Déclarons la guerre aux boutons

Cette maladie de peau peut gâcher la vie, y compris parfois à l'âge adulte, et laisser des marques cutanées indélébiles. Mais elle est trop souvent négligée.

Il suffit de taper "acné sévère" sur Google pour se rendre compte de l'ampleur du problème : plus de 24 millions de réponses apparaissent alors à l'écran ! Loin du "mal obligé de l'adolescence qui finit par se résoudre tout seul", cette maladie de peau constitue donc un vrai problème de santé publique, d'autant plus qu'elle persiste à l'âge adulte chez un nombre croissant de femmes. Les experts composant le Conseil scientifique de l'acné sévère (créé par un laboratoire pharmaceutique) l'ont rappelé jeudi matin, à l'occasion de la présentation des résultats d'un enquête CSA Santé sur le sujet.

Impact psychosocial

Menée en 2012 sur plus de 10 000 Français âgés de plus de 15 ans, elle révèle que 38 % des patients souffrant d'acné ne sont pas pris en charge par un professionnel de santé (ils ne se traitent pas ou se traitent seuls). Et 17 % des patients (de 15 à 34 ans) atteints d'acné sévère ne sont pas suivis. Certes, cela peut s'expliquer par des raisons financières ou pratiques (délais de rendez-vous), mais aussi par le fait que la maladie est souvent sous-estimée par les parents et l'entourage de la personne concernée.

Et pourtant, même si l'acné est bénigne sur le plan clinique dans la majorité des cas, elle a un impact psychosocial important, tant sur la qualité de vie, le bien-être, les relations sociales et amoureuses que sur les résultats scolaires. C'est logique puisqu'elle concerne beaucoup d'adolescents, donc une population particulièrement fragile psychologiquement. Or l'ado dont le visage est couvert de boutons pourra vite se retrouver isolé et suspecté d'avoir une hygiène douteuse. Des études ont d'ailleurs montré qu'il y avait nettement plus de symptômes dépressifs chez les jeunes acnéiques que chez les autres.

Acnés tardives

La multiplication des boutons, notamment sur le visage, incite les ados à tenter des mesures de camouflage, au moyen des cheveux ou, chez les filles, avec une épaisse couche de maquillage qui n'arrange rien. Autre comportement délétère : le fait de toucher sans cesse les boutons, de les "percer", car cette manipulation intempestive entretient le processus inflammatoire et peut provoquer une infection. À long terme, les lésions d'acné étant parfois profondes (nodules, kystes), elles déforment le derme (la partie la plus profonde de la peau) et laissent des cicatrices définitives, qui donnent ensuite un aspect "grêlé" au visage.

Article complet http://www.lepoint.fr/editos-du-point/anne-jeanblanc/declarons-la-guerre-aux-boutons-04-07-2013-1693012_57.php

Je plussoie ce topic à 100%

Acnéique depuis longtemps, quand t'es au collège ça va tu passes inaperçu, quand t'as 20 ans, c'est plus dur

J'approuve aussi, j'ai souffert de l'acné à l'adolescence, aujourd'hui, tout est parti, mais je garde la hantise du "bouton connard" qui s'incruste pendant les règles ou avant un événement stressant et important!Grrrr!!!!

Hi Virtual Boy, tu es suivi par un dermatologue ?

Bonjour January.

J'en avais vu un il y a 8 ans, comme ses antibiotiques n'avaient rien fait (mais rien du tout) il voulait me donner roaccutane, d'après lui le seul traitement efficace dans mon cas.

Comme je voulais absolument éviter roaccutane (trop dangereux à mon goût), je me suis dis que ça allait passer avec d'autres méthodes (notament les plantes) et avec l'âge. Et que si j'en avais toujours à 20 ans j'irais voir un dermato pour y mettre un terme pour de bon.

Après avoir essayé tisanes, homéopathie, pommades, savons et autres traitements de tout type (avec une alimentation normale), ça s'est seulement atténué avec le temps, mais j'en ai toujours pas mal...

J'ai donc rdv chez le dermato le mois prochain (les 20 ans sont arrivés ), un autre cette fois-ci, je me fais pas trop d'illusions sur le traitement qu'il me donnera mais on sait jamais, c'est ma dernière carte à jouer avant roaccutane...

Pourtant la chose la plus éfficace contre les problème de peau (même les irritations, psoriasis,..) ça reste le bon vieux savon de Marseille à l'huile d'Olive (le Vrai difficile à trouver) ou le savon d'Alep.

La pollution et une mauvaise hygiène de vie sont des facteurs aggravant des boutons.