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L'endettement de la zone euro continue de s'alourdir


Yoannbzh

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Membre, 41ans Posté(e)
Yoannbzh Membre 11 816 messages
Baby Forumeur‚ 41ans‚
Posté(e)

L'endettement de la zone euro continue de s'alourdir

La dette rapportée au PIB de l'union monétaire s'est élevée à 92,2% au premier trimestre 2013, selon les données officielles publiées par Eurostat, ce lundi 22 juillet 2013. L'Allemagne fait partie des rares pays qui ont réussi à diminuer cet endettement d'un trimestre à l'autre.

La dette en zone euro se creuse encore un peu plus. Au premier trimestre 2013, l'endettement de l'union monétaire a encore progressé pour atteindre 92,2% du PIB, alors qu'il était de 90,6% au dernier trimestre, selon les données publiées ce lundi 22 juillet par l'agence européennes des statistiques, Eurostat.

Dans l'Union européenne, zone qui compte 10 pays de plus, ce niveau est plus bas (85,9%), et réprésente l'imposante somme de 11.111 milliards d'euros.

Dans le détail, rares sont les pays à avoir réussi à diminuer le fardeau de la dette. Dans la zone euro, un pays y est arrivé: l'Allemagne, réduisant son endettement de 0,7% par rapport au dernier trimestre de 2012, à 81,2%. Il est vrai que Berlin fait actuellement preuve d'une certaine vertu en matière de discipline budgétaire.

La Grèce, endettée à plus de 160%

En 2012, l'Allemagne était déjà le seul pays d'Europe à présenter un excédent budgétaire plutôt qu'un déficit. Le 27 juin dernier, le gouvernement a présenté un projet de budget qui poursuit sur cette lancée: aucun déficit structurel n'est prévu pour 2014, et un excédent de 200 millions d'euros devrait survenir d'ici à 2015.

L'Estonie est le second pays de la zone euro à avoir baissé son endettement, mais très légèrement (-0,1% par rapport au dernier trimestre de 2012, pour arriver à 10% du PIB tout rond).

Dans l'Union européenne, outre l'Allemagne et l'Estonie, deux pays ont réussi à réduire leur dette: le Danemark (-0,8%) et la Lettonie (-0,7%).

A l'inverse, Les plus fortes hausses ont été constatées en Irlande (+7,7 %) , en Belgique (+4,7%) et en Espagne (+4,0%).

De leur côté, la Grèce, l'Italie et le Portugal sont les trois pays de la zone euro qui possèdent les niveaux d'endettement les plus élevés, à respectivement 160,5%, 130,3% et 127%.

Pour la France, ce chiffre s'élevait à 91,9% au premier trimestre 2013, soit une hausse de 1,7% par rapport au quatrième trimestre 2012.

BFMTV

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Membre, Posté(e)
c'estok Membre 299 messages
Forumeur balbutiant‚
Posté(e)

austeriter au lieu de faire de l'emploie sa peut que aller de pire en pire

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Membre, 64ans Posté(e)
caprepublic Membre 421 messages
Baby Forumeur‚ 64ans‚
Posté(e)

l'eusses tu cru?

apres tant d'efforts consentis par les grecs les espagnols les portugais les italiens ça va pas mieux? mais que fait Barroso ?

On nous aurait menti?:mef:

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Membre, 30ans Posté(e)
economic dream Membre 3 028 messages
Baby Forumeur‚ 30ans‚
Posté(e)

"

Réfléchir à l'effacement des dettes publiques

Par Jean-Marc Vittori | 23/07 | 06:00 |

  • C'est intenable. En un an, la dette publique a augmenté de 450 milliards d'euros dans les pays de l'euro. En face, la production annuelle de richesses a progressé de 30 milliards. Or c'est sur la seconde qu'il faudra prélever de quoi rembourser la première. C'est donc intenable. Sauf à augmenter les impôts jusqu'au ciel, sauf à sabrer la dépense publique jusqu'au ravin, sauf à croire que ces déficits jettent les bases de l'avenir alors qu'ils reflètent les errements du passé, sauf à espérer le retour de la croissance alors que cette croissance est étouffée par les excès de dettes, par la politique budgétaire, par une crainte qui empêche l'action.

Pour sortir de l'impasse, il faudra faire marche arrière. Il y a deux manières d'y arriver. La première est une méthode douce mais paradoxale. Elle consiste à desserrer le garrot budgétaire dans les pays en difficulté pour redonner un peu d'air à la croissance, laisser filer un peu plus le déficit aujourd'hui pour le réduire davantage demain. Le mouvement a déjà commencé sous la pression des événements. La plupart des organismes internationaux le préconisent après avoir souvent prescrit le contraire. Mais la Commission européenne avance à reculons pour faire cette marche arrière, alors qu'elle doit jouer un rôle majeur dans la redéfinition des règles du jeu.

La deuxième manière est sans nul doute plus violente, mais elle va sans doute finir par s'imposer : c'est l'effacement d'une partie de la dette. En jargon, on parle de restructuration pour ne pas effrayer l'épargnant qui détient cette dette d'une manière ou d'une autre. La Grèce y est passée l'an dernier. Le Portugal, qui aura beaucoup de mal à lever les 15 milliards d'euros prévus sur les marchés l'an prochain, risque d'y aller. Les autorités européennes acceptent peu à peu la perspective de la restructuration, comme l'ont prouvé le plan grec de l'an dernier, l'intervention chypriote cette année, ou l'imputation des pertes des banques à leurs créanciers prévue dans le projet d'union bancaire. Le FMI, lui, a lancé en avril dernier un vaste chantier sur le sujet en soulignant que les restructurations ont souvent été par le passé trop faibles et trop tardives. Les propositions abondent : processus d'arbitrage, création d'une cour internationale de restructuration des dettes, allongement automatique des maturités des obligations émises par un Etat en cas d'assistance financière fournie par le Mécanisme européen de stabilité… La sortie de la crise européenne dépendra de notre capacité collective à gérer un effacement de dettes, puis ses conséquences économiques et sociales. Il est urgent d'y réfléchir."

L'édito des Echos aujourd'hui .

Étalée sur un an, la progression de la dette belge (+2,6 %) est plus en ligne avec la moyenne européenne. En base annuelle, les augmentations les plus spectaculaires sont celles observées en Grèce (+24,1 points), en Irlande (+18,3 points), en Espagne (+15,2 points), au Portugal (+14,9 points) ainsi qu’à Chypre (+12,6 points) – soit les cinq pays sous programme d’assistance européen.

Des points de PIB je précise . Voilà comment l'austérité va " permettre de diminuer la facture qu'on lègue aux générations futures " whistling1.gif

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