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30 juillet 1863. Naissance d'Henri Ford à l'origine de la deuxième révolution industrielle.


Invité David Web

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30 juillet 1863. Naissance d'Henri Ford à l'origine de la deuxième révolution industrielle.

Henry Ford est à l'origine de la deuxième révolution industrielle, qui a vu le triomphe du travail à la chaîne et des productions standardisées en grande série.

Fils d'un fermier irlandais, il construit en 1892 sa première automobile. En 1908, à l'occasion du lancement de son modèle T, il se fixe un double objectif audacieux : abaisser les coûts de production par la standardisation de façon à développer le marché de l'automobile ; octroyer aux ouvriers de salaires assez élevés pour leur faire accepter un travail répétitif et contraignant ! En 20 ans, il va ainsi produire plus de 15 millions d'automobiles.

Devenu immensément riche et très populaire, Henry Ford va s'illustrer après la Première Guerre mondiale par des écrits antisémites d'une extrême violence (The international Jew). Affecté dans sa vieillesse par la Grande Dépression de 1929, il va s'opposer au New Deal du président Frandklin Roosevelt...

Le 12 août 1908, le constructeur américain d'automobiles Henry Ford présente la première voiture produite en grande série : le modèle T. Dans les 20 années qui suivent, son entreprise, la Ford Motor Company, va vendre le modèle T à 15 millions d'exemplaires.

Ce succès sans précédent inaugure une nouvelle révolution industrielle fondée sur deux piliers : la production standardisée en grande série, qui permet d'abaisser les coûts de production, et l'octroi aux ouvriers de salaires assez élevés pour leur faire accepter un travail répétitif et contraignant.

André Larané.

FordHenry_ModelT.jpg

Vers une production de masse standardisée

Henry Ford a introduit dans son entreprise l'«organisation scientifique du travail» (OST), une méthode de gestion aussi appelée «taylorisation» ou «taylorisme», du nom de l'ingénieur américain Frederick Winslow Taylor qui en a eu l'idée deux décennies plus tôt.

Dès 1880, chez son employeur, l'entreprise sidérurgique Bethleem Steel Co, Taylor a analysé tous les travaux ouvriers et les a décomposés en une succession d'opérations élémentaires très simples, chaque opération étant confiée à un ouvrier spécialisé. Ainsi, aucun ouvrier ne perd de temps à passer d'une opération à une autre. Cette division du travail permet d'abaisser considérablement les coût de production.

Mais Henry Ford ne s'en satisfait pas. Il imagine qui plus est de faire circuler les véhicules en cours d'assemblage sur une «chaîne», d'un poste de travail au suivant. Cela évite aux ouvriers d'avoir à se déplacer et donc de perdre du temps !

Taylorisme et «travail à la chaîne» vont permettre la fabrication en grande quantité de produits standardisés comme la Ford T...

Encore faut-il être assuré de trouver des débouchés pour absorber cette production ! Henry Ford parie sur le dynamisme de la société américaine, jeune, féconde, active, confiante en l'avenir.

Il réussit pleinement son pari puisque le nombre d'automobiles en circulation aux États-Unis va progresser de 6 millions à 27 millions au cours des années 20, les «Roaring Twenties» (les années 20 rugissantes ; allusion au lion qui figure au générique des films de la XXth Century). À la veille de la Grande Dépression, on comptera déjà une voiture pour 6 habitants.

Aliénation ouvrière

Cette deuxième révolution industrielle, induite par l'électricité, entraine une rupture radicale par rapport à la première, née au XVIIIe siècle de l'usage de la vapeur.

Les premières usines étaient organisées autour d'une grosse machine à vapeur qui générait l'énergie nécessaire aux différentes machines. Sur ces machines s'activaient des ouvriers hautement qualifiés, héritiers directs des compagnons d'antan, solidaires, instruits et soucieux du travail bien fait.

Tout change avec l'«organisation scientifique du travail». Celle-ci répond à l'afflux aux États-Unis, avant la Grande Guerre, d'innombrables immigrants illettrés et sans qualification professionnelle, en provenance de l'Europe orientale et du bassin méditerranéen. Elle permet de former en quelques minutes un ouvrier à son travail. Charlie Chaplin (Charlot) en a montré les excès dans son film Les temps modernes.

