la nourriture arrêtera de s’alimenter s’il perçoit que son action (appuyer sur le levier) est associée à la délivrance d’un choc électrique à un autre rat.

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Membre, Posté(e)
Petitpepin Membre 783 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Oui, comme toi je pense que prendre acte de la détresse d'autrui, ce n'est pas rabaisser ou mépriser autrui (la répulsion ne porte pas sur la personne violée, par exemple, mais sur l'acte perpétré), c'est tout au contraire lui permettre de préserver sa dignité. Les témoignages des personnes violées sont édifiants à cet égard, la pire des choses étant pour elles que ce viol ne soit même pas reconnu dans leur entourage, par la police, etc.

Exactement. Dans les formations dédiées aux professionnels qui travaillent avec des personnes souffrantes, afin de faciliter le contact avec la personne on apprend que la première chose dont elle a besoin, c'est qu'on reconnaisse sa souffrance. C'est un premier pas, ce n'est pas suffisant mais tout lien que l'on tisse avec une personne qui s'identifie momentanément à la souffrance ou, dans le cas des douleurs chroniques, qui s'y identifie durablement, commence par reconnaître qu'elle souffre. Et y compris avec ceux qui refusent la souffrance, qui ne veulent pas de la pitié justement (souvent les vieux qui "en ont vu d'autres" :D ), vient ce moment, en général, lorsque la relation a avancée, où il vont s'ouvrir et avoir besoin soit qu'on reconnaisse leur souffrance, soit qu'on reconnaisse leur courage, ce qui revient au même puisqu'ils sont courageux par rapport à la souffrance qu'ils endurent. Le mieux lorsque ça arrive, c'est leur faire silencieusement comprendre qu'on a compris tout en les rappelant à l'ordre (taquineries etc) parce qu'il faut éviter qu'ils bloquent la relation en se disant qu'ils ont eu un "moment de faiblesse". Enfin c'est toujours plus ou moins à l'instinct finalement et chacun est spécial. Bref

A mon avis plutôt qu'empathie tu peux dire compassion. Compassion et pitié sont à l'empathie ce que le souvenir est à la mémoire. Mais l'empathie peut être à l'origine de l'euphorie, de la joie, de la peur etc.

D'ailleurs n'est-ce pas l'absence de toute empathie - je ne sais quel mot employer, tant le mot "pitié" est connoté péjorativement - qui conduit au viol, à la torture (institutionnalisée en milieu militaire selon les époques, après un bon conditionnement/endoctrinement), à l'exploitation de l'homme par l'homme en un mot à la barbarie ? Tout est permis puisque l'autre est réifié, nié en tant que sujet et alter ego.

Oui je le pense aussi.

Cela dit, souvent ce sont les frères, égaux et rivaux, qui se font le plus de mal et qui sont entre eux le moins capables de compassion. A ce titre on peut s'intéresser au désir mimétique ou encore au concept d'extimité d'après Lacan (la limite devient floue entre l'autre et soi-même à tel point qu'on a peur qu'il s'immisce en nous -corporellement - ce qui conduit à exterminer l'autre, ce serait une théorie des génocides qui ont généralement lieu entre des peuples "jumeaux". Il faut voir par exemple toute la thématique du Juif médecin qui s'introduit dans l'esprit et le corps, tout les thèmes autour du sang et du lait juif etc en Espagne ou en Allemagne précédant les exterminations, le vocabulaire souvent médical "assainissement", "purge" etc. En somme on ne sait plus où finit soi-même et où commence l'autre (d'où "extimité"), alors on trouve des moyens de le marquer, de le mettre en évidence, on surligne sa différence afin ultimement de l'expulser. C'est un phénomène qu'on peut trouver au niveau social comme individuel).

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Membre, 53ans Posté(e)
hep-hep Membre 346 messages
Baby Forumeur‚ 53ans‚
Posté(e)

l 'instinct de survie nous pousse à admirer les plus forts, les envier et à mépriser les plus faibles ... le souffre douleur n'est pas une invention humaine mais bien la preuve de nos besoins vitaux de compétition.

Ce qui nous rend humain, c'est de dépasser cette condition prédeterminée génétiquement : se battre contre notre nature profonde.

Seul le confort donne cette perspective car nous avons le luxe de ne pas nous battre chaque seconde pour survivre et chercher à manger.

Nous pouvons tous être faibles à un moment donné, donc nous sommes tous concernés.

La pitié est souvent confondue avec le mépris : tu me fais pitié !

Mais les sens de charité, d'altruisme est plus juste : même si cette pensée est égoiste et nous met en valeur, si l'autre peut être aidé, cela le rabaisse automatiquement.

Donc, aider le faible n 'est pas une faiblesse sur le moment. Mais un danger pour l'avenir, car le faible peut devenir le fort

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Membre, Soleil d'Hiver, 60ans Posté(e)
Cassandre 0101 Membre 9 857 messages
60ans‚ Soleil d'Hiver,
Posté(e)

Bah non, t'inverses, c'est parce qu'il est en position de faiblesse qu'on le prend en pitié, c'est pas de le prendre en pitié qui le met dans cet état. Pourquoi se limiter à voir la vie en deux dimensions ?

Je vais avec Gertrude à un concours de pèche à la fourchette pour lequel elle bosse sans relâche depuis des mois et pas de bol c'est Gudule sa rivale qui remporte la victoire finale. Gertrude est effondrée. Gertrude m'est supérieure sur bien des plans et notamment la pêche à la fourchette mais là il se trouve qu'elle est dans le mal, et bah je prends pitié et la console de mon mieux. Expliques moi en quoi je rabaisse Gertrude ?