Dès 1913, Henry Ford doit pallier le caractère répétitif, ennuyeux et pour tout dire aliénant du travail à la chaîne. Désespérant de retenir ses ouvriers, il se résout du jour au lendemain à doubler leur salaire, et introduit le «five dollars day» (5 dollars par jour, une aubaine pour l'époque). Cette mesure va valoir à l'industriel la fortune et une immense popularité (en dépit de ses écrits antisémites).

Philanthrope malgré lui

A posteriori, on expliquera la politique de hauts salaires de l'industriel Henry Ford par le désir de permettre à ses ouvriers d'acheter les voitures de leur fabrication. Ainsi les ouvriers auraient-ils contribué à l'expansion de l'entreprise !

Il s'agit en fait d'une légende qui voudrait faire d'Henry Ford un précurseur de l'économiste John M. Keynes, lequel préconisait de développer l'offre (la production) en stimulant la demande (la consommation).

L'économiste Daniel Cohen rappelle que les hauts salaires étaient seulement une indispensable compensation aux difficultés du travail à la chaîne et qu'ils ne pouvaient en aucune façon stimuler les ventes d'automobiles (Trois leçons sur la société post-industrielle, 2006, Seuil).

Vers la fin de la classe ouvrière ?La démarche d'Henry Ford, baptisée «fordisme» et reprise par toute l'industrie manufacturière, en Amérique du nord et en Europe occidentale, a permis à la classe ouvrière de rejoindre la classe moyenne avec des revenus tout à fait confortables.

Ce miracle social va déboucher sur la «société de consommation» avec ses excès qu'a dénoncés le philosophe Ivan Illich (La convivialité, 1975), et ses conséquences (la surexploitation des ressources naturelles et le réchauffement climatique).

On n'en est plus là... En ce début du XXIe siècle, la troisième révolution industrielle, fondée sur le microprocesseur, a rendu obsolète le travail à la chaîne et le taylorisme. Les tâches élémentaires de l'industrie sont de plus en plus assurées par des robots. Celles qui restent à la charge des humains sont délocalisées dans les pays à très bas salaires. Les usines d'automobile sont elles-mêmes devenues des lieux de haute technicité centrés sur la qualité et la gestion au plus juste, avec un personnel polyvalent et plutôt bien formé.

C'est désormais dans les activités de services (commerce, restauration, santé, domesticité...) que trouvent à s'employer les trop nombreuses personnes sans qualification ni instruction. Leurs salaires sont tirés à la baisse et non plus à la hausse, comme au temps d'Henry Ford, avec au final la réapparition d'une classe laborieuse pauvre comme aux premiers temps de la révolution industrielle.

Hérodote.net

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Invité yakiba
Invités, Posté(e)
Invité yakiba
Invité yakiba Invités 0 message
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Il a surtout doublé le salaire des ouvriers parce que le travail à la chaîne était tellement destructeur pour les organismes (plus de temps de repos) que les ouvriers étaient plus bon à rien au bout de quelques semaines( tendinites, sciatique,troubles musculo squeléttique ) et que plus personne ne voulait aller travailler dans ces conditions, donc il avait pas tellement le choix pour trouver de la main d'œuvre.

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Membre, 118ans Posté(e)
nerelucia Membre 12 886 messages
Baby Forumeur‚ 118ans‚
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Les juifs :

Son livre, quatre volumes avant la guerre :

180px-Der_Internationale_Jude_2.jpg

Trois volumes ont pour objet la place des Juifs aux États-Unis. Selon Ford, le « Juif international » peut déplacer un million de personnes de la Pologne vers l’Amérique « comme un général déplace son armée ». Les Juifs sont responsables de l’introduction dans les arts de la scène aux États-Unis d’une « sensualité orientale » sale et indécente, « instillant un poison moral insidieux ».

Il s’agit d’une question d’« hygiène politique », parce que « la principale source de la maladie du corps national allemand [...], c’est l’influence des Juifs.

germe....nettoyage

Henry Ford est l’un des plus célèbres bailleurs de fonds étrangers d’Adolf Hitler.

Ford demande aussi des réparations au gouvernement français. 38 millions de Francs sont versés après le bombardement de son usine de Poissy.

j'ignorais tout ça.

Amazon, en anglais, le livre mais aussi les avis (vous utilisez Google traduction) :

http://www.amazon.com/The-International-Jew-Henry-Ford/dp/B002FSHVJS

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