Pour entreprendre quelque chose afin d'aider quelqu'un il faut d'abord prendre acte de sa détresse.

oui mais prendre acte de sa détresse ne veut surement pas dire avoir pitié de lui, c'est en ce sens que ressentir de la pitié pour autrui est malsain en soi, l'autre qui est en position de faiblesse n'a absolument pas besoin de votre pitié, la pitié alors que vous ressentez pour lui le diminue, ne le grandis pas, c'est donc le réduire à peu de choses

c'est comme cela que je le ressens, je ne supporterais pas qu'on ait pitié de moi si je me trouvais en difficulté ou en souffrance mais plutôt qu'on me botte les fesses en me relevant les manches et en m'aidant à passer le cap de ma situation

je reprends ton exemple,

ce n'est pas en prenant Gertrude en pitié qu'elle ira mieux du fait que Gudule sa rivale remporte la victoire finale mais plutôt , vu que tu étais spectateur du concours de pêche, d' expliquer à Gertrude pourquoi elle a failli, qu'est ce qui a été à l'origine de son échec, car il y a toujours une raison à tout, et ainsi, la fois suivante, elle pourra à nouveau concourir et gagner comme elle le mérite

ce que je voudrais te faire comprendre , c'est que la pitié dégrade l'autre dans son échec (comme Gertrude) mais préférer pointer avec elle tout ce qui n'a pas été malgré ses efforts fourni pour gagner me semble + bénéfique que compatir avec elle et la consoler de son échec

Ben tu vois, pour moi la pitié est une force incomparable, elle permet de voir que tous ne bénéfient pas des même chances dans la vie et que certains sont vraiment mal choyé par elle, qu'ils ne méritent pas vraiment d'être dans la situation pénible dans laquelle ils se trouvent involontairement.

C'est une force de prendre conscience des privilèges dont ont bénéficie et de chercher à apaiser les malheur de l'autre par une aide quelconque, ce n'est pas se donner bonne conscience que de succomber à la pitié, c'est juste de prendre conscience de notre chance toute relative et faire preuve de discernement en montrant qu'on est humain.

Sinon, le fort serait inhumain, et la faiblesse le rendrait tout simplement comme nous tous, nous rappelant que ce qui serait considéré comme une faiblesse pour le fort serait aussi considéré comme une force pour le faible.

le fort est très souvent inhumain car en ressentant de la pitié pour le faible, il le réduit

c'est juste une simple prise de conscience de savoir reconnaitre les privilégiés, mais en fait, qu'avons nous à faire de ces gens là?

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Membre, Posté(e)
Verax Membre 809 messages
Baby Forumeur‚
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c'est juste une simple prise de conscience de savoir reconnaitre les privilégiés, mais en fait, qu'avons nous à faire de ces gens là?

Les prendre en pitié. ;)

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Membre, Soleil d'Hiver, 60ans Posté(e)
Cassandre 0101 Membre 9 857 messages
60ans‚ Soleil d'Hiver,
Posté(e)

Oui, comme toi je pense que prendre acte de la détresse d'autrui, ce n'est pas rabaisser ou mépriser autrui (la répulsion ne porte pas sur la personne violée, par exemple, mais sur l'acte perpétré), c'est tout au contraire lui permettre de préserver sa dignité. Les témoignages des personnes violées sont édifiants à cet égard, la pire des choses étant pour elles que ce viol ne soit même pas reconnu dans leur entourage, par la police, etc.

D'ailleurs n'est-ce pas l'absence de toute empathie - je ne sais quel mot employer, tant le mot "pitié" est connoté péjorativement - qui conduit au viol, à la torture (institutionnalisée en milieu militaire selon les époques, après un bon conditionnement/endoctrinement), à l'exploitation de l'homme par l'homme, etc., en un mot à la barbarie ? Tout est permis puisque l'autre est réifié, nié en tant que sujet et alter ego.

Certains animaux semblent avoir plus d'attention instinctive pour les membres de leur espèce :

un rat qui a appris à appuyer sur un levier pour obtenir de la nourriture arrêtera de s’alimenter s’il perçoit que son action (appuyer sur le levier) est associée à la délivrance d’un choc électrique à un autre rat.

ce n'est pas en ayant pitié de l'autre, ou être en empathie avec lui que la barbarie des HOMMES cessera d'exister

faut pas tout mélanger je pense :snif:

les privilégiés n'ont nulle besoin de pitié :) , laissons les là où ils sont dans leur "monde" lol

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Membre, Posté(e)
Verax Membre 809 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

les privilégiés n'ont nulle besoin de pitié :) , laissons les là où ils sont dans leur "monde" lol

Ce ''monde'' qui est sans pitié. ;)

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 165 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)

ce n'est pas en ayant pitié de l'autre, ou être en empathie avec lui que la barbarie des HOMMES cessera d'exister

De la même façon que ce n'est pas en agissant sans pitié ni merci avec autrui que la barbarie des hommes cessera d'exister.

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Membre, Soleil d'Hiver, 60ans Posté(e)
Cassandre 0101 Membre 9 857 messages
60ans‚ Soleil d'Hiver,
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en conclusion avoir pitié de l'autre ne sert à rien :hehe:

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